Quelques scènes d'action parfaitement réussies malheureusement noyées dans un ensemble beaucoup moins convaincaint.
Label de garantie très vendeur, certains marchés ont fait passer ce film pour le septième des "In the line of duty", après avoir fait passer "Forbidden Arsenal" pour le sixième. "Sea wolves" est en fait le seul qui ne mérite pas ce label même si de gros efforts ont été réalisés sur le scénario. Faute en incombe à un Cheng Siu-keung amorphe qui ne parvient pas à exploiter le scénario.
Ce qui lasse le plus ce sont les combats du niveau de n’importe quel véhicule de base du genre. C’est parfois un bordel monstrueux. Reste la présence de Kwok Tsui et quelques scènes violentes qui fonctionnent plutôt bien mais qui ne suffisent pas à rehausser le tout.
A conseiller en priorité aux fans de Cynthia Khan et aux complétistes du "florilège des innocents (enfin pas des "bad guys" quoi) tués".
mixture quasi-reussie
Le scénario serait presque le point fort du film, assez dense pour le genre, même si on approche rien d'exptionnel.Le raté vient de quelques personnages, surtout Gary, un bodybuildé completement ridicule et pesant à l'écran.Simon Yam a la classe comme d'habitude,même avec un second rôle il tire la couverture sur lui faute de rivaux.
Les scenes d'action sont réussies essentiellement lorsque Cynthia KHAN intervient,autrement il n'y a pas de chorégraphie.
Pour conclure sea wolves se laisse regarder, beaucoup de rythmes, beaucoup de massacres (scene impressionnante au début!!), et des bad guys bien retords.
Mécanique bien huilée, mais...
Ce polar HK, rattaché à la série des In the line of duty par la présence de la toujours agréable Cynthia Khan, ne démérite pas, mais ne brille pas non plus. Le casting est prestigieux, avec un excellent Simon Yam et le plaisir de retrouver Tsui Siu-Keung dans le rôle du méchant. Les chorégraphies honnêtes, même si Philip Kwok ne livre pas ici sa meilleure copie. Le scénario se suit aisément, même si le coup de l'amnésie commence à être trop fréquent pour surprendre encore. En bref, le cahier des charges est rempli, mais il manque un supplément d'âme... De plus, la fin du film est particulièrement maladroit dans sa manière de traiter la question de la vengeance privée. Ici, l'on tue gratis les méchants même s'ils sont dans l'incapacité de bouger... Cynthia Khan se réfugie derrière le prétexte des "eaux internationales" et donc l'impossibilité de procéder à une arrestation du principal meurtrier, puis laisse les victimes se venger, sans même chercher à les dissuader... On peut y voir un cautionnement clair de la vengeance privée et expéditive, à la Dirty Harry... Mais heureusement, une petite phrase en début de générique vient sauver l'honneur en nous disant que ces vengeurs se retrouvent ensuite derrière les barreaux pour 20 ans! Ouf!... La morale est sauve! Ce grand écart entre le laisser-faire ostensible de l'héroïne et cette "morale" finale plaquée si superficiellement est ridicule de maladresse...