Un incontournable...
Ce qui frappe immédiatement dès que l'on ouvre un volume de X est la force des dessins. Visages épurés, lignes marquées, yeux comme toujours disproportionnés, sourcils passant devant les cheveux (des coupes très recherchées soit dit en passant), un trait plus que maîtrisé qui sait donner vie et rendre les émotions des personnages. Les cadrages sont inventifs, le découpage un modèle du genre, les décors détaillés et beau, les scènes oscillant entre rêve et magie sont toutes de petites perles… Autant dire que d'un point de vue technique peu de manga et de bandes dessinées en général atteignent un tel niveau. Voilà comment une mise en forme impeccable soutient à merveille un récit passionnant !
Un récit marqué de la patte Clamp bien sûr, avec le design caractéristique des personnages, la tour de Tokyo comme élément centrale, ainsi que la lune et la magie… Et une énorme dose d'imagination ! Rien à redire quant à la profondeur et aux qualités d'une histoire de toute première qualité qui vous laissera scotché jusqu'au quatorzième tome de la série…
Un classique à lire absolument !
C'est mais vraiment pas mon genre de manga...
Il faut le dire, X est vraiment une des séries de CLAMP parmi les plus connues et il était donc indispensable de s'y intéresser d'un peu plus prêt. Il est indéniable, que les personnages sont beaux. Mais des demi-dieux et des déesses dans toutes les cases, c'est trop exagéré, surtout qu'avant d'arriver à distinguer un personnage d'un autre, il faut déjà lire quelques volumes... Cela mis à part, je trouve que la trame de fond noire pour les images les rend bien trop sombres et encore plus difficiles à comprendre. Mais ça a l'avantage de régler le problème des arrières plans quasi inexistant dans le manga.
Coté histoire, ce n'est guère plus compréhensible. Un tel est apparenté à une telle, etc... Des vrais relations à la Santa Barbara. Je me demande d'ailleurs dans quel monde ces personnages vivent, puisqu'en dehors d'eux et des monstres on ne voit aucun autre être humain. Alors c'est bien de dire vouloir sauver le monde, mais si le monde se réduit à une seule famille de personnes aux pouvoirs magiques, c'est en fait très réducteur pour le lecteur.