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The Warrior

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3 critiques: 3/5

visiteurnote
Manolo 3
LKF 3
Bastian Meiresonne 3


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Pour les acteurs et les paysages...

Tout d'abord le titre et la jaquette sont trompeurs. On est ici face à un éspèce de film initiatique pas trop mal foutu même si un peu impersonnel. On suit avec plaisir le guerrier repenti, principalement grâce à la bonne performance de l'acteur ( ils sont tous très bon d'ailleurs) mais on reste constamment à distance à cause d'un scénar trop linéaire.

14 janvier 2007
par LKF


Once was warrior

Après une ribambelle de spots publicitaires, documentaires et quelques prix glanés pour ses courts-métrages (dont "The Sheep Thief" récompensé aux Festivals de cannes et de Brest), Asif Kapadia passe donc à son premier long. D'origine indienne, mais né et élevé en Angleterre, il était une première fois retourné à ses "origines" en tournant "The Sheep Theif" en Inde. Une expérience, qu'il n'avait pas eu forcément envie de renouveler en raison des difficultés de tournage sur place. Mais en imaginant l'adaptation (et continuation) d'une légende japonaise racontant comment un samouraï fuyard échappe finalement à ses poursuivants envoyés par son ancien Seigneur féodal, lorsque son fils dit reconnaître la tête tranchée qui n'est pas la sienne, Kapadia ne peut penser qu'au paysage désolé du Nord Ouest de l'Inde. Son samouraï devient ainsi un guerrier Rajput et le domaine féodal un fort (désaffecté). Le film mettra onze semaines à se tourner à raison de six jours par semaine et avec uen équipe forte de 250 personnes entre le désert de Rajastani (à plus de 50 C°) et la chaîne montagneuse de l'Himalaya (par un froid extrême). Le résultat vaut surtout par des images magnifiques et totalement inédites de ces lointaines contrées, auquel le grand écran rend parfaite justice. Il ne faut pas non plus oublier l'extraordinaire performance humaine de pouvoir mettre en boîtes de telles images dans des coins du monde sans aucune électricité et par des conditions épouvantables (sable fin grippant la caméra, chaleur et froid attaquant la pellicule, le matériel et les hommes)… L'histoire ne s'embarrasse effectivement pas de grands détails et de détours et il est fort dommage, que "l'étude des tourments humains" prônée su la jaquette n'aura finalement pas lieu. Lafcadia a certes une belle illumination et connaîtra très certainement peine et chagrin, mais finalement il ne rumine pas beaucoup la mort de son fils, ni ne mettra du temps à s'en remettre. Tout juste traîne-t-il sa carcasse dans un récit assez linéaire, faisant d'autres rencontres mythiques et redemptives sans grands fond. Sa quête aurait par exemple pu se transformer en un chemin du "pardon", où il aurait pu racheter une morale en faisant le bien autour de lui. En l'état, "The Warrior" reste une toute petite histoire, merveilleusement portée par l'acteur professionnel Irfan Khan et la ribambelle d'amateurs. Le prochain projet de Kapadia, "Far North", devra finalement prouver, s'il est davantage qu'un seul faiseur d'images (exotiques)…

24 août 2007
par Bastian Meiresonne


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