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Oldboy

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les avis de Cinemasie

11 critiques: 3.2/5

vos avis

106 critiques: 3.98/5

visiteurnote
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GRANDIOSE

Un film grandiose cet "Old Boy", très attendu et au final on n'est pas déçu . Les acteurs sont excellents et la mise scène assez suptile pour nous tenir en haleine pendant les deux heures que dure ce film . Quand à la violence du film, elle plus psychologique que physique, surtout dans la dernière demi-heure . A ne pas manquer .

30 septembre 2004
par X27


Virtuose

Chaque décennie met en lumière un cinéaste dont le sens de la mise en scène et le style fait passer pour has-been tout autre réalisateur. Si les années 80 ont révélé D. Lynch et les années 90 Q. Tarentino, il se pourrait bien que la première décennie de ce millénaire soit celle de Park Chan-Wook. D'ailleurs la comparaison ne s'arrête pas là, les trois auront d'ailleurs eu à souffrir des mêmes critiques au moment même de leur apogée. Ainsi, leurs détracteurs - nombreux - les jugent dépourvus de fond réel, boursoufflés de prétention et d'esbrouffe, et ainsi de suite. Oldboy n'en demeure pas moins un film exceptionnellement maitrisé tant sur le plan de la forme que du fond. Concernant la forme, il suffit de voir le film ; photo exceptionnelle, interprétation grandiose, musique d'une rare beauté. Virtuose également sur le fond car pour réussir à rendre tangible une histoire aussi invraissemblable, il faut une réelle foi en son sujet. Le Grand prix de Cannes aura au moins eu le mérite de remettre les pendules à l'heure. Grand prix d'un festival présidé d'ailleurs à l'époque par Q. Tarentino, comme quoi.

17 décembre 2005
par wallace


Dur, dur...

Un film à la limite du soutenable parfois, tant visuellement que psychologiquement. Il n'empêche que tout cela est orchestré avec virtuosité... Surement l'un des meilleurs films de 2004...

16 juin 2004
par Viviman


Grosse claque !

Old Boy, ou comment porter acteurs, scénario, musique, réalisation, photographie et ambiance à un très haut niveau. Prenons donc les choses dans l'ordre :

Tout d'abord les acteurs. Choi Min-Sik représente bien dans son rôle la puissance de ce film. Son interprétation nous met une véritable claque dans la gueule, qu'il s'agisse de dévorer un poulpe vivant ou de s'exécuter à mettre à mal vingt gangsters dans une prison... non, franchement, il confirme vraiment son talent indéniable d'acteur, capable d'une sincérité énorme peu importe le rôle qu'on lui confie. Chapeau bas. Ne négligeons pas les autres acteurs, tous aussi bons et convaincants les uns que les autres.

Ensuite, le scénario. Là ou Park Chan-Wook avait pêché un peu dans Sympathy for Mr. Vengeance, il ne commet plus les mêmes erreurs ici. Une histoire noire, dure, tirée d'un manga mais toutefois formidablement adaptée pour le grand écran. Bien qu'éxageré et poussé à son paroxysme, cette folie de vengance tient debout tout au long du film, bien porté il est vrai par le reste.

La musique. Oh quelle merveille de réutiliser Vivaldi pour nous en mettre plein la vue, le coeur et l'esprit ! Un film coup de poing pour une musique qui nous reste dans la tête, comme ce léger sifflement de Yoo Ji-Tae...

La réalisation de ce film est réellement énorme, et c'est pour moi son plus grand point fort. Dès la première scène, on en prend plein la gueule, on a pas le temps de se reposer. Et que dire de ce plan séquence mémorable de fight dans le couloir de la prison, sans coupage... Inoubliable. Et les exemples ne manquent pas : les plans du Penthouse, la construction des flashbacks, les scènes de tortures... tout y passe.

La photographie, en fait, rejoint l'ambiance pour amener ce coté noir noir noir. Des teintes vertes, usées, dominent le film. Comme si tout avait pris 15 ans d'un coup sans qu'on puisse l'entretenir. L'image n'en ressort que plus belle, plus agréable et plus noire (au sens figuré). Cela permet donc à cette douce ambiance de folie de nous berçer, dans ce film qui nous attrape dès le début pour nous relâcher après 2 heures de tuerie qui parraissent des années.

Un grand bravo pour ce Old Boy qui reste un chef d'oeuvre de l'année 2004 (au ciné en France). Un coup de poing, un monstre qui nous prend à la gorge et qui nous achève à petit feu. Un vrai bonheur... noir.



11 mai 2005
par Toru


vengeance

une vrai claque, choi min sik est vraiment impressionnant la réalisation est impécable(on s'ennuit jamais) mon préferer de park chan wook. impossible de passer a coté de ce film. un chef d'oeuvre

01 février 2007
par spud


Ode suicidaires aux amours infirmes

Réactions à chaud suite au visionnage de "Old Boy" de Park Chon-Wook, avec Choi Min-Sik et Yoo Ji-Tae, grand prix du jury du festival de Cannes. Grand, grand, grand film. De la part de son auteur, c'était à attendre; mais ceux qui s'attendent à une sorte de suite du cliniqu "Sympathy For Mr Vengeance", dans un fantasmé tryptique sur la violence irréversible, seront laissés sur le carreau: "Old Boy", thématiquement, est quelque part l'antithèse du précédant film de Park. Dans ce dernier, personne n'était vraiment coupable, une écrasante volonté semblait consumer le libre arbitre de pantins là pour rien. Dans "Old Boy", tout est réglé à la minute, il n'y a pas de hasard dans le mal... du moins jusqu'à un certain point. Car dans le cinéma de Park Chon-Wook, si chaque personnage revête quelque peu les couleurs d'une entité tragédique, rien n'est manicchéen. Pas même la symbolique de la chambre d'hotel, signant un peu à elle-seule le décès du libre arbitre: le héros, une fois sortie de cette prison matérielle, ne continue t-il pas pour autant de craindre son Dieu? Celui qui a décidé de sa vie ces 15 dernières années et qu'il ne peut rayer de sa mémoire, étouffant ainsi sa liberté dans une entreprise de vengeance dont l'issue ne PEUT même être bonne, quelle qu'elle soit? Cette chambre d'hotel est SA vie, comme elle aurait très bien pu être la nôtre, la vôtre. D'une noirceur que l'on pourrait presque qualifier de sadique - à l'instar de "Sympathy...", "Old Boy" se démarque de son prédecesseur par un air moins vain et une issue cent fois moins frustrante - même si dans son monde, le défouloir puéril n'existe pas. Presque tout se qui passe à l'écran est abominable, mais c'est justement ce "presque" qui change tout: dans un océan de noirceur, "presque" est la lumière d'où jaillit l'espoir, et donc l'intérêt redoublé, et donc les tripes du spectateur. Car l'intrigue du film est d'une certaine manière classique, et la volonté de mettre le moral à zéro palpable dans "Sympathy..." est remplacé là par une plus profonde réflexion, bien plus profonde. Ce n'est pas là un simple exercice de style; c'est un grand film. Encore une fois, Park Chon-Wook joue avec sa caméra et une photographie excentrique particulièrement réussi dans les quartiers du Bad Guy, figeant chaque visage dans un hâle ocre stimulant la détermination. "Old Boy" est un film maniéré et maniériste, car le cinéaste aime sa caméra et s'aime beaucoup filmer aussi - ce qui donne parfois des cadres un peu too much déjà présents dans le remarquable "Joint Security Area", mais plutôt rares si l'on rentre dans la logique formidable et le jeu louable de son auteur. Car c'est justement sur ce point, le racoleur, l'esthétisant au mépris du fond, le vulgaire et le complaisant, que je ne rejoins pas du tout l'avis des détracteurs du film, dont les critiques ressemblent le plus souvent à du parti-pris méprisant à la journaleux voulant faire son intéressant, et s'étant juré de trouver tout ce qui sera violent et sans concession manipulateur et tapageur. Oui, Park Chan-Wook a voulu, à l'instar de son "Sympathy...", mettre le rictus décontracté en stand-by; et alors? oui, il s'agit dans certaines séquences d'une immense opération de choc pour choquer; et alors? tout comme ce que j'ai toujours dit aux détracteurs des films de Noé, le cinéma n'est-il pas avant tout un art d'effets, plus ou moins durables? sans oublier que dans le cas de "Old Boy", au contraire, rien n'est gratuit sauf deux ou trois plans furtifs là pour écarter les paupières. Le film de Park Chon-Wook est un grand film humaniste, dont chacun des actes dramatiques est un SOS pesant, dont chaque personnage a en dualité avec son objectif une vie faite de plaies et de fantasmes refoulés, dont le bonheur ne se gagne qu'à la sueur de son marteau. Et puis, quand la chose est si jolie, comment bouder son plaisir? là encore, Park livre là une réalisation inventive et au cadrage exemplaire, servi par une composition incisive et élégiaque dont la variété sert le sujet chaotique (notamment dans son morceau à la rythmique de ballade, proprement déroutante) et dont les acteurs sont tous, littéralement, formidables. Mention bien entendu à Choi Min-Sik, dont la voix-off bluffante raisonne encore dans les ténèbres du générique de fin, et à Yoo Ji-Tae, loin de son profil de brave boy à la "Ditto" et "Attack Of The Gas Station", ici portant à bout de bras un rôle magnifique. Sans oublier elle, belle, et plus, tellement plus, et si jeune... qu'il est sadique, ce Park! **** SPOILER **** Un mot sur le rapport ambigu au fatalisme que cultive Park dans "Old Boy": dans son monde, l'unique véritable moyen de retrouver le bonheur est de tout oublier (cf. l'hypnose)... n'est-ce pas le plus terrifiant des préceptes? C'est également en cela que les deux derniers films du cinéaste n'ont rien à voir: si le premier était linéaire et schématique dans son message - c'est bien simple, il n'en comportait pour ainsi dire pas, le dernier ne semble pas particulièrement guidé par un message, un idéal, une route, fût-elle fatale: il est rare qu'un film à la trame somme toute plutôt simple et efficace laisse tant perplexe quant à sa vision des faits. Peut-être est-ce là la force du film: Park Chon-Wook ne juge pas; ou peut-être juge t-il le spectacle; mais pas les hommes, étant tous plus ou moins à la merci de leur passé. Cette idée s'incarne spectaculairement dans le personnage de Yoo Ji-Tae: il continuera de ricaner la seconde avant de se faire sauter le caisson - issue particulièrement bluffante. Quant aux motivations de son personnage, du "comment" il est devenu milliardaire, du "est-ce que" il a vécu de la mort de sa soeur jusqu'à la sienne uniquement dans le but de faire souffrir le héros... si aucun indice n'est donné à ces sujets, le réalisateur l'a très certainement calculé: ainsi, dans la continuité de son rapport au destin, les détails de la vie du personnage - susceptibles de l'humaniser - importent peu. Seul importe ce qui le fait se lever le matin; seule importe sa vengeance. Leurs vengeances. **** FIN SPOILER **** En conclusion donc, "Old Boy" n'est évidemment pas parfait, ni plastiquement (un peu trop de parti-pris gratuits) ni narrativement (bien qu'il joue de zones d'ombres avec un talent remarquable, et le premier dénouement, la fameuse raison pour laquelle le héros a été enfermé durant 15 ans, ne tombe pas du tout à plat, chose rare dans ce genre de films); mais le message qu'il veut faire passer, le but qu'il veut atteindre, il le passe, l'atteint, en employant si bien tant de ressources audiovisualo-narratives et en y mettant tant de coeur (glacial) qu'il ne peut laisser indifférent... à l'image de son final, impitoyable, d'une autre dimension, partageant entre le sourire absurde et l'effroi sourd; seul les grands films parviennent à un tel niveau de vérisme. A ce sujet, je n'ai volontairement pas livré de critique approfondie du scénario histoire de ne pas laisser échapper trop de détails spoileux, mais l'essentiel est là je pense: bien plus ambitieux que ses précédant films, touché par la grâce de réflexions ouvertes sur des thèmes universels (le poids de culpabilité dans l'involontaire, la part d'importance du malheur des autres, la nécessité de la violence, les frontières de l'amour dans un monde régi par des lois absurdes), "Old Boy", c'est pas un film de rigolos.

23 mai 2004
par Scaar Alexander Trox


Vengeance !!!!

Un film completement baré dans sont déroulement avec une fin toute aussi baré même si elle est assez décevantes. à voir au moins une fois.

18 octobre 2006
par sanosuke


Oldboy était un film que j'attendais bcp, apres JSA & surtt Sympathy for Mr Vengeance, on pouvait s'attendre à un deuxième volet de la trilogie de Park sur la vengeance encore plus "nerveux "que le précédent.Force est de constater que Old boy est déja , un film d'un des réalisateurs asiatiques les plus doués à l'heure actuelle.Park pour son troisième film, adapte un manga qui s'il s'inscrit tjrs ds le même thème que SFMV ,est bcp plus dense, fouillé, et important que le précédent. D'une part, Park maitrise son art, et livre avec OldBoy une réalisation ultra-stylisée, regorgeant de multiples effets artistiques qui s'ils n'ont rien d'originaux , ne snt pas à mon sens le fruit d'un surenchérissement de la réalisation (façon hollywood par ex).Non ,je les ai ressentis comme au service du film et pas l'inverse.Il font partie d'un tt ,d'une recherche artistique servant à la fois à faire ressortir l'inspiration manga et à la fois de créer un univers froid, matérialiste à l'image de l'appartement ds le building à la fin. Evidemment, Park s'amuse avec cela et multiplie les travellings, raccords, ellipses ect... façon shayamalan ou DE Palma. Bref,cette réalisation tres sophistiqué peut rebuter certains ,ou interesser d'autres.C'est une question de perception, et cela pour ma part m'a plutot enthousiasmé. Les musiques sont elles magnifiques, à grd renfort de violons déchainé ou d'electro maitrisé.Bien que répétitive, l'émotion ,le ryhtme qu'elle dégage accentue à merveille les images d'old boy. Le scénario, maintenant; tres dense, la trame s'effeuille petit à petit ,sans trop en livrer malgrè une accélération brutale au bout d'une heure, on décourvre le pourquoi de cette double vengeance entrecoupée d'un passage chez le dentiste marquant ,d'un combat vs un gang filmé d'une manière assez originale....... Arrive alors un final simplement renversant, qui donne un sens et un coup de fouet au "pourquoi" recherché pendant le film par Daesu . Si le pic scénaristique est atteint, celui ci est accompagné d'une réalisation qui se sublime, du jeu des acteurs tout bonnement ahurissant ,et d'une tension émotionnelle, tragique, dramatique ,voire même touchant au comique de l'absurde superbe. OLdBoy qui pendant 1 heure 30 offrait un spectacle réussit prend une toute autre dimension ds ce final où la fatalité s'abat sur les personnages . Reste enfin, l'épilogue qui là, déçoit, Park, aborde une question dont la réponse me parait discutable où en tout cas trop simpliste apres avoir vu OldBoy: Que faire d'un passé insupportable , rabaissant l'homme au niveau de l'animal? OldBoy mérite son prix à Cannes ,et est la preuve que le cinéma de Park est ds une pente ascendante ,dont on espère tjrs plus au prochain film, surement l'un des films à retenir cette année.

25 juin 2004
par Rage_against_the_machine


Bien défoulant ! mais sans plus.

Vu la critique (polémique) à propos de ce film, j'aurais pensé avoir à faire à un film plus noir, plus glauque, alors qu'ici c'est un simple film de vengence avec des petite touche d'humoir et de gros moments de défouloir. Le gros problème de ce film est son scénario, qui se veut haletant et essaie de faire monter le suspense mais n'y arrive pas, je ne me suis jamais senti concerné par ce qui arrive au personnage. Autre point négatif, la fin; la fin du "bad guy" est bien mais celle du "hero" est tirée par les cheveux (se tirer une bonne balle dans la tête aurait été mieux).

22 mars 2005
par QuyTam


impressionant

L'histoire a beau dévié de la réalité (un immeuble de prison clandestine etc...), cela 'a aucune importance!! on s'y crois, on est pris par le film ... le thème d ela vengeance est très bien traité!! la fin est léèrement décevante à mon gout

30 septembre 2004
par Oiggab


peut etre un peu décu....

"old boy" est un assez bon film, ne serait-ce parce que c'est un film profondément viscéral et qu'il instaure de suite une tension palpable qui prend le spectateur aux tripes. pourtant,il n'est pas aussi bon que je l'aurait souhaité la sur-stylisation du film? oui et non. je suis en fait en partie d'accord avec les détracteurs du film. pour moi esthétiser a mort un film n'est pas un défaut; pourtant, j'ai un peu senti comme un "trop" a certains endroits du film. on le voit très bien, le réal veut en mettre plein la vue. en fait-il trop? la réponse n'est pas selon moi blanc ou noir. oui, car pour moi cela atténue la portée de certains scènes, l'impression que quelque fois cela dessert la scène, on surligne grossièrement certaines choses alors qu'un trait délicat suffisait. la tension psychologique quelque fois est estompé par cette volonté justement d'en mettre plein la vue mais ce n'est pas non plus un défaut: cela insuffle une véritable dynamique au film; et puis contrairement à l'esbrouffe calculé d'un "irréversible", il y a des idées derrière, des enjeux. les zones d'ombre du script sont les points forts du film. je dirais même plus, le hors-champ est finalement plus important que certaines scènes chocs en elle même. pourtant il manque finalement le malaise d'un "straw dogs" de peckinpah,les idées que celui ci sous-tend, tout ceci étant perdu au profit de la recherche de l'efficacité avant tout.... néanmoins, "old boy" vaut le détour ; attendons de voir le prochain film préparé par son réal...

08 juin 2004
par mattMAGNUM


Srlllllppp ...... flllpppsllp..... ffllrsp.... miammiam.... mioum....... crouik.... glrrrps..... ???!!!!!!...... beuh° Tout est bon pour clouer le spectateur à son siège. Y compris de faire avaler à l'acteur du film un poulpe vivant dans une séquence gore qui ferait passer les aventuriers de Koh-Lanta pour des chiffes molles.

05 septembre 2005
par Macareux moine de Bretagne


Beaucoup de bruit pour rien

Cinéaste de la surenchère, PARK Chan Wook passait un cap important avec ce OLD BOY jouant dans la cour des grands du festival de Cannes. La déception n’en est que plus vive. Là ou SYMPATHY FOR MR VENGEANCE décelait déjà une vraie tendance à l’esbroufe, contenant heureusement celle ci dans un scénario construit autour de la fatalité pour emporter finalement notre adhésion, ce dernier long métrage n’est que poudre aux yeux pour adolescents mangamaniaques, rappelant ce que TARANTINO a de pire dans sa manière de tout citer en vrac sans beaucoup rendre en retour. L’histoire est intrigante dans la première partie du film, lente maturation d’une vengeance annoncée terrible, même si la voix off est trop présente vu ce qu’elle a à nous dire (philosophie de supermarché…), puis le crescendo de violence très graphique laisse partir le scénario sur plusieurs pistes sans jamais les rattraper. Pour en arriver à un final relativement bateau vu l’attente, ce n’était que ça ? Bourré de citations à d’autres œuvres célèbres, OLD BOY devient un fourre-tout incohérent qui tourne rapidement à vide, multipliant les provocations gratuites pour faire oublier l’absence de profondeur. SYMPATHY dégageait une vraie noirceur, une inéluctabilité de la destinée, une mélancolie dans la violence. Ici, vengeance et rédemption ne reposent sur rien de crédible, et ce n’est pas le jeu des acteurs qui corrigera cette impression, CHOI Min Sik est un grand comédien qui assume ce personnage improbable, mais le jeu qu’on lui demande de produire finit par lasser. On peut craindre le pire avec le remake ou Nicolas CAGE va nous faire des roulements d’yeux toutes les 30 secondes… Alors d’accord, c’est l’adaptation d’un Manga violent, d’où les excès du film. Sauf que le passage au cinéma nécessite une rigueur dont la BD peut se passer sans soucis de paraître édulcorée. Et OLD BOY manque terriblement de cette rigueur-là, ressemblant par moment plus à une bande annonce MTV qu’au cinéma d’un auteur ambitieux. Espérons que le troisième volet de sa trilogie vengeresse revienne aux intentions du premier opus, avec moins de prétention mais plus de consistance.

19 août 2005
par Kokoro


"Grain de sable ou gravier... tous deux coulent dans l'eau" :)

Sans hésiter, c'est pour moi un des plus grands films coréens de ces dernières années. Il m'a vraiment touché, un excellent film ! Je comprends maintenant pourquoi a-t-il obtenu avec mérite le grand prix de Cannes ! (pour la petite histoire, je comprends aussi pourquoi Tarantino a tant aimé ce film -> la vangeance !!! Kill Bill... lol ) Oldboy a un scénario très complexe, assez tordu, mais me direz-vous on commence à avoir l'habitude avec ces coréens ! ;) L'histoire se poursuit donc sur un rythme très sacadé, toujours en mouvement, avec quelques flashbacks et autres vues subjectives. Les divers rebondissements qui éclatent sont inatendus et réussis, ceci étant rendu possible par la magnifique réalisation de PARK Chan-Wook et de la performance inégalable de ses acteurs principaux : CHOI Min-Sik et YOO Ji-Tae ! Franchement ce film vaut largement le détour, mais je ne préfère rien dévoiler de plus du film, même pas un bout, pour vous laisser le plaisir de le découvrir pleinement comme il m'est apparu pour moi. Encore chapeau bas à monsieur PARK Chan-Wook pour Oldboy, mais aussi pour Sympathy For Mr Vengeance et le génialissime Joint Security Area, je suis devenu un véritable fan !!!

18 juillet 2004
par koalaurent


Vengeance et amour noir, tres noir...

Pour ne pas me laisser emporter par le tourbillon d'emotions qui m'a submerge lors de la premiere vision du film, j'ai prefere laisser passer 24h avant d'ecrire ce texte. Je pense qu'il est en effet preferable de prendre le recul necessaire pour juger ce film dans de bonnes conditions et non pas sous le choc initial (car choc il y a eu...). C'est avec une grande curisosite que je me suis plonge dans le nouveau film du realisateur coreen, apres une premiere "rencontre" eprouvante il y a quelques temps avec son precedent film qui m'avait pour le coup bien remue, meme si la lenteur exacerbee de certains plans entrainait un peu trop le film vers les terres mouvantes d'un cinema poseur et sur de ses effets. Mais ici, Old Boy explose pour le moins toutes les remarques qu'on pouvait emettre pour son precedent film. Les deux heures de metrages defilent a vitesse grand V, sans temps mort, emportant le spectateur au coeur d'une violente histoire que je ne prefere pas trop devoiler ici. Disons simplement qu'il s'agit encore d'une histoire de vengeance mais assortie cette fois d'histoires d'amour de sang... La forme du film, meme si elle laisse encore apparaitre de ci de la quelques manierismes un peu forces, revele une maitrise hallucinante de l'outil cinematographique qui emporte tout sur son passage. La mise en scene, sur d'elle, et s'appuyant sur un scenario a ellipses un peu rapide par endroit, donne corps a un film en forme de coup de poing en pleine face du spectateur. On est remue, abasourdi, ebloui, emporte jusqu'au vertige dans cette histoire a la limite du grotesque mais qui parvient tout de meme a emouvoir par la force d'un acteur hors du commun qui se donne corps (c'est le moins qu'on puisse dire) et ame a son realisateur. Je me demande encore comment cet acteur a pu manquer le prix d'interpretation a Cannes (prix qu'il meritait deja amplement pour le film "Ivre de femmes et de peinture"). Alors bien sur, les moyens employes par le realisateur pour mettre a mal les sens du spectateurs ne plairont sous doute pas a tout le monde, mais je trouve qu'il est suffisement rare de ressentir un tel choc au cinema ces temps ci (exception faite du dernier "double" Tarantino) pour ne pas passer a cote de Old Boy. Et je trouve pour ma part que les effets du realisateur sont ici mieux maitrises que dans son precedent film, et qu'il parvient ici a une sorte de summum de son cinema. Reste a savoir comment il va pouvoir aller plus loin dans la folie. Alors film a ne pas mettre entre toutes les mains, mais film a voir absolument !

27 mai 2004
par kill bill


La claque...

La je dois dire que je suis bluffé... Ce film est vraiment fantastique... Ca faisait longtemp que je voulais regarder olboy mais bizarrement j'avais un peu peur d'etre decu au vu des nombreuses critiques positives (oui je suis comme ca...) Mais la il s'agit tout betement d'un chef d'oeuvre... On se laisse vraiment emporter par l'histoire et le twist final est vraiment phenomenal... A voir absolument...

13 avril 2005
par kgoule


excellent film

Son grand prix du festival de Cannes 2004 il ne l'a pas voilé selon moi. Personnellement je me suis dit "Et si sa m'arrivais??", et oui malgré son comportement bizarre on comprend le personnage sa souffrance et ses envie. Le scénario nous sert des twists aussi improbables que réussit. ne le ratez pas.....

21 mai 2005
par jinchu


So what ?

Voilà enfin la mini-sensation cannoise Old Boy, troisième film de Park Chan-Wook après Sympathy for Mister Vengeance qui laissait déjà sceptique avec ses multiples et poussifs concours de circonstances. Cette fois le cinéaste coréen raconte l’histoire d’un homme emprisonné pendant 15 ans par un mystérieux ravisseur. Une histoire de vengeance boursouflée, emphatique, finissant par provoquer une totale indifférence. Old Boy fait penser à Seul contre tous de Gaspar Noé. Il rappelle un cinéma bourré de prétention décalée ou expérimentale, n’étant en réalité qu’un sous produit sous influences pas toujours bien digérées. Un cinéma imperturbablement normatif se croyant toujours subversif. Avec Old Boy Park Chan Wook fait de l’image témoin de ses propres capacités, il accable la vision d’un procès mettant en demeure de toujours juger de ce que l’on voit. Old Boy répond constamment d’un dire et d’un montré avançant d’une démarche ostentatoire. Il se complaît dans la surenchère de ses moyens dont il a une conscience permanente. Qu’il soit sûr de ses effets aurait été moins gênant si seulement sa prétention avait été à la hauteur de sa forme, mais Old Boy n'est même pas bluffant ou vraiment virtuose. Il n'invente rien alors qu’il le prétend. Pas vraiment malhonnête, seulement une certaine impuissance. Old Boy est un objet froid, souvent tiède, stérile et surtout parfois pénible par son pompiérisme assommant. On pourrait apprécier la naïveté de PCW si seulement c’était possible. Mais la seule naïveté qu'il y ait est celle du discours, une vision du monde à bas prix, teintée d’escroquerie de petits maquereaux (retournement scénaristique facile et provoc). L’unique volonté d’Old Boy est de jouer avec un drame pseudo pervers pour faire de l'image choc, de l'image fastoche (pas techniquement) très présomptueuse, prétentieuse et racoleuse. Old Boy est une enclume, il cherche l’émotion et la provocation avec une lourdeur et une intelligence bovine. Old Boy aime faire de l'esbroufe. Il fait glisser ses plans dans un espace qu'il pénètre toujours un peu de loin. Ses obscures tentatives d’organisation d’un espace mental déviant singeant l’enfermement avec peine ne font en réalité que suivre les parcours plutôt convenus de schémas stéréotypés. Roi de la distance, Old Boy laisse toujours un peu à coté. Il dévie et vide sans cesse notre regard par ses prétentions plastiques ou narratives grossières. Il veut épater mais n'a-t-on pas déjà tout vu ? Old Boy est un objet trafiqué plus que filmé, construit plus que mis en scène. On y préfère la performance au jeu, tout n’y est que signe d’une confondante gratuité et de provocation puérile. Pourtant que de volonté d’exposition sensationnelle, sensorielle et complexe dans Old Boy. Partout, les images, les corps, le sens, le récit, rien ne reste dans l'ombre, tout est calculé au millimètre, savamment orchestré. Un travail d’orfèvre, pas l’œuvre du premier venu. Mais tout ça n’est que poudre aux yeux ou immense gâchis, au choix. Old Boy est un film aimant jouer avec les sujets délicats, tabous et interdits, parce que c'est chic et choc et que quelques gogos idiots peuvent encore se laisser berner. Tout ceci n’est que fatuité, fausse bizarrerie, subversion programmée, transgression sans risques. On en ressort comme l’on est rentré, sans heurts. Grossièrement manipulateur pour un film où l'être est grossièrement manipulé dans le but d'un discours grossièrement lourd de sens, voilà Old Boy. Machine à faux excès en pilotage automatique de luxe. Où sommes-nous dans Old Boy ? Qu’est-ce que ces images, quel intérêt ? La virtuosité d'un plan ? Un mouvement, une idée de travelling ? La construction paranoïaque du récit ? La mise en scène privilégiant la manipulation ? Qu'est-ce que ce dispositif ? Dans Old Boy, où est le désir ailleurs que dans la constance systématique poussive et grossière d’un discours définitivement creux ? Ailleurs que dans l'idée, la simple idée de plan graphique dénué de tout enjeu scénographique? Le désir de faire un plan pourquoi pas, mais pour filmer quoi ? Nous permet-il de comparer avec lui dans la trajectoire désespérée et violente de son personnage ? Old Boy ne cherche certes jamais à se justifier, il passe à l'action. A coup sûr Old Boy veut nous faire croire qu'il est très instinctif, qu'il aime ce pathos que les Coréens apprécient tant. Pour qui ? Pour quoi ? Peut-être qu'il n'y a pas de réponse. Qu'Old Boy nous montre un cinéma de demain (ou d’aujourd’hui, après tout) où on ne soucie plus de l'autre, de ce qu’on montre. Il faut que nous ayons à voir, que les plans soient cadrés décadrés moins parce qu'il s'agit de tenter de faire exister un espace ou un corps que d’en formaliser une idée qui puisse se distinguer du tout à l’avenant. Mais Old Boy se distingue-t-il vraiment ? N'est-il pas déjà la somme de ce qui l'a précédé ? Peut-être est-il juste une synthèse, entre manga et cinéma, vidéo clip et télévision. Juste un bidule utile à déranger les plus naïfs. Tout ce qu’Old Boy provoque c’est de l'indifférence. Ses images sont trop, sa lumière est trop, ses scènes, son action, son récit alambiqué tout est trop, roublard, et désespérément vide. Old Boy n'est qu'un résidu parfaitement manufacturé, un truc techniquement en état de fonctionnement pourtant incapable de réactualiser le souvenir d'un vrai cinéma brutal et sans concession, d'un cinéma violent et vraiment bouleversant comme seul un génie tel que Peckinpah savait le faire. Lui le véritable cinéaste de la violence et de l'ambiguïté. Lui qui n'a jamais eu besoin d'agiter sa caméra avec une crânerie qui n'en est même pas une. Old Boy n'est qu’un résidu dégénéré et lisse du cinéma de Peckinpah, qui lui connaissait vraiment l'âme humaine. PCW lui ne connaît que les objets, à peine leur système, juste un peu quand même. Old Boy se regarde mollement ou avec une excitation un peu idiote, un peu forcée. Certains l'admirent déjà, pourquoi pas, mais ce culte semble bien trop instauré de fait, comme ultime bouée de sauvetage d’un véritable cinéma transgressif, pour être véritablement honnête. A coup sûr, Old Boy est une imposture. On veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

09 juin 2004
par Jérôme.D


Soyons honnêtes : un excellent film! A voir absolument!

S'il est un film dans le genre glauque, intrigant, intelligent, mettant mal à l'aise, magnifique, bref, à voir absolument, c'est bien OldBoy! En voyant comme certaines critiques sur ce site le descendent en flamme, je me suis senti le besoin de m'inscrire sur ce CinémAsie et de défendre ce film. Ses détracteurs invoquent le déjà vu, le mélange des genres sans émulsion. Je crois qu'il est impossible de faire un film intégralement inédit, sans pouvoir dire "Ah oui, j'ai vu une scène de ce genre dans tel film, sauf qu'ils l'avaient traité ainsi plutôt que comme ça..." Je trouve que le scénario est original, très bien réalisé, excellement servi par les acteurs et une bande originale à vous arracher les larmes. Bon, j'en fait un peu trop pour les larmes ; mais le choix des valses pour les scènes tristes est un très bon choix. Certaines scènes sont très marquantes. Plusieurs mois après l'avoir vu, je pense encore à cette scène dans le couloir de l'immeuble-prison, où l'acteur principal affronte une bande de malfrats, un poignard dans le dos. Une pointe d'humour ne gâche rien lorsque la porte de l'ascenceur s'ouvre. ;o) Personnellement, je trouve que l'attitude du personnage principal est disproportionnée par rapport à l'inceste inconscient qu'il a commis, et à vrai dire je ne l'ai pas bien compris. Peut-être est-ce dû à une différence de culture Europe-Asie? La seule motivation que je partage avec lui à ce moment du film est le besoin de préserver sa fille. Par ce film, j'espère que d'autres feront comme moi : découvrir un cinéma asiatique de qualité, dépaysant, n'ayant rien à envier à quiconque, avec ses idées et ses talents. A déplorer : la faible distribution de ce film au cinéma. Heureusement qu'il a eu le Grand Prix du jury à Cannes, sinon je serais passé à côté. Les distributeurs devraient se remettre en question s'ils ne veulent pas que le public se détourne des moyens habituels de distribution. De trop nombreux films américains sans réel intérêt passent sur nos écrans de cinéma.

07 décembre 2004
par janfy


Park d'attraction

Old Boy est un film qui se finit avant de commencer. C'est un déluge d'images saisissantes qui tournent en rond, sans la moindre émotion. Un cinéma taillé dans la roche à coup de tonalités et de fulgurances. C'est un regard distant qui se veut proche et chaleureux. C'est de la pornographie qui se veut sensuelle. Park Chan-Wook est le cinéaste de la contrefaçon. Il filme comme il sent et non comme il ressent. C'est un vendeur d'imagerie qui photographie le chaos comme un voleur d'images. Old Boy n'est pas le grand film malade que l'on a voulu nous vendre, c'est un film de faussaire que l'on élève au rang de génie. C'est bien beau de nous sortir un scénario tarabiscoté avec une intrigue hautement ridicule en faisant voir comme on sait faire, mais n'oublions pas la petite lumière qui éclaire l'obscurité, l'émotion qui dirige les sentiments, le devoir d'accomplissement. C'était donc ça ce grand opéra baroque fait de fureur et de sang. Je n'y ai vu qu'une tentative désespérée et parfois désespérante de sauver ce qui peut l'être. Un grand cirque sans acrobates qui tente vainement d'être attractif. De l'imagerie, certes maîtrisée, mais manquant cruellement de cette petite pointe de lucidité et créativité qui différencie le génie du bouffon. Que Park Chan-Wook achève sa bien mièvre trilogie de la foutaise et qu'il revienne à ses premières amours...

21 mai 2005
par Iron Monkey


Enormissime

« Dans l’eau, un grain de sable et un rocher coule de la même façon. » Cette phrase symbolise tout ce que représente le film Old Boy. L’œuvre de Park Chan-Wook a l’air de prime abord une banale histoire de vengeance, mais la mise en scène surprenante, le jeu déroutant des acteurs, le scénario à multiples rebondissements et la musique enivrante font de ce film coréen une jolie comète dans l’univers du septième art. Rythmée par une action incessante, l’originalité de la structure du film pousse parfois à la fascination. En effet, le réalisateur joue brillamment avec la luminosité, et ce dans chaque lieu, ce qui pouvait transcrire au sein d’Oh Dae-Soo son degré haineux sur l’échelle de la vengeance. La justesse des dialogues et le dépouillement de ceux-ci de toutes formes de manièrisme reflètent exactement les sentiments des différents personnages. La dualité qui oppose Oh Dae-Soo et Lee Woo-Jin est couronnée par l’époustouflante prestation et l’étrange magnétisme suscités par les deux acteurs, Choi Min-Shik et Woo Ji-Tae. Il est aussi intéressant de voir la juxtaposition de deux mondes, le premier représenté par l’homme, et le deuxième par la bête qu’est devenu Oh Dae-Soo. La seule parade de la bête afin de pouvoir subsister dans le premier monde est parfaitement résumée par cette magnifique phrase : « Ris et le monde rira avec toi, pleure et tu pleureras tout seul ».Old Boy est bien entendu pas du tout un film pour le grand public, et les avis à son sujet divergeront ; certains l’adoreront, d’autres le détesteront, mais il ne laissera personne indifférant.

14 septembre 2008
par Hidelirium


Ca rend marteau…

A l’instar d’Usual Suspect (ou Basic, plus proche), Old Boy est une superbe démonstration de manipulation du spectateur. Toutefois, là où Usual Suspect rompait à la fin toutes les bases du film, presque de mauvaise foi, sans laisser d’indices au spectateur le long du métrage (sans vouloir rabaisser cette figure de style hautement maîtrisée de Brian Singer), Old Boy est beaucoup plus pervers dans son cheminement. Il faut mettre en avant la mise en scène magnifique de Park Chan-Wook pour pouvoir comprendre le véritable viol que subit le spectateur à la fin du film. Chaque plan flatte l’œil du spectateur, une sorte d’onirisme cauchemardesque se déroulant tout du long, la violence et le nihilisme du personnage principal (justifiée par sa déshumanisation progressive) sont traités de manière ludique. Scène de torture diverses et plans chocs énormes (quand Oh Dae-Su mange le poulpe vivant) ne constituent que la partie visible de l’iceberg. Le spectateur est caressé dans le sens du poil, le metteur en scène offrant un spectacle cathartique vraiment défoulant. Et alors que le spectateur approche du dénouement de l’intrigue, ne sachant toujours pas pourquoi le personnage principal a subit ça, et attend avec impatience la mort du méchant, il réalise avec justesse qu’il ne se posait pas la bonne question. Ce n’est pas l’incarcération de Oh Dae-Su qui importe, mais pourquoi il a été libéré. Les quinze ans d’isolement n’étaient en fait qu’un habile accessoire, un simple détail, dans la logique de vengeance du «méchant» (ce qui est au final plutôt logique, vu que les quinze ans ne sont résumés dans le film qu’en une dizaine de minutes). Le film est moins l’histoire de vengeance de Oh Dae-Su que celle de son bourreau. Le spectateur tombe de haut quand le spectacle esthétique porte une réflexion sur le subversif sujet de l’inceste (les deux cas étant présentés : l’inceste consentant et non-désiré). Quand le personnage principal décide de fuir cette douloureuse réalité en se faisant effacer la mémoire, pour pouvoir se complaire dans l’inceste sans la culpabilité, le dernier coup de marteau est donné. Jamais un happy-end n’a été aussi sordide. La demi-mesure est toutefois sauve quand Oh Dae-Su, au cœur d’un décor de rêve dans les bras de celle qu’il aime, se force à sourire alors qu’il semble certainement vouloir pleurer (leitmotiv du film)… sans savoir pourquoi. Déshumanisé au dernier degré, il ne trouvera jamais le repos, alors que sa seule véritable erreur a été de ne pas avoir tenu sa langue : le châtiment dépassant de beaucoup le crime, mais à la hauteur de la souffrance de son ennemi. Il y aurait tellement plus à dire sur ce film, mais les mots me manquent et l’essentiel est là. Ce film est méchant car il vous met en confiance tout le long, vous confortant dans une logique de vengeance implacable, pour finalement vous renvoyer cette logique comme une baffe dans la gueule. Mais avouons-le, quand la forme est irréprochable, c’est tellement bon de se faire avoir. Emotions fortes garanties, mais pas gratuite… ça oui, vous allez le payer cher.

08 mars 2006
par Guile 21


BIEN FICELE MAIS MOINS IMPRESSIONNANT QUE LE PREMIER VOLET

Une belle réalisation, belle prestation des acteurs et toujours un scénario bien machiavélique et quelquefois malsain voire TRES malsain mais je trouve le résultat final un cran en dessous de "Sympathie For Mr Vengeance".

09 décembre 2005
par FREDDYK


Qu'est-ce que je vous disais l'an dernier !!!

Et oui, un cinéaste à suivre. Deuxième volet de sa "trilogie de la vengeance", Old Boy est l'adaptation d'un manga réputé ultra-violent et amoral inconnu de par chez nous (quoique si le film a du succès...). Le postulat de départ est "kafkaïen" : Oh Dae-Soo est enlevé pendant 15 ans -!!!- apparemment sans raison apparente et accessoirement accusé du meutre de sa femme (il l'apprend par la télé seul lien avec l'extérieur). A sa sortie, une obssession : se venger et comprendre le pourquoi du comment et par qui. En fait, on sent très vite que Park Chan-Wook s'interesse plus au "pourquoi" et ses conséquences que le "par qui". Bien que le film nous dévoile très vite les manipulateurs, il y a quand même quelques "twists" qu'il serait idiot de révéler. Mais justement, on peut très bien faire sans dévoiler qui est responsable, car le fait est là, et c'est quasiment la même question que dans Sympathy.... : et moi, comment je réagirai si ça m'arrivait ? Et là, éclate à la face du spectateur 15 ans d'enfouissement, d'attente dans un parcours qui se terminera mal, comme toujours (non non je ne dévoile rien). Et c'est la la grande force de Wook, il a conservé son Scope crasseux de Sympathy pour l'adapté à un climat plus "urbain" mais plus viscéral (beaucoup de caméra portée, l'usage de filtres sépias pour les flashbacks -comme dans Le Parrain 2, en même temps y'a t-il un mal à rendre hommage à l'un des plus grand films de tout les temps ?) ou encore des mouvements plus "distants", "froids" comme la baston entre Oh et des loubards en un long travelling. Innovation, cette fois notamment au niveau de la structure, Wook répare les légers défauts rythmiques de la seconde partie de Sympathy... et module sa mise en scène de la violence par un extrême dont l'impact est suggéré par une trame sonore extrêment travaillée (que ce soit au niveau des bruitages comme de l'omniprésente ritournelle de Vivaldi qui hante le métrage). L'interprétation est de Choi Min Sik est grandiose et, bien que je n'ai pas vu Nobody Knows et son prodige de 14 ans, il aurait amplement mérité le prix d'interprétation : son passage de Coréen moyen, joufflu et porté sur l'alcool à une espèce de zombie au visage creusé, regard sombre et chevelure débraillé dont la perception de la réalité est brouillé par son obssession est grandiose. De même que son précédent film, Wook garde une touche d'humour "à froid" (la découverte de la main, le "15ans d'entraînement imaginaire, est-ce efficace ? Ca l'est/ Ca l'est pas...) mais comme d'habitude on a pas forcément envie de rire... Bref, une suite à Sympathy qui prolonge le constat de la question "que reste t-il de la vengeance ?" et répond "rien". Alors même si la présence de "Grand Prix du jury Cannes 2004" fait peur, on peut pardonner Wild Side de publier 4 Zatoichi et 3 Chang Cheh dans le même mois et saluer la sortie de ce film dans le climat intellectuellement nauséabond qui règne en France. Merci les gars, keep up the good work !

02 octobre 2004
par François H


la prochaine fois sera la bonne

Je ne sais vraiment pas quoi penser de ce Oldboy, si ce n’est : inégal et artificiel.

D’un coté nous avons un film puissant, fort, qui remue les tripes et fait sur le spectateur l’effet d’un bulldozer. En aucun cas on ne pourra comme à Sympathy for Mr Vengeance lui reprocher son manque de souffle. Techniquement et sur le plan de la mise en scène (une fois occultés nombre d’effets foireux) Oldboy est souvent enthousiasmant : stylisé, classe et sans complexes. Avec quelques scènes de génie comme cette brutale dégustation de poulpe vivant ou ce magistral travelling dans le couloir.

Mais tout ça pour quoi ? Comme s’il ne faisait pas confiance à sa faculté de captiver le spectateur par la seule force des images, Park met en place un scénario abracadabrantesque avec l’inévitable « méchant » omniscient et sur puissant, du genre qui prévoit sur 15 ans les moindres réaction de sa victime pour lui tendre un piège absurde. Absurde, oui, Oldboy est absurde, artificiel, bancal et complètement à coté de la plaque. Il accumule les retournements de situation et les révélations que ne renierait pas Dark Vador (un petit « Oh Dae-Su, je suis ton père ! » ne ferait même pas tache dans ce foutoir). Et du coup, la fulgurance que j’évoquais plus haut ne devient que gadget inutile, quand ce n’est pas simplement moche comme ce calendrier pivotant tout droit sorti d’un film de mariage monté avec Adobe Premiere. La puissance et la force – bien présentes – qui auraient pu soutenir son film ne sont finalement que prétention et esbroufe facile au service d'un film creux mais artificiellement gonflé.



17 juin 2006
par Epikt


On s'en souvient

Film qui marque. J'adore la musique et le scénario. Scènes difficiles à regarder mais ensemble tres sympatique! Passage préféré: confessions sur le toit à un passant.

29 octobre 2004
par eniger


ris...tout le monde rira avec toi...

Dans Sympathy For Mr Vengeance, Park Chan-Wook avait choisi de filmer les scènes de façon crue...ici, pour renforcer la psychologie de ses personnages, il choisit plutôt de créer des ambiances, surtout à l'aide de superbes éclairages (en fait, retouché par le numérique) Dans Sympathy For Mr Vengeance, tout allait mal pour tout le monde, c'était direct...ici, c'est pareil, sauf que tout est plus subtil, çà vient plus progressivement. Park Chan-Wook nous livre un film avec deux hommes voulant se venger, et il nous montre cela d'une toute autre façon que Sympathy For Mr Vengeance, ici, la beauté des images s'opposent à la noirceur des personnages, qui se revelent au fur et à mesure, moins noir dans leur humanité, et plus noir dans leur vengence...le film est bien plus psychologique, et le réalisateur a décidé pour cela de s'appuyer fortement sur les comédiens, et l'interprétation de Choi Min-Sink est vraiment à la hauteur de toute cela. Le scénario est intelligent sans être complexe, il sert vraiment bien la trame du film qui n'etait vraiment pas facile lorsque l'on voit les sujets traités à la fin du film. On pourra reprocher le coup de l'hyptose qui facilite bien des choses, mais après tout, l'histoire donne les explications pour tout. Un film vraiment étonnant

21 avril 2005
par Dakysto


Violent et nauséeux mais aussi viscéral et épileptique!

Que dire qui n'ait déjà été dit: ce film est certes discutable mais en ce qui me concerne, l'énergie que ce film dégage m'a proprement cloué sur place, et les questions plus formelles que j'ai pu me poser après sur le fond ou la forme ne peuvent pas me faire oublier le formidable impact physique que ce film a eu sur moi.

06 septembre 2005
par Cuneyt Arkin


sympathy for mr vengeance? un bad trip deluxe et dément

ça pourrait porter le meme titre que son film précédent, avec un autre point de vue. OLDBOY tappe fort du point et réussi à s'imposer comme un film très lourd, pesant, fort et violent. en plus les qualités esthétiques sont au rendez vous, ainsi que les prestations des acteurs. OLDBOY est un film énorme et outrancier, extreme et nihiliste, et malgré quelques défauts se révèle un grand film. en cette période artistique assez creuse, ça fait du cbien de voir qu'il y a encore des mecs pour faire du cinéma intéressant voire provocateur, OLDBOY est un film marquant, un des meilleurs de l'année ça c'est sûr. imparfait mais joussif

18 août 2004
par chronofixer


Ouch

Film fantastique, totalement fou dans tous les sens du terme, déjanté, suprenant, choc, image superbe, musique idem, acteurs splendides (mention spécial pour le génial choi min sik),... bref : une merveille à voir absolument ! Les 0.25 points manquants sont la seulement car j'avais (comme beaucoup je pense), compris une bonne partie de la fin dès le début ^^

08 juillet 2004
par changlong


Un film qui dure 1 heure de trop.... (rectification de critique)

Après la réputation sulfureuse qu'on lui a faite, et les critiques élogieuses qui ont plu sur ce site et ailleurs, la vision d'oldboy ne me touche pas tant que je l'aurais cru. Après une première heure accrocheuse, le film sombre en effet inéxorablement dans le mélo lacrymonale, et la plupart des ficelles scénaristiques (qui sont d'ailleurs énormes) sont depuis longtempes devinées. En effet, malgré une esthétique soignée et vraiment réussie, oldboy peine à maintenir l'attention du spectateur en éveil. La faute à un rythme peu travaillé et à des personnnages relativement peu attachants. Dans le rôle d'Oh Daesu, Choi Min Sik fait pourtant un travail remarquable, il porte vraiment le métrage sur ses épaules, et réussit, malgré les traits trop gros de son personnage, à nous émouvoir à force de se montrer pathétique. D'ailleurs, du point de vue des acteurs, c'est un sans faute: ils sont tous dans le ton. La réalisation quant à elle se montre inventive et maitrisée, et offre quelques scènes cultes: la toute première, dont les éclairages et les plans font très "comics", et le fameux combat en un plan qui est fabuleux. Mais avec ce scénario si simpliste, si peu original, oldboy ne peut satisfaire pleinement le spectateur, tant l'impression de trop peu subsiste même après le visionnage. Les enjeux finalement très faiblards ne justifient pas le parti pris très 1er degré du film. Là où un payback ou un full contact jouaient la carte du second degré, et réussissaient par ce procédé à faire passer les incohérences avec le sourire, oldboy exaspère. Que dire de la vision donnée des hypnotiseurs, à part qu'elle est ridicule? Faire des recherches lorsqu'on traite d'un sujet, c'est la moindre des choses, or ici on nous livre une image abérante de l'hypnotisme, ce qui n'aide en rien un film déjà bien incohérent.... Il y a aussi cette complaisance constante, pour la violence purement visuelle, mais aussi le voyeurisme dans le malheur. Oh Daesu est victime de ce voyeurisme pendant 15 ans, et le réalisateur se met lui même en situation de voyeur tout le long de son oeuvre, et par là même, met le spectateur dans cette situation. Si bien qu'au bout d'1h30, le film parait interminable... On termine donc sur une impression plutôt négative. En conclusion, un film aux qualités formelles indéniables, mais qui se prend bien trop au sérieux alors que son scénario ne le lui permet pas. Non vraiment, je suis heureux qu'oldboy n'ait pas eu la palme d'or.

16 septembre 2004
par Chang La Rage


parfois le mieux n'est pas l'ennemi du bien

Il y a au cinéma différents types de "délit d'excès de stylisation". Celui où les montages épileptico-clippesques côtoient les ralentis interminables, si possible avec mouvement 3D simultanés, bonjour Matrix ; celui qui, à force de vouloir jouer la carte de la froideur plastique, finit par enlever toute identité à son sujet, bonjour Natural City ; celui qui, en faisant une tambouille de diverses idées, divers styles, diverses atmosphères, finit par rendre le pathos ridicule et l'humour insupportable, bonjour Battle Royale 2. Old Boy réinvente une autre surstylisation que l'on n'avait pas vue depuis les vieux films de Cronenberg : une caméra fluide, presque trop, organique, dont on pourrait presque sentir les pulsations ; vivante mais malade, avec cette photographie aux tons sombres et verdâtres, cette insistance sur les grains de peau, si possible un peu ingrats, cet enrobage dans un kitsch lépreux anachronique, sans doute pour rappeler en permanence au spectateur le décalage de Daesu (mais aussi, peut-être, en référence à un certain Melville qui semble imprégner ce film de bout en bout ?). Cette stylisation culmine bien sûr dans une impressionnante séquence de combat filmée entièrement de profil, en un long travelling latéral dans un couloir, qui à n'en pas douter fera couler beaucoup d'encre à sa sortie en salles - en bien ou en mal. Son analogie avec le jeu vidéo 2D à l'ancienne est en tout cas trop flagrante pour ne pas être volontaire. Oui, Old Boy est un film stylisé. A l'excès ? Peut-être, mais faire le contraire aurait été trahir le manga dont il est l'adaptation. Il en va de même pour le scénario : certains trouveront ses coups de théâtre cheaps, d'autres les verront comme autant d'occasions de forcer le spectateur à envisager sous un jour nouveau l'architecture même du film et les relations entre Daesu et son mystérieux bourreau. Je le dis haut et fort : j'avais aimé Sympathy en dépit de son scénario qui s'effilochait, et j'ai adoré Old Boy - l'incarnation même du film qui ne peut laisser indifférent.

23 mai 2004
par Cao Cao


Oh Boy...

Déjà pas très adepte du précédent, "Vengeance for Mr. Sympathy", j'appréhendai beaucoup ce nouvel opus d'un des réalisateurs coréens les plus sur-estimés de son époque; effectivement, j'ai été clairement deçu ! Pire, je suis sorti de la salle (pleine) avec une colère à peine retenue : quel gâchis de ce réel talent de metteur en scène et quel dommage, que le gros du public français découvre une nouvelle fois en plus grand nombre un film, qui le rebutera certainement en grande partie d'un cinéma asiatique, alors qu'un "Memories for Murder" ou "Infernal Affairs" mériteraient tous deux bien plus d'être vus. "Old Boy" est un cinéma d'esbrouffe : celui d'une violence gratuite, d'effets visuels faciles pour "choquer" et sans aucune finesse, que ce soit dans son traitement, que par son intrigue. Facile de faire réagir un public en montrant des dents arrachées en gros plan; facile de le choquer avec des thèmes comme l'inceste, la pédophilie ou le viol...en revanche, pas facile de traiter de tels thèmes avec finesse, délicatesse et intélligence pour VRAIMENT atteindre le spectateur et le faire réagir au-délà d'une simple réaction dans l'immédiat. Le thème final du film (sans vouloir le nommer expréssement) est un thème très intéressant, dont on ne parle effectivement pas assez au cinéma et qui a le mérite d'être évoqué; or, quand il est uniquement pris pour prétexte pour faire "choc", il n'y a aucun mérite à avoir. C'est bas, facile, sans aucun mérite. Bien évidemment, la solution tant attendue tout au long du film trouve là un aboutissement logique (bien que les coups de l'"hypnose" sont d'un recours scénaristique aussi gratuit que la violence) et la manipulation est véritablement diabolique...mais l'ensemble ressemble du coup à un scénario HK de catégorie III vite torchée, où le sensationnel et l'iréalisme absolue prime sur un quelconque travail de fond. Dommage, que le réalisateur gâche autant son réel talent de metteur en scène - sans doute lui faudra-t-il encore un peu de temps pour acquérir une certaine maturité et de donner des oeuvres véritablement personnelles et intéressantes. ATTENTION : celui qui croit encore d'avoir affaire à un génie se doit de regarder le segment de "THREE-EXTREMES" pour s'apercevoir très rapidement des limites du travail de ce réalisateur de l'esbrouffe.

03 octobre 2004
par Bastian Meiresonne


Neutralité.

Certes, "Oldboy" n'est pas le chef d'oeuvre proclamé ça et là, et Park Chan-Wook n'est pas le meilleur réalisateur officiant actuellement en Corée du Sud. Il devient même, au fur et à mesure, l'un des plus détestables qui soient, parceque ses films - depuis "Joint Security Area" - suivent qualitativement une pente descendante (son récent segment "Cut" est un outrage au cinéma et consiste en un flot d'accentuation des travers du cinéaste), et aussi parcequ'en tentant d'échapper aux conventions par des méthodes audacieuses, il se permet de ne finalement rien inventer mais de faire croire au jamais vu. D'où le côté vain qu'on peut inculquer à "Oldboy", mais aussi tout ce sensationalisme, etc, etc... Cela dit, le commentaire audio du réalisateur par rapport à son film permet d'écarter bon nombre d'attaques injustifiées et largement à côté de la plaque car fantasmées, par des argumenteurs qui ne savent que faire parler leur mauvaise foi. Donc, un bon point pour "Oldboy", car en prenant trop foncièrement parti pour la défense ou l'accusation du film, on joue le jeu dont Park Chan-Wook tire les ficelles. "Oldboy" dérange donc surtout pour la manipulation qu'il se permet, et tout le côté casse-gueule que cette démarche inculque (mais on peut voir qu'une grande part des spectateurs, jusqu'au jury du Festival de Cannes, se sont laissés prendre au jeu du film, et non celui du réalisateur, ce qui est rassurant sur un point). Reste alors ce qui finalement importe le plus : la forme. Car si on s'en arrêtait à sa substance, aimer "Oldboy" pourrait être comme aimer un groupe musicalement alors que les membres de ce dernier pronent la haine raciale, ou n'importe quoi d'autre semblant immoral aux yeux de la "normalité" (cela n'existe pas pour les groupes commerciaux produits par de grandes majors mais est plus fréquent dans des milieux musicaux undergrounds). Certains se fichent donc de l'idéologie d'un groupe ou des paroles quand les instruments sont maîtrisés. Certains se fichent aussi de la politique de leur pays et vivent pourtant heureux dans leur habitat joliment aménagé. C'est du pareil au même, et le fait est que certaines choses nous dépasseront toujours et que c'est à ce niveau qu'on se risque à une interprétation erronée. C'est fondamentalement le piège de la subjectivité, et ce film-ci plus que tout autre y fait appel. Ainsi, si sur le plan strictement formel, "Oldboy" fait preuve d'un aboutissement indéniable, il n'en reste pas moins qu'il frise trop la démonstration technique par moments et que les choix du réalisateurs ne sont pas toujours du meilleur goût. Mais, lorsqu'un cinéaste se sent fin prêt à toutes les exhubérations stylistiques, pourquoi lui faire procès ? "Oldboy" serait en quelque sorte le "Hard Boiled" de Park Chan-Wook. On y retrouve une scène d'action filmée en plan-séquence, d'ailleurs. Sûrement le Saint Graal pour un réalisateur, ce truc de conserver l'unité temporelle d'une scène d'action, de tout chorégraphier au milimètre, de risquer d'avoir à tout refaire à la moindre imperfection. Et ne serait-ce que pour cette raison, Park Chan-Wook n'est pas totalement condamnable et fait partie des cinéastes qui se donnent les moyens de leurs ambitions et qui se trouvent justement récompensés au final.

21 avril 2005
par Antaeus


Un bon film

Arretons d'ergoter ! PCW a su filmer ses acteurs, créer une ambiance, marquer son public...certes la stylisation de son film peut énerver par moment, certes le dénouement de son histoire n'est pas des plus réussi, mais en definitive c'est un bon film !

14 octobre 2004
par a woo


c'etait donc ça?

mouais mouais...rien a redire sur la realisation et la direction d'acteur, mais rien ne se dégage de ce film, aucun magnetisme, aucune puissance. l'image pour l'image, un film desesperement vide, un pur vernis si vous voulez un bon film de vengeance, regardez plutot "The Beasts" de Dennis Yu!!

16 juin 2004
par -


HONTEUX !!!

PCW est il vraiment un réal doué ou un opportuniste ? Pour ma part, je penche vers la seconde option. Je trouve ses films vraiment trops faciles, même si je ne nie pas ses talents esthétiques. Seulement, cette aisance à la réalisation est, "à mes yeux", gachée par des scénarios et des effets vraiment trop simplistes. Si JSA est encore assez peu affecté par cette tendance (encore que), ses films suivants sont archétypes même de la machine pour festivals aux émotions faciles. Ainsi, dans Sympathy for Mister Vengeance, je regrette beaucoup des effets aussi enormes que la mort de la petite fille (forcement trop mignone avec petites lunettes, innocente, jamais méchante, etc...) accidentelle, sur une musique qui emprunte une tonalité classique, et la course du pseudo-héros sourd filmé au ralenti... rien que de réecrire ce passage je me dis qu'il doit s'agir d'une parodie de scénario... tout ceci est bien trop suréaliste... cette quantité de noirceur... Je devrais sans doute parler de surenchère aisée... Un autre plan facile, l'autopsie de la petite fille devant le père... non mais vous y croyez vous ??? INCOHERENT !!! Jamais un père ne serait amener à voir une telle scène !!! Quels sont les malades qui laisseraient un père voir sa fille morte se faire ouvrir l'abdomen ??? Et le réal nous montre ses larmes tandis qu'on entend les entrailles... MONSTRUEUX et bien sur trop facile... ce n'est pas de la mise en scène ça... certains vont me dire que c'est du génie ? Mais si on le veut on peut faire encore pire... alors pourquoi on le fait pas ? Parce que normalement, il y a une limite à l'indecense !!! Je suis un admiratteur de Takeshi Miike par trop souvent conspué pour des films comme Visitor Q et autres... Mais si Miike peut parfois être Trash jamais il ne porte un regard aussi cruel et ne cede à la facilité. Miike à le mérite d'aimer l'humanité malgrès ses défaults (toujours son thème de l'identité et l'exclusion). Ses délires aux moins sont assumés comme des films vraiment barjes, il ne pretends pas à une réalité. PCW lui n'aime pas l'homme... c'est évident. Il en a une vision écoeurante et n'use que de procédés simplistes pour susciter des émotions !!!! L'autopsie de la soeur du héros ... pfffff !!! Déjà voir sa fille se faire autopsier paraît grotesque et déplacé... alors que dire qu'il obtienne de voir l'autopsie de qqln à qui il n'est pas lié ... Ca ne choque personne ce genre d'incohérences ??? Et "naturellement", on le filme en train de bailler ... bien sur.... Dans Oldboy, l'homme va passer 10 ans à preparer ce type de vengeance completement débile où tout peu échoué en une seconde... déjà c'est dur à croire mais en plus PCW en rajoute avec les truands, le mec qui se suicide, l'hypnose invraissemblable, le poulpe dévoré crue... Ensuite, il rajoute des petites histoires pour en re-remettre une couche... dans Sympathy, il y a la soeur qui va se suicider... Le vol d'organe.. l'employé licencié et sa famille retrouvée morte (avec encore un pauvre gosse qui souffre), le flic dont l'enfant et malade... et puis la soeur peut se faire transplanter qu'en ils n'ont plus l'argent.. géniale cette ironie !!! Terriblement drôle... en fait non pitoyable !!! Et l'homme qui se suicide depuis le toit de l'immeuble, la soeur aussi mourrante sur lesquels les cris de douleur de laquelle on se masturbe (d'ailleurs les soeurs se suicident souvent chez lui apparement...) et bien entendu avec une idée de mise en scène usant de petites idées visuelles (l'appareil photo avant de mourir) après tout, le film est déjà si abérrant qui sera choqué par un truc de plus ? Si ça ce n'est pas un cinéma facile ??? Je trouve plus compliqué un film dynamique avec un scénario conventionel que de faire un soit disant film choc avec un scénario uluberluesque et des effets de mise en scène honteux (Comme dans cette autre film coréen The Uninvited où l'on voit plusieurs enfants : brulé, écrasé lentement sous une roue de camion etc...). Une vraie réalisation doit aussi tenir compte de ne pas tomber dans l'excès. Ce dont semble incapable PWC qui vient de nous livrer coup sur coup deux exemples de ce que la degenerescence cinématographique peut signifier. Tiens pour son prochain film, je vais écrire lui écrire un scénario : "Une porte. Il fait presque noir. On entend une sorte de respiration rauque et des petits cris d'enfants. Gros plans sur les yeux d'un enfant en larme. On voit son regard qui va d'un point à l'autre du cadre. Une main en sang sert le drap. Plan de la porte qui s'ouvre. Un mec énorme plein de poils et transpirant encore en sort nul. La caméra passe entre ses jambes prenant soin de faire une contre plongées sur ces parties génitales. Puis on revient sur l'entrée. Un gosse nue, avec des tas de marque sur lui et nue en sort... il vomit. La caméra se rapproche et filme le vomie. Le gosse se traine. Il a mal. Il passe sa main entre ses fesses afin d'en oter un liquide visqueux qui étale maladroitement sur la porte. Pleurant, son nez coule. Il passe sa main propre sur son visage. Puis, regarde ses deux paumes, toute deux socle d'étranges substances à la consistance similaire. Il veut se relever mais retombe dans son vomi ... etc..." Alors ? Commentaires ??? C'est le début d'une histoire que je viens d'imaginer pour PCW ... vous trouvez ça intéressant comme infame boue scénaristique... Voyez c'est facile de faire un propos choquant. J'écris des tas de scénaris et c'est facile de créer l'immondice façon PCW ... mais seulement ça ce n'est pas du cinéma selon moi. PCW est doué pour esthétiser (même les excrements) mais il ne filme que des scénarios abjectes.

03 août 2004
par White Snake


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