Baston à l'américaine, ça se regarde
Après le film de tournoi, le film de kick, Jean Claude va faire un tour du côté du combat de rue, avec ce film assez banal, mais qui se regarde bien. Les combats sont assez nombreux et change suffisamment de styles et de décors pour ne pas être lassants. Evidemment la réalisation est assez américaine, gros ralentis et coups trop soulignés, mais on a vu bien pire. Le scénario est un prétexte à enchaîner les combats, VanDamme ne surprend pas vraiment en faisant ce qu'il sait faire. Les fans de sa période baston y trouveront ce qu'ils cherchent.
Que fait JCVD une fois entré dans sa voiture ?
Il fout l'contact.
Celui là c'était mon préféré à la grande époque....
Encore un film culte de JCVD. Evidemment c'est loin d'être un chef d'oeuvre mais à l'époque j'étais fan, alors j'assume...
Street Fighter...
A l'époque, aller voir les films de JCvD étaient terriblement "in" pour les collégiens... Amusant de voir l'évolution de nos goûts.
On pourra par ailleurs s'amuser à citer les grandes sources d'inspiration de la vague kung-fu frappant les USA fin des années '70 - début des années '80...mais NON...
N'en vaut pas la peine.
Lionceau de Troi
Les efforts pour rendre le personnage incarné par JCVD le plus touchant possible tombent à plat tant le scénario coécrit avec celui-ci et Sheldon Lettich aligne les poncifs.
Les combats mollement chorégraphié et exécuté n'arrangent rien.
Le film montre simplement que Van Damme sait joué son rôle sérieusement mais sans la moindre intensité et qu'une "péloche" de cette époque peut tout de même fonctionner par intermittence.
La nostalgie produit, parfois, d'étranges effets. Celle, par exemple, de se prendre d'affection pour un acteur qui n'aura jamais réussi véritablement à percer.
Ironie du sort, le cinéma d'action Hongkongais est (consciemment ?) cité (de façon péjorative ?) à la période où, là-bas, le genre avait déjà donné les meilleurs représentant, juste une poignée d'années auparavant.
Il lui faudra, des années après, avoir la possibilité de fournir davantage de résultats, sous la caméra d'expatriés...Hongkongais (John Woo, surtout Ringo Lam) fuyant la rétrocession.
17 juillet 2021
par
A-b-a