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Moonlight Express

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 3.56/5

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11 critiques: 3.8/5



jeffy 4 beau film
François 3.5 Un excellent polar mélodramatique, un peu convenu mais bien mis en musique et r...
Junta 3.5 Un bon Daniel Lee, de toute façon y-a-t-il de mauvais Daniel Lee ?
Alain 3.25
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beau film

Magnifique interpretation de Leslie Cheung, une mise en scene qui sait mettre en valeur l'action sans etre demonstrative, une photgraphie avec des plans serres sur les personnages magnifiques, une musique qui merite le detour, autant de bonnes raisons de voir ce film et de regretter d'autant plus Leslie.

28 mai 2003
par jeffy




Un excellent polar mélodramatique, un peu convenu mais bien mis en musique et réalisé

Tokako et Leslie

Le dernier Daniel Lee (Black Mask, What Price Survival, Till Death do us Part) change de registre. Après le Wu Xia Pian (original mais pas vraiment tout public), le film de super héros (pas mal, mais trop classique pour être hors du commum (la faute au remontage du film ???)) et le drame (un sommet du genre), voici le polar/mélo avec jolie musique et embrassades à la fin.

Inutile d'en écrire des pages dessus, c'est très bien fait, on reconnaît le style de l'ami Daniel à la réalisation, avec une réalisation soignée qui se lance de temps en temps dans des passages visuellement très travaillés. La musique est ad hoc, avec deux petits thèmes récurrents très jolis et qui se retiennent facilement, ainsi que quelques chansons en anglais. Le début est relativement bien rythmé, Tokako a vu un fantômeet le film perd un peu en cadence et en style au bout d'une heure, mais revient dans le droit chemin sur la fin. Le principal reproche à faire au film est son manque d'originalité. Il mélange une histoire romantique avec une histoire de flic, mais les deux ne s'accordent pas très bien, ou plutôt semblent un peu trop indépendantes.

Cependant, la réalisation assez originale (comme toujours) de Daniel Lee rattrape en partie cette lacune, mais on est loin de l'impact de Till Death do us Part. Certaines scènes sont magnifiquement mis en scène et on croirait presque à cette histoire un peu tirée par les cheveux. La photo est également assez soignée, avec des effets de lumières et de teintes. Il a gardé le même compositeur que pour Till Death... pour signer la musique et on trouve donc ici une bande originale très homogène et qui sonne très bien, entre chansons et morceaux instrumentaux. Comme d'habitude le bon Daniel s'appuie beaucoup sur la musique pour filmer certains passages, et les résultats sont excellents.

En gros, le film est beau à voir, à défaut d'être génial dans son histoire et également tout mignon pour son côté mélo. On assiste à quelques scènes très réussies de ce point de vue, notamment celle du message sur le répondeur, que je trouve magnifique.

De plus, la petite japonaise est vraiment mignonne et Leslie toujours aussi bon que d'habitude. Il n'a pas un rôle si prévisible, car plutôt antipathique dès le départ. Il violerait presque Hitomi quand il la ramène chez lui et garde un comportement plutôt froid. Enfin, cela fait plaisir de voir apparaître une guest star des films d'arts martiaux pour un petit rôle sans coup de pieds. Notons aussi un emploi intéressant des langues, avec un mélange Larmes dans la pluie ou pluie de larmes ? cantonais japonais qui permet tout d'abord d'apprécier les différences de sonorités entre les deux langues et aussi de jouer un rôle dans l'histoire.

J'attends donc avec impatience le prochain Lee, en espérant qu'il ait un meilleur scénario à mettre en scène. Celui-ci sent le film commercial filmé pour Hong-Kong et le Japon avec une star Hong-Kongaise et une jeune actrice japonaise. En bref, c'est un gros mélo fait pour pleurer et amener son (sa) copain(ine) au cinéma... A voir en tant que tel et sans en attendre la même qualité que le précédent film de Lee.



22 octobre 2000
par François




Un bon Daniel Lee, de toute façon y-a-t-il de mauvais Daniel Lee ?

Qu’on aime ou pas ses films, c’est une évidence, Daniel LEE Yan-Kong est loin, très loin de la tonne de tâcherons qui officie à HK. Du point de vue formel, il arrive généralement à instaurer dans ses œuvres une ambiance, et c’est encore le cas ici.

L’histoire est celle d’une jeune japonaise Yuki (), qui est sur le point de se marier avec Tetosuya (Leslie CHEUNG Kwok-Wing). Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’à l’instant tragique : un accident de voiture qui tue Tetosuya . Alors Yuki se rend à HK comme le désirait Tetosuya avant sa mort et voit ainsi où il vivait. C’est alors qu’elle croise fortuitement son sosie, et que ce dernier l’embrasse. En fait c’est un flic infiltré qui avait besoin de se cacher durant quelques secondes.

C’est sur cette base pas du tout crédible que Daniel Lee va construire son film. Et heureusement que c’est un bon faiseur, car niveau réalisation, l’ensemble est bien maîtrisé, la photographie est très belle, tout comme la musique, cependant je trouve qu’il y en a trop de chantées (sûrement un quota imposé par les différents producteurs) ; et mis à part une petite baisse de rythme vers les 2/3 du film, le reste arrive à garder notre attention malgré la banalité apparente du scénario.

Justement ce dernier soulève le problème de la perte d’un être cher, et de la difficulté à tourner la page pour repartir ; chose que Yuki se refuse à faire, d’autant plus qu’en tombant par hasard sur son sosie la tâche devient encore plus ardue (impossible ?).

Certaines scènes sont très belles et émouvantes, comme celle du répondeur qu’a indiqué François ou ma préférée, lors de la rencontre entre Yuki et le fameux sosie, où l’on peut saisir tout ce qu’elle doit ressentir à cette vision, qui doit lui paraître venir d’un autre monde.

Moonlight Express est un bon film, pas un grand film, mais qui s’inscrit sans problème dans la filmographie de Daniel Lee. Cependant comme pour Black Mask et A Fighter's Blues, on sent bien la présence d’obligations des producteurs et qu’il ne possède pas une totale indépendance pour la réalisation ; il arrive malgré tout à faire un long métrage agréable à suivre à quiconque aime un temps soit peu les mélo-polars.



30 juin 2002
par Junta


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