Alors, mauvaise ou bonne surprise ?
Bonne. Excellente même. Ceux qui m'aurait dit avant que j'allais aimé, je leur aurait rit au nez. Quoi ? On remplace Shin Eun-Kyung par Shu Qi ? Mais c'est une blague ! Comment peut-elle penser un moment l'imiter. Et fort heureusement, ce n'est pas du tout le but recherché. Shu Qi n'est pas comparable, et pas comparé. D'ailleurs tout dans ce film est totalement différent du reste de la franchise. Finalement, on se demande pourquoi il a été appelé Jopok Manula (Ma Femme gangster) sinon pour le marketing en surfant sur le succès de la série. On peut être d'ailleurs déçue par la fin du film racoleuse pour bien montrer que c'est l'idée du titre. Par contre, aucun personnage des deux premiers films ne se retrouvent dans le troisième, ni même Shin Eun-Kyung qui aurait pu faire au moins un petit caméo sympathique qu'on attend pendant tout le film mais qui ne vient malheureusement pas. Ici, Shu Qi joue le rôle d'une Hong-Kongaise (qui parle mandarin...), fille d'un chef de triade qui va en Corée pour retrouver sa mère (et fuir les gens qui lui veulent du mal). Tout le début du film se situe à Hong-Kong, montrant des triades impitoyables en guerre, et dès les premières seconde où l'on nous montre la Corée, on se plie littéralement en quatre de rire. La comparaison est clairement faite entre les triades et les jopok (mafia coréenne) : les Coréens sont des petits rigolos paraissant totalement ridicules par rapport aux chinois bien plus pro dans leur métier.
Coté personnage, le rôle de Shu Qi est loin d'être super original ; c'est la fille mignonne (quoi j'ai dit ca de Shu Qi ? argh c'est la fin !) qui dérouille du macho bridé. Mais pour une fois, je l'ai trouvée vraiment bien. A part dans ses films sérieux (les films de HHH en gros), rarement (jamais ?) je ne l'ai vu avoir un rôle correct où elle joue bien. Là, elle joue vraiment très bien, plutôt sérieuse dans ce qui est pourtant une comédie, mais ce n'est pas vraiment elle qui fait le comique de la situation. On remarquera surtout le rôle de Hyun-Yeong, la traductrice qui traduit un comme elle le veut pour sauver sa peau de cette situation. Les autres interprètes, comme Lee Beom-Su, bien habitués de la comédie, s'en donnent à coeur joie tout au long du film. On remarque également les quelques rôles secondaire de luxe, tel Ti Lung qui joue le rôle du père, ou la cameo de Choi Min-Su.
Evidemment, My Wife is a Gangster 3 est loin d'être un film hautement intellectuel, mais on s'amuse bien. En tout cas, avec la collection de scénaristes qui ont bossé sur ce projet, on comprend que l'histoire et surtout le comique du film soit vraiment aboutis. Et j'ai beaucoup aimé Shu qi dans ce rôle ; profitez-en, ça n'arrive pas tous les jours.
Ma femme est une bombe
N'ayant pas vu les épisodes précédents je n'attendais absolument rien de ce film et pourtant j'ai ri de bon coeur.
Comme pour Gilles C par rapport à sa critique qui correspond assez bien à mon sentiment, c'est bien la première fois que je trouve l'actrice Shu Qi belle à croquer dans un film et que j'arrive à la supporter plus d'une heure et demie. Ce qui est déjà un exploit.
Je dois dire que j'ais passé un bon momment à regarder çe film, qui fait avant tout office de trés bon divertissement , la jolie Shu Qi et trés bien dans sont rôle , Les quiproquos de traduction, avec la traductrice qui fait expres de tout traduire à l'inverse du sens initial, est marrant même si à la longue ça perd de sont comique. Quand au scénes de combats sans être extrat, elle sont plus que correct
My is again and again a gangster
Le côté comédie est assez lourd, et repose presque uniquement sur la traductrice qui prend un malin plaisir à déformer tout ce qu'on lui dit (YU Hyeong-Yeong en fait vraiment des tonnes...)
D'autre passages sont assez comiques mais j'ai du mal à rappeler ce qui m'a fait rire dans ce film, ce qui reflète assez bien l'ensemble puisque MWG 3 se laisse regarder sans toutes fois marquer les esprits.
Les quelques scènes d'action sont plutôt pas mal sans plus.
Un 3 qui n'a rien à voir... mais tant mieux!
Réchauffer une meme histoire une troisième fois... c'est un peu indigeste. Même si les 2 premiers opus sont de forts belles factures, il étaient risqué de tenter un 3e. Et ben la production ne reculant devant aucun sacrifice... on nous a pondu un : My wife 3. La seule chose qu'on a peut etre oublier au passage, c'est de reprendre autre chose que le titre! Les acteurs n'ont rien à voir, la prod n'a rien à voir, l'histoire n'a rien à voir, le pitch n' a rien a voir... Indépendamment de cela, le film est un excellent divertissement qui offre à ShuQi le moyen de se racheter en Corée, depuis ses derniers navets Hong Kongais (Death Forest en est le plus retentissant). Un humour limite répétitif mais de belles scènes de bastons nous font passer un bon moment, mais tout de meme regretter le ton des 2 premiers films beaucoup plus fins.
Tout simplement un bon film
J'ai passé un trés bon moment á voir ce film! Ca ne vise pas plus haut que le bon divertissement et c'est dans le mille!
Hsu Qi est tres belle, tous les acteurs sont bons et parfois meme excellent, les scenes d'actions pas tres impressionnantes mais relativement efficaces, et certains passages m'ont fait exlploser de rire (notamment grace au personnage de la traductrice super bien trouvé).
(F)Ill(es)-Communication
"My wife is a gangster 3" relève le niveau de la franchise somme toute moyenne (et surtout de la malheureuse seconde séquelle malheureuse) tout en restant un pur produit de divertissement parfaitement calibré pour le grand public.
De retour aux commandes, le réalisateur du premier volet, Cho Jin-Gyu, ne signe pas une nouvelle séquelle, mais plutôt une variation autour du thème du premier volet. Il est donc toujours question d'une femme gangster, qui sait mener son monde (et son homme) par le bout de la b(r)aguette, mais Mantis et son interprète SHIN Eun-Kyung cèdent cette fois la place à Aryoung, interprétée par la pétillante Shu Qi.
Aryoung est la fille d'un chef des triades, obligée de se réfugier en Corée après avoir été (à tort ?) accusée du meurtre d'un puissant parrain. Elle sera accueillie par le caïd nigaud Kil-chul, qui ne va pas rester très longtemps insensible à ses charmes.
Le scénario a été écrit par 9 (!) scénaristes et cela se voit: les intrigues parallèles pullulent et polluent une trame relativement linéaire, dont notamment la recherche de la mère d4aryoung, qui donne lieu à un bref moment d'émotion un peu vaine; de même pour le retour de Kil-chul parmi les siens, scènes servant finalement uniquement à rapprocher les deux personnages principaux et de sceller leur union par un bijou hérité…Il fallait au moins ça pour ENFIN justifier la romance tant attendue, car force est de constater, que le personnage de Kil-chul est très peu accrocheur, au point de se demander, ce que Aryoung pourrait lui trouver. Le comédien LEE Beom-su se dépatouille comme il peut, tentant de réitérer la composition de son personnage fort similaire dans le supérieur "Short Time" et semblant toujours vouloir gagner le même statut culte, que son collègue KIM Su-ro sans y parvenir. Shu Qi n'a pas grand-chose à interpréter et ne peut faire valoir son talent que dans les très brèves séquences d'émotion vers la fin du film; le reste du temps, elle est assise, visage fermé, au coin de l'écran. Elle hérite une nouvelle fois du rôle d'une femme maîtrisant les arts martiaux et lève sa jambe de manière convaincante, même si elle semble doublée dans la plupart des scènes d'action (avec une belle bourde de scripte dès la séquence d'ouverture, qui voit la doublure de Shu Qi effectuer une série de saltos sans plus aucune épée dans la main, avant que l'arme lui passe de la main gauche à la main droite au hasard des plans).
Même si le réalisateur Cho réitère les formules du succès de son premier (mais pas de son faiblard "Who's got the tape"), à savoir un mélange d'action pure, de mélo et de comédie, son manque évident de talent désamorce l'efficacité de la plupart des scènes. L'action manque singulièrement de piment (mal découpée et chorégraphiée, que ce soit dans l'affrontement de guns, épées et poings, mais aussi dans la poursuite de voitures), le comique de rythme et le mélo de savoir-faire: des ralentis et violons n'assurent pas des larmes arrachées – loin de là.
Restent tout de même quelques scènes de franche comédie, dont le personnage de l'interprète (exploitée jusqu'à plus soif), l'idée coquine de la poursuite en voiture (là encore, exploitée jusqu'à plus soif) et la scène de mésentente au clair de la lune entre Aryoung et Kil-chul.
Mieux pensée, l'idée de l'incapacité de communiquer entre deux êtres de nationalité et de cultures – mais aussi de comportements – foncièrement différentes aurait pu donner naissance à une véritable comédie de mœurs; mais ce serait sans doute trop demander à ce type de produits ultra-calibrés. De même que les méchants ne font jamais réellement peur et ne constituent jamais une véritable menace.
"My wife is a ganster 3" possède donc ces quelques moments de rigolade, réussit à faire redécoller une franchise condamnée en élevant le niveau du second épisode, mais manque terriblement d'un vrai réalisateur et d'un scénariste carrée aux commandes. Il est également à regretter la fraicheur d'un scénario comme "Saving my hubby" ou de "Attack the gas station", par exemple.