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3.50/5
Moonlight Express
les avis de Cinemasie
4 critiques: 3.56/5
vos avis
11 critiques: 3.8/5
beau film
Magnifique interpretation de Leslie Cheung, une mise en scene qui sait mettre en valeur l'action sans etre demonstrative, une photgraphie avec des plans serres sur les personnages magnifiques, une musique qui merite le detour, autant de bonnes raisons de voir ce film et de regretter d'autant plus Leslie.
Un excellent polar mélodramatique, un peu convenu mais bien mis en musique et réalisé
Le dernier Daniel Lee (Black
Mask, What Price Survival, Till
Death do us Part) change de registre. Après le Wu Xia Pian (original
mais pas vraiment tout public), le film de super héros (pas mal, mais
trop classique pour être hors du commum (la faute au remontage du film
???)) et le drame (un sommet du genre), voici le polar/mélo avec jolie
musique et embrassades à la fin.
Inutile d'en écrire des pages dessus, c'est très bien fait,
on reconnaît le style de l'ami Daniel à la réalisation,
avec une réalisation soignée qui se lance de temps en temps
dans des passages visuellement très travaillés. La musique est
ad hoc, avec deux petits thèmes récurrents très jolis et qui
se retiennent facilement, ainsi que quelques chansons en anglais. Le début est relativement bien rythmé,
et le film perd un peu en cadence et en style au bout d'une heure, mais revient
dans le droit chemin sur la fin. Le principal reproche à faire au film
est son manque d'originalité. Il mélange une histoire romantique avec une histoire de flic, mais les deux ne s'accordent pas très bien, ou plutôt semblent un peu trop indépendantes.
Cependant, la réalisation assez originale
(comme toujours) de Daniel Lee rattrape en partie cette lacune, mais on est
loin de l'impact de Till Death do us Part. Certaines
scènes sont magnifiquement mis en scène et on croirait presque
à cette histoire un peu tirée par les cheveux. La photo est
également assez soignée, avec des effets de lumières
et de teintes. Il a gardé le même compositeur que pour Till Death... pour signer la musique et on trouve donc ici une bande originale très homogène et qui sonne très bien, entre chansons et morceaux instrumentaux. Comme d'habitude le bon Daniel s'appuie beaucoup sur la musique pour filmer certains passages, et les résultats sont excellents.
En gros, le film est beau à voir, à défaut
d'être génial dans son histoire et également tout mignon pour son côté mélo. On assiste à quelques scènes très réussies de ce point de vue, notamment celle du message sur le répondeur, que je trouve magnifique.
De plus, la petite japonaise est vraiment mignonne et Leslie toujours aussi
bon que d'habitude. Il n'a pas un rôle si prévisible, car plutôt antipathique dès le départ. Il violerait presque Hitomi quand il la ramène chez lui et garde un comportement plutôt froid. Enfin, cela fait plaisir de voir apparaître une
guest star des films d'arts martiaux pour un petit rôle sans coup de
pieds. Notons aussi un emploi intéressant des langues, avec un mélange
cantonais japonais qui permet tout d'abord d'apprécier les différences
de sonorités entre les deux langues et aussi de jouer un rôle
dans l'histoire.
J'attends donc avec impatience le prochain Lee, en espérant qu'il
ait un meilleur scénario à mettre en scène. Celui-ci
sent le film commercial filmé pour Hong-Kong et le Japon avec une star
Hong-Kongaise et une jeune actrice japonaise. En bref, c'est un gros mélo
fait pour pleurer et amener son (sa) copain(ine) au cinéma... A voir
en tant que tel et sans en attendre la même qualité que le précédent
film de Lee.
Un bon Daniel Lee, de toute façon y-a-t-il de mauvais Daniel Lee ?
Qu’on aime ou pas ses films, c’est une évidence, Daniel LEE Yan-Kong est loin, très loin de la tonne de tâcherons qui officie à HK. Du point de vue formel, il arrive généralement à instaurer dans ses œuvres une ambiance, et c’est encore le cas ici.
L’histoire est celle d’une jeune japonaise Yuki (), qui est sur le point de se marier avec Tetosuya (Leslie CHEUNG Kwok-Wing). Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’à l’instant tragique : un accident de voiture qui tue Tetosuya . Alors Yuki se rend à HK comme le désirait Tetosuya avant sa mort et voit ainsi où il vivait. C’est alors qu’elle croise fortuitement son sosie, et que ce dernier l’embrasse. En fait c’est un flic infiltré qui avait besoin de se cacher durant quelques secondes.
C’est sur cette base pas du tout crédible que Daniel Lee va construire son film. Et heureusement que c’est un bon faiseur, car niveau réalisation, l’ensemble est bien maîtrisé, la photographie est très belle, tout comme la musique, cependant je trouve qu’il y en a trop de chantées (sûrement un quota imposé par les différents producteurs) ; et mis à part une petite baisse de rythme vers les 2/3 du film, le reste arrive à garder notre attention malgré la banalité apparente du scénario.
Justement ce dernier soulève le problème de la perte d’un être cher, et de la difficulté à tourner la page pour repartir ; chose que Yuki se refuse à faire, d’autant plus qu’en tombant par hasard sur son sosie la tâche devient encore plus ardue (impossible ?).
Certaines scènes sont très belles et émouvantes, comme celle du répondeur qu’a indiqué François ou ma préférée, lors de la rencontre entre Yuki et le fameux sosie, où l’on peut saisir tout ce qu’elle doit ressentir à cette vision, qui doit lui paraître venir d’un autre monde.
Moonlight Express est un bon film, pas un grand film, mais qui s’inscrit sans problème dans la filmographie de Daniel Lee. Cependant comme pour Black Mask et A Fighter's Blues, on sent bien la présence d’obligations des producteurs et qu’il ne possède pas une totale indépendance pour la réalisation ; il arrive malgré tout à faire un long métrage agréable à suivre à quiconque aime un temps soit peu les mélo-polars.
Chef d'oeuvre au croisement de plusieurs genres passionnés
Daniel Lee, le réalisateur de l'énorme "Till Death Do Us Part", revient deux ans après avec un conte métaphorique conjuguant deux genres bien distinctes: le polar caféïné et le film romantique. Résultat des courses? jamais les deux genres n'ont été si bien conjugués.
Parcelle d'indice peut-être, Daniel Lee est un peintre à l'origine, pour ce que j'en sais; ceci explique cela: pour conjuguer, Daniel Lee sait conjuguer: son film, à l'instar de "Till Death...", est une oeuvre d'art absolue (dans le sens où elle affiche toutes ses influences et semble atteindre la plénitude lors de scènes confondantes), sur plusieurs niveaux, c'est à dire visuel, sonore, et symbolique. Car Daniel Lee aime bien les symboles (lorsque je parle de conte métaphorique, j'entends métaphore du regain d'espoir, ou personnalisation de cette espoir mais bon faut pas charier), aime jouer avec les codes graphiques, aime les vieux morceaux de rock made in 60's pour la chaleur clichée qu'ils confèrent aux scènes romantiques, aime ses acteurs, aime sa caméra, aime son film.
Car s'il y a bien quelque chose qui frappe en voyant un film de Daniel Lee, c'est l'âme baignant ses oeuvres, jusque dans le choix des musiques et sa direction d'acteur presque scandaleuse tant les acteurs en question sont formidables.
Car ils le sont, chose pas très originale à HK, mais assez spéciale pour être remarquée: Leslie Cheung, donc la détestable mort donne un relief trouble au fantôme de Tatsuya, l'ancien fiancé de Hitomi, rôdant durant tout le film, est comme à son habitude excellent dans un rôle mettant en valeur sa dégaine Hoffmanienne et son regard interdit, et ainsi en relief les scènes intenses; Tokiwa Takako, la nouvelle Nakayama Miho, est tellement naturellement adorable que son évident talent et sa beauté évidente finissent par faire too much - on dira donc d'elle qu'elle est "merveilleuse"; les seconds couteaux, même s'ils s'excitent un poil trop souvent, restent très bons; et Michelle Yeoh, en guest-fatale, a sa classe sauvage si bien mise en valeur par les mandarines du chef op Daniel Lee (Kwok Man Keung n'étant là que pour faire joli) qu'il est préférable qu'elle disparaisse vite pour qu'on se reconcentre sur le scénario.
Mais je suis de mauvaise foi, car le scénario, en dépit de la dimension artistique majeure que lui donne la caméra de Lee, reste très, très bon. Une femme perd son mari et la veuve retrouve sa copie conforme dans un décor étranger... aux accents hitchcockiens, il manie symbolique romantique, personnages transpirant la réalité, scènes monumentales (la scène du restaurant est magnifique) et petites notes persos (le taxi driver revanchard, les canetons, etc) tout en alternant plus ou moins habilement les deux genres cités plus haut; et c'est là le seul défaut que j'ai trouvé à ce film, ayant parfois du mal à rejoindre les deux bouts, et se facilitant un poil la tâche par moments (Karbo débarque chez elle en sang, c'est pas pour ça que la petite jap se demande ce qu'il fait dans la vie). Pour se concentrer sur l'essentiel? ma foi c'est une bonne explication, appuyant la thèse de la métaphore épurée de toute explication rationnelle. Ce qui n'empêche pas les seconds couteaux d'être bien barrés, la mort d'être bien réelle, l'amour d'être bien éprouvant, à l'instar de la love scene froidement éclairée donnant ainsi chair aux deux amants autrefois platoniques (dans tout ce que cela a de digne et d'anagogique).
Et cette réalité, le réalisateur Daniel Lee la transcende, en quelques coups de caméras bien cadrés, en un montage sensitif et rythmé (les cuts sont admirablement placés), en un choix de plans au feeling donnant au film l'âme dont je parlais plus haut (là on parlera plus de personnalité visuelle). Pour donner des exmples, je prendrai d'un côté les scènes intimistes, filmées caméra à l'épaule mais sans le moindre empressement lorsqu'il s'agit d'être sérieux, et de l'autre la scène "climax" de la première partie du film, lorsque Karbo officiant en sous-marin lors d'un deal est lâché par sa section: techniquement, dramatiquement, il n'y a qu'un seul et unique mot la décrivant: monumentale.
Que reste t-il à dire? que derrière l'action bien menée survit un humour présent et souvent doux... que derrière l'histoire d'amour complexe se dresse un message d'espoir toujours agréable à entendre, surtout à travers l'objectif du cinéaste Daniel Lee... que ce n'est plus à Hollywood ni ici qu'on fait de films de ce standing
(le dernier à Hollywood étant pour moi "Year Of The Dragon")...
Leslie Cheung, repose en paix, et Tokiwa Takako, fais plus souvent de chefs d'oeuvres que tu ne fais de dramas, si beaux soient-ils...
Un Daniel Lee de bonne facture.
Je n'aime pas tout dans ce film, les polars matinés de romance n'étant pas vraiment ma tasse de thé - je préfère en général les films aux univers bien machistes -, MAIS il y a quand même de bonnes choses... pas mal de bonnes choses, même.
A commencer par la patte créative de Daniel Lee, qui empêche le film d'être fade, au moins visuellement.
WKW et Tsui Hark sont plus connus que Daniel Lee à ce niveau, mais ce dernier ne démérite pas ; je dirais même que Tsui Hark lui a piqué des trucs dans "Time & Tide", sorti un an après. Par exemple les rapides coups de zoom/dézoom lors de la grosse scène d'action du second tiers du film ; ou encore ce plan très rapide où la caméra se tourne brutalement et fonce vers la fenêtre, qui s'ouvre, la caméra ne manquant pas d'aller se jeter dans le vide.
Mais le problème, c'est quand ça commence à partir en sucette avec les scènes de romance. C'est pas évident de conjuger les deux genres, j'en conviens, mais Daniel Lee abuse un peu des décors "carte postale" par moments, et cette partie là prend le pas sur le reste, dans le troisième tiers du film. Ca provoque des cassures de rythme, ça crée la nuance, tout ça... ok, d'autant plus que c'est tout beau et que Tokiwa Takako ferait fondre n'importe qui (et qu'on aimerait se prendre des coups de fouet de Michelle Yeoh)... mais j'adhère pas totalement, y'a des trucs qui me gênent. La scène des poussins, des chevaux, celle du répondeur, j'ai envie de gueuler que c'est niais et convenu, quand même, mais bon, par respect...
Pour faire pencher la balance favorablement, j'ajouterais qu'il y a Leslie Cheung. A la limite, si j'aurais du verser une larme pour ce film, c'eut été pour lui. Pas pour la beauté du film, pas parceque c'est mélo par moments, mais parceque Leslie Cheung, c'est trop la classe
Et puis on pense à son suicide, au fait qu'il était homo mais qu'il a embrassé plus de jolies filles qu'on n'en approcheras jamais de notre vie...
En plus il dégage une aura unique. Enfin bref, je m'arrête là, sinon je vais finir par écrire ce post en rose bonbon.
L'idée scénaristique du double est ici plutôt osée. Ca m'a un peu décontenancé au départ... faut dire qu'on y croit pas une seconde qu'un truc pareil puisse être probable, c'est tellement gros, mais ça me dérange pas au point de trouver que c'est un point négatif.
La musique contribue pas mal à l'ambiance du film, il y a beaucoup de chansons chantées. Ca a un côté "A moment of romance".
Ce qui m'a fait marrer, c'est lors d'un passage dans un centre commercial, on entend pendant quelques secondes du death metal en fond sonore ! J'avais jamais entendu du death metal dans un film asiatique...
Donc, on va dire que le bilan est positif au final, mais je ne saurais être totalement enthousiaste vis à vis de ce film, faute à une partie mélo qui prend trop d'ampleur dans le récit.
En tout cas, "Moonlight Express" n'est pas un faux pas dans la filmo de Daniel Lee.
pas mal mais un peu trop mou
le mélange polar/comédie sentimentale fonctionne pas mal mais limite aussi le développement de l'une ou l'autre partie. c'est quand même bien mélangé mais ça manque de rythme, surtout sur la fin, en plus la musique est correcte mais un peu trop guimauve. formellement Daniel LEE instaure une ambiance mélancholique aveec une certaine réussite visuelle et l'interprétation est nettement au dessus de la moyenne.
en fait MOONLIGHT EXPRESS est un film typique de Daniel LEE, des qualités mais un manque d'intéret pour ma part. agréable tout de même, meilleur que Star runner