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2.48/5

Seoul Raiders

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 2.05/5

vos avis

20 critiques: 2.29/5



jeffy 3.25 Tokyo bat Seoul
Anel 2
François 2 ZzzzzZZZZzzzz
Tony Wong 1.75 De bons ingrédients piqués à d'autres, et une cuisine sans saveur.
Tanuki 1.25 Bof bof
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Tokyo bat Seoul

Après avoir vu Seoul Raiders, je suis partagé: faut-il le comparer à Tokyo Raiders? Si oui, incontestablement Jingle MA Choh-Sing a manqué sur ce coup de culot. Il a eu au moins le bon de se décaler un peu du premier opus mais ce faisant il a perdu beaucoup de l'énergie qui conférait à Tokyo Raiders son goût inimitable, et il se cantonne à nous servir un film assez classique, pas désagréable du tout, mais trop formaté. Que dire du film sinon qu'il reste dans des sentiers bien battus et qu'au niveau prétentaion cinématographique, il pourrait se ranger aux cotés d'autres grosses cavaleries comme New Police Story, Twins Effect et consors. La mise en image de Jingle Ma est beaucoup plus sage (beaucoup trop) que celle de Tokyo Raiders, certes on retrouve la réference du début avec les gros plans sur les chaussures, mais à part les clins d'oeil de ce genre, on ne retrouve pas la folie visuelle avec ces alternances de zoom avant-arrière, les rotations, les angles mouvants... Seul reste nettement l'utilisation des flous. Globalement cela fait un peu film branché, mais il manque une saveur catéristique, à croire que Jingle Ma n'a pas osé allez trop loin pour essayer d'être le plus concensuel possible. Le film repose donc plus sur l'action que sur l'image. Mais quelle action? Des combats? Certes non, si Tony Leung C.W., Richie Jen ou Shu Qi savaient se battre ça se saurait depuis longtemps. Non plutôt sur une chorégraphie pourrait-on dire, pas désagréable du tout au demeurant, mais dont l'omniprésence à l'écran met un peu trop en évidence le manque d'imagination. Certes, Tony est toujours Tony mais il se retrouve moins bien entouré que dans Tokyo Raiders. Manque de dynamisme dans la mise en scène, manque de dynamisme dans l'interprétation, cela ne donne pas nécessairement un mauvais film, mais bien plutôt un film un peu creux malgré son coté sympathique. Encore une fois, il faut convenir que Seoul Raiders n'est pas pire que beaucoup d'autres blockbusters récents, il est en quelque sorte atteint du même syndrôme de frilosité. Si la recette des entrées en salle ne fut pas à la hauteur du budget du film, il semble quand même que les ventes de DVD rattrapent un peu ce semi-échec commercial, ce qui tendrait à prouver qu'une fois la décéption passée (comparativement à ce que l'on était en droit d'attendre après Tokyo Raiders), Seoul Raiders reste un bon petit film de détente qui a plus à rougir de la comparaison avec son grand frère que des autres sorties contemporaines.

11 avril 2005
par jeffy




ZzzzzZZZZzzzz

Le Japon est toujours assez tendance à Hong-Kong. Et rien n'est plus important que la tendance. La Corée devient tendance, les HKgais raffolent des soaps coréens. Qu'à cela ne tienne, remplaçons Tokyo par Seoul, soyons tendance. Jingle Ma et sa réalisation très tendance partent donc à Séoul, avec un acteur tendance, Tony Leung, une musique tendance, pompée juste ce qu'il faut sur Kill Bill pour ne pas avoir un procès, un scénario tendance càd avec juste ce qu'il faut de retournements de situation pour finir d'endormir le spectateur. A trop vouloir faire tendance, Seoul Raiders finit par tomber en plein milieu de la tendance actuelle du cinéma de Hong Kong: le manque d'identité.

Pourtantil n'y a pas de quoi s'ennuyer dans ce divertissement au budget comfortable. Ca se bat toutes les 10 minutes, avec la régularité d'une horloge suisse. Tony Leung et Richie Ren ne savent pas se battre? Pas grave, on met des doublures qu'on filme de dos, on surdécoupe tout ça, personne n'y verra rien. On ajoute une ribambelle de babes (pour ne pas dire potiches), on remplace la musique follement sympathique de Peter Kam par un Kill Bill Like aussi plat que le reste du film, on reprend un peu le scénario du premier avec des retournements de situation persque aussi nombreux mais surtout sans intérêt. Tony Leung déroule avec un personnage sans épaisseur et semble s'ennuyer (on le comprend, ses babes ne sont finalement pas si jolies que ça), Richie Ren a pour lui toute sa bonne volonté et remplace donc Ekin Cheng sans trop de problème, lequel n'était il faut dire pas fabuleux dans le premier opus. Hsu Chi? Ah oui, elle est dans le film, potiche n°12 je crois. Bref, tout ce train-train fait qu'on s'ennuie finalement pas mal malgré ce rythme très soutenu.

Heureusement, il y a quelques cascadeurs compétents, ça kick sévère pendant les combats, quelques gags font mouche, le rythme est soutenu. Il y a des moyens tout de même, le film ne fait pas fauché, bref, c'est du divertissement calibré mais correctement troussé. Reste ce problème épineux: où sont les enjeux? On ne ressent jamais rien pour les personnages, on pourrait mettre le film en tâche de fond sur son PC pour faire un peu de bruit. Les kung-fu comedy des années 80 et 90 n'avaient pas plus de scénario, mais les artistes martiaux réussissait à donner vie aux combats, à leur faire raconter une histoire. Ici les combats ne sont plus qu'agitation sans imagination. Quant à l'exploitation du cadre (la Corée), c'est bien évidemment complètement opportuniste et sans relief. Le film aurait été tourné à Hong Kong, Paris ou New York, cela n'aurait rien changé.

Au final, même le public pourtant formaté pour les divertissements gentillets du nouvel an chinois n'a pas accouru pour voir ce divertissement honorable mais sans aucun relief. Après un premier opus qui a ses fans, Jingle Ma confirme tout ce qu'on savait de lui: c'est un metteur en images tout à fait compétent, mais qui n'a aucune idée de ce qu'est une histoire intéressante. Seoul Raiders fait du bruit, bouge dans tous les sens, mais parvient juste à garder éveillé. Déjà que le cinéma populaire Coréen manque singulièrement d'identité, si le cinéma de Hong Kong commence à le copier, où va-t-on? Après une période d'américanisation vouée à l'échec, le cinéma de Hong Kong commence à copier un cinéma qui copie lui même le modèle US, mais sans les moyens de son voisin. Résultat, un divertissement rigide et sans âme. Mais tendance.



11 avril 2005
par François




Bof bof

Y a bon chocolat

Que dire, que dire ? Que ça ne casse pas trois pattes à un canard sans doute. Après une bonne scène d'introduction alliant à merveille coups de valises et coups de peigne, on se dit qu'au pire on passera un bon moment pas prise de tête. Mais c'était sans compter sur l'incapacité du réalisateur à captiver son audience au-dela du premier quart d'heure. La trame de l'histoire se voulait sans doute à rebondissements, arrachant des ah ! Et des oh ! Ça s'avère être aussi plat que la Belgique. Coté scène d'action (les spécialistes seront, sans aucun doute, plus loquaces), c'est assez soporifique dans l'ensemble avec beaucoup de ralentis et une musique repompée à 3 notes près sur le Battle without Honor or Humanity de Kill Bill qui revient en boucle toutes les 10 minutes. On remarquera tout de même en passant que Tony Leung tient une sacrée forme malgré son âge (ooouh l'attaque basse). Quant au Séoul du titre qui pouvait faire espérer quelques plans carte postale, c'est la bonne excuse pour dépenser des biftons en allant tourner à l'étranger mais il n'y avait franchement pas besoin d'aller si loin pour trouver des buildings et des méchants.

Reste quelques pointes d'humour bien senties dont la mythique scène des sushis qui aura le mérite de sortir le spectateur de la torpeur avant l'enfoncement définitif du scénario dans la médiocrité. Si encore les acteurs sauvaient la mise mais en dehors des deux têtes d'affiches masculines, marrants au début, lassants sur la fin, les autres rôles sont soit des faire-valoir soit des potiches. Shu Qi assume avec beaucoup de transparence son rôle d'Huggy les bons tuyaux, à tel point qu'on se demande encore ce qu'elle est venue faire dans cette galère. Comme quoi il n'y a pas besoin de voir Tokyo Raiders pour apprécier sa "suite" à sa juste valeur.



11 avril 2005
par Tanuki


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