Un des meilleurs du genre
Film d'action avant tout, Tiger Cage 2 n'oublie pas les petits à-cotés avec ses touches d'humour, ses histoires d'amour et d'amitié. Mais là où le film est fabuleux, c'est au niveau des combats et dans le film ce n'est pas ce qui manque. Donnie Yen est impécable ce qui n'est pas forcément étonnant, mais surtout les chorégraphies sont variées sans que cela tombe dans le n'importe quoi, le réalisme martial prime avant tout, sauf peut-être dans le combat final contre le black. Sur ce plan, le film est une réussite parfaite. Et comme en plus il y a les à-cotés je dis bravo!
Une suite à la hong-kongaise…
… c’est à dire qui n’a rien à voir avec le 1er opus. Tiger Cage premier du nom est un polar alors que sa suite est plus un film d’action urbaine, les 2 histoires étant parfaitement indépendantes.
Côté scénario, RAS, il y a les méchants et les gentils, les méchants ne sont pas gentils avec les gentils alors les gentils vont être méchants avec les méchants mais seront–ils pour autant des méchants ? C’est la grande question que pose la problématique du métrage.
L’intérêt de ce film n’étant pas dans son scénario, voyons un peu ce qu’il y a autour. Tout d’abord un casting de choix avec à sa tête Rosamund KWAN Chi-Lam qui nous montre l’étendu de ses talents, elle passe du rire aux larmes avec une facilité déconcertante, elle retranscrit à l’écran toutes les émotions possibles. Puis il y a Donnie YEN Chi-Tan, celui pour qui beaucoup de personnes regarderont Tiger Cage 2, et bien, sachez qu’il joue comme un pied, il est vraiment mauvais, mais mon Dieu qu’il se bat bien ! Chacun de ses affrontements est un régal, et dans les 2 derniers tiers du film il se lâche , le bougre. D’ailleurs c’est une des faiblesses du film, l’essentiel de l’action est concentrée dans cette partie (c’est toujours mieux que dans les 10 dernières minutes me direz-vous). Le premier tiers sert probablement à développer la psychologie des personnages, chose qu’on recherche rarement dans ce type de film (il faut bien l’avouer) et ceci ne marche pas vraiment à cause du piètre jeu des acteurs (sauf Rosamund of course ^__^). A signaler une scène dans un bar soit disant triste qui semble interminable et démontre d’une manière flagrante la différence de jeu entre les 2 acteurs principaux.
La réalisation de YUEN Woo-Ping est dans les canons de l’époque, cependant la musique nous surprend de part sa variété, chose plutôt agréable. Les combats sont nombreux et variés, sauf au début (normal il n’y en a pas, ou si peu…). En guise de conclusion, on a le droit à un final dans un entrepôt, rien de bien original en somme.
On est donc en présence d’un bon film d’action, qui sort de la masse seulement grâce à un Donnie Yen en forme et à la présence d’une vraie actrice en tête de casting. Contrairement à Tiger Cage 1, celui-ci est à voir pour son action et non pour son histoire. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un bon visionnage et de bon pop-corn :-).
RRRaaaaahhhh... lovely !
Qu'est-ce que ça fait du bien, un bon kung-fu urbain D&B des 90's de Yuen Woo Ping avec Donnie Yen super chaud et Rosamund Kwan qui s'en prend plein la tête, et ça ne s'arrête quasiment pas du début à la fin à part dans le troisième quart du film où on y développe.... non rien. Scénario ultra classique mais chorégraphies sublimes et dans les plus violentes du Maitre Wo Ping.
Quel plaisir aussi de mater ce défouloir à plusieurs où on s'entend lâcher des "Woooow !" à répétition tellement on a mal pour les cascadeurs. Les combats arrachent tout simplement et les coups passent vraiment au raz. Un bon nombre sont même puissament portés notamment quelques kicks en pleine poire qui n'ont pas dû faire que du bien. Les 3 combats finaux terminent le tout en beauté avec un combat au sabre contre un premier gweilos (John Salvitti), enragé, un combat contre un deuxième gweilos (Michael Woods), énorme black qui travaille Donnie à la chaîne made in catch américain, et on termine par le grand méchant dealer.... RRRrraaaaahhh !
Léger, rigolo, calibré à 200 à l'heure, violent, action et courses poursuites à profusion, cascades démentielles, kung-fu colèrique, du pur plaisir pour tout fan de baston et d'action, pas un combat à jeter.
Très bon défouloir pour les fans de kung-fu urbain
Même si ce Tiger Cage 2 n'a rien à voir avec son prédécesseur, on y retrouve par contre très clairement la "patte" D&B. A savoir scénario sans intérêt, musique au synthé facilement identifiable (ici on mixe le Flic de Beverly Hills et In the Line of Duty), un peu d'humour, un peu de sérieux, et beaucoup d'action, toujours avec de vrais artistes martiaux.
On peut évidemment pester un peu sur la pauvreté du scénario, qui est de plus mal aidé par quelques dialogues sans trop d'intérêts, et pas forcément très bien équilibré (mais à quoi sert Cynthia Khan???). Vous allez me dire, c'est pas ça qu'on cherche, mais il est toujours appréciable d'avoir un vrai scénario avec de vrais enjeux, cela dope encore plus l'engagement au combat. Heureusement, le film ne se prend pas trop au sérieux, et Rosamund Kwan apporte une touche de naïveté bienvenue.
Maintenant venons-en à l'essentiel, les scènes d'action. Déjà elles sont assez nombreuses, ce qui permet au film de garder un très bon rythme (comme In the Line of Duty 4, qui a beaucoup en commun avec ce film). De plus elles se montrent toutes très énergiques et assez variés. Pas de chorégraphies bien gracieuses à la Ching Siu-Tung ici, c'est du kung-fu urbain qui fait mal, en témoignent les nombreux hématomes des personnages. De plus la qualité va crescendo jusqu'à la dernière scène où Donnie enchaîne les combats et démontre toutes ses qualités de kickers. On apprécie aussi l'engagement des divers combattants, rejoignant ainsi parfois la rage d'un final de Police Story.
Au final, Tiger Cage 2 figurent aisément dans le peloton de tête des kung-fu polars de la D&B, voir même au sommet du genre dans son ensemble. Son côté assez cheap et l'absence de sérieux à quelques moments clés font qu'on ne tient pas encore le film définitif du genre, le kung-fu polar bien violent et sombre qui pourrait égaler les kung-fus costumes plus classieux. Mais ne boudons pas notre plaisir, les fans du genre seront comblés.
Un must du genre
"Tiger Cage 2" est un fleuron du cinéma de baston des années 90. La recette inhérente au meilleurs films de bastons hongkongais de cette époque est ici appliquée à la lettre : rythme soutenu qui alterne scènes d'actions majoritairement tournées vers les combats à mains nues, poursuites et quelques gunfights anecdotiques. Des dialogues parfois assez amusants participent à alléger intelligemment l'ensemble. Les combats à mains nues réglées par Yuen Woo-Ping (véritable maitre en la matière depuis plus de 30 ans et dont l'une des qualités première est de pouvoir s'adapter aux capacités de chaque acteurs(trices) amenées à se friter) sont un modèle du genre. Ils sont rapides et aux mouvements parfois accélérés mais sans que cela ne gâche le plaisir d'assister à de furieuses et superbes chorégraphies. Le clou du spectacle étant concentré au dernier quart d'heure : Donnie tour à tour confronté à John Salvitti pour un affrontement au katana, ensuite Michael Woods utilisant me semble t-il une sorte de mélange pieds/poings/prises de catch et enfin Robin Shou. Bref, vous l'aurez compris si vous cherchez un film de baston urbain, "Tiger Cage 2" est un candidat plus qu'idéal avec "Le Sens du Devoir 4" qui partage les mêmes qualités. Attention toute fois il ne s'agit pas, malgré la présence très sporadique de Cynthia Khan, d'un représentant du genre "GwG" (Girls with Guns) comme la série des "Sens du devoir/In the Line of Duty".
14 décembre 2019
par
A-b-a
Jubilatoire
Un rythme effréné, des combats spectaculaires (avec un Donnie epoustouflant), un romance meugnonne tout plein (avec l'excellente Rosamund Kwan) et pas mal d'humour.
Avec la scène qui m'a marqué à vie où Donnie kick trois méchants en un seul saut.
LE meilleur kung-fu urbain !! (un chouilla au dessus de In the Line of Duty 4 pour son humour en plus)
Action !
Voilà le genre de film que j'adore, un film d'action qui s'assume en tant que tel, une mise en scène aux chorégraphies époustoufflantes, de la baston en veux-tu, en voilà, des interprètes excellents, un Donnie Yen qui sait être comique en espèce de chien fou au grand coeur, et un combat au sabre carrément terrassant.
Quelle belle époque...
Un classique
Après un premier épidsode placé sous le signe du polar ultra-violent, ce deuxième volet lorgne du côté de la série des In the line of duty pour un résultat détonnant. Pas aussi rythmé que Le sens du devoir 4, Tiger cage 2 est néanmoins supérieur dans ses morceaux de bravoure. La partie finale du film est un énorme morceau d'anthologie. Les meilleurs combats sortis de l'association Woo Ping-Donnie Yen.
Tout simplement un des meilleurs kung fu urbain.
film qui vas a 200 kh
j'ai un vcd de tres bonne qualité malheureusement coolashop m'a envoyé un vcd sans sous-titres et pourtant il est marqué sur la fiche "english subtitles" donc attention aux amateurs qui voudrait l'acheter chez coola shop. bon apres reclamation ils m'ont fait payer que les frais de port(24ffr) et bien a ce prix la on est pas volé ,sous titres ou pas en regardant le film on devine le scenario (qui a pas l'air fort compliqué)et pour le reste on regarde et on tiens la commande a distance dans sa main car on se repasse les scenes d'actions plusieurs fois en se disant "c'est de la folie" yuen woo ping et donnie yen se dechaine et sa castagne de tout les cotés. tout compte fait c'est mieux sans sous titres on a pas le temps de les lires. spectacle garanti, film epoustouflant
tiger cage 2
je l'ai vu en vcd et il n'y a pas de sous titre, ce que je savais quand je l'ai acheté. je l'ai pris pour les scènes d'actions donc et je nai pas été déçu. en effet ca n'arrete pas, il y a très peu de temps mort dans l'action.
pour les connaisseurs au niveau martial les combats sont moins techniques que tiger cage 1 ou bien in the line of duty 4 (hormis le combat aux sabres) mais sont bien sur de très bonne qualité, avec les yuen aux commandes rien de plus normal.
Un excellent kung fu urbain, même si on peut lui préférer In the line of duty IV. On reste ici dans le sommet du genre.
TOUJOURS AUSSI "PUNCHY"
Bien que ce deuxième opus n'est pas une portée tout aussi dramatique que le premier du nom, il n'en reste pas moins assez spectaculaire avec de bonnes scènes de baston et des portraits bien pensés et charismatique. A voir absolument.
Sympathique kung-fu urbain
Le film fait plus annees 80 que 90.
Beaucoup d'action. On ne s'ennuie pas une seconde.
Let's fight !
Tiger Cage 2 porte sans doute mal son nom, car il ne fait nullement office de suite au vigoureux polar réalisé deux ans auparavant par Yuen Woo-Ping lui-même. L'histoire mais également l'ambiance des deux films diffèrent sensiblement, puisque
Tiger Cage se présentait sous la forme d'un thriller sombre, presque glauque, exempt de véritable humour, sans pour autant renier son potentiel de série B divertissante à fond. Ici, exit les grands Jacky Cheung et Simon Yam, place suprême à un comédien maître dans l'art du kung fu, Donnie Yen, qui pâtissait d'un rôle relativement anecdotique dans le premier opus et a en l'occurrence le loisir d'exercer l'étendue de ses prouesses martiales. Le reste de la bande se compose de la charmante Rosamund Kwan, de l'incontournable Cynthia Khan et d'une clique d'acteurs de seconde zone pour la plupart spécialisés dans les sports de combat, qui affronteront ou épauleront notre ami Donnie dans une classique intrigue pseudo-policière mâtinée de comédie débile autant que fun et prétexte à un déferlement d'action des plus efficace.
En effet, s'il y a dans
Tiger Cage 2 un élément au niveau duquel on en a pour notre argent, c'est bel et bien l'action. Des combats et gunfights ultra-violents à foison, chorégraphiés puis filmés avec une énergie et un savoir-faire exceptionnels, pour une série B calibrée comme il faut et jouissive à 200%. Entre deux fusillades peu avares en hémoglobine, les coups fusent et font réellement mal, jusqu'à ce qu'interviennent un duel au sabre et un autre à la chaîne façon catch US rien moins qu'historiques. Un spectacle franchement impressionnant sur toute la ligne, qui dynamite une bonne partie de la concurrence de l'époque, locale comme étrangère. Yuen Woo-Ping ne déroge pas à sa façon traditionnelle de mettre en scène: des plans sobres, un montage vif, un découpage limpide, en bref, tout ce que requiert une production de ce genre pour s'avérer percutante et attractive. Mention spéciale envers la BO au synthé, très classe à défaut d'être novatrice — dans la simple continuité du score d'
In the Line of Duty 4 —, qui joue la carte du bon gros son bontempi typique de la fin des années 80 et enterre joyeusement les thèmes musicaux un tantinet insignifiants du premier
Tiger Cage. Certains se poseront sans doute la question de savoir si, en dehors de tout cela, le film possède un minimum d'intérêt sur le plan du scénario, du jeu d'acteurs et de la psychologie des protagonistes. À l'évidence, rien ne casse trois barreaux de chaise dans les domaines susdits, mais les personnages de Donnie Yen et Rosamund Kwan ont le mérite de se révéler plutôt attachants et leur plaisante petite romance n'entrave guère l'efficacité du métrage.
Oublions le titre douteux de cette bombe de cinéma d'action pour mieux nous concentrer sur l'excellent contenu qu'elle propose. Une fausse séquelle gonflée à bloc du point de vue des effets spectaculaires (et ce quantitativement comme qualitativement), qui réserve pléthore de scènes de combat d'anthologie et enthousiasme de la première à la dernière minute. Un grand film bourrin.
Film tres actionnant, mais pauvre en scenario
Donnie Yen est vraiment en pleine forme ici, et se fait un plaisir de distribuer les coups a tous ceux qui s'opposent à lui. C'est dommage, il est mauvais acteur, quoique ce role de gars frustre et grossier lui convient bien.
Tiger Cage 2 a tout mise sur ses scenes de combat et rien sur son scenario. C'est dommage, mais c'est reussi : on ne s'ennuie pas; a partir de la moitie du film, il y a tout le temps de l'action!
En somme, un bon film pour les amateurs de kung fu urbain.
Money & Talks
Second opus d'une trilogie, qui n'existe finalement que par l'internationalisation de son titre (les titres chinois n'ont – comme souvent – rien avoir avec "Tiger cage", mais s'appellent respectivement "Special Cop Slaughter Dragon", "Laundering Dirty Money" et "Cool-faced sniper" ou "Beuatiful Killer") et par le fait d'avoir été intégralement réalisé par Yuen Woo-Ping pour le compte de D & B. Cette société de production avait regné sur le box-office HK de la moitié des années 1980 jusqu'en 1993 et avait principalement fait réaliser (une soixantaine) des polars urbains dans la lignée des "Yes madam".
La série des "Tiger Cage" avait finalement permis à Yuen de délaisser ses kung fu comédies pour une incursion dans une époque plus contemporaine; si quelques gags fusent encore de ça et là, le ton s'adapte forcément au format et devient plus sombre, l'action plus brutale. Si le premier "Tiger Cage" avait manqué d'un peu de punch, Yuen se lâche complètement dans ce second volet, après sa précédente incursion dans la série des "Sens du devoir".
Un nouveau polar sans aucun lien avec le premier de la série, "Tiger cage" offre également le premier rôle à Donnie Yen, qui n'avait joué que les seconds couteaux dans le précédent volet. Il porte le film "à bouts des bras", mieux ne vaut pas s'arrêter sur ses compétences en tant qu'acteur (il n'y a qu'à voir sa première apparition, où il prend un air grave de circonstance, tête entre les mains et "que je souffre, tu vois bien !!!"), qu'en artiste martial. Il se donne donc une nouvelle fois à fond et signe effectivement l'un des plus beaux affrontements aux sabres contre John Salvitti dans un film contemporain (qu'est-ce que cela aurait pu donner, si seulement on avait bien lui confier un meilleur rôle et plus de responsabilités dans le médiocre "Highlander IV" ?!!). Les autres cascadeurs ne sont pas en reste avec quelques moments mythiques de vol de corps dans les airs. Aux côtés de Donnie Yen, Robin Chou se distingue également par des capacités au même niveau que son congénère.
Dommage seulement, que le scénario soit aussi décousu et foutraque avec des moments de pure facilité (Yen et Cynthia Yang courent se réfugier…dans l'appartement de Yen, alors que le couple a été formellement identifié par la police et accusé de meurtre; ensuite ils vont tous deux se saouler la gueule dans un nightclub, alors que l'entière pègre est à leurs trousses, etc, etc, etc). Néanmoins un polar urbain très efficace aux chorégraphies extrêmement travaillées.
Des combats exceptionnels pour un divertissement sympa.
Je n'ai pas vu le premier "tiger cage", mais on sent déjà que ce n'est pas la bonne ambiance, ici on est finalement plus proche de la bonne vieille comédie d'action cantonnaise que d'un polar sombre. En effet, l'ambiance est plutôt bon enfant (mais attention; le film réserve son lot de situations violentes et surprenantes), l'aspect comédie prime, avec le ménage à trois de David (qui est un acteur absolument minable, l'un des pires que j'ai vu dans un film HK), Donnie (qui n'est pas non plus un grand acteur, mais qui lui a une présence réelle, c'est Donnie quand même, il a SON charisme!), et la jolie Rosamund Kwan en potiche de service.
L'histoire n'est pas des plus recherchées, mais est suffisamment bien écrite pour donner lieu à des situations croustillantes, et quelques combats de bon niveau par ci par là. Mais ne vous attendez pas à un "in the line of duty 4", il y a quelques combats du début à la fin, mais ils sont dans l'ensemble plutôt courts. Le rythme est donc assez soutenu, mais pas du niveau de "ITLOF". Le vrai spectacle se trouve comme souvent dans le dernier tiers, où Donnie met une raclée à chacun des trois vilains bandits l'un après l'autre, il les enchaîne comme dans un jeu vidéo, et aucun des combats ne se ressemble (les autres combats du films sont également très variés.) Quel plaisir de retrouver Mickael Wood, qui est vraiment impressionnant d'agilité vu sa carrue (voir le flip avant qu'il nous fait et les différents sauts), John Salvitti et son sabre affrontent un Donnie survolté dans un combat fabuleux, et Robin Shou nous montre qu'il n'aura jamais eu la carrière qu'il méritait avec les pitoyables "mortal kombat".
Loin d'être un manchot en combat, il se révèle également très charismatique en bad guy sournois, notamment lorsqu'il détruit David (très beau combat également, furieux et plein de rage). Ici, les combats sont moins chorégraphiés que d'habitude, c'est du combat de rue, on frappe tant qu'on peut, et on souffre pour eux! C'est donc un bon divertissement, avec des combats variés et spectaculaires, de l'humour et de la bonne humeur, un agréable moment en perspective!
Bof !!!
Donnie yen est un très bon artiste martial et aussi bon acteur (quand il est bien exploité) par moments. Je n'ai pas vu tout ses films, mais rares ceux qui m'ont deçu. Ce "Tiger Cage 2" ne m' a pourtant pas laissé un souvenir impérissable.
Tiger Cage 2 n'est certes pas un mauvais film, mais ce fut un peu penible pour moi de le regarder (surtout la première heure). Peut-être à cause des scènes de comédie (navrantes) pas très bien équilibrées par rapport à l' action. De plus Cynthia Khan ne fait qu'une briève apparition. Dommage.
Seule la séquence du combat de fin (hallucinante...) vaut le detour. En particulier celle où Donnie affronte le mec au sabre. Ce combat est malheureusement un peu court. C' est bien peu.
Dans le genre je préfère revoir "Le sens du Devoir 4" qui est nettement plus efficace.
Yuen Woo Ping chorégraphe
La réputation de Tiger Cage 2 en termes d'action n'est plus à faire auprès d'un public avide de castagnes. Annoncé comme un des polars - kung fu urbain ultimes, période D & B, le film de Yuen Woo Ping comprend en effet un nombre de combats d'une vitalité certaine. Donnie Yen, qui était au début des années 90 l'outsider de Jet Li (avant d'être la tête d'affiche de tous les films d'arts martiaux HK d'aujourd'hui), ne manque pas de classe dans les échanges. Les chorégraphies sont orchestrés de façon à montrer un maximum de casse (tous les objets dans le coin sont mis à contribution, le verre en premier lieu). Mais ce qu'on oublie trop souvent de dire c'est que Yuen Woo Ping abandonne toute idée de mise en scène et de cinéma, en dehors de son savoir-faire en matière de chorégraphie. Ce qui donne au final un film foutraque, malheureusement un peu vain, où les combats s'accumulent mais où tout le reste ne suit pas (image, cadrage, scénario). Le scénario est délaissé, Cynthia Kwan est sous-employée. Quant à Rosamund Kwan, elle joue la potiche s'en prenant plein la figure (rappellant Maggie Cheung dans Police Story), ressort comique tout trouvé.
Le Sens du Devoir IV 2
Avec
Tiger Cage Yuen Woo-Ping faisait un honnête polar noir hard boiled dans la tradition HK. Cette suite est cependant donc une «suite à la hong-kongaise», qui n'a pas grand chose à voir. Exit le côté noir de la mise en scène du premier film, et bonjour l'humour au ras des pâquerettes et... l'absence de mise en scène. Alors pour envoyer du lourd en chorégraphie et en baston impressionnantes,
Tiger Cage 2 ne se prive pas, ça va vite, très vite et c'est violent. Personnellement, sur ce point je préfère même le film au
Sens du Devoir IV. Mais encore une fois comme ce dernier, l'absence de tout esthétisme, la réalisation qui n'a pour objectif que de cadrer à peu près comme y faut les combats, les personnages nazes, le scénario nul, tout cela m'empêche de prendre tout le plaisir attendu car je me sens moins concerné. Souvent je préfère ces petits polars B, par exemple comme
Le Sens du Devoir III, qui sont plus chiches en action (enfin, tout juste), sont peut être moins impressionnants, mais qui tente d'installer une ambiance et une athmosphère plus typique et donc au final on se retrouve avec un film mieux équilibré (comme l'est à mon avis le premier
Tiger Cage). Ici, Yuen Woo-Ping et sa bande donnent tout ce qu'ils peuvent en combats et il faut les féliciter, mais ils oublient aussi complètement tout un pan du cinéma: la mise en scène, le travail du chef opérateur, le scénario... Navrant.
16 décembre 2010
par
Hotsu
Donnie frappe tout le monde 2
C’est l’histoire d’un looser (perdu son taf, perdu sa femme, accusé à tord…) qui rencontre une grosse chieuse limite débile mais qui à quand même réussie à devenir avocate, et qui est malheureusement poursuivie par une bande de gangster des triades qui veulent lui reprendre une grosse valise pleines de biftons qu’elle n’a pas. Tout le monde est donc débile, tout le monde veut se friter : ze show must go on !
Malheureusement, pas vraiment de moments d’anthologies ni de combats homériques à se mettre sous la dent. A part peut-être le combat ou Donnie est menotté à sa chieuse, ou la chute d’un méchant gangster qui est balancé du toit d’un bus en marche sur le toit d’une voiture en marche. Les combats sont certes nerveux, Donnie tatane à tout va, mais il manque une touche de folie, ça ne décolle jamais. On retiendra par contre les diverses humiliations que subi notre pauvre Donnie qui se pisse dessus, se fait vomir à la tronche et fait de l’apnée dans une poubelle.
Moins violent et moins spectaculaire que les « in the line of duty », tiger cage 2 s’oublie aussi vite qu’il se regarde.