Junta | 4 | La magie du cinéma vietnamien opère une nouvelle fois. |
Dans le peu de film vietnamien que j’ai vu (les TRAN Anh Hung) il y avait une ambiance qui se dégageait, un je ne sais quoi qui rendait ces films oniriques et mélancoliques à la fois. Dans La Saison Des Goyaves, j’ai retrouvé les mêmes sensations, j’ai l’impression qu’il y a une certaine manière de réaliser, propre au vietnamien.
L’histoire est celle d’ Hoa (BUI Bai Binh), un homme qui vit prisonnier du passé suite à un accident survenu du haut d’un goyave lors de ses 13 ans, une chute qui lui « bloqua » son intelligence et ses facultés mentales. Il vit désormais en ne repensant qu'au goyave qu’il avait planté avec son père.
Même si ce long métrage n’est pas aussi beau et maîtrisé que les meilleurs Tran Anh Hung, l’histoire est très belle, et l’ensemble est bien évidemment de bonne facture. La narration est assez lente, c’est ce qui fait le charme de ce genre de production.
La Saison Des Goyaves s’impose à tous les amoureux du Vietnam et à tous ceux qui veulent voir une belle histoire dans un cadre apaisant. C'est la Vietnamese’s Touch !
Merci à Panasia 2002