un magnifique compte made in Kitano
Tout simplement magnifique, Kitano nous livre ici un message à la fois simple et beau. Comme à son habitude, il crée l'histoire et le script au fur et à mesur du tournage, rien n'est prévu à l'avance et c'est ce qui rend le film si vivant.
L'histoire de 2 jeunes étudiants perdus qui vont trouver leur chemin jusqu'à ce que la chance les abandonne.
Un hymne à l'amitié, mais surtout, un message fataliste.
La fin est aussi très belle mais c'est à vous de juger de la suite... Vous verrez...
Le retour des enfants
Ce film de Kitano est mon préféré ! Sa simplicité nous happe et on entre dans l'univers d'une jeunesse japonaise en perte de repères sans aucun problême !
Les acteurs sont très charismatiques et tout se raccorde dans ce chef d'oeuvre intersidéral.
Un des meilleurs films de tous les temps !!!
La sincérité.
Rares sont les films qui parviennent à me donner le frisson : pour ma part, Kid's Return en fait partie.
Dès les premières percussions de la musique de Joe Hisaichi, nappées de synthétiseurs, jusqu'à l'explosion jouissive avec le beat techno et la guitare electrique, je ressens le veritable frisson.
Pendant ce temps, les images de Takeshi Kitano m'envahissent l'esprit et me touchent par leur sincérité.
Modeste et brillant, un veritable coup au coeur.
SUPER CE FILM.
L'un des meilleurs que j'ai vu!!!!!
L'important, c'est de participer...
Servi par la musique du grand Joe Hisaishi, le non moins grand Takeshi Kitano realise un film superbe. Simple, magique, melancolique...
On admire et on se tait.
La jeunesse, un sujet qui tient à coeur à ce cher Beat Takeshi
Takeshi Kitano critique souvent les jeunes dans la société japonaise (ou non, d'ailleurs), ils ne se battent pas, ils baissent les bras rapidement devant un obstacle...
Ici, Kitano dresse plusieurs portraits de ces jeunes, afin de montrer que quelque soit la voie empruntée, tout n'est pas gagné, et qu'il faut savoir parfois ravaler sa fierter ainsi qu'accepter les échecs.
Seuls les deux comiques s'en tirent en accueillant de plus en plus de spectateurs, une petite private joke de Kitano :)
Ce genre de sujet moraliste est souvent saoulant à l'écran, et avec Kitano, c'est plutôt du grandiose ! Il focalise surtout sur deux personnages, chacun ayant choisi un parcours violent, mais quelque part, ce n'est pas celui qui a choisi le parcours le plus honnête qui est le plus honnête dans son 'milieu' ! Le film est bourré de reflexions simples sans que Kitano ne tape sur les doigts de cette jeunesse !!! C'est très fort.
De plus, les deux acteurs principaux semblent vraiment véridique dans leur rôle, et Kitano profite d'utiliser la boxe dans son film, ainsi que des racketeurs, afin de changer le rythme du film pour qu'il se laisse regarder sans longueur.
Voilà, et pour ceux qui n'ont pas vu le film, je ne conseille pas de lire la suite, répondant à Kamiku :
Non, je pense justement qu'à la fin, çà veut dire : ce n'est que le début, on a échoué, mais justement, acceptons l'échec, on ne fait que commencer, on a une autre chance, alors saisissons là, et épaulons nous...(enfin, on peut voir cela des deux façons en fait, ce qui est voulu)
classic
C' est ce film qui ma fait decouvrir le cinema japonais et grace a lui ca a ete le coup de foudre immediat...Je pense que ce film doit etre vu par tous les gens qui veulent decouvrir le cinema japonais au meme titre que hana-bi ou l' ete du kukijiro...
un film de société particulier, qui nous plonge avec humour dans le milieu scolaire nippon.
Kids return est un film vraiment agréable qui nous invite à découvrir la vie de deux ados japonais.De nombreux aspects de la société japonaise nous sont ainsi dévoilés :l'échec scolaire, la délinquance, puis le milieu yakuza, mais aussi le monde de la boxe.
Cependant, le film reste drole, et c'est avec plaisir que l'on suit nos deux protagonistes, très attachants, par ailleurs.
Violent youth...
Très beau portrait désabusé d'une jeunesse japonaise décidément instable et en perte de repères. Même si certains aspects du scénario me semblent soit superflus soit pas assez développés (par exemple tout le pan relatif au gang de yakusas dans lequel se retrouve impliqué l'un des deux larrons). Il faut aussi faire une place dans cette réussite à la superbe musique de Hisahishi Joe: le thême principal du film dynamisant formidablement l'ensemble du métrage.
Et un chef d'oeuvre de plus dans la filmo de Beat Takeshi
Un superbe film, typique du style Kitano, et très autobiographique. Un excellent film sur l'adolescence et la difficulté de réussir sa vie. Un très grand film.
Fort !
Un beau film, où Kitano, uniquement derrière la caméra, nous touche en plein foie...crochet, uppercut....une histoire pas très optimiste sur une certaine jeunesse nipponne, le tout magnifié par des compositions lumineuses d'Hisaishi...
à voir absolument !
14 octobre 2004
par
a woo
Un formidable film pour découvrir Kitano, et une BO géniale du maître Hisaishi
Kids Return est très bon film, aussi bien lorsque l'on a jamais vu d'autre film de Kitano que quand son style nous est familier. La BO est excellente, emplie à la fois de tristesse, de nostalgie, et de violence. Mention spéciale à Hisaishi-sensei !
Les divers personnages du film font chacun partie de la jeunesse de Kitano, de ce qu'il a vu et vécu étant jeune (les yakuzas, la boxe, le manzai - le style comique par lequel il est d'ailleurs devenu célèbre au Japon).
(Attention !! ne lisez pas la suite si vous ne connaissez pas la fin du film)
La fin du film pourrait effectivement nous faire croire que les deux personnages principaux vont s'en sortir, sur cette phrase de Machan : "Idiot, ça ne fait que commencer !", et pourtant on se rend très bien compte que ça n'est pas vrai, qu'il resteront en quelque sorte à traîner en vélo dans la cour de leur lycée pour le restant de leur vie. C'est une très bonne critique de la société japonaise, une critique assez pessimiste, d'ailleurs.
Simplement beau
Kitano filme le destin de ces deux jeunes hommes avec toute simplicité, mais il intègre aussi le destin d'autres lyçéens qui réussiront grâce à leur abnégation et leur travail. Evidemment, la boxe est très présente dans Kids Return. On peut y voir un certain amateurisme miné par des rivalités sur comme en dehors des rings, mais aussi l'utilité du respect des consignes. La rivalité fut d'ailleurs une des causes de l'éloignement des deux amis. Mais le temps arrange toujours les choses. La force des sentiments générés par une amitié est avantageusement soulignée par Kitano. Kids Return est oeuvre simple dans sa conception, mais qui parle à tous les publics.
Portraits de la jeunesse japonaise
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Kids Return ne retrace pas les périples de la jeunesse de deux jeunes (Masaru et Shinji), mais bien d’une brochette de huit ou neuf personnages, sur lesquels Kitano Takeshi s’attarde plus ou moins longtemps.
De Kazuo, le jeune cuistot qui finira Yakuza, aux petites frappes qui se laissent séduire par la boxe en passant par ce grand timide et amoureux qui tentera de fonder une famille avec une jeune serveuse, ou encore ceux qui se laisseront tenter par la comédie, c’est sur toute la jeunesse japonaise que Kitano a choisi de porter son regard. Un regard toujours drôle, parfois triste, en tous les cas sans concessions. Car ce qui transpire de ce film c’est que l’échec existe, oui des jeunes échouent dans leur vie, il ne faut pas se leurrer : quand on est jeunes, les choix auxquels nous faisons face déterminent souvent le reste de notre vie. Est-ce une règle exacte ? Difficile à dire, et cela dépend de la manière dont vous percevez la fin du film : est-ce déjà fini pour Masaru et Shinji ? Ou bien leur reste-t-il encore du temps, le temps de réparer leurs erreurs et de repartir enfin sur une voie solide ?
En tous les cas Kitano Takeshi ne se voile pas la face ... Que l’on choisisse la voie “normale” (fonder une famille, avoir un métier), le sport (en l’occurrence la boxe), l’illégalité (les yakuzas) ou encore le spectacle (la comédie) , rien n’est facile. Chacune de ces voies peut mener au sommet, mais la chute est parfois bien dure ... car repartir sur des bases solides est bien souvent impossible...
Chronique de la défaite
Les films de Takeshi Kitano connaissent la particularité de poser une double lecture. D'abord le plaisir immédiat d'avoir assisté à un excellent film, et ce qui nous intérresse certainement plus: l'homme à travers le film puisqu'on fond, il s'agit toujours des mêmes thèmes abordés...avec la capacité à se renouveller à chaque nouveau film. Le propre des très grand auteurs. Kids Return ne déroge pas à la règle et abonde encore plus dans ce sens: c'est une histoire quasiment auto-biographique.
Quand on constate la filmographie en tant que réalisateur de Kitano, on est obligé de se rendre à l'évidence. Il n'y a aucune faute sensible de parcours. La touche "kitanienne" est palpable dans chacun de ses essais. Que ce soit du plus extrême (Violent Cop) au plus tragique (Hana-bi), que ce soit de la comédie non sensique style A scene at the sea au polar lyrique tel Sonatine, Kitano produit, crée, organise; il donne naissance à des oeuvres inimitables et surtout touchantes. Jouer à déterminer quel est son meilleur film paraît ridicule puisqu'en réalité ses films forment un tout. Pourtant il faut reconnaitre que Kids Return s'impose dans l'édifice comme un de ses film majeur. La raison est que le thème principal pose la question de l'adolescence vers l'age adulte, et lorsqu'on sait que c'est sa jeunesse qu'il nous conte, on se rend compte qu'on était à deux doigt de perdre un très grand cinéaste. Et puis Kids Return semble être le film qui annonce la pleine maturité artistique de son auteur, en effet Hana bi qui arrivera deux ans plus tard révelera son talent au monde entier.
L'histoire de deux cancres qui sont voués à l'échec pose un constat tragique sur la société japonaise. Elle s'avère universelle car applicable à chaque société capitaliste. Cela semble juste plus choquant au Japon du fait de leur culture mais qui autour de soi n'a pas connu des gars comme les deux héros du film? D'après Kitano, les déterminismes sociaux sont tels au Japon qu'un "loser" aura à peu près autant de chance de s'en sortir que l'abolition de la corruption. Après tout c'est bien au pays du soleil levant que la valeur travail est à son paroxysme, et est-ce étonnant dans une société qui a reproduit dans ses entreprises des notions comme honneur, loyauté, les principes de la chevalerie du moyen-age? Dans cette société où l'éducation est resté stricte et uniforme. Chaque école possède son uniforme et tous, bons élèves autant que mauvais se plient à cette règle. Là où le bat blesse, c'est que la rigidité de ce systême n'est efficace qu'avec ceux qui n'ont pas de difficulté. Nos héros, noyés dans le marasme de leur médiocrité sont délaissés par leurs professeurs, adultes qui n'ont certes pas la clé pour les sauver mais les moyens de les encadrer. Conscients de leurs apparentes nullités, les deux amis prennent chacun un chemin non pas opposé mais différent. Et avec Kitano pas question de faire dans le manichéen, ses deux personnages dans deux voies parallèle convergent néammoins au même point: la déception. Le premier choisit la boxe dont les prédispositions naturelles l'emmênent rapidement sur un ring, le second plus roublard et filou veut devenir yakusa. Le boxeur bien que doué succombe à la facilité et va décrocher à la première déculottée. Son pote parcequ'il aura manqué de respect à un parrain va se faire copieusement punir et abandonne. Kitano dont la mise en scène est impeccable (comme d'habitude avons nous envie de dire) pose un regard à la limite paternaliste sur ses personnages. C'est vrai qu'il ne leur fait pas de cadeaux et à ce titre aucun des protagonnistes ne leurs en font, pourtant on sent qu'il est peiné pour eux. Le film ne finit pas dans un bain de sang, ce n'est de toute façon pas le propos, la fin est bien plus cruelle. Nos deux amis sont sur un vélo, en bas de leur lycée. Cela renvoie au début du film et nos héros sont revenus à leur point de départ, en perspective la stagnation et l'avenir ne s'annonce pas prometteur.
Avec Kitano, tout est affaire de vécu et de sensibilité, il raconte l'adolescence qu'il aurait pu avoir, qu'il a peut-être vécu. En passant il dénonce sa société et ses yakusas, il a délaissé l'espace d'un film ses flingues et son personnage fétiche pour mieux se focaliser sur son passé...qui est le présent de certain. La force de Kids Return c'est de raconter une histoire intemporelle en étant ancré pourtant dans un espace temps défini.
02 juillet 2001
par
Virak
Deux garçons dans le vent, ou la nouvelle jeunesse japonaise...
Un superbe film accompagné d'une musique magique !!! Ce film est le meilleur de Kitano, certains diront Sonatine mais celui est une ode à la Jeunesse qu'on décrit tant au Japon : irréponsable et impatient mais en meme temps, imprégné de naiveté et d'insoucience que les grands ont perdu.
un excellent Kitano
peut etre pas le meilleur mais juste derriere! (pas le plus comique) vous pouvez foncer les yeux fermés
Génial
un très bon film de kitano (seulement derrière la camera cette fois si) dépeignant une jeunesse à la dérive
à voir
Pas le plus beau de Kitano, mais un de mes préférés.
L'atout majeur de ce film est visiblement que Kitano n'y est justement pas. Absent, occupé derrière la caméra, il laisse le champs libre à ses deux jeunes acteurs (donc Ando Masanobu, déjà remarquable), ultra-peinards dans son monde absurde et direct. Tout le monde semble s'amuser, mais pas trop car le Sensei pourrait s'énerver...
En résumé, la plus belle chose dans "Kids Return" est cet optimisme très bien amené et somme toute imprévisible. "Tout ne fait que commencer, rien n'est une fin en soi", tel est le message de Kitano, message que l'on ne retrouve pas obligatoirement dans ses autres films, et qui confère à son "Kids Return" un charme particulier.
Ajoutons à ça des scènes hilarantes, une écriture sur le terrain bien pensée, et une construction très bien pensée, et on obtient un film mineur, mais très, très bon. Du Kitano des meilleurs jours en somme, le Kitano qui n'envoie pas chier la jeunesse actuelle à coup de crosse ; c’est vivant, drôle, attachant, ridicule, imparfait, c'est comme la vie.
Après, soit on aime Kitano, soit on aime pas. J'ai fait mon choix...
Un beau film, un brin nostalgique
Ce n'est pas une fresque, ce n'est pas une tragédie, ce n'est pas un drame. C'est juste un brin de vie de deux adolescents, une tranche de vie d'un quartier du Japon comme il en existe partout. Les films de Kitanos font découvrir avec sincérité la société japonaise. On ne s'ennuie jamais, et la nostalgique musique de Joe Hisaishi nous berce tout du long.
Superbe
Les sportifs apprecieront de la boxe extremement bien filmee, les fans de Kitano retrouveront son humour et l'ambiance propre a ses films, et les autres se delecteront du message que souhaite faire passer l'oeuvre et qui peut etre sujet a de multiples interpretations...
Meme si il existe 2 personnages principaux, l'histoire du film relate le parcours de 3 personnages. Pour simplifier il y a celui qui veut s'en sortir par la voie classique du travail ( cela reflete la societe japonaise ou beaucoup se tuent a la tache), celui ki veut sortir de l'eau avec le sport et celui aui croit trouver son salut par le crime...
La fin du film fait passer le meme message que "Dolls" mais dans un autre contexte, une autre ambiance et donc une autre saveur...
La jeunesse nippone d'après Kitano
Ce film brossant les portraits de 2 jeunes garçons paumés est assez réussi. Ici ce mêle l'univers de l'école, de la boxe et des yakuzas. Hisaishi fait des progrès et Kitano est enfin capable de faire un bon film sans l'illuminer par sa présence d'acteur.
Tu passes derrière, chérie ?
Le cinéma, c'est le mouvement. Takeshi Kitano, c'est le mouvement. Takeshi Kitano, c'est le cinéma. Il faut que ça bouge. Il faut qu'il y ait une raison à ce que ça bouge. Cette raison, chez Kitano, c'est surtout l'automobile. Mais dans Kids Return, c'est aussi la bicyclette. Comme s'il fallait une procédé aussi lourdement appuyé qu'une métaphore (la bicyclette = le mouvement) pour parler de cinéma. Alors que, justement, l'usage de la métaphore est une bonne blague. Une bonne grosse blague comme seul Kitano peut en pondre. Une blague de potache, une blague godardienne. Une blague de cinéma. "La vérité vingt-quatre fois par seconde" ? Cela fait combien de coups de pédale ? Combien de départs et de retrouvailles ? Combien d'uppercuts ? Combien de cafés, de bières et de cigarettes ? Tu plaisantes : la vérité, elle reste loin derrière. Le mouvement, l'accumulation, la répétition, l'arbitraire, tout cela ce n'est que distance et compagnie. Parce que Kitano est d'abord cela : le cinéaste de la distance. De la distance, pas de l'ironie. Rien de plus franc, rien de plus direct qu'un plan de Kitano. La distance, c'est dire : "Je suis ici, je ne suis plus ici, je suis là, je ne suis plus là". C'est faire droit à la magie. Au bête truc. Bête, vraiment ? Tu as déjà essayé de faire sortir un lapin de ton chapeau, toi ? Et la musique ? Qui sait ?
c'est pas mal
c'est celui que j'aimes le moins de kitano le plus chiant à mon gout :s et message si il y a ne m'a pas touché :-/