Victoire écrasante de
Ces deux films s'inspirant du même fait divers et étant sortis à quelques heures près en même temps, la comparaison était inévitable. Pourtant rien n'était gagné. En effet, dans "There...", le casting n'est pas vraiment alléchant. On sait depuis bien longtemps que la présence de Michael Wong n'a aucune vraie incidence sur la qualité d'un film. Alors si on se base sur le casting, c'est "Human..." qui l'emporte à l'aise, en particulier grâce à la présence de Wayne Lai et Law Lan, deux acteurs qui ont largement fait leur preuve. Malheureusement, même si la prestation de Wayne Lai est comme prévu irréprochablee et que le film a un aspect "sale" collant plus avec l'affaire en question HPC devient vite pénible à suivre. De plus, ce film qui se veut plus dérangeant ne montre en fait que très peu par rapport à TASIMS, et c'est finalement ce dernier qui ressort le plus violent (ce qu'on attend quand même généralement de ce type de véhicule). En revanche, pas de trous de scénarios comblés avec des scènes érotiques gratuites. Ce n'est pas la peluche "officielle" qui a été choisie pour cacher le crâne, mais une autre qui va permettre d'éviter l'apparition de mosaïques comme dans TASIMS. D'ailleurs, on ne saura jamais si ce sont les fabricants de la peluche qui avaient réellement obligé les distributeurs à mosaiquer cette fameuse peluche afin de ne pas voir leurs ventes s'effondrer, ou s'il s'agissait en fait juste d'un gros coup marketing...A Hong-kong, tout est possible ! Vous l'aurez compris, si il y en a un à acheter, c'est indiscutablement "There's a secret in my soup". "Human pork chop" est donc uniquement réservé à ceux qui réalisent une revue de presse sur ce fait divers très délicat.
Canton fodder
"Human Pork Chop" est l'adaptation d'un fait divers, qui s'est réellement passé…un mois avant la sortie de ce film. Comme si cela ne suffisait pas, le même jour sort également "There's a secret in my soup", adapté (quasi pareil) des mêmes faits.
Le film s'occupe donc à reconstituer minutieusement le pauvre destin réservé à cette toxicomane, battue, maltraitée, enfermée dans un placard, obligée de manger des excréments, etc, etc, etc. Bref, ceux qui adorent les premiers "Guinea Pig" ou les "All night long" vont largement trouver leur compte dans cette réalisation à la démarche fortement douteuse.
Personnellement – et alors que je peux m'éclater devant un "Taxi Hunter" ou autres "Story of Ricky" – j'exècre ce type de produits mal foutus et mal intentionnés.