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Madness in Bloom

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les avis de Cinemasie

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4 critiques: 3.56/5

visiteurnote
Toxicguineapig 2.5
tomi 4.75
Jérôme.D 2.75
gerald 4.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

meconnu, je crois mais excellent

3 jeunes passent leur temps à se bastoner mais uniquement envers : dealers, voleurs... Mais bientôt repérés par un clan de yakuzas... la vie de chacun va basculer. photo par moment onirique, la musique très présente,la violence (souvent baston) ou meurtres (la fille tuée par un cambrioleur...) sont montrés d'une façon trés crue et réaliste. l'histoire, les sentiments prennent largement le pas sur l'action. à voir absolument .

05 février 2004
par tomi


Nick ton katana

Kyouki no sakura est un film pour les sourds filmé par un borgne. Inutile de comprendre les dialogues, tout à l'image parle de soi. C'est un film de frimeur, de poseur invétéré comme seul les japonais en sont capable. On veut y faire la critique d'un système, d'une société, regarder l'Amérique de travers, mais c'est avec les archétypes culturels de l'Amérique (le hip-hop) qu'on définit tout son style. Grand paradoxe ou plutôt petite évidence qu'on ne sait plus très bien où en est. A sa façon le film veut sa culture hip hop, mais à la japonaise. En déplaçant nombre de motifs, de moments décalés et délirants biomanisant, il veut nous faire croire que c'est de lui-même qu'est née sa révolte, qu'il bafouille son discours de glandeur interrogateur. Que ces joyeux drilles néo-nationalistes embarqués n'ont que le japon en tête. Mais voilà, subtil ironie ? ambiguïté désarmante ? flou artistique ? on sait pas trop, car tout y est filmé comme un long clip de rap à l'américaine. Accompagné d'une musique qui scande son phrasé et son beat, à l'américaine. Evidemment. On nous dira que ça fait un moment que le rap à dépassé les frontières de ce grand pays, certes. World movie donc ? Pas vraiment. Kyouki no sakura c'est surtout des tics, des automatismes esthétiques migratoire. La volonté de construire le premier film hip-hop japonais. Souvent bête et faussement dérangeant, impertinent et vaguement polémique, on y crache sa rage d'un japon vendu au grand démon capitaliste, et de yakusa vendus au mercantilisme. Kyouki no sakura est un petit film politique par lequel on constate finalement que la révolte ne peut pas s'empêcher d'adopter les manières des autres, celle-là même qu'on passe son temps à fustiger. Comme ses personnages, cette jeunesse japonaise larguée, on est donc bien paumés dans cette fiction ultra moderne made in japan. Ce grand et beau pays qui triture ses références dans un maelström contrarié et frustré. Kyouki no sakura ne cesse de vouloir interroger les siens (peuple, personnages) sur son devenir capitaliste et sur l'influence américaine, alors qu'il est entièrement vendu à une mise en scène transfigurée par ce qui s'est crée et formé depuis et par le capitalisme américain. Total paradoxal yo ?! Non, logique bro !

09 février 2004
par Jérôme.D


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