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2.94/5
The Grudge
les avis de Cinemasie
3 critiques: 1.92/5
vos avis
18 critiques: 3.04/5
Plat...
The Grudge et son tapage médiatique comme on connaît. The Grudge et ses soit disantes scènes choc, The Grudge et ses fantômes aux visages tordus, The Grudge et sa blondinette de service...non rien de passionnant. Misant totalement sur la peur et les effets horrifiques, The Grudge ne parvient pas à captiver une seconde à cause de son scénario atrocement plat et de ses temps morts qui ne se comptent plus. La peur est-t-elle présente? Oui, sûrement pour les âmes sensibles ou nos chéries de 17 piges. Vous savez, The Grudge est le genre de métrage où votre petite amie se cramponne à vous à chaque scène "choc"...et en parlant de scène choc...que dire de ce raté total? The Grudge peut surprendre en effet par ses quelques séquences bizarres où visages tordus se mêlent aux ombres démoniaques saccadées. A l'origine rien d'impressionnant de voir ce genre de fantôme, mais pour que cela fasse peur ou sursauter, forcément il faut booster le son à chaque flash horrifique. Les enceintes crachent donc leur pleine puissance à chaque fois qu'une scène choc a lieu, pour bien faire sentir au spectateur qu'il faut sursauter. Mettez le son d'un téléviseur à 15, et là on en reparlera pour les sursauts. Non The Grudge n'est pas impressionnant, et ce ne sont pas les 2-3 racailles dans la salle qui me feront sourire par des gueulements intempestifs pour se la raconter et faire les malins. Question peur, on passe donc notre chemin. En ce qui concerne le scénario, on assiste à une sorte de légende où le fantôme de la victime hante les lieux du meurtre, à ce que j'ai cru comprendre entre 2-3 séances de "chut" pour daigner à entendre ce qu'il se racontait. A oui j'oubliais, Sarrah M.Gellar et son atroce pif ne dégage aucun charisme et semble anecdotique tout au long du métrage. Pour me réconcilier, il aura fallut attendre la réapparition de Bill Pullman, à l'interprétation fantastique. Non, The Grudge n'est pas un bon film. Seuls les quelques adeptes du teen movie auront de quoi grignoter autour du pot.
Finalement ce n'est pas une suite mais bien un remake
Voyant la même maison que dans les deux films précédents dès le début, je me suis dit "Ha c'est une suite de ses films... cool !" Erreur !!! Passées 10 minutes, on voit Sarah Michelle Gellar être interpellé par son collègue et être envoyée dans une maison pour assister une dame un peu bizarre ; comme dans le premier, sauf que cette fois ci les protagonistes sont des américains. Donc au final, on retrouve tout ce qui est agaçant des deux premiers films, c'est-à-dire les sons et les fantômes rampant vus mille fois. Par contre le découpage original s'est perdu en route et au final, il n'en reste plus que quelques flash-back de temps à autres et la scène finale (outre celle de l'hopital) correspond à la fin de l'histoire contrairement au premier opus qui clôturait à travers une scène -chronologiquement- plutôt vers le milieu de l'histoire. Evidemment, comme ce film est produit par les américains, ils y mettent les moyens et donc les scènes sont en général mieux réussies que sur les précédents films, et toutes les formes sont arrondies pour que l'américain moyens ne soit pas déçu ; d'ailleurs à propos de spectateur, on voit que le réalisateur fait son film pour les occidentaux ; en effet la maison, bien que ce soit la même, a subit quelques modifications disons... plus "japonaises", histoire de faire un peu plus typique ; la décoration qui à l'origine était relativement sobre se retrouve complètement taillée pour la famille japonaise aux goûts artistiques très conservateurs, et évidemment il faut que les américains se déchaussent avant d'entrer (alors que dans les autres films ils s'en foutent royalement).
Un truc que je ne saisis pas, c'est comment les américains arrivent à gâcher le temps. Le film dure à peine plus longtemps que le premier, mais par contre il se passe carrément moins de chose. Sans mentir, un tiers de l'histoire originale passe à la trappe, et il n'y a pas grand chose d'ajouté ; sans parler de la fin qui est complètement différente et l'intrigue en est d'ailleurs modifiée et perd réellement de son sens. Heureusement que les acteurs jouent bien et que l'esthétique soit assez soignée, mais bien je n'ai pas vraiment aimé les deux premiers, celui ci gâche ce qui en restait de bien. Dommage.
Quelques bonnes séquences, mais ensemble décevant
N’ayant pas vu les Ju-on nippons, je ne puis appréhender ce remake qu’en lui-même. Première constatation, il est plaisant de voir Shimizu derrière la caméra, gage d’une relative liberté de ton et de choix artistiques, comme il est plaisant de voir l’histoire se dérouler en plein Tokyo parmi une petite équipe d’expatriés américains qui sont venus tenter l’aventure au pays du soleil levant – une intrigue qui met aux prises des expatriés avec les coutumes locales, à part à Bollywood, ça n’est finalement pas si fréquent que ça.
Je trouve cependant ce Grudge sans surprises et plutôt raté. En effet, jamais Shimizu ne parvient à créer un ensemble cohérent autour de cette multitude de personnages qui s’engouffrent dans la maison hantée avant de s’y faire trucider. On reste dans le convenu avec ses scènes rituelles et trop régulières où des fantômes jouent à cache-cache dans le grenier ou les placards, ou bien avancent lentement vers vous en vous tétanisant de peur. Les barrières de la langue et de la culture, qui auraient pu être source d’angoisse, ne sont pas non plus correctement mises en valeur. Et puis Shimizu ne se casse vraiment pas la tête avec son dénouement, puisqu’il renvoie tout le monde au prochain épisode sans se donner la peine d’imaginer un quelconque règlement - ne serait-ce que temporaire - à la problématique de cette famille de revenants. Côté acteurs, déception là aussi, Sarah Michelle Gelar et les collègues de son âge se contentant du minimum syndical, et Bill Pullman se satisfaisant de 5 minutes à la Lost Highway le nez en l’air et l’air inquiet.
Pour ma part, The Grudge version 2004 ne me donne donc pas envie de me plonger dans les autres suites et remakes de la saga…
HOT!!
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ça fout les jetons!
Je n'ai pas vu l'original,mais celui-ci est en tout cas trés bon.Aucun rapport avec le remake de "Ring",qui est une bouse intersidéral.
Ce remake est ultra-minimaliste et trés peu américain,excellent choix:quasiment aucun n'effet numérique à la con,hormis un seul qui casse un peu l'ambiance,dommage.
Pour les râleurs de service(comme moi)anti-remake:oubliez vos préjugés!
Surpris
Je ne m'attendais pas à grand chose en allant voir "The grudge", car il faut dire que jusqu'à présent les remakes de films asiatiques n'ont pas été de franches réussites et surtout n'avaient pas de raison d'être du fait que les originaux etaient récents . En tout cas j'ai été agréablement surpris, le film est oppressant, flippant, la musique est très bien adaptée et le casting est bien choisit ... Il est juste dommage que l'on est pas eu droit à la version originale, histoire de comparer les deux versions .
Parfaite adaptation
On pouvait craindre le pire après le remake épouvantable de RING, ce CERCLE de sinistre mémoire.Quand on voit Sara Michelle Gellar et Jason Behr au casting,on se dit que l’on va avoir droit au film d’horreur ado calibré.
Mais Sam Raimi est un bon connaisseur du genre doublé d’un professionnel intelligent : en faisant tourner le remake par le réalisateur originel, qui plus est au Japon même,il savait que le résultat,pour différent qu’il soit,serait à la hauteur de ses ambitions.
En coupant dans la multitude de petits sketches entremêlés qui faisaient l’originalité de Ju-On/The Grudge, le scénario simplifie le propos pour s'en tenir à une plus classique construction en flash-back ,mais introduit alors une autre donnée essentielle :l’arrivée sur le lieux maudits d’une famille étrangère,donc américaine,et peu au fait des traditions locales. Du coup,sans édulcorer le sujet d’origine,le film prend une autre dimension avec ces gens esseulés dans un environnement nouveau,à la langue si particulière et aux coutumes si différentes,l’incompréhension pouvant facilement laisser place à l’impression d’hostilité et de peur.Les héros américains s’intègrent alors parfaitement dans le processus horrifique des fantômes japonais.
En dehors du casting japonais impeccable,l’interprétation de SM Gellar est sobre,loin des « Souviens-toi l’été dernier » et autres Buffy.
Et si Jason Behr bellâtre inconsistant,est totalement transparent du début à la fin,celui qui emporte la mise est bien Bill Pullman .Sa présence amène toujours une inquiétude réelle dans l’histoire,son rôle faisant un peu référence à celui qu’il tenait dans le LOST HIGHWAY de David Lynch.C’est tout le climat d’étrangeté du film qui se confirme alors.
Si l’horreur n’est jamais très démonstrative, même si empreinte d’images chocs,la tension est réelle et permanente, palpable et délétère.
Cette malédiction, déjà vue et revue au travers des deux téléfilms initiaux et des deux films japonais,se laisse pourtant encore regarder avec autant de plaisir et d’intérêt,preuve que le sujet de départ est fort et riche en interprétations.La version américaine venant alors parfaitement s’intégrer au reste de la saga horrifique.
Et l’on peut presque espérer que cette honnêteté sera de mise avec LE CERCLE II que réalisera Hideo Nakata lui-même,histoire de nous réconcilier peut-être plus longuement avec les reformatages US.
DE BONS MOMENT DE TROUILLE
Même si le film respire le "rechauffé" certaines scénes sont vraiment bien faites et inspire la peur et le stresse. on en sursaute presque de son siège! quant à 'histoire, c'est un classique du film d'angoisse et de fantôme "made in japan" mais qui s'en priverais?.... A voir donc.
pas cool!!
franchement, y a de la tension tout le long dans ce film. je présume que c'est bien pour ceux qui aiment le genre, mais moi c'est pas trop mon style. encore, ça va parce que c'est pas simplement de la boucherie, y a une histoire et tout ce qui va avec, mais bon, pas génial quand même. alors si vous aimez pas l'horreur, passez votre chemin.
Back without a vengeance
ENCORE?
Takashi SHIMIZU ne pouvait décemment refuser l'offre faite par Sam Raimi de céder aux sirènes américaines pour signer un (autre) remake de sa série à succès; sauf qu'au contraire de chercher à innover dans sa propre franchise ou de tenter d'expérimenter de nouvelles directions inédites, le réalisateur nippon se contente de signer un autre remake plus fade encore que ses prédécesseur.
Il ne change donc rien à son histoire originelle - sauf à "faciliter" la structure temporelle pour une lecture plus facile pour le grand public. Il réadapte également sa mise en scène, plus plate et sans plus aucun plan décadré original. Il accentue son principe de "moins montrer, c'est augmenter l'effet d'horreur", quitte à abréger TOUS les moments un tantinet plus flippants. Enfin, il adoucit même la progression "désincarnée" de ses fantômes.
Ensuite, ce curieux mélange entre acteurs américains et japonais ne prend pas du tout. Les remakes japonais souffrent en général de leur transfert du pays d'origine à celui des Etats-Unis, les traditionnelles histoires de fantômes nippons se mariant mal à la culture US; mais le jeu des acteurs principaux semble singulièrement en retenue, comme les protagonistes avaient eu du mal à communiquer entre eux et attendaient chaque fin de réplique de leurs partenaires avant de prononcer les leurs. SHIMIZU aurait également pu se réapproprier l'histoire à travers les différences pour creuser l'écart entre les cultures. RIEN.
Reste donc un film étrangement désincarné; trop lent dans son exécution et avec une chute totalement ridicule. Peu d'espoirs donc à ce qu'il fasse mieux pour la suite américaine annoncée (et en espérant, qu'il ne signe pas un remake du remake américain...).