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2.08/5
Johnny Mnemonic
les avis de Cinemasie
5 critiques: 1.8/5
vos avis
19 critiques: 1.62/5
L'autre film cyber de 1995
A l'époque, je me souviens, de l'avis de beaucoup c'était grosso merdo mauvais. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts, tout un tas de films avec, et celui-là, finalement, prend de la bouteille. Ca flotte, une bouteille. Une écriture correcte, des idées, un Keanu Reaves chez qui on décèle un jeu physique total plus que facial - serait-ce là son secret ? -, l'univers de William Gibson plutôt bien retranscrit, tout cela m'a plu. A l'aune de la démocratisation du casque virtuel, ça calme assez. Et nous n'avons point là d'élu en guise de héros, mais un mec talentueux qui essaye de survivre en vendant des bouts de sa cervelle. Ca change. Sa copine n'est pas une super-héroïne non plus, juste une mercenaire qui n'est d'ailleurs pas parmi les meilleures, mais elle possède une certaine gnaque qui la rend des plus humaines. Si le dernier acte reste déceptif, la chute, l'ultime réveil du terminator du jour, "conserve" la blague d'antan. Et en intro, le clin d'oeil aux Cyber City de Kawajiri fait encore bien plaiz' ! Le fouet à mono-filament, le même que celui de Benten, a encore de la gueule.
Ce sujet cyber, la présence de Kitano et cette date, 1995, qui correspond à l'arrivée de l'anime GITS, font qu'il est intéressant pour un cinéphile de revoir ce Johnny Mnemonic avant de tester le remake du chef d'oeuvre d'Oshii. Peut-être aurait-il mieux valu remaker celui-là ? On en recausera bientôt.
Un super-héros des plus minables...
Si Johnny Mnemonic n'est pas désagréable à regarder en soi, il est cependant
loin d'être un honnête film de genre. Il pêche principalement par manque d'ambition,
puisqu'il est incapable de s'élever au niveau d'un film de science-fiction si basique soit-il,
et reste plutôt campé à un divertissement façon BD vaguement futuriste où les plans
s'enchaînent plus par souci de "fun" que par souci de cohérence.
On l'aura compris, ce film ne va pas pisser loin. Cette histoire de remède contre un virus
mortel stocké puis implanté dans le cerveau de Johnny et que toutes les bandes organisées
tentent de s'arracher pour gagner le gros lot est sans conteste des plus basiques.
Quant à l'interprétation de Reeves, elle laisse songeur... A aucun moment il n'a la tête de
l'emploi, à tel point qu'on se dit que l'erreur de casting est une des plus grossières qu'on
ait jamais vu. Les frères Wachowski ont eu bien du courage pour l'embaucher sur
The Matrix... (à moins qu'il n'aient pas vu le film?).
Pour finir, un petit mot sur Kitano: il n'a que 5 scènes, soit 2 minutes à l'écran... Il s'est certes
sans doute bien amusé sur ce tournage qui aura au moins eu le mérite de faire connaître un peu
son visage aux Occidentaux, mais sa prestation reste anecdotique et
évidemment sous-exploitée.
Oublié Matrix, voici LE chef d'oeuvre du cybermovie. Non je plaisante, c'est nul
Pour un premier film au USA, Kitano n'a pas très bien choisi. Tout est mauvais ici : Keanu Reeves est plat, le scénario ne vous fera pas rêver, les effets spéciaux sont loin de l'Oscar.
Seul intérêt du film : un Dolph Lundgren assez fabuleux en prêtre aux méthodes... expéditives. Sinon le pauvre Kitano est ici assez transparent. Il se met juste au niveau de l'interprète principal, allez vous me dire. Soit, mais sa prochaine venue aux USA (avec Aniki mon frère) semble bien plus convaincante. Oubliez ce Johnny là pour lui préfére un Matrix dans le genre cyber, ou un Aniki dans le genre Kitano s'exporte.
Attention chef d'oeuvre en hors d'oeuvre...
L'incontournable référence du cinéma cyberpunk.
Oubliez la niaiserie des Matrix et la stupidité de trop nombreuses productions bancales à l'américaine (Pay Check, Minority Report et consorts), Johnny Mnemonic est un condensé de ce qui se fait le mieux dans le genre.
Des décors à l'ancienne nous rappellent qu'il fût un temps où tout n'était pas synthétique, lissé et policé; décors dans lesquels les scènes cultes s'enchainent, soupoudrées de savoureux dialogues et servies par de truculents personnages (qu'ils soient hackers, yakuzas ou prédicateurs).
C'est donc un film qui fait plaisir, qui rafraichit, un film qui étonne, qui ouvre l'esprit, un film NECESSAIRE donc.
Que les mauvaises langues le rangent aux côtés de Psycho Beach Party ou de Torque, la route s'enflamme, soit. Mais quelques éclairés sauront lui trouver la place qu'il mérite, du côté de perles comme L'été de Kikujiro ou Edward aux mains d'argent!. De toute manière, où que vous le rangiez, il s'impose dans votre vidéothèque!
Original et plein d'idées...
Il est question ici d'un passeur cérébral, et le scénario est déjà vraiment original.
On peut lui faire le reproche de ne pas approfondir les rôles secondaires : Kitano, Dolph Lundgren en 'prédicateur des rues' mais aussi les chanteurs Henry Rollins et Ice T. Mais voilà, ceci peut être pour laisser plus part à l'histoire principale, ou dans le souci d'éviter de faire un film trop long.
Je crois plutôt qu'il apparaisse comme des Guest Star, sachant que leurs rôles ont aussi leur importance (moindre pour Dolph Lundgren)
Le film est bourré d'idées, que ce soit son scénario, son approche du monde informatique, le rôle de Dina Meyer qui évite les clichés puisqu'elle est garde du corps, l'utilisation de voitures comme 'projectiles', le dauphin, les armes (au début, celle de Dina Meyer, et le 'fil rouge')
Un film bien réussi, bourrée d'idées jusqu'à la fin avec une scène clin d'oeil aux vieux films d'horreur...On en profite aussi au passage pour faire un pied de nez aux industries puisque l'on évite de d'apporter un remède car il est plus rentable de soigner les gens que les guérir (courant en SF)
Bref, un film qui n'a pas bien marché, alors qu'il a tout pour plaire, hormis à ceux qui aiment les clichés habituels des films US ou les admirateurs de Kitano (puisque sa participation est minime) : de la SF, de l'action, des bonnes idées, une bonne distribution façon guest stars.
A voir.
320Go dans le cerveau... 500Ko reservés pour Kitano
Mouais... pas mal le film. Je ne pense pas que ce soit un si mauvais film que ça. Certes il fait pâle figure face à Matrix et consorts, mais ça se regarde tranquille et quelques bonnes idées sont trés sympathiques ma foi.
Seul point noir : Kitano. Non pas l'acteur en lui même, mais la sous utilisation de son potentiel d'under-player né. C'est vraiment dommage, il aurait pu offrir beaucoup à ce film assez basique en somme.
Ah! ah! ah!
Passez le générique, regardez avec attention la première scène dans l'appartement bien éclairé de Reeves, subissez le montage et la réa (oooh ces belles adresses caméras à une télé-téléphone), arrêtez vous là.
Longo a bien fait de ne plus rien faire.
tres mauvais
pauvre kitano :'(
Entre les coccinelles qui tombent du ciel, les dauphins et Dolph Lundgren en clochard, n'en jetez plus, on a bel et bien affaire à un navet !