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The Untold Story

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 2.88/5

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Ordell Robbie 0.5 Plus longuet et moins drôle que son remake.
jeffy 3 S'il ne fallait en garder qu'un...
drélium 4 Comment dire................................................... extrêêême !
Anel 4
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S'il ne fallait en garder qu'un...

Dire qu'avant Papa Loves You et Herbal Tea, Herman YAU Lai-To a fait ça! C'est fou ce qu'un homme changer en 20 ans. L'avantage pour ce CatIII extrème, c'est que c'est bien filmé pour ce genre de film notamment au niveau des cadrages qui mettent bien en situation et bien-sûr il y a Anthony WONG Chau-Sang littéralement dément dans son rôle. A voir obligatoirement donc pour cette seule raison, même pour les personnes qui comme moi n'apprécient pas ce genre de film.

06 novembre 2004
par jeffy




Comment dire................................................... extrêêême !

3 scènes... 2 objectivement... Voir 1 seule totalement éprouvante et abominable si l’on veut épurer au maximum. Il ne faut finalement qu’1 seule scène à untold story pour en faire le film à l’image sulfureuse que l’on connaît.... Mais quelle scène ! Mon dieu, pardonnez-nous, quelle scène !

Un film qui gagne ainsi haut la main ses galons de référence de la cat III, ultra violent, infecte, outrageux, infernal, amoral, etc, grâce à ses 5 minutes de pure folie furieuse.

J'épure (le mot adéquate ;), je le répète, car "Untold story", tout comme Ebola syndrome et la majorité des Cat III à vrai dire, ne se veut pas un film gore à tout prix dans l'image (genre Braindead), même si il y va tout de même de bon coeur, mais plutôt et surtout un film gore dans la moralité qu'il défie à chaque plan : "coucouche panier, la morale !".

Le bouton "éthique" de votre cerveau doit impérativement être mis sur "off" avant de vous lancer dans ce genre de film ou on obtiendra à coup sûr des énormes "Ouuuuh" et même des "Euuuuurk" d'abomination, ou plus directement le bouton "stop" de la télécommande.

Anthony Wong est LE psychopathe que tous les accros de la violence et du gore souhaitent rencontrer à l ‘écran, celui qui ne fait pas de détail, celui qui n’a aucune limite, celui que la caméra n’entrave jamais dans son geste même si elle prend soin de ne pas tout montrer de trop près pour ne pas choquer plus encore. C’est déjà bien assez, à vrai dire.

Plus encore que dans Ebola Syndrome, pourtant très proche que ce soit dans l’histoire ou l’ambiance visuelle (enfin façon de parler parce que la photo est inexistante comme toujours pendant cette période HK) et sonore, Anthony Wong est ici encore complètement malade, crame, viole, assomme, tue, égorge, découpe au hachoir avec un cynisme, une aisance et une rage faciale déconcertante. Le reste du film, il tente d’échapper aux brimades des prisonniers outrés, puis aux tortures des flics qui se la jouent cool, dilettante et peu efficace. Bref, on ne fait pas dans la dentelle.

Par contre, en y réflechissant (ah oui, quand même !), niveau horreur, "untold story" est peut-être plus retenu qu'"ebola", et donc de ce fait, peut-être moins infecte dans la surenchère de dégueulasserie outrancière (j'ai toujours le bouton "éthique" sur "off", notez bien). Pas de virus pour venir couronner le tout. De plus, les passages avec Danny Lee et son équipe de flics bons à rien nous laissent un peu respirer, peut-être plus que dans "Ebola" qui ne s'arrête pas souvent pour les âmes sensibles. Mais bon... D'un autre côté, on a moins tendance à rigoler ici, et même pas du tout à vrai dire. Car tout cela est pris très au sérieux contrairement à "Ebola". l'atrocité des meurtres est un cran au dessus dans ce film-ci et LA scène finale vient directement vous clouer au poteau. Et puis, j'omet quand même pas mal d'autres scènes bien coton (baguettes en guise de gode perforant, Anthony qui se lave les mains avec son urine ou boit celle d'un autre pour soulager sa douleur, les incontournables beignets canibales, etc) qui viennent aussi se greffer là-dessus, qui ne m'ont pas particulièrement semblées infâmes dans leur traitement, mais qui feraient aussi leur effet sur les plus sensibles, sans aucun doute. De toute façon, pour voir ça, il faut être rôdé...

Une scène, c’est très peu, me diront les habitués, et pourtant, elle reste gravée pour longtemps comme LA scène qu’il fallait oser dégobiller. Mais fallait-il vraiment ? La question qui se pose plutôt est : mais comment ont-ils fait pour filmer une scène pareille ? En l'occurrence (attention, je révèle LA scène) le massacre d'une famille entière avec un cul de bouteille brisé pour commencer, puis à "la feuille" (gros hachoir de boucher ultra coupant) incluant un petit garçon, père, mère et quatre filles, le tout dans une pièce unique, sous des yeux d'enfants effarés, où tout le monde hurle de terreur et où Anthony Wong prend bien tranquillement son temps. Ah ben oui, je vous avais prévenu...

Et comment imaginer que ce psychopathe n'est pas imaginaire mais tiré d'un fait divers. C'est là qu'on prend en pleine face le mot folie.



29 septembre 2003
par drélium


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