Le plus grand film de Kickboxing du 7ème art
Avouons-le, ce film posséde un scénario identique à des dizaines d’autres direct to video U.S. de ce style. Ce qui fait la différence : la qualité de l’action. C’est énorme !!
A consommer sans modération
Parlons peu. Parlons bien. Parlons action !
Commençons par ce qui m’a donné envie de voir le film : Billy Chow Vs Ken Lo ! Nos deux ex-réels-kickboxers mettent les gants et s’affrontent dans les règles de la boxe thaïlandaise. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, c’est un des combats de boxe les plus mal filmés que je n’ai jamais vu. J’en aurais fait autant assis dans la tribune avec mon caméscope. Rien dans la réalisation ne donne du style ou intensifie cet échange entre ces deux mastodontes du cinéma d’action. Mais en avaient-ils besoin ? Ils démontrent en effet leur suprématie dans les échanges de kicks qui font mal, et enterrent ainsi illico les vaines tentatives genre "Bloody fight". Le combat prend assez rapidement des allures de real-life fight en raison notamment d'un découpage quasiment inexistant. La longueur des plans y est pour beaucoup car elle permet d’apprécier les enchaînements sans qu’à aucun moment on puisse penser que c’est chorégraphié. C’est parfois même un peu répétitif. Le résultat s’avère donc très réaliste. Heureusement, afin de pimenter un peu le tout, c’est bien sûr un arbitre très permissif qui a été choisi. Ce qui permet quelques débordements assez sympathiques. A part une ou deux ellipses (visage de Lo clean puis complètement tuméfié dans le plan suivant), ce combat ne laisse donc pas sur notre faim. Mieux filmé et mieux accompagné sur le plan sonore (bruitages moins démesurés et musique plus adaptée), on tenait indubitablement la meilleure scène de boxe filmée à hong-kong.
L’autre surprise du film vient de Moon Lee qui va aussi mettre les gants avec Billy Chow !!! Mais là on s’éloigne vraiment de la thaï et c’est le style de l’égérie des Girls with Guns qui s’impose. Qui s’en plaindra ? C’est aussi pour ça qu’on est là non ? On regrette d’ailleurs que cette dernière ne se frotte pas plus à Yukari Oshima qui est mieux maquillée qu’à l’accoutumée (ça méritait d’être précisé). A notre grand désespoir, elle n’est que spectatrice tout le long du film. Etait-ce pour ne pas gâcher son make-up ?. L’histoire le dira. Dans l’ensemble, le film propose donc pas mal de scènes d’action qui ont surtout le mérite de faire dans la diversité : kick-style, GwG style, Kick vs GwG…
Mais là où le bat blesse (et tue!) c’est que pour mériter chaque scène d’action il faut malheureusement se taper le cabotinage consternant de Wilson Lam et Gabriel Wong. Ils en font des tonnes et des tonnes et nous assomment bien plus que les patates de Billy…On aurait préféré l’inverse. Dommage.
Tout à fait d'accord avec Séb. Ici c'est tout pour le fight et rien d'autre. A ce niveau là, on est bien servit tant sur la qualité que la quantité. Par contre, la présence insistante de Gabriel WONG m'empêche de mettre une note plus élevée tant il est insupportable.
Dans l'absence d'autres formats disponibles depuis quelques années, j'ai fini par me résigner à voir le film avec l'édition vcd Winson dépourvue de sous-titres et finalement ça ne nuit pas trop à la compréhension de ce scénario timbre poste.
Un scénario très mince, mais nous ne sommes pas là pour ça. On veut du GWG et on est servit: de bons combats assez intenses, une Moon Lee très en forme affrontant Yukari lors d'un combat à mort, un fight Ken Lo vs Billy Chow assez sympa mais super mal filme; et un gros final qui dépote.
Jimmy Lee est assez énorme dans son rôle de méchant, surtout lors du final où il se déchaîne.
Bon GWG de l'age d'or.
Moon Lee contre Kickboxer
Mise à part un Ken Lo un peu trop vite expédié, un Wilson Lam plus qu'insupportable et une photo ultra moche,
Kickboxer's Tears est un film avec Moon Lee qui se laisse regarder sans plus.
Malgré les nombreux combats, ils ne sont extraordinaires non plus. L'inévitable combat entre Moon Lee et Yukari Oshima n'est pas mal mais beaucoup moins bien de ce qu'elles ont déjà eu l'occasion de nous montrer dans d'autres films.
Et puis il y a ce final qui m'a beaucoup fait penser au final de
Devil Hunters. Certe il possède moins de rage que ce dernier mais le décor est quasi identique. À se demander s'il n'a pas été filmé au même endroit.
Girls with Guts
Pas ou peu de gunfights dans cette histoire de tatanes et de mafia où l'action cède trop souvent le pas aux bavardages. Audiard traduirait cela en ces mots: « elles flinguent pas, mais elles cognent... et elles causent ». Pour ainsi dire, le film n'aurait guère d'intérêt sans son final homérique dans un immeuble désaffecté (pour changer) qui arbore l'empreinte rageuse et ultra-violente des productions HK de l'époque. Avant ces dix dernières minutes fracassantes, il faut hélas se farcir, outre les pénibles numéros de non-acteurs de Wilson Lam et Gabriel Wong, des combats-fleuves de kickboxing à la technique certes avertie mais souffrant d'une absence totale de photographie. À moins donc d'être un inconditionnel de ladite discipline, on jettera plus d'un coup d'œil à sa montre durant ces affrontements filmés avec une désespérante platitude. Reste la présence de Moon Lee – plus craquante que jamais – et Yukari Oshima, deux égéries du Girls with Guns qui assurent leur lot de castagnes faute de transcender l'ensemble.