Amis de la poésie bonsoir ! 
When I Look upon the stars est un film classique HK, une comédie sentimentale, basée sur le chassé-croisé amoureux des divers protagonistes. Comme souvent dans ce genre de films il y a du bon et du moins bon.
Commençons par le bon : les acteurs. Chacun campe ici un personnage qui participe à la symbiose de l'intrigue. Kei (Leo Koo) revient voir Jun sa copine qu'il na pas vu depuis longtemps, mais cette dernière (jouée par Anita Chan) est emprise de son meilleur ami (désormais ex meilleur ami!) Sam (joué par Sam Lee). Pas cool du tout pour notre pauvre Kei qui va devoir se remonter le moral avec Kiki qui accepte d'être sa copine pour 24h pour l'aider à passer cette épreuve. Pour la suite je vous laisse deviner les dédales amoureux que l'histoire va mettre en place.
Mention spécial à Shu Qi, trés belle (ça c'est normale!) mais aussi trés efficace dans un rôle aux antipodes de celui de Vicky dans Millenium Mambo. C'est elle qui joue le rôle de Kiki, serveuse rêvant de devenir actrice, remplit de joie, de spontanéité et d'espoir, concrétisant ses souhaits en collant au plafond de son appartement des étoiles. Elle joue parfaitement la jeune ingénue (est-ce son rôle de prédilection?) perdue dans le tourment de l'amour (ooooh...) avec naturel mais est aussi remarquable dans le registre plus sérieux de certaines scénes.
On peut reprocher au film son aspect "fleur-bleue" qui parfois nous échappe, nous pauvres européens, mais qui justement fait tout le charme du film. Il faut le prendre comme une fable, un comte de fée moderne et vous ne serez pas déçu. on passe un réel bon moment à suivre les déboires et les petits bonheurs auquels chaque protagoniste à droit.
Un film coloré et trés sympathique pour se dépayser lors des longues soirées d'hiver à venir.
12 décembre 2002
par
Toa87
sympathique petite comédie sentimentale, WHEN I LOOK UPON THE STARS vous fera passer un moment agréable. le film n'a rien d'extraordinaire, ça reste léger et sans surprise. on a quelque fois l'impression que Dante LAM a voulu surfer sur la vague de WONG kar wai (style CHUNGKING EXPRESS ou FALLEN ANGELS), mais ç'est beaucoup moins stylé et personnel.
ps: la meilleure blague sur le "Zidane header" était prémonitoire, je n'en dit pas plus.
Des étoiles plein les yeux
Après leur collaboration commune sur les deux actioners plutôt musclés "Option Zero" et "Beast Cop", Gordon Chan et Dante Lam surprenaient l'entière industrie hongkongaise par cette gentillette bluette romantique entièrement formatée au grand public. Si l'intrigue n'a franchement rien d'original et ressemble à s'y méprendre aux milliers de produits de même acabit, plusieurs qualités indéniables placent pourtant le présent film au-dessus du lot habituel. Tout d'abord le charme fou de son interprète principal Shu Qi. Incroyablement belle, elle donne surtout une belle leçon cinématographique du comment réussir les parfaites moues dans le rôle ultra-limité qui est le sien. Une vraie "Sassy Girl", qui fait oublier en un clin d'œil toutes les mimiques insupportables de "Twins" et autres "tentatrices". A ses côtés, Sam Lee écope – comme d'habitude – d'un rôle pas du tout à la mesure de son talent, crevant l'écran à chacune de ses courtes apparitions; tout comme Eric Tsang, irrésistible en PDG tiraillé entre plusieurs amours.
Autre qualité: le scénario. Si le film ne réinvente rien, il est tout de même bien plus soigné que la plupart des autres exemples, bénéficiant d'un vrai début (un brin trop long pour arriver à l'Heure obligatoire avant de faire basculer le film), de vrais personnages et d'une vraie mie en situation. A noter également le très beau montage, assuré par des habitués de productions Milky Way.
Un film, qui ne casse pas la baraque, mais qui remporte la mise par la bonhomie de ses interprètes (jusque dans les rushes de la fête de fin de tournage) et d'une vraie légèreté souvent cruellement absent des productions de même type. A noter effectivement la blague prémonitoire du fameux "coup de boule, façon Zidane" et le plan – à l'époque – repiqué par une majorité des films HK à Wong Kar-Wai, qui place des personnages au centre d'une image au défilement rapide autour d'eux.
