The Sting 2

Archibald	3.5	Un film aussi stupide que drôle
jeffy	3.5	Mouais, finalement quand il veut...

Un film aussi stupide que drôle

The Sting 2 c'est le genre de débilités que Wong Jing sait si bien faire. Deux de ses acteurs fétiches, un scénario pompant grassement les tendances du moment et mélant plus ou moins habilement comédie bien lourdingue et action sympathique.

Mandy (Andy Lau Tak-Wah) est un escroc talentueux mais il va un jour blouzer le mauvais pigeon qui se trouve être un millionnaire désireux (au point de briser une ou deux jambes à son pote) de l'employer pour une mission bien spéciale : infiltrer la prison où il a fait enfermer son beau-père en l'accusant du meurtre de sa propre fille (la femme du bad guy...vous suivez ?) dans le but de lui soutirer habilement la cachette d'un partie de son argent. Mais dans la prison, le surveillant général (Tony Leung Ka-Fai) se trouve être une des victimes de Mandy l'arnaqueur.

Le film ouvre sur une scène où Andy Lau nous montre qu'il sait manier les cartes (c'est vrai que lesf ilms de gambing, ca le connait, mais chapeau néanmoins) suivi d'une scène de partie de poker dans les règles (faut-il rapeller que Wong Jing a inventé ce genre à HK ?) à la suite de laquelle s'engage une impressionante course-poursuite/cascades automobile. Méler gambling, action percutante (quelques fights sympas) et film de prison avec toute les gueules habituels de la prison de Stanley (voir les Prison On Fire et autres...) est ingénieux et la sauce prend bien. L'humour est évidemment gras, stupide et surtout sous la ceinture (pets, sexes, etc...) mais pour peu que l'absurdité de l'humour cantonais de vous effraie pas, le tout fait esquiscer de gros sourires et chatouille même les zygomatiques à plusieurs reprises.

Andy Lau est à l'aise mais va beaucoup moins loin (l'écriture y est pour beaucoup) que son compère Tony Leung qui lui ne recule devant aucune grimaces, aucunes positions dégradantes...il y va, il y croit, et ca marche. Quand je vois ce genre de films en pensant à l'image qu'à Tony Leung Ka-Fai (en grande partie par l'Amant) ici en Occident, le décalage est amusant.

En Bref, sans être non plus un incontournable, The Sting 2 se doit d'être regardé pour les initiés à ce genre d'humour, seul ou avec une bande d'amis pour bien se poiler. En grande partie grace à une paire d'acteurs très efficaces et à un scénario débile mais bien moins lourd que d'autres Wong Jing, ce film vaut bien d'être classé comme l'une des meilleurs débilités de ces trois gaillards.

Mouais, finalement quand il veut...

J'ai du mal à utiliser le qualificatif "drôle" pour qualifier les films de Wong Jing. Cette réserve étant faite, il faut avouer que Sting 2 procure certains bons moments, Wong Jing utilsant bien le contraste de jeu entre Andy Lau et Tony Leung KF. Une chose est sure, il a fait pire ailleurs alors quant à voir un Wong Jing celui ci fait bien l'affaire.

visiteur	note
Sauzer	3.25
Fred30	3.5
Guesar	3
Manolo	3
Sébastien	5

Un fourre-tout agréable

Chacun son rôle, Andy joue le talentueux gambler, Tony le débile sympa qui échoue systématiquement (dans les fights, la drague, le jeu...). Les compères s'en sortent bien, et tiennent le film dans un scénario sans surprise.

Sting on fire 2

1993, la Win's tourne alors à plein régime, et "The sting 2" fait partie de ces petites comédie d'action éfficaces et sans temps morts donc Wong Jing avait le secret. Mix de gambling et de prison movie, ou l'on retrouve le casting des "Prison on fire" sans Chow yun-fat, mais avec un Andy Lau égal à lui même et un Leung Ka-fai excelentissime et en très grande forme. Pas mal du tout.

Bonne petite comédie dans la moyenne de ce que sort WONG Jing. Les amateurs ou les détracteurs savent donc à quoi s'en tenir. Le film démarre comme un gambling, pour rapidement se tourner comme une parodie de Prison On Fire 2 (encore plus que du 1er). On retrouve ici les mêmes décors et la majeure partie des seconds rôles du diptyque de Ringo LAM. Le film enchaîne bien action et gag mais ne représente pas l'un des sommets du maître de l'humour gras.

Premier rôle de Christy Chung dans ce qu'une comédie d'action hong-kongaise peut offrir de meilleur ! A ranger avec "Boys are easy" et les meilleurs Chow Sing-chi.

Ecoute Wong Jing, si c'est bien toi qui a réalisé ce film alors désolé pour toutes les méchancetés qu'on a balancées à ton égard. Et BRAVO ! Tony Leung Kar-fai n'a jamais été aussi marrant, n'oubliant bien sûr pas de parodier son rôle qu'il a tenu dans "L'amant". Le film se déroule principalement au coeur d'une prison et les références à "Prison on fire" sont donc aussi de la partie, appuyées par la reprise de quelques habitués de la zonzon comme ce bon vieux Wong Kwong-leung. Vous raconter un gag est inutile. Sachez juste que tout s'enchaîne sans aucun temps mort. Jugez par vous-même, vous ne serez pas déçus !