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3.42/5
Lost and Found
les avis de Cinemasie
4 critiques: 3.81/5
vos avis
14 critiques: 3.46/5
En demi-teinte
Par définition, un film ayant choisi comme chanson récurrente Dance me to the end of love du génial Leonard Cohen ne peut pas être foncièrement mauvais. Et effectivement, Lost and Found possède des qualités indéniables tant au niveau du scénario que de la mise en scène. Pourtant, le film ne remplit pas tous les espoirs suscités après le magnifique générique du début en Noir et Blanc, faute à un décalage assez marqué entre le propos et la manière de l’amener. Certes, la recherche de l’espoir au contact des autres lorsqu’on est en phase terminale de leucémie est traitée avec délicatesse et sans aucun sentimentalisme baveux. Cette épreuve intérieure qu’endure malgré elle le personnage interprété par Kelly Chen lui permet paradoxalement de s’ouvrir sur l’extérieur, c’est-à-dire sur les autres et sur le Monde : en rencontrant successivement Michael Wong et Takeshi Kaneshiro, elle va revivre sur le plan affectif d’abord, avant d’entamer un voyage initiatique en Ecosse qui est aussi une conclusion à son passage sur Terre. Et si l’on creuse un peu, on peut également se rendre compte qu’il y a un message métaphorique au-delà du simple triangle amoureux : tourné en 1996, Lost and Found est largement influencé par la rétrocession imminente de Hong-Kong à la Chine, événement ressenti de manière plutôt négative, comme une page qui se tourne, un espoir qui s’en va.
Cependant, il y a quelque chose qui cloche dans ce film, quelque chose qui empêche d’adhérer complètement à l’histoire, d’être ému profondément, d’être marqué psychologiquement. Ce quelque chose, il vient à mon sens en grande partie du casting dont l’alchimie ne fonctionne pas :
- Kelly Chen tout d’abord, moyennement convaincante en leucémique incurable. Même si l’intention du réalisateur était de ne pas insister sur la maladie, cela n’excuse pas la forme presque olympique affichée par Kelly du début à la fin, arrivant presque à faire oublier qu’elle va mourir. Et lorsqu’on la voit vomir sous le coup d’un malaise, c’est pour maculer la veste d’un délégué syndical se plaignant des conditions de travail de son équipe… Plutôt maladroit.
- Michael Wong ensuite, pas crédible une seule seconde en sino-écossais joueur de corne-muse dans les Highlands au coucher du soleil… Son interprétation, bien que supérieure à la moyenne de ses films, plombe grandement la sympathie du film en le tirant involontairement vers le ridicule.
- Takeshi Kaneshiro, lui, s’en sort bien. Sans atteindre le niveau de Les Anges Déchus, il campe un personnage original, sorte de détective privé à la recherche d’objets ou de personnes perdus.
Trois personnages inégaux donc, qui n’arrivent pas à créer une harmonie autour d’un scénario pourtant sur mesure et d’une bande-son réussie, et qui rendent bancal un film déjà sur le fil du rasoir sur le papier.
Un espoir qui n'est pas déçu
Avec un scénario de ce genre on pouvait craindre un love story larmoyant, heureuseument lost and found est tout le contraire. C'est bien plus un parcours initiatique rendu posssible par la maladie, la possibilité de poser enfin un vrai regard sur le monde en n'ayant plus à se préoccuper de soi. C'est là que Kelly Chen colle parfaitement au rôle grace à son détachement permanent et à la simplicité de son jeu. Ce n'est pas à la rencontre de sa mort que Kelly Chen nous invite dans le film mais à découvrir tout ce qui fait la réalité de la vie. Et à ce titre les personnages de Michael Wong et Keshiro Takeshi, tous deux excellents, sont plus essentiels que celui de Kelly Chen. Tout cela est filmé avec soin, particulièrement la photographie des paysages, et soutenu par une bande son qui touche juste.
Un film d'une grande sérenité sur un sujet difficile, à voir sans réserve.
14 septembre 2003
par
jeffy
(Assez) Bien Trouvé
Lost and Found est sur le papier un film casse-gueule. Déjà, l'idée d'une femme atteinte de leucémie qui va bientot mourir fait craindre un Failan à la hongkongaise, un mauvais dosage du pathétique pouvant faire très vité déboucher le sujet vers la pitié facile qui est la pire des choses lorsque l'on fait du mélodrame (et en particulier du mélodrame social). Mais pour désamorcer ce risque Lee Chi Ngai introduit un élément qui change tout: la vie avec tous les sens que le terme peut revetir. Plutot que d'insister sur la maladie et sa souffrance, le cinéaste se concentre sur ces moments où l'on a conscience de la mort prochaine et où les regrets font surface pour donner une envie d'agir, de ne pas laisser passer les opportunités qui nous sont offertes, de les rattrapper quand on les a ratées, d'ETRE VITAL en somme. Du coup, Kelly n'a pas peur de se lier de conversation avec Takeshi, de l'utiliser pour retrouver Michael, un etre qui lui fut d'un grand secours parce qu'il l'a aidé alors qu'elle était dans une situation paradoxale (faible d'un point de vue physique mais occupant un poste à responsabilités sur le port). Et justement sa rencontre avec Takeshi n'est pas un hasard parce que c'est un etre qui vit au jour le jour et qui n'a pas peur de saisir l'opportunité d'un bon mot (ses commentaires perspicaces sur les clients du restaurant) ou de saisir un indice qui pourrait le guider dans sa mission (le carton publicitaire qui lui fait abandonner fissa son repas pour trouver avec succès Michael). Et la liberté narrative du film fait écho à celle de ses personnages: le flash back du début permet la mise en valeur de la magie que peut avoir la rencontre, de ce que quelques brefs instants peuvent apporter à un etre en difficulté d'un point de vue humain; on s'y improvise chanteuse de rock ou chanteuse de slow sirupeux en duo -certes, ça sonne comme du Eros Ramazotti pour le plus grand déplaisir des oreilles du spectateur mais c'est compensé par la fougue du duo Kelly Chen/Takeshi Kaneshiro qui fait écho à leurs personnages-, on se retrouve à partir en Ecosse pour retrouver de façon imprévue un etre qui nous est cher et tous ces aspects permettent au film de bien doser les moments simples et émouvants, le drame et les quelques pointes d'humour.
Sauf que tout cela pourrait facilement déboucher sur une overdose de bons sentiments. Et il n'en est rien grace à la réalisation et aux acteurs. Takeshi Kaneshiro commence par jouer un personnage insouciant, léger avant de progressivement et subtilement révéler la tristesse et la solitude cachée derrière cette apparence, mélant parfois sourire et larmes. Kelly Lin offre également une prestation toute en nuances, exprimant la faiblesse, le doute, l'euphorie mélée à la conscience de sa mort prochaine avec des jeux de regards d'une grande subtilité (notamment dans la scène où en Ecosse une touriste asiatique lui demande de prendre une photo). Michael Wong est un peu en deçà de la nuance des deux compères mais il joue néanmoins correctement et son petit mélange cantonnais/anglais dans les dialogues correspond bien à un personnage tiraillé entre deux rives. La réalisation de Lee Chi Ngai, si elle n'aboutit pas à l'édification d'un style, cadre parfaitement avec la liberté de ses personnages: on y passe ainsi de caméras portées documentaires suivant le regard des personnages à des plans plongeants qui semblent pointer les personnages pour offrir quelques travellings ou élargissements de plans à la vraie ampleur classique (ampleur que l'on retrouve mais de façon plus audacieuse visuellement lorsque la caméra survole l'Ecosse dans le final); quand la caméra s'approche des personnages, elle le fait sans maniérisme et les moments où la caméra s'immobilise dans la rue pour suivre l'entrée ou la sortie du plan des personnages offrent des accalmies bienvenues; et quand après un flash back on se retrouve dans une scène identique au début, un arret sur image immortalise un moment désormais chargé d'émotion. Seule petite coquetterie maniériste: le générique de fin reprenant le début en couleur. Tout n'est pas parfait justement: si la voix off donne au film une ampleur romanesque, son usage n'est pas toujours bienvenu vu qu'elle souligne de façon assez lourde les émotions ressenties par Kelly qui étaient déjà très bien passées par son jeu d'actrice; les échanges de regards entre Kelly et un gamin font un peu trop film publicitaire gnangnan et le peu de scènes d'hopital n'évitent pas l'apitoiement. Sauf qu'il y a une chose qui compense un peu cet aspect: la musique qui réussit à sauver certains moments du désastre. Les instrumentaux sont touchants et tristes sans trop forcer le pathos et Lee Chi Ngai ne se prive pas pour le plus grand bonheur des oreilles du spectateur de nous servir Dance me to the End of Love, une des meilleures chansons de ce très grand de l'histoire du rock qu'est Leonard Cohen, qui transcende littéralement certains passages (on ne saurait en dire autant de l'usage inapproprié de l'accordéon lors des pitreries portuaires de Michael). Et puis les retrouvailles écossaises ne sombrant jamais dans la carte postale touristique à la Amélie Poulain ainsi qu'un final mettant l'accent sur la vitalité sont tous deux des chefs d'oeuvre poignants. Certains ont reproché au film la métaphore peu subtile de la rétrocession qu'est la leucémie de Kelly. Mais justement le scénario n'essaie jamais d'exploiter cet aspect politique: Lost and Found est d'abord et avant tout un film de personnages.
Au final, Lost and Found, sans être ce que le cinéma de Hong Kong a fait de mieux, est une bonne démonstration des forces et des limites du savoir faire UFO (bon niveau technique, bons choix de casting mais traitement scénaristique pas toujours abouti). Rien que pour cela le film mérite le coup d'oeil.
sortez les mouchoirs
malgré quelques menus défauts que d'autres ont soulignés, LOST & FOUND est un film très émouvant et constitue une bonne alternative aux mélos coréens. moins léché, mais aussi bien écrit et interprété (l'actrice principale n'est pas la plus brillante, KANESHIRO est en bonne forme et meme Mickael WONG s'en tire avec les honneurs). ce n'est pas le sans faute mais assurément un film marquant.
Le film oscille entre la comédie romantique (porteuse d'espoir) et la comédie dramatique (annonciatrice de la fatalité) et repose sur un point scénaristique intéressant (une agence qui recherche les objets et personnes perdues) et sur ses interprètes principaux Kelly Chen & Takeshi Kaneshiro.
Le bémol c'est Michael Wong, OK il est marin écossais ça explique un peu mieux que d'habitude qu'il parle la moitié de ses phrases en anglais (ça explique pas que Kelly Chen réponde du cantonais à de l'anglais...), mais le faire jouer de la cornemuse et porter le kilt ça dépasse les limites du raisonnable (à mon avis le scénariste ou le réalisateur voulait aller en Ecosse aux frais de la production)
Comment résumer en quelques mots tout le bien que l'on peut penser d'un film ?
Je ne reviendrai pas sur l'histoire , absolument originale :un spécialiste en objets perdus appelé THAT WORM (hum je pense qu'il y a un jeu de mot avec la diction cantonaise ? ) dont le surnom de Mr Miracle of Life sera plus approprié est engagé par une jeune femme gâtée par la vie mais pas par leur destin ( elle est condamnée par un cancer ; la maladie et la mort d'un être aimée sont des ressorts souvent utilisés dans les mélodrames asiatiques depuis Love Story ; pour citer 3 des plus réussis : le boulversant Lover's concerto , le déchirant Funeral march et l'émouvant My sassy girl sans oublier Failan, Il Mare ..... en général tous les drames coréens sont touchants tant ils sonnent justes . J'ai volontairement omis C'est la vie mon chéri j'ai trouvé le jeu d' Anita Yuen , contrairement à la cririque pourtant unanime ,trop exagéré mais c'est propre au style cantonnais ; désolé François !
De plus les personnages sont peu approfondis et l'histoire peu entraînante bref on s'ennuie, déçu surtout par la réputation dont jouissait le film, pour dire je n'ai même pas pleuré !!! ) pour retrouver un homme énigmatique qu'elle a croisé et qui s'est envolé sans la prévenir.
Il est question de vie de mort et surtout d'espoir le chaînon qui les relie .
En perdant foi en l'existence on déclenche sans le savoir le compte à rebours de la grande faucheuse . Baisser les bras c'est accepter la fatalité et attendre le coûp de grâce .
L&F c'est avant tout une bien belle leçon de vie qui nous rappelle que le vrai bonheur est tout simple ; des petites choses insignifiantes : un geste amical , une main tendue , un sourire , une pensée , à force d' attentions , de gentillesses tout çela permet d'embellir notre quotidien tout en illuminant celui de notre entourage .
La leçon passe bien mieux que dans cet odieux navet pourtant encensé qu'est American beauty dont les valeurs sont hypocrites et détestables , sans parler dela morale plus que douteuse ( sponporisé par tous les dealers du monde !! il était n°1 au box office jamaîcan et afghan !)
Un mot sur les acteurs : d'abord Michael Wong très critiqué car il un reste un Gaïlo pourtant c'est sa meilleur performance à ce jour : il y interprète un homme aimable prévenant et même sensible , loin de ses films de SDU .
Kelly CHen a surpris les critiques qui ne voyait en elle qu'une chanteuse de plus qui s'essayait au cinéma ;cela devait être son deuxième film mais sans atteindre le niveau de son partenaire elle nous touche droit au coeur.
Elle et Takeshi Kaneshiro tourneront ensemble encore 2 films qui avec Lost and found comme point de départ formeront ce que je considère comme une trilogie; la trilogie des amants séparés : Lost and found , Anna Magdalena et Lavender ; leur amour ne peut se réaliser sur ce plan terrestre !
Une mention pour Cheung Tat Ming qui après avoir jouer 2 fois l'empereur de chine ( le magnifique Forbidden city cop et le pathétique Cat & Mouse ) campe ici un humble boiteux réaliste mais humain .
Que dire de Takeshi Kaneshiro ? Il a immortalisé Mr That worm donnant vie à un personnage comme Humprey bogart avec le détective Philip Marlowe et Christopher Lee avec le comte dracula. C'est d'ailleurs étonnant que la TVB n'ai pas repris le scénario du film en spin-of ; j'entends par là d'exploiter l'idée géniale du film en séries : le détective des cause perdues !
Takeshi est en état de grâce : il parle peu , mais sourie toujours avec son air décontracté , son éternel , infatigable optimisme et son regard pintérien ( de l'écrivain Harold Pinter dont l'oeuvre est basé sur le sens du non dit )
On sait qu'il aime éperdument, dès la première rencontre, le personnage interprétée par Kelly , mais ne lui dira pas une seule fois ;tout se passe dans les yeux et le silence. Se dégage de son jeu tout en finesse , une humanité , une chaleur qui vous enveloppent et vous protègent .
ça a l'air niais les bons sentiments , moins cool que des gunfights d'un John Woo moins raccoleur le gore d'un Herman Yau , il n'y a pas de young & dangerous ni de gambling encore moins de kung fu .
Mais le message passe, le tout étant traité avec générosité et pudeur , la morale n'est pas trop indigeste . Ici il n'y a pas de méchants , le seul ennemi c'est le mal qu'on se fait à soi et aux autres par indifférence , par mépris ; en aidant les autres en s'y intéressant plus on en vient à minimiser nos propres malheurs.
Un mot encore sur le semi-échec qu'a rencontré ce film , une honte ! les critiques HK lui ont reproché d'être une allusion flagrante à la rétrocession de Honk-Kong à la Chine ! je dirais simplement que tous les films tournés entre 1996 et 1997 pouvaient être considérés comme des clins d'oeil au changement de régime . Comme quoi on peut tout prouver par A + B ainsi que son contraire !
Ce film est , à mon sens , le plus courageux des fims de HK avec les chefs d'oeuvre de Chow sing chi : God of cookery, King of comedy et Shaolin soccer , en ce qu'il montre le vrai visage de cette riche mégalopole ; ils ont osé parler de tous ces exclus : pauvres , infirmes , immigrés , seuls et perdus dans ce perpétuel concours de vitesse et d'efficacité , où l'argent fait loi et l'homme .
Le film s'ouvre et se ferme sur ces déshérités , tous ceux que HK voudrait cacher aux touristes. D'ailleurs il y a un contraste entre Kelly nantie une fille à papa et les autres qui ne survivent que par ce qu'ils sont solidaires .
Je finirai par la musique ; la chanson de Léonard Cohen me hante encore mélancolique et désabusée .Les chansons cantonnaises ne sont pas en reste : 2 superbes titres de kelly Chen dont Wind snow flow et une chanson écoutable sur ce site sont écrites par Mark Lui (meilleur compositeur qu'acteur à mon goût)
Je conluerai par ce duo de takeshi & kelly ; je ne connais pas le titre mais les paroles sont traduites en anglais pour une fois . D 'après mes souvenirs ça dit à peu près ceci :
j'ai cherché le bonheur dans les cieux , en vain , je ne l'ai pas trouvé là haut car il existe partout ici bas......
décevant...
Un film qui aurait pu être un beau drame sentimental, mais qui sombre dans bas-fonds du larmoyant. Il faut ajouter l'interprétation pitoyable de Kelly Chan, qui heureusement nous a réservé de meilleures interprétations dans d'autres films (entre autres dans Anna Magdalena) et qui dans celui-ci se déplace devant la caméra comme une touriste, en plus de ne pas avoir l'air du tout malade (maquillage parfait) jusqu'à la phase terminale...
Beau , émouvant et empreint de gravité
Kelly Chen n'est pas une bonne comédienne à cause de son visage peu expressif, lui reproche t-on. Ce manque d'expression ne nuit pas dans le cas de cette histoire, car les grandes douleurs ne sont-elles pas muettes ? elle arrive quand même à faire passer sans problème l'émotion dans ce film sur la vie (à travers la beauté de la nature et la compréhension des gens), la mort et l'amour malgré tout.
Qu'il est digne et généreux, ce film!
Lost & Found est un drame romantique à ne pas oublier dans le marasme des films d'amour sirupeux made in HK.
Les plus : Kelly Chen d'abord, est absolument merveilleuse ; à l'image de Anita Mui (même si elle est de loin plus belle), elle a la beauté imparfaite, compensée par un regard magnifique de profondeur qui fait les grandes actrices. Son jeu est palpable, remarquable. Pour arranger le tout, la BO, ecclectique, porte jusqu'au ciel ; ce film berce, fait passer n'importe quelle mauvaise nouvelle pour un signe du destin, et fait preuve d'une maturité et d'une poésie (c'est quelquefois paradoxal) confondantes. Kaneshiro T. joue encore de sa belle gueule, et fait même un peu mieux cette fois ci.
Les moins : Michael Wong reste tout juste passable (pour la énième fois...) ; et il manque 1 ou 2 sommets d’émotions avant la fin pour atteindre vraiment l'extase (avec Kelly Chen mourrante, ils avaient l'embarras du choix, putain!)...
Enfin cela reste un drame d'un très, très bon niveau. Vous êtes sûr que les Mui, Chen, C.Cheung et autres sont des chanteuses devenues actrices, et pas le contraire? ;)