So Close To You
Attention,spoilers...
Ah, So Close… Une belle jaquette très accrocheuse qui mériterait presque l’achat du film rien que pour ça mais heureusement, le film qui est sur le disque ne dépareille pas par rapport à la première impression.
Etant vendu comme un blockbuster (qui paradoxalement, n’a rien cassé du tout box-office local), il ne faut même pas trente secondes pour remarquer et mettre à l’honneur la grande qualité générale de la production (un facteur qui a même parfois été absent des tentatives de blockbuster HK genre Gen-X Cops). Mais surtout ce qui attire l’attention, c’est qu’il s’agit de Corey Yuen aux commandes, on pourrait suggérer la corrélation entre le budget confortable et la réalisation de haute tenue mais en toute sincérité, on a peine à croire qu’il s’agit du même réalisateur qui donna plus de quinze auparavant Yes Madam tant le gouffre artistique est énorme (et ce n’est pas seulement une question d’âge). Dire que Corey Yuen a enfin appris à mettre en scène et en valeur correctement ses plans est peu exagéré car même avec l’excuse du manque de moyens, l’absence de talent technique de ses premiers films est à fustiger. Il d’ailleurs assez amusant de constater les clins d’œil qu’il fait entres les combats finals de So Close et Yes Madam, réactualisant lui-même sa propre cinématographie. Ceci dit, on peut émettre un énorme doute quand à sa participation complète au film car les plus attentifs d’entre vous auront remarqué que ce cher David Lai a fait office de réalisateur de seconde équipe sur le film : on ne saura sans doute jamais qu’elle a été sa part d’implication mais ses talents personnels ayant déjà grandement contribué à rendre Saviour Of The Soul anthologique (pour ceux qui en douteraient, je ne saurais que trop conseiller son méconnu Tian Di qui est un vrai plaisir de cinéma à part entière), on peut émettre l’hypothèse d’une influence sur le travail final.
Concrètement, la réalisation est très versatile, s’imprégnant de l’ambiance à part de chaque scène que pour mieux les mettre en valeur : l’exemple le plus récurent est sans aucun doute la différence à tout point de vue entre les scènes d’actions dans le gratte-ciel au début et à la fin du métrage, a côté de ça, on pourra saluer l’utilisation des images satellites à la trame de la course-poursuite en voiture de même que le montage alterné avec la gunfight impliquant Shu Qi mais surtout où la réalisation excelle c’est dans la mise en scène de sa scène finale qui est un vrai modèle de visibilité et de gestion de l’espace contrairement au sur-découpage (et médiocrité de cadrage)du même type de séquence dans Yes Madam. Aussi pour en rester toujours à ce fameux gratte-ciel, il est assez intéressant d’un point de vue cinématographique car peu de plans le définissent de l’extérieur hormis un vague plan de synthèse au début, le fait est surtout qu’inconsciemment il représente un deuxième monde à part dans le film en lui-même, un endroit inaccessible pour le commun des mortels : de l’intérieur les effets spéciaux créent lors de nombreuses vues plongeantes une tour sans sol visible où les différents étages créent un point de fuite dont on ne connaît pas le rattachement à la terre, pour tout dire (et c’est sûrement dans cette optique que son visuel est ainsi) il constitue ce qu’il est commun d’appeler le "final stage" en jeu vidéo (ce qui fait que pour tout gamer, la progression finale des personnages au sein de ce building est assez commune du fait de leurs expériences).
Vendu comme un héritage de la tradition Girls&Guns, So Close sait faire honneur à son public en se rattachant à la grande et vénérable école de Clarence Ford, celle du chic et du toc sans complexes qui n’a pas peur de sublimer ses héroïnes de toutes les façons possibles et au dépit de toute vraisemblance. En cela, l’introduction avec Shu Qi est un vrai cadeau pour les amateurs de plaisirs éphémères : pour caricaturer on pourra toujours qualifier la scène de longue pub pour l’Oréal mais le public potentiel étant essentiellement composé de mâles, les préoccupations au premier abord ne sont pas de disserter sur le féminisme au 21ème siècle mais de dépeindre ses modèles féminins comme des icônes du sexe opposé et ce avec dignité, loin de la vision tordue des productions Wong Jing dont Naked Weapon était le concurrent direct cette année-là (d’ailleurs petite parenthèse : les deux films se valent, possèdent leurs propres qualités/défauts, on en retire un plaisir différent de chacun). D’ailleurs, le film semble même jouer de sa propre superficialité : soit en montrant nos héroïnes jouant en tenue légère dans leur salle de bain ou révélant une partie de leur poitrine lors d’un combat soit de façon beaucoup plus insidieuse en se représentant comme un monde virtuel à part, seulement régulé par le pouvoir des images (le hacking des caméras, la DV de Vicky, la reconnaissance de criminels par Karen Mok, etc …). D’ailleurs tout cet aspect technologique a un double-emploi dans le film. Première utilité pour le scénario évidemment mais la seconde utilité est plus pertinente car via cet élan de modernité, les lieux se retrouvent dépossédés de leur identité. Hong-Kong est ici dépourvu de tous ses éléments caractéristiques (tout au plus avons-nous droit au début à une plan classique de la baie la nuit) qui pourrait déterminer l’endroit aux yeux du spectateur non prévenu mais ici la ville se retrouve transfigurée et l’imagination faisant le reste, il s’agit bien plus d’une riche métropole, prospère et à l’avenir radieux (Tokyo, Séoul ou New York aurait tout aussi bien pu servir pour le tournage). On pourrait même citer en point de comparaison la courte séquence se déroulant dans le même immeuble résidentiel que Time And Tide : là où Tsui Hark en exploitait tous les recoins (cages d’escaliers, etc), Corey Yuen s’en attache uniquement à son élément le plus moderne qu’est l’ascenseur, comme pour fuir ces couloirs vus mille fois tout au long de la cinématographie hongkongaise.
En tant que production asiatique dans le sens le plus large du terme, il était tout naturel que la production vienne chatouiller les pieds de la Corée du sud en intégrant l’un de ses acteurs représentatifs, Song Heung-Sun. Apparaissant entre autre dans Calla, c’est surtout dans la série télé Autumn Tales qu’il se fit connaître, son visage inoffensif amène au film sa part de romance anodine mais quasiment calqué sur les modèles coréens (et même d’ailleurs vraisemblablement tourné sur place si on en juge de la présence des brise-flots caractéristiques en arrière-plan). Se crée alors un important déséquilibre de ton entre la cinématographie des deux pays, comme des bouts de pellicules greffés à la va-vite sur les bobines de So Close. Certes, on pourra toujours dire que le changement de ton et le mélange de genres ont souvent été la marque de fabrique du ciné HK mais ici, il s’agit bien plus d’un choc des cultures handicapant que d’autre chose. Ceci dit, la rapidité d’exécution du script empêche à cette partie mineure du récit de parasiter le métrage dans sa fluidité et son rythme. A l’inverse, l’intégration du vieil acteur japonais Yasuaki Kurata est bien plus pertinente. Il n’a peut-être qu’une seule scène (et 2-3 apparitions dans d’autres) mais le film lui délivre son moment de gloire à part entière dans le duel avec Vicky Zhao et Karen Mok : incarnant à merveille toute la force tranquille du chambara et de son cinéma d’origine, il apporte la meilleure conclusion que l’on pouvait donner aux quinze minutes d’action qui ont précédées. Mais là où cela devient plus intéressant dans ce panorama asiatique, c’est le fait que la version originale est en mandarin, la culture hongkongaise étant définitivement gommée du métrage, il constitue en avant-goût de la digestion progressive de Hong-Kong par la Chine : le choix d’ailleurs de recentrer le films sur Vicky Zhao qui incarne parfaitement l’idée du renouveau chinois, d’une seconde ère qui apportera la prospérité au plus grand pays du monde au travers de l’image de cette jeune actrice modèle (qui ne manqua d’ailleurs pas de clamer bien fort à la presse son adhésion au parti) qui cristallise les espoirs de son pays.
Après la grosse intro d’action de rigueur, le script adopte la forme classique de la première heure de développement où chaque rouage de l’histoire se met en place pour tout faire éclater dans la deuxième heure. Le procédé peut paraître très formaté à l’américaine aux regards des standards HK mais la saga Young&Dangerous adoptait aussi cette structure qui a déjà fait largement ses preuves au niveau attachement émotionnel aux personnages (même si dans le cas présent, il y’en a que peu qui soient vraiment mis avant). Toutefois cette première heure passe assez vite car les scènes s’enchaînent assez vite et les sentiments qu’elles véhiculent varient suffisamment que pour la lassitude ou l’ennui ne s’installe pas chez le spectateur. Mais ce qui est s’avère finalement le plus attachant dans ce film, c’est le potentiel qu’a essayé de donner Jeff Lau à son histoire, disséminant ci et là bien des éléments singuliers par rapport à la volonté de spectacle total…
La désormais image culte de Shu Qi habillée complètement d’un blanc immaculé lors de notre fameuse scène l’Oréal s’avère trompeuse et révèle une fois de plus la thématique de l’apparence (déjà desservie par la réalisation et le côté high-tec) dans le film. Comme elle le dit plus tard, c’est son esprit qui est entachée par le sang, le poids de la culpabilité de ses actes et de son métier de tueuse, une chose qu’elle veut éviter à sa sœur malgré le fait que toutes les deux ont assisté à la mort de leurs parents et qu’elles auraient dû en toute logique suivre une orientation commune. La relation entre ces deux sœurs est inhabituelle car elle révèle un aspect maître/élève, voire mère/fille et c’est surtout dans cette optique que se justifie la construction du scénario en deux temps. Premier temps avec Shu Qi comme point central de l’intrigue, second temps où Vicky prend au fur et à mesure de la présence à l’écran pour relayer sa sœur et c’est l’un des aspects les moins développés au premier degré par So Close mais qui justifie la trame générale car en poussant le raisonnement jusqu’au bout, So Close s’avère être dans le fond un pur film "coming of age", l’étape à laquelle chaque personne finit par devenir adulte, grandir d’une manière ou d’une autre et dans le cas présent , cette étape se fera via les larmes et le sang. L’insouciance de Vicky au début du film laisse place au fur et à mesure à l’étouffement qu’elle éprouve du fait du protectionnisme de sa sœur-mère et on sent poindre chez elle un début de rébellion contre elle son choix de couple avec Song Heung-Sun : ce rejet se retrouve d’ailleurs assez bien dans l’attirance grandissante qu’elle éprouve pour Karen Mok, sa sexualité différente constitue pour elle une sorte d’émancipation par rapport au modèle qu’est sa sœur. Mais c’est réellement lors de la mort de Shu Qi, que le film prend son envol émotionnellement, il ne reste plus qu’à Vicky de s’affirmer elle-même en allant dessouder les bad guys de service et avouer son amour à Karen. Après être devenue une femme à part entière, elle quitte l’immeuble de la même façon que sa sœur mais ici, entachée de sang et de toute l’histoire et les sentiments qu’elle véhicule : le côté fashion du début vole en éclats pour laisser place à l’être humain plutôt qu’à la figure héroïque et ça c’est ce qui élève So Close au-delà du simple blockbuster de base.
So beautiful
Argument esthétique majeur en faveur de ce film: les jambes de Shu Qi. C'est un peu résumé, mais il faut reconnaitre que le film se base surtout sur la plastique des 3 actrices, d'ailleurs Corey Yuen a bien compris que la chorégraphie des combats passait avant tout par la mise en image des héroïnes bien avant le réalisme de ceux-ci. Mais il faut reconnaitre à la vue du film que ce choix semble justifié: belles images, relations entre les 3 héroines bien exploitées, de l'action plutôt spectaculaire. Voilà un excellent film d'action moins sérieux que Naked Weapons mais qui mérite vraiment d'être vu.
16 septembre 2003
par
jeffy
Du moins bon (le début) au nettement meilleur (la fin), un actioner sympathique
Premier "Girls with Guns" de 2002 juste avant le Naked Weapon de Ching Siu-Tung, So Close est l'occasion de retrouver un des réalisateurs phares du genre à la baguette. Avec ses Yes Madam ! et She shoots straight, Corey Yuen a déjà prouvé qu'il savait faire des GwG ultra-efficace. So Close se rapproche du second en cela qu'il est assez sérieux et essaie d'apporter un peu de substance au scénario. Hélas il est aussi beaucoup plus déséquilibré.
Première lacune évident, le rythme. Le début est très laborieux, les scènes d'action sont un peu rares et surtout mal rythmées. La faute à une réalisation et un montage peu inspirés. On sait bien que Corey Yuen est un bon faiseur, mais ni un Yuen Woo-Ping, ni un Ching Siu-Tung. De plus, il n'est pas aussi à l'aise que ce dernier pour rendre crédibles des acteurs sans grosse formation martiale. Résultat, Hsu Chi ne paraît pas très crédible en tueuse professionnelle, la réalisation faisant plus dans le clip de mode sexy (combien de plans sur les jambes et le petit derrière de ces 3 demoiselles?) que dans le GwG. Les combats sont filmés de trop près, mal découpés, bref, on n'y comprend pas grand chose. Autre facteur ne favorisant pas le rythme, la musique qui souffre du même symptôme que le reste: c'est bien fait, mais le rythme n'y est tout simplement pas du tout. Les scènes d'action sont souvent accompagnées d'une musique qui ne colle pas, même si elle n'est pas mauvaise. La première moitié du film est ainsi plombée par tout ces facteurs.
Ajoutons à ça un doublage assez plat pour Vicky Zhao et Hsu Chi si vous regarder le film en cantonais, ainsi qu'un scénario mielleux et convenu (bonjour les dialogues plats, les flashbacks de série TV), et des effets spéciaux parfois mal faits, je vous laisse imaginer l'impression de départ. Bref, So Close devient rapidement très proche du changement de DVD pour un autre film plus rythmé.
Heureusement, avec une telle équipe, Jeff Lau au scénario, les bons vieux Kurata Yasuaki et Ben Lam, Corey Yuen aux combats, on se disait que tout ne pouvait pas être raté. Et en effet, tout ne l'est pas. Jeff Lau est un bon scénariste, et ici il essaye de faire un She Shoots Straight bis, càd un actioner à contenu dramatique. Les personnages ne sont hélas pas assez écrits pour être pleinement convainquants, mais le contenu s'étoffe au fur et à mesure. Et même si on sait en gros comment le film va se terminer, le scénario révèle quelques surprises suffisamment osées mais pas déplacées dans un film HK. On peut aussi trouver de l'intérêt dans le contenu technologique, pourtant assez risible au début. Quiconque a fait un peu d'informatique sait que les technologies employées sont complètement fantaisistes. Mais le final devient nettement plus amusant avec ses personnages virtuels, et Jeff Lau introduit un peu de fond sur le thème récurrent de l'image et de la mémoire, avec en point d'orgue une belle scène dans le cimetière.
On peut aussi en profiter pour se rincer l'oeil allègrement, chacun choisissant son petit lapin préféré, et croyez moi que Corey Yuen les filme sous toutes les coutures. De plus lorsque le scénario devient plus sérieux, les actrices peuvent suivre et apportent en jeu dramatique ce qu'elles ne peuvent pas martialement. Et puis évidemment, le film s'emballe sur la fin et commence à délivrer les scènes d'action attendues. Même si on n'atteint pas le meilleur niveau des films de bastonneuses, la dernière scène est étonnamment longue et bien rythmée, en opposition complète avec le début plus mal foutu. Ben Lam et Kurata Yasuaki sont dans la place, on retrouve des mouvements bien impressionnants dérivés de ceux de Yes Madam et She Shoots Straight. Bref, le spectateur reçoit enfin ce qu'il attendait.
Au final, il faut accepter de subir la première moitié du film peu inspirée, choisir le doublage mandarin qui rendra les dialogues bien plus réussis et s'amuser de la seconde moitié du film beaucoup plus réussie. So Close est un GwG beaucoup plus ambitieux que Naked Weapon, hélas il ne réussit pas sur tous les tableaux. On n'égale jamais les films avec des vraies artistes martiales, mais quelques idées viennent remonter un peu la sauce.
Moyen, moyen...
En l’espace de quelques mois on aura donc eu le plaisir de visionner deux « girl’s with guts » comme le veut l’expression consacrée. Si par rapport aux films des décennies passées So Close et Naked Weapon présentent d’indéniables atouts techniques et -allez on va pas chipoter- artistiques, il reste que les actrices choisies le plus souvent pour leurs agréables plastiques ne possèdent pas la même « intensité physique » que leurs « prédécesseuses » : elles ne savent pas se battre quoi.
Une fois cette limite dans les limites établies, le film perd forcément, dès le départ, quelques points au classement « ATP » de cinemasie. La question est donc : comment le chorégraphe (parce qu’il est si peu question de scénario dans ce type de produit, ce qui n’est pas forcément péjoratif hein !), en l’occurrence un Corey Yuen auréolé de ses participations à différentes grosses productions occidentales récentes, s’en sort-il pour rendre tous cela non pas crédible (étymologiquement on s’en fout) mais plastiquement agréable à regarder, donc pas ennuyeux ?
Et ben moyen, moyen ils s’en sort Corey. Si la première grande scène d’introduction toute entière consacrée à Hsu Qi est d’un niveau technique « international » (comme le reste du film) pour faire concis, le choix musical et les performances de la dame ne sont pas convaincants. D’autant plus que que Corey Yuen, contrairement à Ching Siu Tung, n’est pas capable de faire « combattre des gens sans combattre » de façon spectaculaire. Déjà que ses chorégraphies, notamment depuis le milieu des 90 et en particulier dans l'utilisation des câbles, souffrent d’une petite tendance au « flottement » qui rend les figures plus artificielles que chez la concurrence (les autres chorégraphes)... Donc pour que le bonhomme s’exprime un minimum, il lui faut quand même des acteurs capables d’enchaîner un ou deux coups de pieds d’affilée, ce qui est loin d’être le cas du casting. Les scènes de combats entre Shu Qi et Karen Mok souffrent aussi de ce double handicap cumulé : jamais elles n’arrivent à nous tenir en haleine par les performances des actrices (qui ne ménagent pas leurs peine), ni par celles du chorégraphe qui fait ce qu’il peut avec ce qu’il a (de jolies sfx, sissi).
Heureusement que la grande scène de fin rattrape un peu les choses, grâce aussi à la présence de Kurata Yasuaki qui donne un peu plus d’intensité à l’action. Mais tout ce qui précède est pour le moins soporifique, malgré la très bonne tenue technique (sfx et photo style MTV) encore une fois. Mais ne soyons pas complètement négatifs, outre le plaisir de voir les trois dames têtes d’affiche dans différentes tenues et situations (sans atteindre la « coquinerie » de Naked Weapon) avec des bandes noires au-dessus et en dessous de l’écran, il y a quand même une surprise scénaristique qui réveille un peu vers les 2/3 du film, et un plan de fin qui a fait jaser à HK (si seulement le film avait vraiment exploré cette piste d’ailleurs). Juste de quoi mettre une note un chouïa au-dessus de la moyenne...
So close. Mais so close de quoi diraient certains ? So close d'un bon film ? Certainement pas, loin de là. So close d'une bouse immonde ? Non plus, le film est très moyen. En étant à égale distance des deux extrêmes qualitatifs, le film n'est finalement so close de rien.
Globalement, il s'agit là d'un film qui se regarde une fois le cerveau en pause et les yeux rivés sur le joli minois des actrices. Car au final, il ne repose sur rien d'autre que son trio féminin, et ça les producteurs semblent le savoir. On remarquera à ce propos à quel point Karen Mok est craquante, surtout dans un rôle aussi relax. Elle parvient à éclipser totalement Shu Qi (ça n'a jamais été ma came) et Vicky Zhao Wei (elle non plus). Après, tous les goûts sont dans la nature.
Le scénario du film est assez plat, sans véritable originalité et tient au dos d'une carte octopus. Au final, cela ressemble à un film policier teinté d'espionnage high tech avec de l'action. Tout ça vous rappelle Charlie's Angels ? Aller, soyons naïfs et faisons comme si tout cela n'était qu'une coïncidence. Le film joue énormément la carte de la comédie sexy sur toute sa première partie au point que cela vire souvent au ridicule (le talon-crampon qui permet à Shu Qi de s'accrocher au plafond) avec des bribes d'actions pour se laisser aller au drame sur toute sa deuxième partie. On pourrait y reconnaître la patte de Jeff Lau au scénario si tout cela ne tombait pas à plat.
Les scènes d'actions se montrent quand à elle peu enthousiasmantes et manquent réellement de talents martiaux pour faire décoller le spectateur de son siège. Corey Yuen n'y peut rien, il aurait du prendre de vrais kickers. L'utilisation d'une caméra excessivement hystérique n'est pas non plus pour rien dans l'agacement que peuvent procurer ces séquences. La scène finale, un combat au sabre entre Zhao Wei et Karen Mok affrontant un Yasuaki Kurata visiblement trop vieux pour ces conneries, n'est pas mieux que tout le reste du film, c'est dire! Mais qu'importe, est-ce là le véritable intérêt d'une telle oeuvre ?
Finalement, il s'agit là d'un véritable film du samedi soir. Le genre qu'on regarde en étant totalement déconnecté avec le cerveau absorbant passivement les images. Et si ces images me donnent à voir la charmante Karen Mok, moi, ça me va.
Déception…
Déçu, oui j’ai été déçu par car ce film est mou, long, ennuyeux, mièvre. Je savais qu’il y avait un « trou » au milieu du film, mais à ce point, ce n’est plus un trou mais un abyme.
Après une mise en bouche rythmée et agréable pour nos petits yeux friands de zolies actrices bastonneuses, rien, le néant, une romance à 2 balles, avec des pseudos beaux gosses, chiante à mourir. Ajoutez à cela une technologie high tech omniprésente lassante car ridicule (je préfère celle de nos « amis » rapist de Raped by an Angel 4 beaucoup plus drôle), les 1h30 qui suivent l’intro sont difficiles à supporter. Puis vient le final, ce fameux final censé rattraper l’ensemble du film à lui tout seul. Certes, il est d’une durée honorable et les fights sont sympas cependant il ne comporte rien d’extraordinaire. Ça castagne eeeenfin un temps soit peu, mais là encore frustration et énervement sont de mise : trop d’effets numériques douteux. Trop d’effet tue l’effet : le plus marquant est cette volonté quasi obscescionelle de briser le maximum de vitre, vitre numérique bien sûr… attention l’overdose !
Alors bien sûr les filles sont belles, zooms et gros plans sur les décolletés, fessiers et jolis visages de nos 3 héroïnes (, HSU Chi et Karen MOK Man-Wai) sont légions, si seulement ce n’était pas si creux. De jolis minois ne remplaceront jamais un bon scénario ou de l’action en pagaille (ou les 2 à la fois, soyons fou). Corey YUEN Kwai devrait se contenter d’être chorégraphe (comme l’est actuellement YUEN Woo-Ping) et de bien sélectionner ses projets plutôt que de faire des réalisations de ce type. En ce qui concerne sa comparaison avec Naked Weapon, comme le dit ma môman, il ne faut pas confondre les torchons et les serviettes. Les quelques temps morts de Naked paraissent dérisoires par rapport à ceux de So Close, et le scénario est bien plus débile (ce qui est une qualité ici ^__^’).
Si vous êtes prêts à vous taper un trou d’1h30 entre 2 scènes de combat, So Close est pour vous ; pour tous les autres, louez le ou faîtes le vous prêter, matez le début et la fin, et n’oubliez pas de le rendre à son propriétaire ;-).
Macho macho man
Un petit actioner hong-kongais qui se réclame de la veine Charlie’s Angels, ça fait déjà peur sur le papier, et ça se confirme malheureusement lors de la vision. Son atout principal et quasi unique se nomme Shu Qi dont la beauté pourtant fatale fait tout juste tenir le coup jusqu’à la fin, ses partenaires étant largement marginalisées : Zhao Wei est bien terne malgré son joli minois, et Karen Mok est bien plus spectaculaire avec une perruque blonde…
Corey Yuen n’a pas su trancher sur son public cible, voulant semble-t-il satisfaire tout le monde sans y parvenir : on a ainsi droit pour les mecs à des plans de jolies filles qui balancent leurs cheveux comme dans une pub ou à un zoom sur une petite culotte blanche, et pour les filles à une intrigue cul-cul la praline et archi-lourdingue… Bonjour le niveau et la considération !
Mon dieu, quel daube...
0.25 pour le final, 0.5 pour Chu Ki, 0.5 pour Vicky Zhao, 0.25 pour Yasuaki Kurata. C'est tout.
Et encore, tiens, ça vaut même pas ça.
Au plus près de l'ennui...
Le problème de So Close, ce que ce n'est rien. On se demande déjà comment Jeff Lau a pu pondre un tel scénario et on en viendrait presque à penser que son récent Chinese Oddissey 2002 a été scénarisé et tourné par Wong Kar Wai dans son dos. Parce qu'ici le scénario ne fait qu'enchainer un passage de mauvais James Bond à des scènes d'intérieur niveau téléfilm, des retrouvailles amoureuses plus fleur qui pue la niaiserie que fleur bleue à une scène d'étreinte sous la pluie pubeuse bientot interrompue par l'action. Mais bon, ce n'est pas le scénario qui décroche le pompon, c'est la musique et son mélange insupportable de Hans Zimmer, new age, saxos années 80, pianos mielleux, R'N'B vomitif, mauvaise musique de mélodrame et eurodance. Et meme lorsque le film passe un grand morceau (en l'ocurrence They Long to Be Close to You, un des sommets d'un des plus grands songwriters du siècle passé, Burt Bacharach, déjà utilisé lors de la scène d'anthologie de la braguette de Mary A Tout Prix par les Farelly Brothers) cela ne fonctionne pas parce le morceau ne cadre pas avec les scènes d'action.
Et ensuite il y a la réalisation de Corey Yuen: réalisation qui balaye mal l'espace sans chercher à accumuler tous les détails de l'action comme le fait Tsui Hark, faisant un usage malvenu de caméras portées qui donnent une impression de brouillon, son usage gratuit des cadrages penchés et des angles de vue plongeants, sans compter une compilation de clichés visuels hk dénaturés ou made in le pire d'Hollywood (les deux précautions valent mieux qu'une, les vols planés matrixiens, l'accumulation lourdingue d'effets spéciaux et de gadgets high tech à la Mission Impossible), une scène totalement floue (!!!), un flash back noir et blanc accéléré. Le montage des scènes de combat est très mauvais, soit trop ralenti, soit illisible. Et meme lorsque le scénario a une bonne idée -le combat au sabre final- il la gache avec ses caméras portées soulantes qui ne sont là que pour l'épate. Si le Bad Guy du final a une vraie présence, beaucoup d'acteurs masculins ont la présence physique d'une tortue. Et mesdames? Elles font ce qu'elles peuvent avec le scénario navrant en restant toujours propres sur elles tout en oubliant pas d'agiter des cheveux qui restent miraculeusement en place lors des combats. Vu leurs personnages, on n'en voudra pas au trio pas héroique du tout de ne pas offrir de performances d'actrices dignes de ce nom. Du coup, on a envie que Shu Qi retourne fissa chez Hou Hsiao Hsien plutot que d'incarner sans conviction un personnage consternant de niaiserie.
Au final, le seul mérite de So Close est d'etre une réclame de deux heures contre la mauvaise utilisation des capitaux étrangers par le cinéma hongkongais. C'est mauvais mais d'une médiocrité formatée qui fait qu'on y perd le charme category III que peut parfois avoir ce genre-dépotoir qu'est le Guns and Babes.
vraiment trop bien
So close est pour moi un film vraiment excellent jai du le regarder au moins 6 fois depuis que je lai acheter en import
d'une part il ya de laction, un peu d'amour et de superbes filles
dont ma preferer ds le film est "Sue" interpreter part "Zhao Wei"
je la trouve trop mignonne enfin c mon avis voila tt
sinon je vous conseille vivement de le regarder...oui je parle pour tout ceus ki lon po vue car vraiment vous ratrerier kelke chose si vou le mankier
le senario est good et le casting parfait alors jeter vous dessus des mainteant!
voila merci d'avoir ecouter
bye a bientot
PS: jespere le marchand de gato existe vraiment car jirai bien faire un tour voir sil sont vraiment bon c gato au marchand
Trop génial!!
j'adore ce film!surtout ya vicki zhao alorss!!toppp koi!!^_^
signé Cat's Eye
Une petite touche de Cat's Eye, une autre de Drole de Dame, des effets visuels comme on en voit depuis Matrix...
Bref, un film qui ne se prend pas au sérieux, avec pas mal de délires et qui a pour but de divertir, et le fait bien.
Il ne faut pas s'attendre à un scénario travaillé, le film est simpliste, il y a des clichés, mais c'est bien fun, fun comme le combat entre Karen Mok et Shu Qi qui est bien chorégraphié.
Bref, un film divertissant et soigné.
je suis surpris pas certaines critiques( plus maintenant les notes sont positives )
je suis etonné des critiques qui dans l'ensemble sont pas tres bonnes, bien sur chacun son avis et ces gouts , mais en ce qui me concerne, ce film m'a bien plus c'est bien filmé je trouve ,et les scenes d'action sont pas mal du tout et le final est superbe. ce film est un excellent divertissement que je classerai au meme niveau que "naked weapon"
Un film très plaisant, avec un final grandiose.
Une pièce d'action comme on en voit rarement, du très grand art, j'irais jusqu'à dire que Corey Yuen s'est transcendé pour les chorégraphies et cette réalisation impressionnante : angles visibles et dynamiques à souhait, montage excellent. Du bon boulot !
Un petit film blockbuster sympa
De superbes images, de belles actrices, Yasuaki Kurata et Corey Yuen derrière la caméra. On passe donc un très bon mais le film ne laisse pas de grands souvenirs et aucun vrai combat digne de ce nom n'est à signaler. Sympa toutefois.
Divertissant mais...
On passe un agéable moment malgrès quelque longueur .
Drôles de Dames
Alors, ce film cheap et a la réalisation parfois hasardeuse ne se hissera pas au sommet du genre du GWG, mais est assez généreux, entre autres lors du final bien violent, et osera assez de choses (notamment la "relation" ambiguë entre Karen et Zhao) pour marquer les esprits.
Les 3 belles sont magnifiques, surtout Shu Qi qui semble jouer dans une pub pour Loreal entre deux coups de feu, et c'est agréable de voir les hommes reléguer au 3e voir 4e plan pour ce film, sachant que c'est souvent l'inverse.
Un actionner honnête.
Un sommet du cinéma d'exploitation, rien que ça...
Avec DEAD OR ALIVE, l'adaptation "évènementielle" du jeu vidéo DOA éponyme sortie dans nos salles obscures en Juillet 2007, le vétéran Corey YUEN n'en était évidemment pas à son coup d'essai. Effets spéciaux bruyants, bimbos peroxydées et arts martiaux câblés sont également au programme de SO CLOSE dont l'aspect fun et décomplexé devrait combler ceux qui ont pris leur pied devant D.O.A., et peut-être même les autres parce qu'ici, en plus, il a un p'tit scénar. Le film montre l'histoire de trois personnages : les deux tueuses professionnelles sont interprétées par la délicieuse Shu Qi (Le Transporteur, The Eye 2, Millennium Mambo où elle crève l'écran...), experte en maniement d'armes et arts martiaux, et Vicky Zhao Xei (Shaolin soccer, Les Guerriers de l'empire céleste), sa petite soeur, qui, bien que possédant aussi des capacités dans ces domaines, est plus tournée vers les technologies de pointe ; et Karen Mok (Twins Effect, Les Anges déchus, Le Tour du monde en 80 jours...). SO CLOSE n'est certes pas exempt de tout défaut, comme par exemple le léger manque de rythme vers le milieu du film ou les quelques petites invraisemblances scénaristiques, m'enfin bon... au final ce sont les qualités qui priment. Tout d'abord l'intrigue, plutôt simple, est néanmoins suffisamment ficelée pour tenir le spectateur en haleine, les combats (câblés) sont superbement chorégraphiés, l'excellente BO (la chanson qui revient régulièrement "They Long to Be" est juste sublime), la réalisation est plutôt soignée (des scènes d'actions dans le gratte-ciel à l'utilisation des images satellites en passant la course-poursuite en voiture, le montage alterné avec Shu Qi en plein gunfight). Puis voir les actrices - des petites bombes - se foutre sur la gueule pendant plus d'1h30, rappelant ainsi les "Charlie's Angels", n'est pas désagréable du tout!!! SO CLOSE est donc un sommet du cinéma d'exploitation, rappelant énormément NAKED WEAPON, inférieur. A réserver toutefois aux amateurs du genre.
bon divertissement
le film est très beau visuellement, les actrices sont magnifiques et jouent très bien avec les fantasmes masculin, le tout dans un ensemble un peu gnangnan et un rythme un peu molasson. Mais les scènes d'actions sont réussies et (je le redis), Shu Qi et Zhao Wei sont trop belles (Karen Mok, c'est pas trop mon style)!
Bien défoulant, un divertissement sympa :)
Bien qu'accumulant les clichés et les reprises (matrix, charlie's angels,...), le film ne s'en sort pas si mal, l'ensemble m'a convaincu. A mon avis c'est exactement le film qu'on l'on souhaite regarder un soir entre potes sans se prendre la tête avec une pizza au four et la bière à la main ;)
Un bon film de divertissement!
Un film d'action pas mal foutu même si les prouesses martiales sont réduites à néant (c'est quoi ce combat dans l'ascenseur???!!!).Les gunfights sont sans prétention mais on la particularité d'être assez nombreux. Les filles sont jolie (HAAA Shu Qi). L'histoire est prenante à défaut d'être passionnante ou originale mais celle-ci nous réserves quelques surprises (surprenant la surprise en ce qui concerne Shu Qi!!!).
Seul défaut qui rend la vision du film presque agassante c'est ces foutus poses de top-model que nous fait Shu Qi aprés avoir liquider 3-4 types (ridicule!!!).
A voir un vendredi soir pour passer une petite soirée sympa mais sans sa copine (sinon c'est à vos risque et périles messieurs!).
Sympa... euuuh ouais, sympa. Voilà.
Les plus : Shu est Qi, Karen Mok a la classe, Zhao est mimi ; un trio bien peinard pour un film de cet acabis; l’histoire est sympa, quelques trucs surprennent (admirable!), et la moitié des scènes d'action est pas mal chiadée.
Les moins : en dehors du fait que ce soit ultra-light comme film (scénar de CatIII et effets spéciaux foireux), Yuen n’est PAS un bon réalisateur. Mais la bonne nouvelle est qu'il le prouve d'entrée avec une des pires séquences d'intro de film jamais faites, pour s'améliorer ensuite (ce qui est bienvenu pour l'impression finale!)...
A voir, à oublier.
Un blockbuster HK qui n'a rien à envier à ses cousins américains
Corey Yuen et Shu Qi sont de retour à HK (après leur détour par le 9-3 et la région PACA histoire de signer uin petit navet pour Europa Corp) pour So Close, un film d'action honnête, assez fourre tout où on assiste à une scène de kung fu comédie pour pouvoir sortir de la baignoire en gardant sa serviette (Cf New Dragon Gate Inn), une scène de combat au Katana (sûrement la meilleure scène du film, où on retrouve le charismatique maître japonais de Fist of Legend), à une poursuite en voiture acharnée (le tout guidé par sattelite), à une héroïne qui grimpe au pilliers de parking pour mettre une raclée à ses poursuivants (Cf JCVD dans knock off),...
Matrix étant passé par là les chorégraphies ne sont pas des plus classiques mais avec des héroïnes aussi charmantes/sexy les combats restent un plaisir des yeux
So Close
Le concurrent direct à Naked Weapon pour le prix du film d'action hi-tech avec tout plein de caméras qui tournent dans tous les sens et un scénario béton. So Close ne touche pas le fond, mais à l'instar de Naked Weapon, c'est d'un point de vue cinématographique de la bonne bouse, tout droit pompé sur les mauvaises productions d'outre-atlantique, avec une bonne dose de pan-pan et une simple esquisse de script, personnages, et très peu de reflexion (jugée superflue et en décalage avec le sujet).
Bref, tout ça pour embarquer Shu Qi, Vicky Zhao, Karen Mok et l'excellent acteur coréen Song Seung-Heon (acteur principal de la non moins excellente série tv Autumn Tale) dans des rôles ingrats et tout plats ; Shu Qi en tueuse s'en sort sans trop de dégats mais Vicky Zhao n'a pas un poil de crédibilité en "tueuse-assistante" et le personnage interprété par Song Seung-Heon ne sert strictement à rien. Reste Karen Mok en flic cool (et goudou lol) qui sort du lot, qui avec deux trois scènes de tape peuvent rendre So Close sympathique mais il demeure un film d'action (de plus) dont le contenu n'est pas assez développé et se contente de copier des idées à gauche et à droite.
Shu Down
Jeff Lau au scénario, Corey Yuen à la réalisation et Shu Qi et Karen Mok dans les rôles principaux ? Tout était réuni pour assurer un divertissement délirant...
Divertissement il y a effectivement, mais d'une telle ringardise que l'on regrette le bon vieux temps des vrais délires Lau-iens.
Autre film à se placer dans ces block-busters hi-tech imbuvables en provenance de HK pour rivaliser avec leur homologue américain et éspèrer toucher un public occidental, scénario et mise en scène sont pourtant d'un ridicule fatiguant.
Sur-découper sur la chevelure au vent de Shu Qi ressemble plutôt à une mauvaise pub de shampooing, qu'à un film; l'abondance d'effets visuels largement repompée sur l'après-Matrix est lassante.
L'intrigue est sans surprises, sauf un rebondissement concernant l'un des personnages; mais son "intervention divine" lors de la finale est tout simplement risible.
Les combats sont hônnetes, sachant que d'aucune des actrices principales est une artiste martiale accomplie; mais la mise en scène branchée fait regretter les films old school.
Mieux que "Silver Hawk" dans le même genre, il est tout de même à espèrer que les echecs repétés des films du même genre aviseront leurs réalisateurs à revenir à un peu plus de créativité !
film d'action de petite envergure, esthetique matrixienne (bleu pour faire high tech je suppose), belles actrices y a rien à dire à ce niveau là, tout le reste est décevant. les combats n'en sont pas, ça manque cruellement de force et d'intensité, c'est ridicule. l'armada de gadgets et appareils électroniques me font penser à une pub pour Sony ou autres, le ventilateur pour les cheveux on croit rêver, est ce fait avec le sens de la dérision? pas spécialement, du coup on prend ça tout de suite au 3éme degré car c'est le seul moyen d'apprécier le film, mais même là c'est encore décevant. histoire très pauvre, bâclée, seconds rôles hyper caricaturaux, enfin c'est le genre de cinéma ultra commercial qui pourrait prendre mais malheureusement les partis pris plombent le film. trop de câbles, trop de portables/satellites/palm/etc..., trop léché, trop naze en fait, ça pue le cinéma qui ressemble à une pub (enfin à pleins de pubs en fait) tout le long, et quand ce n'est pas à une pub c'est à un téléfilm bas de gamme. heureusement qu'ils ont soigné l'image.
en plus il y a vait moyen de faire un truc correct, genre NAKED WEAPON, mais bon faudra repasser.
ça reste tout juste potable mais faut rien avoir d'autre à se mettre sous la dent.
Vicky Zhao et Karen Mok sauvent ce film qui va crescendo et nous laisse sur une impression de raté. Dommage...
L'affiche ainsi que la bande-annonce promettaient beaucoup, hélas le contenu même de So Close ne suit pas. A mes yeux le gros défaut du film, et il y en a plusieurs, c'est le jeu de Shu Qi. Convaincante en grande soeur attachante et protectrice, elle ne l'est en revanche que très peu dans son rôle de tueuse froide et impitoyable. Et ça se remarque dès la séquence d'ouverture très "je fais ce que je veux avec mes cheveux", oui, un long spot sur les magnifiques cheveux de Shu Qi rien que ça! Elle, l'incarnation de la douceur et de la sensibilité se retrouve à zigouiller une douzaine de malfrats armés jusqu'aux dents sans se froisser un ongle. Ce qui est vraiment mignon dans cette scène c'est qu'elle s'efforce de paraitre crédible sans jamais y arriver, son maniement des armes y est pour quelque chose. Pour vous donner un ordre d'idée et à titre de comparaison, Stallone serait impéccable dans un bon mélo. Bon j'exagère peut être, mais c'est vraiment le sentiment que j'ai eu.
Ses partenaires a contrario sont pile-poil dans le tempo. Karen Mok la femme-flic déterminée et Vicky Zhao la "petite soeur naïve qui marche sur les traces de la grande" arrivent à réhausser le niveau. Le point fort du film, c'est le final avec l'affrontement du big boss au katana. Oui mais tout ça ne réussit pas à changer la donne, So close est un film raté...
Pompeux, mais beaucoup d'action
Les cascadeurs des années 80 ne sont plus, place à la facilité numérique pour réaliser les scènes d'actions, à l'image des vitres qui se brisent par ordinateur... assez moche.
Réalisation insipide, bande son pompeuse, romantisme de base. Parmis les quelques longueurs inévitables à ce produit formaté, on aperçoit cependant un certain panache, et la fin du film laisse exploser une gigantesque scène d'action, qui même si elle ne dispose que de peu de talent de mise en scène, est suffisament burnée pour divertir.
12 juillet 2007
par
Hotsu
dommage dommage
ce film ce laisse regarder mais s'en plus malgré un casting de charme Shu Qi est toujours aussi joli Karen mok et Vicky Zhao Wei le sont aussi,sinon l'histoire et basique et les combats sont bof, sauf le combat contre Shu Qi et Karen Mok est pas mal et assez marrant.
au final ce film est moyen dommage
Archétype de la frivolité
So close ou la mondialisation en marche, la démocratisation du luxe, le cinéma en chose vulgaire. L'image maquillée, l'orchestre appelé pour accoucher d'un pet, c'est le luxe auquel les Hongkongais ont désormais accès ou plutot les Hongkongaises; il n'y a guère de place pour les rapports de tension masculine dans une société déculpabilisée, où le bonheur est un devoir autant que fondé sur l'apparence, les cheveux dans le vent et le sourire qui brille. Il n'y a pas si longtemps, le cinéma de HK pouvait être moche, de mauvais gout, mais jamais frivole. Signe des temps, l'image saphique des déesses de Green Snake est remplacée par un pitoyable baiser de rien du tout entre Zhao Wei et Karen Mok. Absence de passion, pathologie de la postmodernité
Mais qu'est que c'est que ça ?
Le réalisateur chorégraphe Corey Yuen nous avait déjà habitué à beaucoup mieux durant les années 80 et début 90. Et pourtant on a du mal à croire qu'il soit le responsable de ce pitoyable
So Close.
Et encore
So Close n'est même pas fun. C'est très mal réalisé (le film est bourré de faux raccords) et Corey Yuen se contente d'essayer d'en mettre plein la vue avec des effets visuels pas très convaincants. Et ce n'est pas tout. Il va jusqu' à utiliser plusieurs fois la même musique durant tout le film.
De plus les combats qui manquent cruellement de punch parce que souvent filmés au ralenti font peine à voir. Cablées à mort, les actrices qui n'ont aucune compétence martiale passent beaucoup plus de temps à poser qu'à se battre.
Un comble de la part d'un monsieur qui a quand même réalisé
Yes Madam ! et
Dragons Forever. Certainement un de ses plus mauvais film.
Dans le genre je préfère de loin
Naked Weapon qui lui au moins est beaucoup plus audatieux et nettement plus fun à regarder.
Seul point positif : Karen Mok est assez sexy habillée en tailleur blanc avec sa queue de cheval. C'est tout.
Trop de larmes!!!
Je vais essayer de faire faire court,si vous vous attendez a un Naked Weapon passez votre chemin; so close est loin d'arriver a ce niveaux.C'est tres mauvais,les scenes d'action sont sans originalité, les 2 soeurs sont insuportables, accumulent les grimaces et autres postures d'adolescentes prepuberes.IL n'y a guere que le personnage du flic jouer par Karen MOK Wai-Man qui donne un peu de piment au film.le scenario...y'en a pas juste une accumulation de clichés. Le combat final - si vous avez le courage de tenir jusqu'a la fin - sauve le film d'un zero pointé.
Décevant et ennuyeux
Déçu, c'est le mot en effet qui me vient à l'esprit après avoir visionner le film
en version zone 2. Tout d'abord, je ne sais pas en quelle langue a été tourné
le film, la version mandarin ne semble pas coller au mouvement des lèvres des
acteurs. Un comble quand on choisit une version VO.
Les actrices sont peu crédibles dans leurs roles.
Shu Qi, franchement je n'arrive pas a accrocher, je ne lui trouve aucune expression, sauf peut-etre dans la scene ou elle apparait sur le camescope.
Vicky ZHAO Wei a certes un bien joli minois, mais elle joue encore ce role
de fille à plaindre (comme dans Shaolin SOCCER), la tête baissée ...
Le film en lui meme est bien creux, le scénario doit pouvoir tenir sur une page
au format A5. Les "effets spéciaux" gachent le film, les bris de verre donnent une
image tellement TOC au film ...
Je suis pourtant souvent bon client, mais là non.
so close ça sent le chlore
si vous voulez rigoler regardez moi ça.
si vous préparez une thèse sur l'espionnage, les agents secrets, les services spéciaux et toutes les méthodes radicales employés par les léon en herbe pour éliminer, que dis-je éliminer? pour éradiquer vos adversaires les plus coriacement sécurisés: vous pouvez toujours le matter, ça vous fera des barres de rires.
si enfin vous préparer un attentat contre quelqu'un de haut placé et de trés protégé entrainez vous bien, et lui passer ce film fera toujours rire votre victime quand vous l'aurez entre les mains.quand on me l'a passé j'ai cru à une blague, mais quand j'ai compris que cette chose s'achetait, j'ai ri jaune.so close c pas si cool.