the eye of the tiger
Si a Fighter's Blues faisait la différence par sa narration de l'histoire hors du ring, Somebody Up There Likes Me gagne le combat sur le ring. Car ici, en dehors des scènes d'entraînement ou de combats, il faut reconnaître qu'autour c'est un peu vide ou plutôt un peu lent. Le début du film semble d'ailleurs assez laborieux. Mais c'est sur le terrain qu'Aaron fait la différence, et moi qui ne suis pas particulièrement un fan, je dois dire que là il trouve un rôle sur-mesure. De même pour Samo Hung, qui a peut-être là son meilleur rôle non-martial avec une interprétation assez sobre qu'on lui voit trop rarement. La deuxième moitié du film est particulièrement bien filmée, non seulement les scènes de combats qui font littéralement mal à voir, mais aussi hors combats où Patrick Leung réussit à maintenir la tension dramatique en jouant simplement sur quelques plans comme la scène où Aaron s'agrippe au mur de la terrasse pour se relever. Bref, le travail de mise en place finit par payer et Somebody... mérite de figurer parmi les grands films du genre.
Du sous Rocky.
Impossible de mettre au même niveau ce film et le chef d'oeuvre de Sly.Les personnages sont bien inférieurs,ainsi même si Samo est un choix judicieux,il n'efface pas Mickey de la série Rocky en tant qu'entraineur. Même la romancette est bien mievre.Toutefois,le film démontre un agréable intensité qui malheureusement tourne tristement sur une boucherie.
Somebody up there likes me (produit par John Woo, "mentor" de Patrick Leung) est une sorte de Rocky Hong kongais narrant l'itinéraire d'un jeune boxeur (Aaron Kwok dans un rôle plus profond que d'habitude) ainsi que sa romance avec la soeur de son adversaire (la magnifique Carman Lee ).
Comme tout bon film HK qui se respecte, Somebody... se montre bien plus outrancier que son modèle. Ici la tonalité est ouvertement mélodramatique (Un événement se produisant vers la moitié du film fait tourner celui ci en véritable tragédie), les cadrages, le montage et le look des personnages (ainsi que la photographie très "arty") évoquent fortement le manga tandis que les combats (d'une virtuosité assez étourdissante) dépassent en violence tout ce qu'on a pu voir dans les Rocky.
Somebody up there likes me est donc un film qui pousse les manettes à fond, que ce soit dans le mélo ou dans la brutalité des scènes de combat (le dernier est une boucherie avoisinant les 20 minutes !), mais le savoir faire et la sensibilité de Patrick Leung ( co-scénariste de Une balle dans la tête à qui l'on doit aussi le très beau Beyond hypothermia...bref des mélos plutôt violents !) font que ça passe comme une lettre à la poste...on en vient même à être ému lorsque le générique de fin pointe le bout de son nez.
Par contre on lui reprochera quelques petites touches d'humour pas très drôles (mais très rares, ouf !) ainsi qu' une première partie qui traine un peu en longueur (le film a 10 petites minutes en trop) même si elle permet au spectateur de bien s'attacher aux personnages.
Vivement conseillé !
Le Meilleur Film de Boxe
Ce film nous fait ressentir le personnage que joue aaron kwok,les combats sont intences,l'histoire triste.Sammo hung est l'entraineur,il est vraiment bon acteur.
Moi,quand il y a aaron dans un film,mème si c'est la plus grande daube et qu'il y a des 1 et des 0 je serai de toute facon heureux de le voir jouer.
toute sa filmo est parfaite,chaque film est un plaisir à savourer,SUTLM en fait partie.
Mème si on n'aime pas trop la boxe,ce film ne décoit pas.
voyez-le ou pas ca m'est égal,l'important est de dire ce qu'on en pense.
Parfait film pour Aaron Kwok!!!!
un peu surfait
Encore un film de boxe qui a du mal a sortir des sentiers battus... A un moment du film, j'ai même eu une pensée pour Karaté Kid ! Le film reste assez sympathique mais l'histoire n'est pas passionnante. Je conseillerais plutôt
Xanda.
Sinon, je me demandais pourquoi la belle Carmen Lee se trainait des robes de femmes enceintes pendant tout le film. Parce que pendant une séance d'essayage de soutien gorge (désolé pour ce petit "spoiler") on voit bien qu'elle tient la ligne.
Rocky is dead !!!
Le titre n'est qu'un mauvais jeu de mots, se réferant à l'"ennemi juré" d'Aaron Kwok, mais également à la série de Sly, réference incontournable du film de boxe (bien que "Raging Bull" me soit plus indétrônable...).
"Somebody..." enterre tout simplement tout visuel jamais exploité dans les 5 "Rocky" et assène le spectateur de coups, qui font vraiment mal. Le combat final est tout simplement époustoufflant; au découpage et montage judicieux, qui enterrinent les quelques mauvais combats tournés à la va-vite en cours de film (les combats clandestins frisent parfois le ridicule ne pouvant cacher les faibles prouesses physiques de Kwok et aux oups portés bien à côté des combattants). Le combat est féroce, sans pitié et les coups portés semblent fatals (essentiellement ceux encaissés par Kwok). Le dernier quart du film est tout simplement magnifique !
D'autre part, le scénario explose toute limite imposée à la franchise "Rocky" : corruption, combats illégaux, véritable soif de "tuer" son adversaire; tout y est abordé d'une manière crue et quasi-demonstratif, là où les "Rocky" s'astreignait à une succession de scènes cliché-esques, proprettes pour ne pas choquer son public familial.
En revanche, la fin irréprochable et jusqu'au-boutiste tranche avec un lent (et long) début de film bien pâlot, où j'ai manqué à plusieurs reprises de mettre prématurement fin au visionnage ou du moins de zapper à la scène suivante : je ne sais, s'il s'agissait là de l'ombre planant de John Woo ou si le réalisateur avait été obligé de se dépasser en mièvrerie pour toucher un large public (ou du moins de satisfaire les midinettes atirées en salles par la simple présence d'Aaron), mais le tout-début du métrage est tout simplement irrégardable : gros plan sur l'actrice principale, en train de faire jou-jou avec sa bouteille d'eau gazeuse (au cinéma, on doit s'en prendre plein la gueule). Aaron Kwok, en simplet quasi violeur, tentant d'imiter un Mickey Rourke, période "Rumble Fish" sur sa grosse moto...Enchaînement par une bluette amoureuse des plus simples s'étirant désagréablement en longueur.
Puis intervient Sammo Hung, très humble dans son rôle de l'entraîneur, très bon joueur de sa propre image de "costaud". Sa présence lance véritablement le film et me réconcilie quelque peu de la mauvaise image que je m'étais fait après l'accumulation des navets de ses derniers films.
Le film n'arrivera d'ailleurs jamais à se défaire de son image kitsch, mais au moins, la sauce prend à la toute fin du film.
Les quelques élements comiques ne prennent qu'à moitié (parfois déplacés; je n'ai toujours pas compris l'intégration de ce couple de "fans" de Kwok, qui intervient de temps à autre durant les matchs - si ce n'est en tant que side-kick complètement sous-employé ou figure stéréotypé imposé par la production...).
Mais la fin du film rattrappe largement toutes les faiblesses et me restera en mémoire comme l'une des plus belles séquences jamais entrevues dans un film asiatique; seule me reste la déception de n'avoir pu voir un chef-d'oeuvre total...