Mélancolique.à voir et à revoir
True colours est à posséder,vraiment,il est digne des plus grands films HK jamais réalisés. Il est si intense qu'on en transpire à des moments,il est si triste,avec une musique si belle et mélancolique qu'on a envie de revoir des bouts du film pour la réentandre.Ti lung avait déjà prouvé il y a longtemps son savoir faire dans des film qui sont les syndicats du crime,city war,tiger on the beat,et Paramount hôtel ainsi que bien d'autre.Raymond wong qui joue des roles sympa dans des films comiques nous montre une facette que je n'avait jamais vu,il est incroyable dans son rôle sérieux,il ressemble à l'acteur principal de TETSUO 1 ET 2(taguchi tomoro),c'est le mème!!!
Ce qui est extraordinaire avec ce film,c'est qu'on s'attend pas à voir un film si bien,du coup,la baffe est encore plus grande qu'avec a better tommorow,parce que avec a better tommorow,les critiques de mon pot qui m'en parlait souvent et tout et tout,bref,on s'en attend..
Tout ça,fait partie de la magie du cinéma de surprendre ainsi.entre les thèmes utilisé,les jeux d'acteurs,l'histoire,l'ambiance en fait une sauce qu'on ne peut oublié,c'est ça qu'est beau,chaque film est unique,mème si l'histoire est la mème pour certains film,prenez RING de Hideo Nakata,il y a eu trois versions,si vous regardez mes critiques entre la vers japonaise et de celle de corée,la note est carrément différente,chaque film est différent à des kilomètres,c'était juste un exemple:-)
Pour en revenir,TRUE COLOURS est à déguster,il faut se laisser aller dans le film,pas commencer à en faire des comparaisons toutes les deux minutes et à le critiquer,ça gâche le film....
franchement,prenez le en dvd,ne gâchez pas le plaisir comme moi en vcd.Alors bon film!Je dis pour celui-là ou un autre,tant qu'il est asiatique:-)
Hero shed Tears
Bien avant de signer des pépites telles que
Rock n'Roll Cop et
Crime Story, œuvres autrement plus personnelles et abouties, Kirk Wong réalisait pour la Cinema City cet agréable polar d'action à l'atmosphère rétro, dont les similitudes narratives avec
Le Syndicat du Crime – sorti la même année –
ne sont sans doute pas le fruit du hasard. Ti Lung, qui avait incarné Ho, l'un des protagonistes du film de John Woo, joue donc ici un rôle proche du personnage en question, à savoir un gangster vieillissant qui se lance dans un ultime combat pour mieux repartir à zéro par la suite. Face à lui, Raymond Wong dans la peau de son meilleur ami, un ancien délinquant reconverti en prêtre et responsable d'un orphelinat où siègent quelques belles têtes brûlées, registre inhabituel pour le comédien, producteur et cinéaste coutumier des comédies populaires de l'époque. Les interprètes délivrent tous deux d'excellentes performances qui constituent l'un des gros points forts de l'ensemble, outre ses plages mélodramatiques au charme tendrement désuet, sa photo parfois superbe – les séquences dans le night-club sont magnifiquement éclairées – et ses scènes de rixe mises en images avec punch et conviction. On n'hésitera pas à ajouter au bilan des atouts la présence de la splendide Brigitte Lin, alors au sommet d'une grâce que nulle autre actrice de Hong Kong n'est parvenue à égaler en date.
True Colours n'en reste pas moins très imparfait, on en veut pour preuve ses évidents problèmes de rythme, ses facilités scénaristiques un peu trop henaurmes pour être avalées (Lung qui devait quitter HK pour de bon et arrive en renfort pile-poil au moment où des crapules prennent le dessus sur son ami Wong), sa reconstitution pas toujours crédible (pourquoi ces musiques de fond jazz et rock'n'roll réorchestrées au synthé bontempi 80's ?), des gunfights moins nombreux et plus anecdotiques que prévu (à vrai dire une seule fusillade en tout et pour tout, et ce vers la fin) ainsi qu'une substance dramatique manquant tout de même d'ampleur proportionnellement aux nombreuses ressources de l'intrigue. Mais en dépit de ses faiblesses, le film se regarde avec un indéniable plaisir et devrait satisfaire tout aficionado d'heroic bloodshed qui se respecte.
Une bonne copie de A Better Tomorrow
Ce film de Kirk Wong reprend le schéma de A Better Tomorrow à la lettre.
Cette fois Ti Lung joue le rôle d’un criminel. Raymond Wong (dont il a écrit le scénario) tente de briser son image de comique avec un rôle sérieux en prêtre et meilleur ami de Lung dont il tente d’empêcher ce dernier de retomber dans les méandres de la violence lorsqu’il apprend que son ex-petite amie (la délicieuse Brigitte Lin) passe un mauvais quart d'heure avec son nouveau mari, un capitaliste et mafieux véreux.
Le film s’ouvre sur une séquence sublime alors que deux personnes se bagarre dans un abattoir et que le sang de poulet se met à gicler partout.
La direction photo de Chan Jun Wai est très stylisée et le film se laisse agréablement regardé même si on éprouve une forte sensation de déjà-vu et que les aspects mélodramatiques sont un peu trop forcés.
On y retrouve la même caméra nerveuse et le style (moins spectaculaire qu’un John Woo par exemple) de Wong lors des scènes de bagarres et de fusillades.
Un film de commande produit par la firme Cinema City qui vaut la peine ne serait-ce que pour Ti Lung et l’occasion de découvrir cette oeuvre méconnue de Che Kirk Wong.
06 décembre 2002
par
Abhay