Rouge sur blanc, tout fout l’camp ! 
Nais-je dans la haine ? Neige violentée ?
Le tourbillon m’emporte comme j’apporte la tempête,
Fée papillon dont j’accomplis l’effet,
Qui sème le vent s’éparpille en mille miettes.
L’homme est coupable, il mérite châtiment !
Je dois venger maman, tous les éradiquer !
Leur totale extinction apaisera mon tourment,
Celui-là est coupable, je vais m’en occuper.
Cham !
Vas ! Geins ! Je recèle en mon sein deux secrets,
Celui de ta naissance et celui de ta mort.
Je ferai mon possible pour mieux les rapprocher,
Qu’enfin je m’en retourne à mon bien triste sort.
L’œil étincelle et la femme se fait belle,
A poil elle découpe de sa lame dénudée,
Ses habits volent au vent comme des flocons pêle-mêle,
De l’homme mort l’œil éteint scelle sa destinée.
