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Sous cette référence à peine cachée au populaire "Liar, liar" ("Menteur, menteur" en VF) avec Jim Carrey de la même époque se cache en fait le troisième d'un triptyque officieux sur des comédies judiciaires historiques constituées par "Justice my foot" et "Hail the judge".

Stephen Chow use et abuse donc une nouvelle fois de son incroyable talent du mo lei tau, un flot de paroles nonsensiques déblatéré à toute vitesse et parfaitement adapté à embrouiller juge et jurés au cours d'un nouveau mythique procès.

A la différence des deux précédents volets, moins de temps est passé cette fois à la barre, plutôt que de se focaliser sur une très légère intrigue parallèle pour mener finalement au procès en lui-même. Le film se scinde donc en une étrange comédie en deux parties distinctes avec une première heure dédiée à un vaudeville nonsensique de meilleur effet – notamment au cours de retrouvailles entre Chow et une attachante Karen Mok. Seul le "sidekick" comique – et principal enjeu de la dernière partie – Erik Kot ne réussit pas à tirer l'épingle de son jeu et dont les capacités comiques souffrent clairement en comparaison de celles de Chow, notamment lorsqu'ils apparaissent tous deux en même temps à l'écran.

L'humour est parfois très gras, mais a au moins le mérite de proposer l'étendue talent de Stephen Chow entre gags visuels et verbaux.