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Pistol Opera

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.75/5

vos avis

20 critiques: 3.55/5

visiteurnote
Mounir 4.25
Samehada 4
Cassiel 4
Cuneyt Arkin 4.5
Pisutoru 4.75
koalaurent 1.25
Antaeus 5
chronofixer 2
Izzy 2.75
Sauzer 2
mattMAGNUM 4.5
Bastian Meiresonne 1.5
Secret Tears 4.75
White Snake 5
seijûrô hiko 3.75
Maggielover 4.75
JoHell 3
Miyuki 3.5
Pikul 1.75
Bama Dillert 4


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Jeune premier!

Ah.... vraiment!! ça fait plaisir de voir un jeune réalisateur (84 ans!!) débordant à ce point d'imagination et d'énergie pour le moins communicative, et surtout faisant preuve d'intelligence et d'humour. Un film rafraîchissant et motivant, petit budget, mais GRAND talent à suivre (sic)!

10 août 2007
par Cassiel


Imparfait, certes mais fascinant certes aussi

Ici Suzuki met tout ce qui fait son style à plan. On peut résumer ca a: le cinéma c'est de l'illusion, du pipeau donc tout est possible. Si Suzuki bouscule les conventions du récit de la continuité, du montage, ce n'est pas pour être nouveau, plus intéressant ou même signifiant, c'est juste parce que dans le fond le cinéma ce n'est pas sérieux. Donc autant s'amuser et faire partir dans tous les sens l'image, le scénario, les personnages. Malgré l'une ou l'autre chute de rythme (mais c'est un peu le péché mignon de Suzuki), ce film par sa désinvolture radicale est un must, une pure réussite.

31 août 2006
par Cuneyt Arkin


Chef d'oeuvre

A 78 ans Seijun Suzuki fait avec Pistol Opera une œuvre remarquable et unique, préfigurant le non moins remarquable Princess Racoon. Hors compétition au dernier festival de Cannes 2005 Pisutoru Opera semble être un exercice de style pour l’un des plus grands cinéastes japonais, dès le générique on comprend que l’on va voir quelque chose de nouveau. Ce film respire la vie, la jeunesse, et le grand art. Mêlant habilement kabuki, pop art, film d’auteur, polar…le tout servi par une musique « jazzy », Seijun nous livre une peinture baroque, surréaliste, très contrastée en couleurs, sur un fil narratif hyper simple :n°3, Stray Cat, joué par Makiko Esumi hyper belle, découle son histoire pour tenter de devenir tueuse professionnelle n°1. En chemin elle rencontre divers personnages qui vont agrémenter son récit d’une poésie visuelle . Il y a de magnifiques scènes-plans, le montage est parfois surprenant, le raccord son est parfois décalé, voire coupé, les gestes aussi, ils ne sont parfois qu’amorcés. C’est kitch, abstrait, futuriste et novateur, bref, l’un des plus beaux films que j’ai vu.

27 janvier 2006
par Pisutoru


Dur dur d'accrocher...

Malgré tous mes efforts, j'ai arrêté de le regarder avant la fin. La magie n'a pas du s'opérer avec moi, car je l'ai vraiment trouvé pénible. J'ai pas aimé la façon dont le film a été fait, que ce soit l'ambiance que le réalisateur a voulu donner, le jeu des acteurs ainsi que la BO.

21 janvier 2005
par koalaurent


Un film des années 70 réalisé dans les années 2000 ? Qui d'autre que Suzuki Seijun pouvait faire ça !

Suzuki m'a comblé avec "Pistol Opera", dans le sens où je suis resté nostalgique de certains films nippons des seventies, ultra-stylisés, kitschs, arty, etc... Alors voir un film tel que celui-ci dans les années 2000, c'est le pied total. Surtout quand c'est de Suzuki, le type qui a réalisé entre autres "Tokyo Nagaremono" et "Branded To Kill" que je considère comme des must-see dans le genre. Et d'ailleurs, "Pistol Opera" reprend l'esthétique minimaliste et flashy du premier ainsi que la base scénaristique du second, en plus du côté "je me permets tous les excès" (usage du format 4:3 pour donner une densité de couleurs égale sur toute la surface de l'image, disparition du son à certains moments, etc...), proche dans l'esprit des films de la nouvelle vague française. Pour moi, il ne faut pas trop chercher à y voir un scénario constructif ou une quelconque morale, puisque ce film de Suzuki est avant tout basé sur son style ultra-affirmé, de son générique du début jusqu'au fauteuil baroque qui traîne dans la cour. Quant au jeu des acteurs, il est certes ultra-théatral, mais là aussi, j'adore. Pour l'anecdote, j'ai une fois regardé le film sans le son, juste pour pleinement me concentrer sur la gestuelle des personnages... assez travaillée faut dire.

02 janvier 2005
par Antaeus


??!/,§!!

autant prévenir tout de suite, c'est à réserverr aux plus curieux et ouverts, car PISTOL OPERA est difficile à appréhender et donc difficile à juger (il faudrait un? dans les notes possibles). pour ce qui est plutôt une bonne idée, PISTOL OPERA se lâche au niveau de l'expérimentation et l'aspect formel est séduisant sur plus d'un plan. ce qui m'a rebuté c'est la direction d'acteurs, digne d'une parodie de film intellos par les inconnus, c'est à dire complètement artificielle (comme tout le film d'ailleurs); moi ça me fout plutôt la haine. la réalisation est on ne peut plus osée et casse gueule, limite foutage de gueule parfois, là aussi ça a du mal à passer, c'est complètement anti-efficace, alors que LA MARQUE DU TUEUR restait très accessible. cela donne un résultat abstrait, surréaliste, quelque fois magnifique visuellement, trop symbolique et outrancier pour que j'accroche un minimum à l'histoire; enfin c'est une vraie curiosité, entre Godard, monthy python, dolls ou SUZUKI avant. (les références c'est plutôt moyen mais c'est pas facile à décrire non plus) ps: quand j'ai vu ça je sortais de "LA VIE EST UN MIRACLE" de Kusturica (excellent au passage), est c'est tellement antagoniste comme vision du cinéma que passer de l'un à l'autre n'est pas évident.

16 juin 2004
par chronofixer


LE PLUS GRAND FILM DE SEIJUN SUZUKI ?

PISTOL OPERA est un choc. c'est le genre de film qui ne peut laisser indifférent. Apres plus de 20 ans ou sa production de films s'est fait plus que rare, seijun SUZUKI nous revenait en 2002, à l'age de 78 ans, encore plus insaisissable, preuve de son incroyable vitalité artistique. SUZUKI a été le réalisateur rebelle de la nikkatsu, un studio spécialisé dans le film de genre et plus précisemment dans le pinku-eiga et autre roman-porno. la nikkatsu a connu son apogée dans les années 60-70, avec un style bien a elle: pop,coloré et jazzy... Suzuki a été un des créateurs les plus fascinants de l'époque. Il a réinventé tous les genres auxquels il a touché: policier (detective bureau) ninkyo-eiga (la vie d'un tatoué) jitsuroku (le vagabond de tokyo, la marque du tueur...) C'était bien plus qu'un formaliste,c'était un véritable auteur qui a transcendé le film de genre nippon pour en faire un croisement artistique improbable entre le pop art, le kabuki, le film d'auteur europeen, le polar voir meme la comedie musicale!! PISTOL OPERA reprend les choses là ou SUZUKI les avaient laissé avec BRANDED TO KILL (la marque du tueur en vf), autrement dit avant de se faire virer de la nikkatsu Avant de visionner le film,on se pose plusieurs questions: pourquoi refaire la meme chose 30 ans apres? Pourquoi Suzuki fait il un remake d'un de ses propres films? je rappelle l'histoire: Stray Cat, alias n°3, est une tueuse professionnelle. Contrat après contrat, elle exécute son travail avec la conscience professionnelle nécessaire,mais sans s’y investir totalement. Mais l’hécatombe d'autres tueurs autour d’elle, signe d’un changement de pouvoir, l’oblige à affronter le mystérieux n°1, " Hundred Eyes ". c'est le meme plot que dans branded,sauf qu'ici on est en présence d'une tueuse et non d'un homme.... Pourtant,si on y va pour voir un "branded to kill 2", on risque d'etre extremement décu PISTOL OPERA, c'est bien plus que ca. C'est autre chose. Ce n'est meme pas un "film" comme on l'entend habituellement, c'est une idée de cinéma,un songe filmique intellectualisé... Assurement, Pistol opera est l'oeuvre la plus difficile d'acces de SUZUKI. On déteste ou on adore. Le détester est facile, puisque celui ci ne ressemble a rien de vraiment connu. Ce n'est plus un film, c'est un concept. C'est ca pistol opera, c'est le "concept suzuki" traduit a l'écran. On y retrouve tout ce qui se trouvait dans les precedents films de suzuki, mais conceptualisé et condensé en un seul. Un ami qui l'avait vu à l'étrange festival m'avait prévenu: beaucoup de personnes se sont heurtés a un mur en le voyant,à un film "autiste", tellement abstrait et symbolique qu'on ne sait pas de prime abord si on l'a aimé ou detesté. Et effectivement, autant prevenir tout de suite: PISTOL OPERA est une experience filmique unique qui risque de dérouter. Déjà, oubliez toute histoire. Elle n'est que pretexte, ou plutot "idée". En fait, le film est une serie de situations, d'impressions abstraites. On prend les personnages par exemple.Que des stéréotypes.Mais justement, suzuki joue sur ces stéréotypes, non pas en les détournant par l'ironie, mais en leur donnant du sens. Mais de toute facon, l'interet n'est pas la.Le film pourrait se faire sans dialogues que ca ne changerait rien. En cela,SUZUKI se fait le disciple de gens comme BRESSON, pour qui chaque geste vaut bien 10000 mots. Ainsi le film se presente comme le terrain de toutes les experimentations gestuelles. Par exemple, lors de certaines actions,certains gestes sont mimés,voir meme juste amorcés! Mais cette recherche de l'abstraction gestuelle se double d'une imagination visuelle rarement atteinte... Là,c'est un véritable feux d'artifice. on manque d'adjectifs: surréaliste, baroque, kitch, théatral, futuriste, abstrait, réaliste.... le réalisateur nous présente des tableaux visuels a la fois géniaux, grandioses, grotesques, hallucinant....et déroutants par certains moments. Il n'y a qu'à voir ces tueuses à gage se balladant et agissant comme des personnages du théatre kabuki! et que dire de l'utilisation du son... Parfois,le son de la scene est décalé(!),voir meme coupé brievemment(!), toujours dans une ambiance jazzy du plus bel effet... vous l'aurez compris,PISTOL OPERA est un film a part. Est-ce pour autant le meilleur film de suzuki? c'est une oeuvre-concept qui peut choquer les amateurs du suzuki"branded to kill" 60's,le mauvais garnement qui faisait subir un traitement si particulier au cinema de genre nippon, tout en donnant dans le divertissement....

09 septembre 2003
par mattMAGNUM


Une balle dans la tête

Critique difficile - et note très certainement à re-voir - quand j'aurais vu l'oeuvre entière du pretendu grand Suzuki. Je n'ai eu la chance de posséder pour l'instant que l'édition Criterion de la "Marque du Tueur", un chef-d'oeuvre pourtant difficilement approchable lors d'une première vision; et j'ai été d'autant plus curieux de regarder cette version différente (et differée) de l'oeuvre sus-citée; malheureusement, la magnifique intro - et peut-être encore la poursuite par l'homme en fauteuil roulant - passées, l'experience a tourné court en ce qui me concerne. Bien des images étaient très intéressantes, le travail sur la bande-son osée et intélligente; mais je dois avouer avoir été gagné par une torpeur infinie, d'attendre un coup d'éclat final, peut-être un re-virement total de ton - comme dans "La Marque du Tueur" pour ne finalement être qu'amèrement déçu. Sans doute synthèse de tout son travail antérieur, peut-être un prolongement de ses idées; un monde hermetique et clos pour moi, alors que je me pense cinéphile, amateur d'éxperiences visuelles et de mondes et personnages décalés... "Killing can blossom onto great artwork" dit l'un des protagonistes du film et exprime très certainement un point de vue cher au réalisateur; pour moi, "Pistol Opera" est loin d'être un tableau exposable...

01 septembre 2003
par Bastian Meiresonne


deroutant

à revoir

05 janvier 2003
par seijûrô hiko


Jean-Luc Godard

Il n'y a qu'un défaut, à Pistol Opera, les décors surréalistes de la scène (presque) finale. C'est tout. Le reste, c'est la mort. Le cinéma après la fin du cinéma. C'est Jean-Luc Godard, Hélas pour moi, Forever Mozart, Eloge de l'amour, d'autres. L'erreur serait de considérer Pistol Opera comme un film cinglé. C'est faux. Rien de plus sérieux, calculé, rigoureux, que ce film. Contre la verbosité branlante de Tsukamoto, Miike ou Ishii, Seijun Suzuki renoue avec le silence fétichiste de Bresson, où une main et un canapé ont plus d'importance que tous les événements du monde. L'image, c'est l'événement. Et le reste, comme dans Hamlet, est silence. Pistol Opera est tout entier images, c'est-à-dire non pas cinéma (l'erreur serait de comparer les délires de situation de Pistol Opera avec ceux de certains films de cinéma Z italien, comme par exemple Danger : Diabolik de Mario Bava), mais DE cinéma. Le manque où s'inscrit le cinéma, c'est là le champ de image. Les déhiscences du montage. Le trou du noir. Le regard, c'est tout ce qui sort du plan. Le plan lui-même est du néant. Bazin avait raison. Mais tout à l'envers. Seijun Suzuki rappelle pourquoi.

03 décembre 2002
par Maggielover


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