Et oui, c'est le premier mot qui vient lorsqu'on voit le film. En effet, il s'agit d'un véritable film de série B qui a mal vieilli et qui possède tous les défauts techniques possibles (raccords plus que limites, bande son de mauvaise qualité, décors et costumes plus que moyens, mise en scène navrante...), transformé en film culte par un petit homme, tout en muscle, j'ai nommé Bruce Lee. En effet il tient tout le film à lui seul, grâce à son charisme, sa puissance et sa technique de combat épuré. D'ailleurs, Bruce Lee ne joue pas vraiment la comédie. Ce film est, malgré tous ses défauts, excellent et est devenu culte aujourd'hui. Avec un Bruce Lee au mieux de sa forme, tout le monde en prend pour son grade et Walker Texas Ranger aussi. Personne ne résiste à la violence et à l'efficacité de ses coups. Dans ce sens, on est pas déçu par la Fureur du Dragon.
Bien que décrié et kitsch à souhait, il est devenu un classique du cinéma asiatique. A ne pas manquer.
Considéré par beaucoup comme le meilleur Bruce
Lee, La Fureur du Dragon est en effet un sommet du genre. Du genre
Bruce Lee, entendons nous bien. Car plus de 25 ans après sa sortie, le
film a beaucoup veilli : le son est mauvais (mono qui crachouille), l'image
pas guère mieux (notamment lors des scènes en extérieure où
l'image est tour à tour floue, tremblotante et mal cadrée). Il faut
dire que les conditions de tournage ont été assez déplorables:
la plus grande partie de l'équipe du film n'avait pas de visas au moment
de leur arrivée en Italie. Le temps que ces formalités soient réglées,
il restait environ trois semaines pour boucler les prises de vue ! Ce qui
explique que certaines aient été filmées en direct live, sans
autorisation, et d'autres reconstituées en studio (notamment le combat
final).
L'histoire est classique pour un film de kung-fu : Bruce Lee défend
sa famille contre de méchants voyous. Rien de nouveau sous le soleil
de Rome. Les costumes ont aussi dépassé la date limite, et les dialogues
sont assez désopilants. En gros, on se rapproche de la série B
ou C... :-)
Mais au milieu, il y a 1m70 de pure charisme, d'énergie brute. La fureur
du dragon comme son nom l'indique. Le film a été écrit par
et pour Bruce Lee. C'est une démonstration de tout le personnage et de
son art, et Lee a rarement été aussi impressionnant. D'une présence
physique incroyable, il se montre beaucoup, mais peut se le permettre tellement
il est au-dessus des autres combattants. Il dégage une telle puissance
et une telle volonté que la plupart des combats du film sont cultes.
Découpages minimums, combattants de niveau international (Chuck Norris,
Bob Wall), confrontation des styles et charisme de Bruce Lee font de ces combats
des morceaux d'anthologie des films d'arts martiaux. Le film est le sommet
de ce que peuvent attendre les fans de l'homme, puisque c'est un film purement
sur le Jeet Kune Do. On est bien sûr loin des documentaires pour le
côté théorique et philosophique, mais au niveau pratique,
c'est ce qui reste le plus impressionant avec les combats du Jeu de la Mort.
Le tout avec une touche d'humour qui montre bien que si Bruce était
arrogant, il savait garder les pieds sur terre.Prenez n'importe quel film
de l'époque, aucun combat ne ressemble à ceux-ci. Prenez les
films d'arts martiaux occidentaux depuis 20 ans, ils ressemblent tous à
celui-ci. Bruce Lee est l'artiste martial qui a eu le plus d'impact sur le
cinéma, et il avait probablement une dizaine d'années d'avance
sur son époque. Fini le kung-fu classique avec beaucoup de mouvements
de bras, bonjour le Jeet Kune Do.
Le combat final dans le colisée (enfin, dans un décor ressemblant
au colisée..) est le sommet du film, l'opposition entre deux grands
champions d'arts martiaux. Un combat aux plans longs et larges, permettant
de bien saisir le style de chacun et montrant qu'il ne s'agit pas de deux
guignols rendus impressionnant par des astuces de montage. La fin contraste
d'ailleurs un peu avec le début pris sur un ton plus léger.
Le combat final est un combat beaucoup plus sérieux, et les regards
que se portent les deux hommes (les seuls qu'ils échangent de tout
le film) en disent long sur le respect qu'ils se portent (et que les deux
acteurs se portaient).
Le film a été le plus gros succès de Bruce à
Hong-Kong, et reste la référence absolue dans sa filmographie.
Car si au niveau scénario ou réalisation le film ne brille pas,
qui s'y intéresse vraiment ? Bruce a toujours été l'intérêt
principal de ses films, et sa vie est tellement plus passionnante que n'importe
quelle autre histoire que tout fan de l'homme ne peut qu'admirer ce film où
il s'est employé à faire ce qui a été le but de
sa vie: s'exprimer simplement et totalement. Pour les autres, il est évident
que le film possède moins d'intérêt, si ce n'est bien
sûr ses combats.
Bienvenue dans la série B. Des moments impressionants comme la visite
dans Rome où l'on voit à 10 mètres de haut deux figurants dans
une voiture décapotable avec des dialogues collés par dessus, le
reste des images relevant du film de présentation de l'office de tourisme.
Autre moment extraordinaire, le combat contre Chuck Norris dans ce qui est
censé être le Colisée, mais franchement, on se demande où
ils ont trouvé l'entrepôt dans lequel cela a été tourné.
On ne parlera pas non plus du massacre des coupes dans le film initial (merci
René Chateau, grand exploitant du mythe de Bruce en France, il peut lui
dire merci..) (NDFrançois: il ne faut pas exagérer quand même,
ce n'est pas le pire des charcutages. René Chateau n'a pas fait que du
mauvais boulot).
Malgré tout cela, s'il n'y avait qu'une chose à garder de ce film,
ce serait Bruce évidemment. Bruce qui se sert de ce film comme présentation
de différents arts martiaux et montrant la supériorité du Jeet
Kune Do face au karaté. Il n'y a d'ailleurs qu'à voir le combat
final assez expéditif contre Chuck, qui est loin d'être un débutant
(NDFrançois: oui, expéditif, faut pas pousser non plus. C'est
le plus long de tous les combats de Bruce à mon avis... Et Bruce se fait
bien latter au début, Ah Damien, toujours à parler quarante jours
après avoir vu le film, c'est pas sérieux ça... :-).
Fan de Bruce Lee, ce film est fait pour vous, sinon, ce n'est pas la peine...
super kitsch, bien moins violent que big boss, seule la scène finale (à partir de : "c'est toi qui t'appelle Tong Lung ?) est marrante à revoir mais le reste de l'histoire est super classique et très plat, bruce lee est toujours 100% bruce lee ( regard d’extraterrestre, cris de hyène, jambe en avant (aya !), pouce sur le nez, vitesse, puissance et surtout postures d’attente) et c'est ce qui fait le charme du film. Autrement la somnolence est proche.
Comme La Fureur de Vaincre, La Fureur de Dragon a pris un bon coup de vieux, mais reste toujours aussi culte. Comment ne pas oublier les gargouillements de ventre de Bruce, la technique de l'arrachage de poils, la présence de Chuck Norris, ou la jolie Nora Miao?
Avis Express
En dépit de son statut de film culte à travers les âges, La Fureur du dragon est aujourd’hui une bonne blague dont le traitement général ne vaut guère mieux que le film de kung-fu taïwanais du pauvre que l’on trouve par paquets depuis les seventies. Malgré la volonté de Bruce Lee de proposer des combats d’une sécheresse inouïe, l’ensemble est d’une nullité affligeante. Point par point, le scénario est devenu un classique du prétexte. Prétexte à enchaîner les bagarres avec des paquets de barbaque en chemise au charisme d’otarie obèse, prétexte à positionner Bruce Lee au centre d’à peu près tout malgré des attitudes de comédien, en dehors des affrontements, nulle. Il suffit de voir le premier quart d’heure aux relents dignes d’un mauvais film érotique transalpin pour se convaincre d’un problème assez sérieux : La Fureur du dragon fonce droit dans le mur. Mise en scène pas mauvaise mais pas géniale non plus, omniprésence de bruitages bis, personnages défiant d’un regard la comédie HK ringarde des eighties (entre les vilains gweilos et la méchante folle de service, il y a de quoi). S’il marqua toute une génération de cinéphiles qui auront en même temps découvert Chuck Norris (sa sortie d’avion, fringué à l’ancienne sous un thème d’Il Était une fois dans l’Ouest vaut son pesant de cacahuètes), la vision du film aujourd’hui n’a plus vraiment de sens. Il n’y a plus l’euphorie de la VF et des salles de cinéma d’époque ni tout à fait le même contexte non plus, juste un film martial spectaculaire pour l’époque demeurant important pour ce qu’il apporta au film de kung-fu d’aujourd’hui. A côté de cela, rien n’est à sauver.
Bruce Lee, critiqué et aux USA et à HK, a déjà remporté son combat contre ses dernier, que ce soit au niveau du cinéma comme des techniques de combat, il vient confirmer tout cela avec La Fureur Du Dragon, sa réalisation.
Le scénario est simple, mais Bruce Lee fait passer son message, qui sera reçu par le monde entier. De plus, avant ses films, la plupart des films d'arts martiaux se ressemblaient tous et s'épuisaient, il a apporté du renouveau, avec son style, sa vitesse, sa puissance et surtout son charisme.
Ce film n'est pas seulement un tournant dans la 'carriere' de Bruce Lee, mais tout simplement dans tout le cinéma d'action avec combat.
En ce qui me concerne, "La Fureur du Dragon" est le meilleur film de Bruce Lee et ce pour plusieurs raisons. C'est son troisième métrage en tant que vedette, on peut donc supposer qu'il a eu l'opportunité de développer d'autant plus son univers. Ce deuxième "Fureur..." est en partie une comédie : tout le début à l'aéroport n'est qu'une succession de scène le montrant en situation humoristique du genre Bruce apprend à se débrouiller dans un pays étranger occidental. Ensuite cela continue lorsque, dans la foulée, le personnage incarné par Nora Miao lui inculque les bonnes manières, entrainant d'ailleurs un quiproquo assez marrant. Par la suite, l'humour sera plus diffus mais bien présent au travers de la bonhommie de ses compatriotes expatriés travaillant au restaurant et de certains adversaires ennemis qu'il aura à affronter. Lorsqu'il s'agit de montrer son art (martial) à l'écran, d'en être tout entier son vecteur, Il n'y aura qu'a contemplé son visage : pas un sourire, concentration optimale, finie la comédie. À propos de cette dernière, "le Petit Dragon" se montre efficace tant qu'il joue sobrement avec l'arrogance que l'on lui connait ou au contraire, beaucoup plus rarement, de la timidité (avec une certaine frange féminine italienne). Concernant son rapport à l'antagoniste nippon, dans "la Fureur de Vaincre", un bon japonnais était un japonnais mort ou humilié" point barre : ennemis appartenant au pays du soleil levant/châtiment/mise à mort ou humiliation et puis il passait au deuxième... Là, les choses me paraisse exposées de façon plus...nuancées. Ses amis restaurateurs (chinois expatriés) s'entrainent (en kimono) à leur art (la discipline du karaté). Parmi ceux-ci, tous seront d'emblée curieux puis conquis sauf un, leur chef d'équipe parmi les employés. Ce dernier d'abords jaloux, ne tardera pas à rallier ses subordonnés une fois que Bruce aura administré aux truands leur première raclée. Ultérieurement, le patron des vilains fera venir trois experts en karaté (un nippon et deux Américains dont Chuck Norris). Un premier acte verra la vedette du film se débarrasser des deux "punching balls" et nous offrira un face à face très particulier entre Bruce Lee et Norris. Très particulier au sein de la filmographie du sino-américain car développant une dramaturgie touchante. Tout le monde aura depuis longtemps deviné qui en sortirait vainqueur. En premier lieu par ce que le physique et langage corporel de l'adversaire, épais, lourd, sans élégance ni vélocité lors de l'échauffement préalable condamnera d'emblée Chuck. Un chaton "Petit Dragon" sera le spectateur privilégié du spectacle, le bébé animal jouant même avec une boule de papier...blanche et hurlant au moment où Bruce Lee n'aura d'autre choix que de tué Chuck Norris. Juste avant, quand ce dernier, à moitié paralysé, lui fait comprendre d'un regard qu'il n'envisageait l'issue du combat que dans l'honneur de la victoire sinon celle de la mort, Bruce d'un hochement de tête horizontal lui demande de cesser l'affrontement (les deux partage cette même valeur). Norris se jettera en avant dans l'étau fatale de son compagnon faucheur. Le vainqueur, s’il y en a eu un en définitive, posera le corps inerte au sol avec la délicatesse du respect puis ira chercher la veste se son kimono pour recouvrir le visage du trépassé, s'agenouillera et priera pour son âme en joignant les mains afin de clôturer l'un des instants les plus poignant du cinéma de genre chinois au bas mot.
Ce film ce n'est pas specialement qu'il soit (objectivement bien) mais il est terriblement attachant : son ambiance ultra Kitsh (fringue, cadre du restau...), son Humour Kitsh (Bruce decouvrant les charmes des italiennes ou les oeuf aux plats) et surtout par le charisme incroyable et incontestable du maitre Lee.
Le scenario n'est pas une perle mais dans le registre il est lui aussi attachant avec des passages obliges (Bruce boullionant de distribuer des mandales mais doit se retenir car personne ne veut d'ennuis, la jeune fille timide...) mais il nous emporte malgres tout dans l'histoire.
MAis l'atout majeur, principale c'est la prestation de Bruce lee ou il est en scene dans l'une des plus grande scene culte de tout le cinema : son duel geniale contre Chuck Norris dans les arenes de Rome. Rien que cette scene vaut emplement le detour.
Bruce Lee: un charisme exceptionnel qui irradie la pellicule, notamment dans le duel final dans les ruines du Colisée de Rome, qui l'oppose à Chuck Norris. Quelques scènes, qui ont du faire fantasmer les femmes du monde entier, où on voit Lee exhiber sa fabuleuse musculature. Un film à voir pour tous les fans d'arts martiaux.
ça a vraiment vieilli, le côté kitsch est sympa, et le film fait sourire (parfois involontairement). ça manque quand meme d'intensité dans les combats, et l'atout principal se retrouve être le 'humour kitsch.
Ce n'est pas le film de Bruce Lee que je préfère mais c'est surtout avec celui là que j'ai découvert le petit dragon pour la première fois. C'est sur qu'à l'époque ce fut un choc. Maintenant ça l'est beaucoup moins.
Le film a très mal vieilli et le jeu des acteurs est vraiment pathétique. Et encore une fois seul Bruce Lee est mis en valeur. Malgré tout le combat final avec Chuck Norris dans le coliséum reste tout de même un grand moment.
a voir rien que pour sa culture general (perso jprefere la fureur de vaincre).
l'histoire est comme d'habitude chez bruce lee sans grand intéret met les combat n"on pas trop vieillit et pit bien sur Le combat ( et son échauffement) final dans le colisée entre bruce et (le roux) chuck norris...superbe.
Quand on voit Bruce Lee étant gosse, c'est comme pour Star Wars, on oublie tous les défauts du film pour se focaliser sur ces icones, éternellement gravées dans la mémoire. Snif
La fureur du dragon réunit Chuck Norris et Bruce Lee dans le même film, c'est déjà une performance. De plus, voir Chuck rasé de près avec une coupe au bol et une moumoute sur le torse, c'est quelque chose. L'action est un peu moins présente que ses prédecesseurs, et le combat final manque de mordant. Les quelques tentatives de Bruce Lee de montrer ses talents de comédiens seront vaines. Ce n'est pas non plus une "croûre" du kung-fu, ce n'est pas ça que je dis, mais je m'attendais à mieux... ou peut-être pas.
Ah bon! C'était donc Lo Wei!!!
En effet, ce film est beaucoup mieux fait.
En fait, si je pardonne pas du tout une certaine médiocrité technique, j'admire le système D.
Je parlais de Black Ceasar dans ma critique du film de Lo Wei comme étant un modèle du film fait pour 2$, he ben même chose ici.
Bien sur les scènes d'extérieur sont mal cadré, complêtement hors champs parfois. Mais il faut savoir que Burce et ses amis on tourné sans permission à la vas-comme-je-te-pousse. C'Est le bon vieux système D HK.
Bien sur la réalisation de Bruce ne vaut pas celle de futures acteurs-réalisateurs comme Samo Hung ou Jacky Chan. Mais
on sent la volonté.
Bien sur il n'y a pas de scénario.. et les idées sont ridicules.
En effet, parmit tout les sujets prétexte à la baguarre, choisire d'affronter la Mafia Italienne en Italie est surement le plus "héroic-fantasy". En effet, ça ne durerait pas 30 secondes dans la vraie vie que tout les personnages ainsi que leurs familles, leurs amis et leurs animaux domestiques seraient morts.Mais bon... (Sonny CHIba trouvera le truc en jouant les tueurs à gage pour la pègre).
Mais qui se plaindra.
Véritable phénomène que Bruce Lee. Regardez ce film est un plaisir Homo-erotic ou alors anatomique. Voir Bruce Lee agire, bouger est un plaisir. Mais pas vraiment pour les raisons que l'on croit.
En effet, à force de revoir le film, je suis de moins en moins impressionné par les baguarres. Le style de Burce étant bien peu spectaculaires et cinématographique.
Non, ce qui fait pour moi l'interet, c'est la volonté et la personnalité de Bruce Lee. Il y croit le bonhomme. Ça ressort par tout les muscles.
On comprend alors pourquoi les jeuens des années 70 ont embarqué si fort. Rare qu'un type se mette en scène de cette façon.
Egocentrique certe, mais l'energie est communiquative.
Il n'y a qu'à voir comment les problmes techniques n'ont pas empecher Bruce de faire son film....
Et c'est pourquoi malgré tout, je regarde ce film encore et encore. Bruce, est un modèle d'une certaine vision de l'homme qui est bien terminé dans mon Amérique Politiqually Correct.
Quand les hommes étaient des hommes.. des vrais (Si seulement il avait eu une moustache)
PS c'est quand meme drole de voir des critiques sur Cinemasie dirent que tel ou tel film est mal filme et passe sous silence que tout les films de Bruce Lee sont si mal fait que n'importe quel film etudiant est un chef d'oeuvre technique en comparaison. Drole de voir des fans de ciné "Auteur" nippon descendre des films d'arts martiaux 10000 fois mieux tournés et de les voir ensuite parler des films de Bruce avec admiration. Il y a donc vraiment un double standart. Et c'est encore une preuve de l'effet Bruce. On lui pardonne le côté Nationaleux, la pretention, le manque de technique, le fait que ses combats sont très Americains finalement (Bruce le dit lui même, les americains n'aimaient pas les combats comme on le faisait à HK), le manque d'emotion autre que celui "Je suis le plus fort et pan dans ta geule" ou "m'a le faire saigner du nez ton nez"....
Le manque de grille d'analyse et de sens critique prouve bien que Bruce est un symbole... comme Elvis, Che Guevara, Marylin et Jesus dans certains pays (si l'on considere que tout le monde connais Bruce mais que dans certains pays Jesus n'est pas grand chose, il n'est pas exagéré de croire que Bruce est beaucoup plus célèbre)
Certes Bruce Lee pratique un grand jeu, mais les autres roles sont interprétés par des acteurs de 3ème zone, ce qui nous donne des scènes qui relèvent plus du comique qu'autre chose.
Quant aux combats, là encore Bruce est irréprochable(notamment dans le duel final face à Chuck Norris), mais les autres sont plutot ridicules(je me rapelle surtout de la scène où 5 karatekas sont mis au tapis un à un par un espèce de gros porc qui n'a aucune compétence en art martial).
Aussi, le scénario, très limité, semble un peu léger pour un film intitulé la "Fureur du Dragon"(rien à voir avec "Opération dragon").