Comment vous mettre en garde ? ...
Première vision : savoir à quoi s'attendre...
Cela aurait été un vrai plaisir de mettre au moins quelques points histoire de crier mon amour pour les productions HK bis et Z qui atteignent des niveaux de folie et de créativité parfois insoupçonnables... un grand plaisir...
Quelques points pour l'indien aux bras longs ou le moine aveugle à la guillotine volante, les 2 décapitations instantanées, la musique psycho/70's/Carpenter, les bruitages de lancés assimilés à des coups de feu de western ou même le faux thaïlandais/vrai chinois qui se prend pour Sagat de "Street fighter" alors qu'il ne mesure qu'1m60, le hibou projectile, la marche au plafond, le poulet décapité.... Vu sous cet angle, j'aurais été le premier partant...
... Mais non, ce serait faire trop d'honneur au film et peut-être même convaincre quelqu'un de gaspiller son argent, attiré par la senteur fraîche du ridicule assumé alors qu’il n’en ait rien. Autant débuter tout se suite, "Master of the flying guillotine" n'est même pas digne d'une pantalonnade. C'est une tromperie jusque sur son emballage qui promet une perle du kung-fu selon le critique Kevin Thomas du "Los Angeles Times". Wade Major de "Box Office Magazine" vient y ajouter son commentaire : "Hong Kong and martial arts film fans have cause to rejoice !"... Cool man !
C'était pourtant la version uncut rallongée de 12 minutes mais rien à faire, la réalisation (merci Jimmy Wang-Yu !) se rapproche sans y parvenir d'un mauvais Lo Wei ("To kill with intrigue" par exemple), tous deux complices dans la somnolence persistante de la caméra, les plans sans aucune signification (un zoom sur un rocher pour clore un dialogue....!), les cadrages maladroits ou sciemment très éloignés qui tentent ainsi vainement l'esthétisme spatial pour mieux cacher le vide de l'action qui ne saurait être vue en détail par le spectateur incrédule. En clair, les combats sont aussi flasques qu'un canard qui patauge dans la purée. Pour preuve, le tournoi qui nous est proposé est sensé regorger d'un bestiaire de combattants exotiques aux techniques diverses et variées alors que sous leurs costumes de pacotille se cachent inévitablement le même kung-fu lent, basique, timide, d'une inefficacité très souvent atteinte dans ce genre de production mais jamais aussi camouflée.
Ici, on veut nous mystifier, nous dérouter avec quelques idées un peu plus originales que la moyenne (les grenades, la guillotine volante, l’indien aux longs bras, la maison au plancher brûlant, le combat dit en "sword formation", ....) pour mieux faire passer le vide cruel des chorégraphies et du scénario (ah oui, je l'avais oublié lui) qui se résume à un tournoi et une vengeance.
Les combats regorgent de maladresses et de pauses indigestes où aucun des deux protagonistes (ce ne sont que des duels) ne sait trop ce qu'il doit faire. Un enchaînement de quelques coups dynamiques devient alors un véritable exploit. Les acteurs sont mauvais, évidemment.
L’acteur principal, réalisateur de surcroît (Jimmy Wang-Yu), est inexistant contrairement au premier opus ("Le roi du kung-fu"). Le tout est accompagné de dialogues interminables et inutiles aussi creux qu'une louche à crêpe.
Les ficelles bien connues du genre sont ici utilisées au paroxysme de la stupidité ce qui provoquera les quelques rires qui pourront vous échapper :
- Jimmy Wang-Yu marche sur le rebord d’un panier en osier et conseille à ses disciples de bien retenir leur respiration afin d’alléger leur masse et ainsi faire de même ! Il ira même jusqu'à marcher au plafond pour montrer que cette technique ne rigole pas.
- Le même Wang-Yu n’a qu’un bras mais plus le film avance, moins il parvient à dissimuler son deuxième bras qui le gêne considérablement dans ces rares mouvements.
- L’indien roule par terre avec ses bras démesurés en plastique et s'empêtre dedans comme avec une chambre à air. Encore une histoire de bras.
- La guillotine volante très proche d'un saladier et pourvue de dents en papier d’aluminium est pourtant censée être l’arme la plus mortelle du film.
- Le maître de la guillotine nous prouve bien qu'il est aveugle puisque ses trois complices (l'indien, le thaïlandais et le japonais) se battent tour à tour contre le bras armé (Jimmy Wang-Yu) sur la place publique, mais lui n'est jamais là. Il n’apparaît que rarement ou juste à la fin, comme fraîchement sorti d'un bordel, pour se plaindre qu'on ne l'ait pas prévenu avant.
D’autres joyeusetés de ce genre viennent remonter le niveau de l'ensemble ou au contraire le plomber selon votre sensibilité aux films dits Z.
Mais ne vous y trompez pas, même si je m'attarde sur ces quelques passages qui peuvent sembler cocasses, l'action est loin d'être aussi présente qu'on peut l'imaginer. Les quelques combats sont tous aussi fades les uns que les autres et n'ont simplement aucun sens que ce soit dans leur dynamique, leur montage ou leurs objectifs.
D'ailleurs, des inserts à rallonge du "Roi du kung-fu" sont là pour offrir les meilleures chorégraphies du film.
Force est de constater qu'au bout de la séance ne subsiste qu'une infâme impression de tromperie sur la marchandise, si le sommeil n'a pas réussi à vous gagner avant le générique final.
Je confirme en effet la présence d’un "dromadaire en rut" qui gueule dans la nuit noire lors d’un passage qui ne m’a pas marqué, comme tous les autres du reste.
Deuxième vision : maintenant qu'on est au courant, c'est tellement minable que ça en devient forcément culte...
Master of the flying guillotine est incontestablement un kung fu culte envers et contre tout, car aucun ne saura mieux que celui-ci montrer Jimmy Wang Yu en pleine décrépitude. Je resterais donc et malgré la pression sur ma position initiale du 0 pointé mais ne peux résister à l'envie d'un petit coeur histoire d'acquiesser les idées folles présentées ici et qui, tentons l'objectivité, datent tout de même de 1974, ce qui n'est pas rien. Il le mériterait peut-être finalement son demi point... Voir même plus... Mais c'est tellement minable en même temps. Et puis il y a aussi la musique indus, un thème punk pour le générique, et le morceau de Neu, "Super 16", de l'album Neu! 2, grosse marche indus ultra culte qui accompagne le Maître à merveille.
PS tardif :
J'ai enfin vu la fameuse VF cultissime du bras armé, et bien qu'elle soit marrante, oui bon ok d'accord, y a du dialogue et des cris bien à l'ouest, laissez moi clamer que la version originale uncut reste la version indispensable, simplement parce que dans cette VF, il manque plein de scènes (15 min !!), et pas des moindres. D'entrée de jeu, Wang Yu fait sa démonstration sur le bord de son panier en osier, et boom, ça enchaîne direct avec l'arrivée du thailandais !! Sacrilège !!!!! Il n'y a même pas la scène où Wang Yu poursuit sa démo et commence à marcher sur le mur puis lance "voyez, lorsque que vous maîtriserez totalement cette technique, vous pourrez faire plus fort encore", et termine par carrément marcher au plafond !!
Vu le culte voué à cette VF, ça méritait d'être préciser. Et puis niveau VF de malade, il y a bien plus nanar encore. Rien que la VF des Kamikazes du kung fu ou de Massacre au village sont au moins aussi énorme que celle-ci. Bref version uncut rulezz !
Oulàlàlàlàlàlà...
S'il faut bien reconnaître à Wang Yu une filmographie comportant quelques grands films, il est difficile de le considérer comme un acteur génial ou un réalisateur visionnaire. Pourtant il a essayé le bon Jimmy. Et avec ce fameux One Armed Boxer Contre la Guillotine Volante, il aurait pu livrer un film délirant et de qualité. Mais bon, Jimmy reste Jimmy, et son film, c'est un bon navet des familles.
En effet, comment ne pas craquer devant un scénario si débile, avec des techniques de combats complètement délirantes (je monte aux murs, je décapite avec un abat-jour de guerre), des effets spéciaux presque aussi spéciaux que les effets sonores, et des interprètes très peu convainquants. Ne parlons pas de la musique très années 80, rappelant immédiatement du John Carpenter, ce qui n'est pas un défaut, loin de là. Mais c'est un peu la seule vraie qualité du film. Le reste est une telle accumulation de n'importe quoi qu'on en rigole forcément. Wang Yu est particulièrement mauvais, que ce soit pour les combats, où même avec deux bras il aurait pas figure. Imaginez donc avec un seul... Ne parlons pas de la partie dramatique, où il apparaît peu crédible en maître en arts martiaux. Il a tout simplement vieilli le bon vieux Jimmy. Fini le temps béni des Golden Swallow ou autre Trail of Broken Blade.
Autre défaut, les énormités du scénario. Il n'est nullement interdit de faire n'importe quoi, attention! Mais il faut le faire de manière assumée et un minimum cohérente. Ici on ne peut pas tout pardonner. Les deux sbires de la guillotine volante qui lui écrivent un roman sur une plaquette en bois sur laquelle est écrit un SEUL charactère chinois (énorme déjà...), pour lui dire qu'ils se sont fait tués par Jimmy, c'est quand même fabuleux. On passera sur tout le reste, du même acabit. Bref, avoir des idées délirantes, c'est bien, écrire le scénario en cinq minutes, c'est très pénalisant.
Alors bien sûr, il reste la fameuse guillotine volante et les techniques de combat pour faire du film un objet culte. Mais est-ce bien suffisant ? Il manque en fait un vrai amour de la création dans ce nanar, Wang Yu n'y croyait pas assez, pas autant qu'un Nam Lai-Choi ou un Max Pécas. Pire, en se prenant trop au sérieux, il n'assume pas son statut de faiseur de produit bis, et laisse son film errer dans la région peu enviable qui sépare les mauvais films des nanars cultissimes. C'est un peu dommage, avec un peu plus d'amour du travail très mal fait, le film aurait tout de suite atteint une autre catégorie. Reste le doublage français pour y parvenir.
Regardez le en VF.
Alors la ! vous passez prés du film de kung fu ,distribué en france ,dont le doublage FR fait encore plus rire que les parodie des Inconnus .
Vous allez me dire: pas mieux que Kung pow? Et moi je dis: plus mieux.
PS: Le Roi du Kung Fu c'est "l'élève" et Le bras armé c'est le "maitre".
Une suite moins percutante
Après une expérience jouissive aux states, Wang Yu rentre montrer à ses compatriotes qui est le vrai mec du coin.
Alors que "le roi du kung fu" était l'un des nanars les plus poilants du cinéma de kung fu (du cinéma tout court peut être), cette suite se révèle décevante, car elle ne possède pas la même folie créatrice que son ainé. Le générique annonce la couleur: fini les délires psychédéliques sur fond de shaft, place au rock électro-punk, surprenant mais moins réjouissant.
S'ensuite une première demi-heure effrayante, qui annonce le pire: il ne s'y passe rien! Cette première partie introduit vaguement les personnages et les enjeux, mais sans génie. Où est donc passée la première demi-heure du "roi du kung fu" avec ses 5 ou 6 combats endiablés?!!
Vient alors l'heure du mortal kombat. Cette partie, qui dure plus de 20 minutes, reste trop classique, malgré le bestiaire éclectique de combattants. Le kung fu y est plus technique que dans le précédent film, mais aussi nettement moins énergiques. Les affrontements restent d'un niveau correct, mais c'est tellement moins enthousiasmant que les chorégraphies folles et disco du premier épisode! Quelques bons passages sortent le tout de la moyenne, comme Lau Kar-wing avec un setsukon. Enfin on ne crachera pas sur 20 minutes non stop de combats pas trop mauvais. On regrettrea le manque d'idées nanardes de l'ensemble, l'indien aux longs bras mis à part.
Puis Wang yu redevient Wang Yu: le maître de la guillotine volante réapparait, se prenant pour Tim le mage, interprété par le génial John Cleese, dans l'inestimable "sacré graal", et explose tout sur son passage: têtes, bras, tentes... Une bonne scène nanarde comme on les aime.
notre héros, qui n'a fait de la figuration que 5 minutes durant les 50 premières minutes, va enfin nous montrer ce qu'il a dans le bras.
Après un duel contre l'indien aux longs bras, sympathique mais manquant d'énergie, les choses sérieuses commencent. Wang Yu va piéger ses ennemis dans des traquenards d'une ingéniosité et d'une cruauté inouïes! Mention spécial au piège tendu au danseur thaïlandais (comment ça c'est un boxeur?), hilarant de bout en bout.
Puis en véritable Mc Gy Wang Yu, notre héros, minutieux comme le schtroumpf à lunettes, va installer des pièges variés et inteligents pour pallier son manque de guillotine. Son ingéniosité est telle qu'il peut calculer au centimètre près, et ce un jour à l'avance, où le corps de son adversaire tombera!
La réalisation, plus académique que celle du "roi du kung fu", reste meilleure que celle d'un Lo Wei grace à quelques travelings dynamiques. On reste loin cependant de l'énergie et de l'enthousiasme de la caméra du premier épisode.
Suite décevante, car manquant de folie nanarde, "master of the flying guillotine" reste un divertissement qui sort du lot grace à la patte Wang Yu.
C'est clairement de la merde, mais dès lors comment se fait-il que l'on regarde et que l'on aime ça?
Je crois sincerement que cette question ferait une étude de psychanalyse de masse particulièrement intéressante... au moins je pourrais comprendre pourquoi je m'inflige ce genre de merde au carré et qu'en plus j'y prend un plaisir dont je n'ai même pas honte.
Ce film n'est pas autant que je l'imaginais pire que les autres films de la triste filmo de Wang Yu réalisateur... il est cohérent avec le niveau proche du niveau de la mer de son cinéma. Il en est la conséquence logique, l'aboutissement pourrait-on dire si on n'avait pas peur qu'il croit qu'on se fout de sa gueule. Parce que c'est mauvais, intensément mauvais. Mais ce genre de nullité qui inspire l'amusement et la détente plutôt que l'énervement. On glisse dans une douce hébétude, on fait une gentille régression au stade pipi-caca et on se réjouit sans arrière-pensées du spectacle pathétique des lamentables histoires de Wang Yu, l'acteur mauvais le plus sympa de sa génération. C'est lourd, c'est épais, ça colle aux dents mais c'est de la drogue dure. De toute façon, c'est promis, j'arrête demain!
Jimmy Wang Yu en force !
Quelques bonnes raisons de voir ce navet de 1 er choix, suite du non moins nullisimme roi du kung fu :
- la musique à la John Carpenter
- le boxeur thaï habillé n'importe comment qui manque de se cracher dessus à plusieurs reprises
- la musique qui part d'on ne sait où avant chaque combat du boxeur thaï
- la fin du boxeur thaï qui regrettera de ne pas avoir gardé ses chaussons
- le fameux indien, ancetre de Dalhism de Steet Fighter 2 qui étire ses bras en plastique à volonté et les laisse trainer par terre
- le même qui se sert d'une chouette comme projectile (impressionnant)
- la fameuse guillotine volante qui fait des bruits de colt quand on l'utilise
- le moine qui lit une tablette avec un seul caractère au début du film et qui comprend toute l'histoire en une fraction de seconde
- Wang Yu qui retient sa respiration pour mieux marcher au plafond
- Wang Yu qui pose des pièges pour contrer le moine aveugle (il se cache derrière quelques bambous pour contrer sa guillotine volante)
-le titre lui même : "Le bras armé de Wang Yu contre la Guillotine volante"
Et bien d'autres choses encore, un film excellent et profondément honnête et sincère. On sent la volonté de distraire le public, tous le monde est impliqué, ce qui rend le résultat encore plus ridicule. Si vous avez aimez Ed Wood et son "Plan 9 from outer space", n'hésitez pas, ce film est pour vous...
vous en avez rêvé?(ou fait le cauchemar) wang yu l'a fait!
Franchement j'étais plié en 4 et c'est pas peu dire.
A voir en V.F impérartivement!!
la 4eme dimension....
le "roi du kung fu" était déja mauvais?
vous pensiez avoir tout vu au cinéma?
ici on rentre dans la 4eme dimension, la dimension galactique du nanar ultime.
c'est ultra mauvais.
c'est mal foutu.
il y a des idées débiles à la pelle....mais c'est à voir au moins une fois!!
jimmy wang yu rules!
Peur et délire à Hong Kong
Mesdames et messieurs: Jimmy Wang Yu!!!
LE NANAR A L' ETAT PUR...CULTE !!!
Le bras armé de Wang Yu contre le maître de la guillotine volante (chouette comme titre !)est un fim "autre" ,un pur nanar du genre gros Z qui tâche.
Traité sur un ton sérieux lefilm est pourtant un véritable réservoir d' éléments grotesques plus comiques (hilarants)les uns que les autres .
On y trouve des indiens (un chinois peint au cirage)lançeurs de chouettes (ces petits volatiles se révèlent être d' efficaces projectiles se maniant avec la même dexterité qu' une balle de tennis !)...sans oublier de dire que l' indien en question a le bras long...,des bruitages dignes de san ku-kai ,des chorégraphies pré x-oriennes ,du gore soft trés mal fait ,des projecteurs de haches, des plaques chauffantes (!!?), une scène comique qui est la seule séquence du film a ne pas être drôle ,le mythique couilles d' acier qui de fera crever les yeux et casser les..., des musiques abominables (un mélange entre le disco, le heavy metal ,le batman des années 60 et le dromadaire en rut !),et sans oublier le doublage français probablement réalisé par des mecs bourrés s' amusant aimiter Jane Birkin (a mourrir de rire ,les chinois ont un accent anglais Monty phytonesque !) ,les personnages se battent en poussant des cris inidentifiables dont le seul rapprochement logique est le rot...on est loin ,trés loin des indispensables cris de Bruce Lee. Les acteurs au jeu inerte et peu tonique enfoncent le tout...
Idéal pour un soirée entre potes...il faut bien que ce film serve a quelque chose !
ps: Le fort accent anglais des personnages et le passage presentant le méchant jettant de petites boules de feu (on est loin du poye-polomi de Chinese ghost story) rappelant étrangement la scène de l' enchanteur dans Sacré grâal ,me font penser ( j' en suis sûr) que ce film est en fait réalisé par un lointain cousin des Monty phytons !