Un vrai coup de frais!
Sadako est une vilaine fille. Non contente d'avoir sa trace sur une VHS, elle se permet de faire quelques frayeurs à une poignée d'étudiants japonais qui oseraient la regarder droit dans les yeux.
Nakata est un géni en cela, qui par la relecture du roman culte de Kôji Suzuki, réussit à faire naître le phénomène Ring, qui engendra au fur et à mesure tout un tas de suites et remake (assez mauvais), ainsi qu'une quantité hallucinante de produits dérivés (appareils photos truqués). De plus, le phénomène Ring ne s'arrête pas qu'au merchandising, puisque dans la présentation du film par Jean-Pierre Dionnet pour les Quartiers interdits sur canal+(début des années 2000) on y apprenait que le ministère de l'éducation Japonais avait glissé une note où il était écrit qu'il ne fallait pas jouer à Sadako dans les écoles. Vive la parano.
Heureusement qu'autour de tout ce tapage, Ring demeure un honorable divertissement flippant, bien foutu et correctement réalisé, loin des sempiternels ratés horrifiques du cinéma japonais contemporain. Il arrive même à être onirique (la quête surnaturelle de la tante), loin, très loin de l'ambiance "calque" mais sans âme des remakes US pourtant plus connus. Et puis, il y a Kawaï à la musique.
Ambiance et frissons à la sauce japonaise
Vu après plusieurs autres films horrifiques japonais et plus globalement asiatiques, le fameux Ring m'a surpris un peu là où je ne l'attendais pas. Il ne partait pas forcément avec la tâche facile, les films m'ayant vraiment fait peur se comptant sur les doigts d'une main. Mais au final, même si le film ne m'a pas effrayé autant que d'autres, il gagne sur d'autres tableaux.
Son point fort reste incontestablement son ambiance, assez unique et hypnotique. Jamais les enjeux ne sont soulignés par une réalisation de thriller, avec des effets classiques sur la musique ou le montage. Non, Ring est un film très calme, qui pourrait paraître lent et ennuyeux, mais qui bénéficie d'un vrai travail d'ambiance. Lequel est bien servi par une photographie qui m'a épaté. Les plans sur la plage, en tons de bleu et de vert sont d'une beauté froide à littéralement couper le souffle. Nakata n'a pas fait mieux avec son Dark Water, très soigné également mais moins bluffant.
La construction de l'histoire se montre typiquement japonaise, on a l'impression de débarquer dans une histoire déjà commencée depuis plusieurs minutes, et on la quitte en se disant qu'il reste beaucoup à dire. Quant aux acteurs, ils se montrent plutôt bons, avec une préférence pour Henry Sanada, qui cache très bien derrière sa petite barbe le Sankukai qui a bercé notre jeunesse.
Au final, on tient en Ring un film qui déjà fait peur, ce qui est évidemment le but premier, mais qui ne joue pas que sur cet effet et construit un ensemble original et très prenant.
bidon, foireux... Mais bien réalisé.
Le système soit-disant nouveau et révolutionnaire de peur tacite suggérée nous apporte bien quelques petits frissons au départ, liées à l'ancestrale peur de l'inconnu, mais le reste n'est qu'une longue mise en ambiance soporifique à peine utile sur le moment du visionnage et totalement frustrante au regard du film dans sa globalité.
Un grand vide scénaristique apparaît alors et LA révélation terminée, le film sombre dans l'oubli et la médiocrité.
Mon principal reproche est justement qu'il n'y ait qu'une révélation et que tout repose sur celle-ci, le reste n'est que tergiversation et mise en ambiance "escargotoire". Le scénario manque de fond malgré une virtuosité indéniable de la réalisation.
En bref, une bonne idée ne suffit pas à relever un film plutôt ch!#$ au final.
Habile et très efficace!
On pensait que seuls les américains et les italiens étaient capables de nous faire flipper
dans nos fauteuils avec des images et du son, preuve est désormais faite que les japonais
en sont également capables (et les français?). Dans un autre registre que Cure
qui était déjà assez traumatisant, Ring débarque sur nos salles 3 ans après sa sortie nationale
au Japon, précédé d'une réputation de succès puisque 2 suites ont été tournées pour répondre
aux attentes pressantes du public.
Le réalisateur Nakata Hideo, dont c'est l'un des premiers films "soft" (il travaillait avant
dans l'industrie fructueuse du roman-porno), fait montre d'une maîtrise de son art stupéfiante
en réussissant à faire augmenter la tension imperceptiblement mais inéluctablement jusqu'à bloquer presque totalement
la respiration du spectateur, tendu à l'extrême, simplement à partir d'une histoire idiote de vidéo
qui tue (c'est d'ailleurs lui-même qui le dit!). En plaçant sa caméra dans des coins sombres ou
en plongée, en utilisant à merveille la bande-son d'outre-tombe du compositeur d'anime Kawai Kenji,
et en provoquant la peur et le malaise avec de petits détails, des plans très courts, très violents et
pourtant sans aucune goutte de sang (je dis bien aucune), il signe là un long métrage de qualité bien
supérieure à la normale dans cette catégorie, dans la lignée des artifices de la peur
du Projet Blair Witch.
Nakata s'amuse également à lancer des fausses pistes au spectateur, déçu au départ et
agréablement surpris par la suite: on a droit à un début très Scream où 2 minettes
papottent dans leur chambre jusqu'à un coup de fil flippant. On se dit que si ça continue,
on va se coltiner un de ces films barbants où 10 ados idiots sont font trucider à la hache par un serial
killer, et puis non, l'ensemble du film est mené par des adultes, et la trame de l'histoire
est plus intéressante puisqu'il s'agit d'une enquête. Autre exemple: jusqu'au milieu du film,
on ne croit pas à cette histoire de vidéo maudite, quand surgit une explication tout à fait crédible
même si peu rationnelle... Dernière preuve: on pense que Ring va se conclure par une fin
hollywoodienne (on a tué le monstre, chacun rentre chez soi et le couple se re-unit), et puis
non, la conclusion est bien plus perverse et cruelle.
Bref, si vous ne l'avez pas encore vu, courez-y pendant qu'il est encore en salles!
Soporifique
Ring est un film qui provoque la peur: oui en effet, j'avais peur qu'il ne finisse jamais. L'ambiance minimaliste provoque un suspense aussi palpitant que celui de Mme Bovary. Je n'ai rien contre la suggestion et le minimalisme, mais ici tout est tellement lent et contemplatif...
Même les acteurs ont l'air de s'ennuyer, et ce qui devrait être une course contre la montre terrifiante est une vague tentative de psychologisation de l'horreur. Vraiment pas convaincant.
Pas mal, culte
Ce film est connu comme une grande référence du cinéma d'horreur japonais et asiatique. Certains procédés sont bien utilisés bien que peu inventifs, l'intrigue n'est pas mal, les acteurs sont bons (ça je dois bien l'avouer). Hideo Nakata a su installer une ambiance tant visuelle que sonore angoissante. Quelques très belles scènes, un univers très spécial et très réussi.
En fait je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je n'ai pas trop aimé le film... peu être un peu vide au niveau de la réalisation...
Sur la trilogie :
Personnellement, j'ai préféré de très loin Ring 0 au niveau du son, de l'image, de la mise en scène, de l'intrigue, très bon film (4.5/5)
Ring 2 n'est pas mal : de très bonnes scènes, de vraies thématiques, des personnages plus développés que dans le 1, par contre un scénario à se prendre la tête et parfois même peu cohérent (je pense notamment à la fin avec la piscine et le puis) (3.75/5)
Mais Ring est très soft dans l'image, dans le son, dans l'intrigue pour moi ... car c'est vrai je ne vois pas de défauts majeurs. L'histoire est peut-être "trop" expliquée (alors que dans Ring 2 elle ne l'est pas assez). Bref, je ne m'explique pas cette déception (relative bien sûr). C'est pourquoi ma note et mon avis sont peu objectifs (3.5/5)
Donc dans la trilogie des Ring, je placerai en 1er Ring 0 en deuxième Ring 2 et le pire (enfin, plutôt le moins bon) Ring.
Cependant je crois vraiment qu'il y ait une certaine intégrité de la trilogie des Ring (bien que Ring 2 n'aie pas été réalisé par Hideo Nakata). Bien sûr l'histoire, mais aussi des thématiques comme l'hôpital, la mer, les maisons de campagnes, le puits, les vidéos et photos bien sûr, etc ...
En tant que trilogie, Ring est très bonne car elle regroupe les qualités de chacuns des trois opus qui sont complémentaire
La trilogie est Cultissime
04 janvier 2006
par
DiaKr
Très fort...
Faire peur avec une casette video ? Hideo Nakata l' a fait. Respect !!!
Un Classique.
Une histoire d'ambiance...
Tout part de ce qu'on pourrait appeler une 'légende urbaine' : une histoire raconté entre ados, afin de se faire peur...et cette histoire passe par une cassette vidéo.
L'idée est plutôt simple, et le début banal : on a le côté 'peur entre ado' comme dans un Freddy de Wes Craven, et le support d'un film comme dans Videodrome de Cronenberg.
Mais voilà, cela devient plus original au fil de l'histoire, à savoir d'où vient cette cassette...
Il y a quelques longueurs par moment, mais l'ambiance du film est vraiment bien travaillée, le réalisateur fait de son mieux pour faire un film angoissant, et çà fonctionne plutôt bien.
J'ai une copie de la K7 maudite à refiler, des intéressés... ;)
Le succès à l'international de Ringu a lancé la mode des films de fantômes japonais . Une réussite pour un film sans budget ni prétentions démesurées. La grand force du scénario est de démarrer en présentant une légende urbaine d'apparence anodine qui prend corps au fur et à mesure de l'enquête pour se transformer en histoire de plus en plus réelle et terrifiante.
L'aspect documentaire, l'utilisation d'images de type archives renforce la sensation de réel et l'histoire finit par passer de l'autre côté de l'écran et abandonne son caractère virtuel pour pour devenir une légende urbaine à part entière.
Après avoir vu le film qui n'aurait pas d'appréhension à regarder une cassette dite maudite?
Un tour de force que ses successeurs n'ont pas réussi à reproduire. La fin du film est particulièrement réussie, même si elle a le malheur de laisser la porte ouverte à une suite qui se révèlera peu inspirée (le navet Ringu 2 le retour de la revanche de Sadako).
Suspens... pour un film culte
Une vraie tension se dégage du film. Un compte à rebours insoutenable, des bruitages flippants, une video maudite mystèrieuse... Tout est dans l'ambiance. A regarder seul, dans le noir.
quelle ambiance !
L'ambiance est très particulière voire parfois insoutenable pour peu que l'on joue le jeu....c'est d'ailleurs difficile à expliquer, car le film est loin d'être abouti....
En fait, ce film est un concept, et c'est pour cela qu'il nous a marqué et qu'il marquera ceux qui le regarderont.
14 octobre 2004
par
a woo
vOUS aimez avoir peur ? maintenant oui...
Quelle est l'utilité de se faire peur ? Pourquoi aimer cette sensation si bizarre ,si incontrolable ,si masochiste? je ne sais pas ;en tt cas , j'ai eu peur .lorsque on s'endormait étant petit ,en priant pour que Freddy ne nous rende pas une petite visite nocturne désagréable. Qd seul ds le noir, on interpete chaque bruit qui résonne au tour de nous . C ça avoir peur. Et bien Ring, m'a refait goutter à cela , scotché devant ma tv lors de la première vision, jusqu'aujourd'hui ce film me fascine , me fait frissoné . Mon film préféré .
Mythique !
Tout d'abord il s'agit d'un de mes premiers films asiatiques que j'ai vu, et peut-être bien le premier du registre horeur, ce qui m'a permi de découvrir non seulement un film, mais un style ! Du coup j'ai tout de suite été embalé, et j'ai pris un "plaisir nouveau" en regardant Ring que je n'avais jamais connu avant avec d'autres films. C'est comme le plaisir sexuel LOL, lors de la première fois s'offre à nous un désir bien plus intense guidé par la curiosité de l'inconnu.
Il se trouve que j'étais donc à 200% rentré dans le film dès les premières minutes, ce qui est vraiment favorable lorsqu'on regarde un film possédant ce type de scénarios. La conséquence ne s'est pas faites attendre, j'étais fébrile et sursautais à chaque moment de suspens. Bref j'était à fond dedans...
L'histoire j'ai trouvé était vraiment géniale, sur fond de petite légende maléfique, entre la malédiction et le conte d'épouvante, les rumeurs que l'on se raconte pour se faire peur... La K7 video avait été finement choisie pour transmettre cette peur, un autre support aurait été moins prennant. Cette vidéo maudite est aussi bien réussie, jamais on ne la découvre en entier durant le film, c'est un peu comme si nous aussi nous prennions conscience que sa vision en entier nous transmettrait la malédiction, assis dans mon fauteil je n'étais pas bien tranquille.
Un coup de génie qui ressort dans ce film et qui est très rarement bien fait dans les autres films d'horeur, c'est les bruitages. La bande son de Ring est vraiment flippante, pour une fois je dois dire que les sons trouvés pour amener la peur chez le spectateur ont été divinement choisis ; rien à voir avec un classique bruit de violon suivi d'un grand "bouh".
Les acteurs sont également géniaux, quand je vois la prestation exemplaire de l'actrice principale, MATSUSHIMA Nanako, ou encore du petit garçon... Brrr j'en est encore la chair de poule ! Car il faut pas oublier que c'est ça un bon acteur avant tout, qu'il sache transmettre un sentiment sans même parler ou bouger d'un sourcil, là est la vraie performance.
Ce que j'ai bien aimé dans Ring aussi, ce sont les plans de caméra. Je suis fan de ce genre de plans originaux, voire qui frole le film expérimental parfois Les plans comptent encore plus pour moi que les effets, c'est vraiment l'âme du réalisateur qui passe à travers l'objectif. A lui de faire passer la bonne photo, entraîner le spectateur là où il veut le conduire... Et pour ça je ne crois pas être le seul à penser que NAKATA Hideo a vraiment un don. Il n'a pas réalisé beaucoup de films mais il s'est beaucoup apliqué à les faire, y a pris du plaisir tout en montrant ce dont il était capable, et cela se ressent.
Enfin, il me semble que Ring marque, comme de très rares autres films, l'avènement au titre de modèle du genre, ce qui est un gage de reconnaissance unanime du film dans sa catégorie. Ainsi dirons-nous souvent "un film à la Ring" ou encore "un Ring like", il s'est imposé en l'espace de quelques années comme LE film d'horeur asiaitique par exellence. En tout cas pour moi c'est amplement mérité, il figure et de loin comme film d'exception que chaque cinéphile ou non devrait avoir vu selon moi.
Un film terrifiant.
Nakata renouvelle habilement les codes du cinéma d'épouvante et signe une oeuvre forte dans sa suggestion de l'horreur.
Efficace sans etre effrayant!
On m'avait tellement parlé de ce film que je pensais avoir les boules de ma vie.Mais que nenni!C'est plus par la musique, excellente, que l'on tremble que par autre chose.Mais tout est tellement bien fait que l'on tombe sous le charme immediatement.A voir!!
Un film sans grande surprise
Ring est un film original, il faut l'admettre. Il a le génie de faire peur par anticipation. Les scènes de terreur pures sont rares, mais la musique, l'éclairage donne une impression qu'il va se passer quelque chose, ce que je trouve très appréciable. Mais le scénario est trop creux, tout tourne autour de la cassette et un peu plus de profondeur dans les personnages aurait été bienvenu. Je trouve que le film manque également de maîtrise, il fait peur mais n'effraie pas. Une petite déception donc, mais un des points appréciable est la fin, que je ne dévoilerai pas, bien pensée et très ouverte.
ANGOISSANT ET FLIPPANT A SOUHAIT
Comme quoi, il ne faut pas grand chose pour sentir des angoisses et des frissons dans le dos. "Ring" est vraiment une perle dans le genre terreur. A voir dans le noir et si possible en vcd ou DVD...Et pas en VHS.....
genial
Une ambiance glauque et poisseuse . Avec très peu de moyen, le film semble avoir été fait avec des bouts de ficelles, mais grâce au jeu des acteurs et à une bande sonore des plus étrange RING parvient à nous faire flipper .
Le premier volet d'une trilogie interessant
Ce film d'epouvante, basé sur l'histoire d'une cassette vidéo qui tue ne tombe jamais vraiment dans la fiction.
La cassette maudite est très bien faite: les images défilantes ne signifient à premiere vue rien et c'est bien ce qui la rend malsaine. De plus la scene où Sadako sort de la télévision est pour ma part terrifiante! En bref, Monsieur Nakata a, à partir du roman de Suzuki, réalisé un bon film, dont la demi heure finale est particulierement bien.
A voir!
tres bien reussi mais peut etre quand meme un peu trop commercial
bon je vais essayer de faire court vu le nombre de critiques qu il y a deja dessus:
ringu est un film tres reussi, autant le scenario que la realisation.les effets de terreur des scenes et de la musique sont tres bien faits, cepandant, au fil du temps je trouves que le film est devenu beaucoup trop commercial ce qui gache un peu le film en lui meme.
Je comprends egalement qu'il ne plaise pas a tout le monde, c'est un film assez lent et il suffit de ne pas trop aimer le cinema japonais pour aller jusqu'a trouver que ce film est pourri(ce qui n'est pas mon cas biensur)
enfin bon voili voila en gros c'est tout
Ring, c'est peinard, mais!
Ring est un très bon film.
Ring, à la première vision, scotche au siège (en tout cas, moi).
On en oublie le manque de dimension de cette histoire, qui en fait quelque chose comme une série b de luxe, et on se dit "putain, c'est un chef d'oeuvre".
Ring, à la quatrième, puis cinquième version, n'a pas perdu de son pouvoir fascinant. La réa, la photo, et la bande son, osmose, crédibilisent le label "oeuvre d'art". Mais on finit par voir ce qui ne va pas.
Ce qui ne va pas, au choix: après quelques visions, ça ne fait plus peur que lorsque les violons montent; les acteurs sont loin d'être excellents (du gosse trop space au vieux qui en fait des tonnes en passant par l'héroïne au physique banal et son mari pas assez expressif, sauf à la fin :) ); le manque de dimension du film (ce n'est qu'une histoire à petite échelle sans message) finit d'achever ses chances de gloire postume.
Car si Ring est plus maîtrisé qu'un film comme Kairo (de K. Kurosawa), il est bien moins perso, bien moins attachant et bien moins ambitieux que ce dernier (mis à part dans sa forme sûrement). Pour l'ambition, on peut pardonner. Mais moi j'aime bien voir le réa derrière la caméra. Ca rapproche...
Pas une goutte de sang et pourtant, j'ai flippé comme jamais au ciné...
J'ai beau avoir bouffé du film d'horreur par charettes entières, eh bien lorque je suis sorti du cinéma, ni moi ni les autres spectateurs ne faisions les fiers!
Pour couronner le tout, je n'ai pas dormi les 3 nuits suivantes tellement le film m'avait marqué (à chaque bruit, je croyais que Sadako était là...VÉRIDIQUE!!!).
L'ambiance malsaine qui plane sur tt le film (sons torturés, murmures menaçants, explosions sonores, visages brouillés, Sadako et sa démarche désarticulée), le compte à rebours mortel et surtout le contenu de la vidéoK7 m'ont repoussé dans des retranchements d'angoisse que je ne soupçonnais pas.
Le final avec Mr San Ku-Kaï m'a littéralement cloué sur mon siège (je me souviens avoir serré les accoudoirs de mon fauteuil comme un dingue!).
Pour moi, la définition même de la peur...
PS: Attention, je confirme que si vous matez RING sur un poste TV, tout l'aspect étouffant et terrifiant généré par la salle de ciné vous passera au-dessus de la tête - minorant ainsi l'impact réel de cet excellent film...donc à bon entendeur!
PS2: Si visionnage TV, je vous mets au défi de le mater la nuit (avec, en option, un pote qui ne l'a pas encore vu)...expérience INOUBLIABLE! Essayez de dormir après!
Saaaaaaaaaaaaadaaaaaakooooooooooooooooooooooooo........
J'ai failli arrêter avant la fin...
... tellement la tension était insoutenable vers le début du film. o_O
(en plus avec les plans soudains, cardiques s'abstenir).
A l'arrivée, quelques longueurs, mais le film qui m'aura le plus fait flipper de tous ceux que j'ai pu voir.
Efficace !!!
Contenu effrayant
Ring s’inscrit dans cette tradition récente de remise en question des procédés visuels de représentation de l’horreur et du fantastique, avec pour vocation de remplacer la démonstration par la suggestion, et l’explicite à quelque chose de plus large, une sorte de tension sous-jacente qui englobe chaque situation, pour faire planer sur chaque séquence une certaine crainte née de l’invisibilité immédiate du danger.
En cela, Ring est assez proche de productions américaines comme Sixième sens ou Incassable, mais, à l’image des deux films de Shyamalan, il est considérablement pauvre et inintéressant, du fait surtout d’une pesanteur formelle constante, qui fait douter de l’efficacité de ces mêmes partis pris, censés créer la peur, et qui confinent parfois au ridicule.
Le contenu de la cassette vidéo meurtrière, qui crée une mise en abîme sur des images impossibles à interpréter et réellement effrayantes, et surtout l’extraction du poste de télévision d’un personnage désarticulé et assassin, esthétiquement très fidèle à la tradition japonaise du film de fantômes (les bake-mono), sont cependant deux moments de terreur pure, qui justifient à eux seuls le statut de film-culte de Ring, pourtant globalement raté et presque soporifique, sans aucun argument de distance culturelle ou d’ésotérisme qui ne puisse remettre en question cette forme d’incompréhension.
La peur théorisée
avec une précision d'orfevre, Nakata nous livre un superbe travail formel, résultats de recherches intenses. Et ce n'est pas la partition de Kawai, d'une précision géométrique qui le contredira
un film qui est devenu culte
Une grande réussite, réalisé pourtant avec peu de moyens, le film est efficace. Si efficace qu'il appelera une suite et une prequelle, et qu'il deviendra une reference pour le renouveau du cinema d'horreur (surtout en asie), un renouveau qui aura bien entendu son lot de bons films (Kairo) et de moins bons (ST JOhn's Wort). Oui RING est devenu un film culte.
Moi je ne l'avais pas trop apprécié à ma premiere vision (petite salle, mauvais son, mauvais voisins...). J'ai eu plus de plaisir à le revoir chez moi, tout seul dans le noir, avec un grand écran et du 5.1 qui fait frémir. Dans ces conditions oui le film est une experience à part entière.
Un film qui a des défauts, mais qui reste une reference du genre.
Faut pas en faire tout un fromage
Avec tout ce que j'avais entendu sur ce film, comme quoi c'était le film le plus flippant du monde, bah non, je vais peut etre passé pour le Rambo sans peur et sans reproche de service mais bon.
Donc grosse deception a ce niveau là, comme quoi il faut pas toujours prendre au pied de la lettre ce que disent les autres.
Mais sinon j'ai beaucoup aimé la mise en scène et le jeu des acteurs et bien sur le scénario.
La musique est flippante quand même.
Attention, je ne dis pas que le film est une daube, la preuve j'ai mit 4, ce que j'essaye de vous dire c'est que il y en a qui vont avoir peur et d'autres pas du tout mais ne partez pas avec une idée préconçu du film en vous disant que vous allez avoir la peur de votre vie.
N'empêche que j'ai pas eu le courage de regardez la cassete maudite qui est en bonus sur le dvd zone2 donc vous voyez.
Le maitre étalon du cinéma d'horreur japonais. Ring, c'est la maitrise des mécanismes subtils de la peur. Du quotidien peut surgir l'anormal et l'inconcevable, la réalité tangible n'est plus un refuge et peut basculer à tout instant dans l'anomalie et le cauchemar éveillé. Le visionnage de la vidéo maudite est une expérience à part, de la peur suprême qui surgit d'images d'une poésie macabre et hypnotique.
Ring est une date et une oeuvre majeure du cinéma fantastique
Un climax mémorable... pour les plus patients !
Un film étrange qui joue sur le même modus operandi que Blair Witch, soit un film qui n'existe quasiment que pour sa fin, angoissante et suffocante, grandiose. Tout ce qui précède est volontairement anodin, anecdotique, parfois mélo ou moraliste (l'héroïne n'est pas une très bonne mère), voire un peu crétin (les "dons" de l'ex-mari)... Le tout soutenu par une non-réalisation qui ne fait que préparer le terrain d'un final mortifère... Si on excepte la vision plus ou moins répétée de la "fameuse" vidéo, glauque, macabre, vecteur de suspense et d'angoisse, le film pencherait donc plus vers l'enquête paranormale à la Mulder et Scully. Enquête souvent passionnante mais pas nécessairement effrayante, un anti-slasher en quelque sorte, finalement très japonais dans sa langueur et sa conclusion inachevée... On peut aussi dire que le film doit beaucoup à la partition crispantissime de Kenji Kawai...
Jubilatoire
Alors là, sur le cul ! Là je m'incline. Moi, moi qui n'a pas trembler en regardant l'exorciste, moi qui a toujours été déçu par les films d'horreur car je n'ai jamais ressentit d'emotions fortes; voilà que moi, j'ai flippé pour une histoire un peu à deux balles, sans violence à la slasher movie, j'ai eu peur.
Ce film est vraiment boulversant dans sa mise en scene, autant que dans le jeu (fabuleux) des acteurs. Quel delice ! Et ce scénario, qui parait tout con au debut, mais qui deviens un veritable paradoxe au fil de l'intrigue. Encore !!!
A regarder imperativement seul dans le noir, sans poc-corn SVP...
BBBBRRRRRRRRRR, flippant!!!
Ring, un nom qui sonne sec, qui colle parfaitement au film...Et oui, le film est froid, humide, glauque et derangeant : bruits stridents, beuglements sordides, eclairage lugubre nous scotchent à notre siege...On panique et finalement, la fin du film est comme une bouffée d'oxygene apres une experience traumatisante
Enfin...j'y vais peut etre un peu fort!!!!
Le "revival" de la terreur
On ne sort pas indemne de la vision d'un film comme Ring. Assister à la projection de Ring sans être un "spectateur averti", c'est la garantie d'être la proie de ses propres peurs. Regarder ring en connaissance de cause n'est même pas l'assurance d'y échapper. Peut-être parce que depuis que l'homme sait narrer une histoire, celles qui ont le plus de succès ont pour attrait les frayeurs primitives, inspirées des croyances comme les esprits maléfiques et autres fantômes. Et à ce niveau là, il n'est pas question de culture, quand on analyse bien, ces peurs sont les mêmes.
Les à-priori sur le cinéma d'horreur sont légions et surtout tenaces, alors quand on s'aperçoit que le film est japonais, on se prend en plus de plein fouet les idées préconçues. Et la barrière de la langue pour les non habitués n'arrange pas forcément les choses. Cependant Ring fonctionne au delà de toute espérance, et à n'importe quel niveau car le thème est universel.
Le scénario part tout d'abord sur le canevas traditionnel de n'importe quel Slasher: Deux adolescentes discutent d'une légende urbaine ayant attrait à la malédiction dû au visionnage d'une certaine vidéo cassette avant que l'une d'elle se fait assassiner dans d'étrange circonstance. Le spectateur s'attend à ce moment à une énième variation sur le croquemitaine. Il n'en est par bonheur rien. Pourquoi? Simplement car l'intrigue est centré sur le personnage principal, une femme d'age mûre qui elle aussi atteinte de la malédiction essaye de s'en affranchir à travers une enquète dont chaque rouage se révelera encore plus crispant. Elle contactera son ex-mari (qui interpréta Hayato dans San Ku Kaï) professeur possédant des dons d'extra-lucide afin de l'épauler dans sa lourde recherche. Le film retrace leur parcours depuis la mort de l'adolescente à la découverte du fantôme terrifiant Sadako. Dévoiler certains détails nuierait au plaisir de ceux qui n'ont pas vu le film, on peut juste dire que le dénouement final est un grand moment (pour ne pas dire évènement) du cinéma d'horreur.
Si le scénario se démarque habilement des clichés du genre, le traitement est absolument fabuleux. Outre des personnages ultra intérressant, la puissance de Ring réside dans son ambiance unique et le travail de mise en scène du réalisateur Hideo Nakata. D'emblée, Ring se démarque des derniers succès du film d'horreur style Scream qui fait plutôt rire que peur ou bien d'un film comme The project blair witch qui à part sa force suggestive ne provoque pas vraiment de sensation. Comme référence de Ring lorgnons surtout du coté de Vidéodrome dont le malsain et la violence psychologique sont les points communs ainsi que le rapport avec les vidéo cassettes. Notons aussi que ce sont surtout les absences d'effets et un mixage du son ambiant toujours bien calibré qui nous donnent ce malaise d'étrange. Bref, une réalisation aux antipodes du moment, une réalisation où l'on privélégie le fond sur la forme. Hideo Nakata prend le temps de nous exposer les situations, n'a pas peur de s'éloigner du public en allongeant les scènes intimistes, les dialogues, il joue constamment avec nos nerfs en créant de fausses pistes et une ambiance à la limite du pervers. D'ailleurs, qu'on ne s'y trompe pas, la séquence vidéo est des plus macabres.
Ring est un film qui vous prend littéralement aux tripes, il ne faudrait pas bouder notre plaisir, car l'intelligence rencontre l'horreur. Et contre toute attente, on en redemande.