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Typhoon

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 1.31/5

vos avis

16 critiques: 2.14/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 1.75
Black_pantha 2.5
cityhunter 1.75
Epikt 0.5
Fred30 2
Illitch Dillinger 2.25
Izzy 1.5
Oh Dae-soo 3.25
Pikul 2
pochi 1.75
Sadako 3
Sauzer 2.25
Simon VD 2.5
tu0r 3
Wolvy 2.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Patrie…C'est fini…

Je ne crois pas, que j'y retournerai un jour…
 
Fort de ses succès sur "Friend" et "Champion" et avec la découverte internationale du cinéma coréen, Kwak Kyung-taek rencontre les bons interlocuteurs pour tenter une coproduction pan-asiatique en vue d'un éventuel futur remake (un temps annoncé par DreamWorks, également distributeur du film original sur le sol américain). Quel est donc le résultat de ce business charity ? Le plus gros budget de l'Histoire du cinéma coréen pour l'époque, un tournage préstratégique étendu sur plusieurs continents asiatiques et internationaux et pas moins 5 langues parlées à tort et à travers (dont une bonne dose d'anglais) pour préparer le terrain au futur remake…et un scénario à l'américaine…comprenez avec le plein d'action, de figures stéréotypées, des mises en situation déjà mille fois vues par ailleurs pour une meilleure facilité de compréhension et une bonne dose de patriotisme. "Typhoon" fait ainsi partie de cette lignée de gros blockbusters coréens avec "Shiri", "Taegugki" ou encore "Silmido", qui pense sérieusement aborder le problème du conflit Nord / Sud sous un angle important pour le grand public en ne faisant que surajouter dans les stéréotypes les plus éculés. Le pompom est sans aucun doute atteint lors de ce long flash-back, qui revient sur la fuite désespérée de deux enfants pour tenter de traverser la frontière.
La scénaristique de Kwak Kyung-taek n'a encore jamais donné dans la finesse, mais ici les stéréotypes sont carrément étalés au rouleau compresseur, depuis le "pirate nord-coréen au traumatisme" en passant par la recrue de l'armée over-the-top jusqu'à la sœur ancienne prostituée et souffrant (évidemment) d'une tumeur au cerveau pour toujours donner plus d'éléments dramatiques dans une intrigue qui en abonde déjà.
Ajoutez à cela une sous-intrigue tout droit sorti du plus mauvais James Bond avec des charges nucléaires attachées à des ballons lâchées depuis un bateau en plein cœur d'un typhon (technique que n'aurait sans doute pas renié le Joker du Batman, même s'il n'aurait jamais été aussi con pour inventer un truc pareil) et vous tenez un bon gros blockbuster décérébré qui tâche et ne gagne sur aucun des territoires, qu'il tente de conquérir.
Quant au remake, il n'a apparemment jamais été réalisé – en même temps, "Typhoon" ressemble à tant d'autres productions ricaines sans aucun intérêt, qu'on pourrait crier au plagiat dans les deux sens.


05 août 2009
par Bastian Meiresonne


Après tout, qu'est-ce que j'attendais d'autre ?

Au début une telle accumulation de poncifs fait presque rire. Avec son héros vachement charismatique et super fort qui se balade dans toute l'Asie pour traquer un vrai méchant qu'il est méchant, Typhoon fait penser à un sous James Bond sans gadgets ni James Bond Girls.

Mais le film durant quand même deux heures - et avec lui ses bons sentiments vomitifs, son partiotisme balourd, ses scènes ridicules (rah lala, les forces spéciales coréennes, troupe d'élite devant l'Eternel) et sa constante sur-dramatisation - on est en droit d'en avoir rapidement marre.



02 décembre 2006
par Epikt


Un pet dans l'eau

On doit à Kwak Kyung-taek deux œuvres majeures du cinéma sud-coréen du début de notre nouveau siècle, d’une part Friend (2001), d’autre part Champion (2002). Le cinéaste nous a donc montré de quoi il était capable mais avec Typhoon / Taepung (2005), il nous montre une autre facette de son métier de réalisateur en livrant un film moyen, très très moyen.

Typhoon c’est la grosse machine pour asseoir sa domination sur le box office. Un film d’action mêlant aventure et drame avec deux acteurs de poids à l’affiche : Jang Dong-kun (Taegukgi, 2004) et Lee Jeong-jae (An Affair, 1998). Le film fait preuve d’ambition en employant un gros budget et en nous faisant voyager d’un pays à l’autre avec l’éternel relent d’émotion qu’incombe au film sud-coréen où ici tout se joue au premier degré et c’est bien dommage. La petite différence qu’a la Corée du Sud avec un pays comme les Etats-Unis, gros fournisseurs de blockbuster c’est la politique et les tensions avec le Nord (le frère ennemi). Typhoon tend donc à développer un récit prenant en compte cette Corée déchirée en deux. Une toile de fond politique pour un film qui manque d’inspiration comme la musique employée par ailleurs.

Là, où Kwak Kyung-taek déçoit s’est en réalisant avec Typhoon un film impersonnelle. Un blockbuster de plus en somme où l’on évite aucun des clichés qui tapent sur les nerfs. Le scénario bateau, sans surprise qui frise parfois le ridicule remplit de personnages caricaturaux avec des dialogues qui le sont tout autant. Les nord-coréens sont forcément méchants et ceux du sud sont des types droits et qui aiment leur nation plus que tout et en plus le "notre", celui choisit pour la mission a eu un père militaire mort pour le pays donc c’est pas un rigolo d’autant plus que c’est un excellent commando (ouh, c'te longue phrase). Et puis on s’en fiche parce que les deux bonhommes vont voir en eux des types qui auraient pu être amis en d’autres circonstances. Que la vie est injuste, séquence émotion donc. On parle de la caricature des russes, des états-uniens, des thaïlandais… ? Passons.

Typhoon fonctionne plutôt bien avec ses scènes d’actions que je qualifierai d’efficaces bien que par moment la réalisation soit incompréhensible justement dans le feu de l’action. Je sais, je suis contradictoire. J’ai un côté Typhoon en moi. Après ça, pas grand-chose à se mettre sous la dent et l’ennui ainsi que la consternation prennent le dessus sur un film qui fait souffler fort sans jamais couper le souffle. Le nationalisme du trop lisse Kang Se-jong énerve et le final sur le bateau au milieu du typhon est parfois illisible. Finalement, c’est en le voyant une deuxième fois que j’ai été un peu plus clément avec Typhoon mais toujours autant consterné par certaines scènes, dialogues et personnages. Dans ce deuxième visionnages, les retrouvailles entre Sin et sa sœur ainsi que la scène qui clôture le film dégage une émotion toute particulière même si encore une fois on n’échappe pas aux clichés du larmoyants.



18 septembre 2009
par Illitch Dillinger


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