Quelle surprise !
En regardant Tiger Cage, je m’attendais à de l’action non-stop sans scénario et à la réalisation bâclée, mais ma surprise fût grande. Je suis tombé sur un film sombre où tout le monde peut être un pourri.
L’histoire débute normalement avec des gentils flics qui abattent un méchant gangster, ensuite réunion entre tout nos héros qui rigolent, s’amusent, ça en devient presque mièvre ; et là premier retournement, un des héros meurt en partie à cause d'un collègue, puis second retournement, un autre est un ripoux. Je n’en dévoilerais pas plus sur le scénario pour que vous le découvriez par vous-même, cependant le reste du film est tout aussi funèbre et noir.
Les différents affrontements et fusillades sont dynamiques, plutôt violents et le sang coule allègrement. La réalisation de YUEN Woo-Ping est sobre mais efficace, il excelle décidemment dans beaucoup de domaine. Faîtes attention, ne croyez pas que vous allez assister à 1h30 de gunfight/baston, certaines parties assez longues (jamais trop) du film servent à développer le scénario et c’est tant mieux, car celui-ci même s’il est classique est rondement mené et fort bien interprété.
Les acteurs, mis à part un ou deux occidentaux qui surjouent un peu trop, sont excellents. Jacky CHEUNG Hok-Yau dans la peau d’un flic en colère fait peur, je n'aimerais pas le rencontrer lorsqu’il est dans cet état. Même avec quelques kilos en moins par rapport à aujourd’hui, Simon YAM Tat-Wah en impose. NG Man-Tat nous prouve une fois de plus qu’il peu aussi bien jouer des rôles comiques (auprès de son complice Stephen CHOW Sing-Chi notamment) que des rôles plus graves (comme dans King of Comedy où il est très sérieux). Donnie YEN Chi-Tan également est bon, dommage que ses qualités martiales ne soient pas plus exploitées. La touche féminine est amenée par Carol CHENG Yu-Ling qui hérite d’un rôle de femme forte comme beaucoup d’actrice dans les productions de cette époque.
Au final on a un film sombre et violent, avec d’excellents acteurs, un scénario intéressant, de l’action, le tout bien réalisé. Tiger Cage mérite amplement sa réputation de classique.
Rythme garanti
Yuen Wo Ping a réaliser le film comme il sait filmer les combats: sans temps mort. L'action est omniprésente et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il ne nous laisse pas le temps de souffler. Tant mieux, il en résulte un film noir, mené à un rythme d'enfer avec un très bon casting, Simon Yam et Jackie Cheung en tête.
21 septembre 2003
par
jeffy
Bon polar noir. Le plus violent des Yuen Woo Ping ?
Quelle bonne surprise en effet ! Vraiment sombre, Yuen woo ping mène ce polar avec noirceur, violence et une grande efficacité. L'histoire des ripoux est classique mais garde beaucoup de charme. L'action est souvent courte mais très bien dispersée tout au long du métrage. Woo Ping propose du gunfight sanglant et des cascades terrassantes plutôt que du kung-fu longuement chorégraphié. Les amateurs de
In the line fo duty risquent d'ailleurs d'être déçu par le peu de kung fu. En revanche, plusieurs passages sont réellement très violents notamment une histoire de fil barbelé qui tranche net... Rien à voir avec le second volet axé comédie kung-fu. Un plaisir différent tout aussi réussi qui fait même penser parfois à
Une balle dans la tête, et un casting royal. Du tout bon même si la réalisation efficace dans sa dynamique reste dans la lignée des petits polars 80's typique Yuen Woo Ping franchement sobre, à la photographie quelconque accompagnée d'une musique synthétique de fortune.
D'accord avec Leo, Carol Cheng a du mal à convaincre. Elle transmet beaucoup moins d'intensité que les autres.
Vraiment Bof !!
Bon alors c'est un bon polar mais cote baston, faut pas y aller !!!
Donnie Yen etait top cote baston dans In the Line of duty 4 mais alors la il y a 1 scene de baston !!!
Non decidement faut pas y aller !!!
Donc pour les amateurs de polar mais pas de baston...
à l'ancienne...
Bon polar (sombre et violent) de
Yuen Wo Ping avec peu d'action mais beaucoup de rebondissements. Le film a pris un petit coup de vieux dans la forme mais c'est un vrai plaisir de revoir
Donnie Yuen et
Simon Yam méconnaissables.
Il est juste dommage que les rares séquences de combats soient souvent filmées de nuit.
Un classique comme on en fait plus.
Tigre fou
Casting fabuleux (Simon Yam impresionnant), et scénario correcte qui compte beaucoup trop sur des retournements de situations ponctuels.
Un polar hard boiled où les coups font mals
A la première vision de Tiger cage, je suis resté sur ma faim. Ayant en tête le second volet, je m’attendais (à tord) à plus d’action. Mais là n’était pas le but premier. A la seconde vision, j’ai adoré et évaluer le film à juste titre. Polar ultra-violent, Tiger cage possède un scénario efficace et contient quelques scènes d’action (même pas mal dans la dernière partie) douloureuses. La meilleure séquence est à ce titre le gunfight d’anthologie du départ.
Après un petit passage à vide, Woo Ping effectue un retour fracassant et investit le terrain du film d’action urbain avec force.
Moins orienté baston que Tiger Cage 2, mais compensant par un scénario plus développé, Tiger Cage est donc un polar très noir et violent qui sait capter l'attention du spectateur.
Les quelques scènes bouffonnes typiques de Woo-Ping ne plombent pas trop le rythme. Contrairement aux autres avis je ne trouve pas Jacky CHEUNG hyper crédible dans son rôle, et je trouve qu'il sera beaucoup plus convaincant dans ses futures rôles sérieux (comme
To Live and Die in Tsimshatsui ), mais ça reste supportable. De manière générale, je trouve tous les acteurs assez moyens sur ce film. A leur décharge, beaucoup d'entre eux étaient en début de carrière et se sont bien rattrapés par la suite. Mais la qualité de la réalisation, du scénario et des scènes d'action compense largement tout cela.
C'est votre dernier mot?
Un exemple d'efficacité et de tonus. Le film est complétement dopé avec un casting impressionant (Donnie Yen, Jacky Cheng, Ng Man Tat, Simon Yam, Lau Kar Yan). Tout le monde tient tout le monde par la barbichette, mais personne ne rigole car autrement il reçoit une tapette (et autant dire que ce ne sont pas des tapettes de morveux ici!).
Quand on se fait pas propulser à 5 mètres de distance par un kick devastateur ou jeter du haut d'un building, on peut juste se prendre une balle ou se faire matraquer violemment à coups de bat de base-ball le tout dans une pièce pleine gaz où le moindre coup de feu signifie explosion (ahlala c'est jouisif et sadique).
Autant le dire tout de suite,
Tiger Cage est un gros morceau, un des dignes représentant de cette époque faste des années 80 où l'on savait faire polars burnés, rythmés, explosifs (mais pas necessairement très beau plastiquement parlant).
Le tapis rouge est déroulé à l'action, le rebondissement et l'efficacité...et ça marche.
Le final est l'un des plus acharné que j'ai vu, tout les protagonistes veulent avoir le dernier mot mais un seul mot pour plusieurs personnes ça fait un peu juste (faudra donc tuer du monde si vous voyez ce que je veux dire).
Tiger Cage, c'est de la bonne came, vous pouvez en prendre sans modération.
fast and furious
Tiger Cage porte si peu la signature de Yuen Wo Ping. Un seul combat, lapidaire et anecdotique. Mais c'est aussi l'un des plus révélateurs des intentions de Yuen Wo Ping cinéaste, un pur mouvement inscrit dauns un constant couplage espace temps. L'un ne va pas sans l'autre. Le cinéma de Yuen Wo Ping, c'est du mouvement, une successions de bouleversements d'équilibres instables, une pureté relative du tumulte, une harmonie sans cesse rompue. Il n'y a qu'à voir l'image. En soi méprisée, photo dégueu, décors d'une rare laideur, esthétique nulle et hyperbanalité. La forme ne vaut que pour sa donnée cinétique et cinématique. Vitesse et trajectoire. Ce qui fait de Tiger Cage un simple mécanisme d'autodestruction, fracassant tout sur son passage dans un tourbillon de baffes et de sang, une embardée incontrolable qui ne prend fin qu'à la fin. Et c'est reparti.
Pièce maîtresse du polar/action urbain, Tiger Cage est un film sombre et très violent, typique des excès du cinéma Hong Kongais de cette époque: gunfight et course poursuite d'une intensité digne d'un final pour faire l'ouverture du film, jeu d'acteurs passionné, scènes d’action et de combats violentes et sans demi mesure.
Avec son casting 4 étoiles (c'est un plaisir aujourd'hui de les revoir tous jeunes, surtout Donnie Yen) et son rythme effréné, Tiger Cage est une référence incontournable du genre.
on castagne tout ce qui bouge
tiger cage aka"la rançon des traitres" est un bon polar de yuen woo ping dans la lignée des "in the line of duty 3 et 4" avec un bon scenario et des acteurs en pleine forme qui allonge tout ce qui bouge.divertissant jeff
Les tigres sortent...
Un très bon polar, très bien réalisé par Yuen Woo Ping, avec une pléïade d'excellents interprètes, de Jacky cheung à Donnie Yen en passant par la sautillante Cynthia Khan. Un western urbain à la violence étourdissante.
UN POLAR SURVOLTE ET NOIR
Tiger Cage est une très on film. 100% action avec une floppée d'acteurs tous aussi bons les uns que les autres. Mention spéciale pour Donnie Yen Et Jacky Cheung qui sont parfaits.
A voir Absolument.
Solide polar de série B
Production D & B par excellence,
Tiger Cage s'avance comme un bon thriller de série B, réunissant trois acteurs incontournables du cinéma HK (Jacky Cheung, Simon Yam et Donnie Yen) au sommet de leur forme, le temps d'un divertissement haut de gamme, mêlant intrigue policière simpliste mais vigoureuse et séquences d'action franchement jouissives. En éminent faiseur du genre, Yuen Woo-Ping signe l'une de ses meilleures réalisations et nous convie à grand moment de plaisir pop-corn, sans temps morts ni prise de tête, qui mise tout sur l'efficacité, à l'image de nombre de films HK de cette merveilleuse époque.
Tiger Cage ne s'embarrasse guère d'un scénario trop complexe: une histoire de flics ripoux qui tourne vite à la grosse castagne et aux bains de sang récurrents. Certes, en sus de ce script relativement minimaliste, la mise en scène de Yuen Woo-Ping ne possède pas grand relief, privilégiant les plans classiques et le montage nerveux aux mouvements d'appareil élaborés, mais à quoi bon cracher dans la soupe lorsque tout est mis en œuvre pour donner lieu à un produit carré, rythmé et distrayant au possible et que la recette fonctionne à plein régime ? Jacky Cheung trouve de surcroît l'un de ses rôles les plus marquants dans la peau de ce jeune policier intègre et affectif luttant contre le piège qui se referme sur lui. Ce polar se distingue aussi par son étonnante violence: là où le génial
The Big Heat du trio Tsui Hark - Andrew Kam - Johnnie To se caractérisait par des scènes de meurtre flirtant avec le gore grand-guignolesque,
Tiger Cage multiplie les gunfights sanglants et les combats à mains nues (ou parfois à la batte de base-ball) d'une brutalité rare. Les chorégraphies fort bien exécutées mais souvent démesurées limitent toutefois l'aspect malsain de cette violence, bien que dans son ensemble, le film persiste sur un ton assez sombre, voire glauque. On ne s'attardera pas sur la bande-son quelque peu anonyme du métrage, dont les divers thèmes carburent au synthétiseur 80's sans ingéniosité particulière, même si cet honnête score se laisse écouter. Un polar punchy et extrêmement violent, parfaitement représentatif de cette période sacrée où le cinéma HK nous inondait d'excellentes séries B. Recommandable.
Un polar réussi, mais....
J'ai quand même été déçu. J'ignore si ce film est sorti avant ou après "on the run", mais il est difficile de ne pas faire de comparaison entre les deux films, tant les thèmes et les situations sont proches. Et pour moi, en bon nombre de points, "Tiger cage" ne soutient pas la comparaison. Tout d'abord, le nombre de protagonistes, qui rend intéressant l'idée de groupe étendu, de complot, s'avère un inconvénient pour s'attacher réellement aux personnages, la plupart n'étant là que pour être tués ou justement, donner cette impression de groupe.
L'interprétation est également décevante dans l'ensemble, à part Jacky Cheung qui s'en sort très bien, Ng Man tat qui est assez inspiré, les autre ne semblent pas très inspirés, on pense notammenet à Dodo Cheng, qui fronce beaucoup les sourcils mais qui n'est pas très émouvante, et ne semble pas très ému, Simon Yam assure le minimum, Donnie Yen a deux scènes, et environ 5 répliques (et un seul combat, le seul véritable combat du film d'ailleurs) Le rythme est assez élevé, le film débute d'ailleurs pas une fusillade assez anecdotique (mais parsemée de cascades spectaculaires), où on reconnait Wang Lung wei, Yuen Shen Yee, et où on est tout heureux de voir Leung Kar yan s'impliquer autant, mais Donnie n'y fait presque rien.
Les autres scènes, hormis le combat Donnie/Mickael Wood, sont assez décevantes, car trop courtes, trop peu chorégraphiées, et pas assez rageuses dans l'ensemble (surtout après le final apocalyptique de "on the run"). Le ton du film est dans l'ensemble assez sombre, mais Yuen nous gratifie de quelques scènes au ton plus léger, pour nous rapprocher de ses personnages et laisser le spectateur reprendre son souffle. Ces scènes sont amusantes, mais l'effet voulu ne réussit pas tant que ça, la tension entre les différents personnages n'allant pas assez crescendo.
C'est donc un polar assez sombre mais très dispensable, et bien inférieur à "on the run", qui est à voir en priorité.