AAAAHHhahahAAAHAHhAHAHAHHAahahahaAHAHAHahahahahahaahah!!!
Ce film est une merveille de bisserie dans la droite lignée des kung fu pian fantastiques à la
Buddha's palm. On est d'ailleurs très très proche de cet illustre prédécesseur. Du Zu sauce SB. La Shaw se dévergonde dans un ultime élan de productions fanfaronnes, explosives et définitivement cultes. L'ambiance est très similaire à Buddha's palm, un chouilla plus sérieuse dans la seconde partie peut-être : une tonne de personnages tous allumés, une histoire de deux armes ultimes qui font tout péter, des combats psychotiques câblés à outrance (les wu xia fantastiques 90's peuvent s'accrocher en toute bonne foi), tout le monde vole sans arrêt, balance des rayons, disparaît à volonté, se choppe en plein vol, s'écrase contre les murs à 15 m de haut et 100km/h. Les adversaires timbrés pleuvent, dont une bande de guerriers à têtes de monstres bis, issue de la mythologie chinoise, une autre de 4 combattants masqués, peints en rouge, bleu, blanc et vert, un autre encore, invulnérable et très énervé, sorte de Hulk tout maigre en collant avec un masque de catcheur... Et ce ne sont que les protagonistes secondaires. Max Mok est un jeune élève surpuissant avec une banane et une tenue super kitsch inspirée de "Georges de la jungle". Philip Kwok Kuo Chui (!) joue son maître, un homme de bien à la chevelure blonde digne d'un viking qui déclenche des tornades en rigolant frénétiquement (d'où l'accroche). Et ce n'est pas fini !! Le duo de méchants principal se compose d'Elvis Tsui (!), branché sur 20 000 volts et d'une hystérique irrésistible que je ne reconnais pas (ç'est
Liu Xue Hua ;)), une Pai Mei au féminin (donc toute en blanc, cheveux et sourcils compris) absolument croustillante qui jette des mimiques et fait les gros yeux comme personne.... tombé sous son charme, je suis !
La première moitié est parfaitement allumée, enchaînant les scènes cultes sans aucun temps mort (dont un combat contre des signes chinois volants... mémorable !). La seconde partie se pose un peu plus pour exposer les tenants et aboutissants d'une histoire bien classique certainement tirée d'un roman fantastique où les personnages sont multiples. Un narrateur tente d'ailleurs d'éclaircir un peu le boxon et je ne peux raisonablement pas faire la description exhaustive de tous les personnages présents. Sachez juste que l'on se moque sans vergogne des clans "classiques" comme les shaolin ou les wu tang qui ne sont ici qu'une bande de lâches.
Moins bordélique que "Buddha's palm" tout de même, plus maîtrisé pour les chorégraphies et les câbles, moins bis à 2 balles mais tout aussi jouissif sans être sanglant comme Secret service of the imperial court, autre réalisation de Tony Liu. Accélérations omniprésentes et bande son complètement psyché en bonus. Cette pure folie qui creuse un peu plus la tombe de la Shaw est à ne manquer sous aucun prétexte. Amateurs, foncez !! c'est de la balle.
L'histoire... Bah, passons...
Notre cher Jeff a peut-être plus accroché car les combats montrent plus de vrai kung fu aussi ;) et du bon qui plus est.
terrible
Vraiment impeccable ; du bon wu xia bien vieux et bien kitsch pour faire passer le temps ; avec des scènes comiques à se rouler par terre et une musique années 80 merveilleuse. Et en plus l'histoire banale est bien ; que demander de plus.
Bon film fantastique
Holy movie
Nanti d'un scénario idéal pour exiber ses morceaux de bravoure, le film déchaine sa créativité chorégraphique.
Notamment au début, au petit parfum d'Indiana Jones avec ses créatures volantes gratté à même la pellicule suivi d'une énigme débouchant en un combat incroyable contre des idéogrammes géants réglé de façon magistrale.
Le final verra, entre autres, des sphères et disques volés dans les airs là aussi à travers un ballet hallucinant dont seuls les Hongkongais ont le secret.
Un spectacle parfaitement rythmé et, vous l'aurez compris, complètement dingue !
Il est disponible chez Spectrum Film en duo avec Demon of The Lute (les deux uniquement en blu ray - transfert hd excellent).
La section bonus fait la part belle à l'excellent Arnaud Lanuque qui assure encore une fois son lot d'informations captivantes (présentation du film + la première partie d'un documentaire concernant le déclin de la Shaw Brothers).
L'interview de Candy Wen demeure agréable mais variablement intéressante dans l'ensemble.
Le portrait consacré à Mona Fong m'a un peu déçu dans le sens où on entend beaucoup des chansons de celle-ci pour trop peu d'informations.
Néanmoins, l'ensemble est cohérent car Mona Fong a fait aussi carrière dans la musique et qu'il s'agit de la reprise d'une émission de radio à la base.
Je m'attendais simplement à documentaire informatif sans chansons.
18 octobre 2021
par
A-b-a
Arrache-gueule puissance 10 000 !!!
Nous sommes en 1983, l'année où
TSUI Hark balance sur les écrans son hystérique
Zu, Les Guerriers de la montagne magique. La question est de savoir qui a devancé l'autre ? Buddha's Palm datant de 1982, ceci explique peut-être celà...
En tout cas, faisant fi de cette considération finalement vaine, je me lance dans la vision (c'est possible ça...?) de cet
Holy Flame of The Martial World en ayant positivement ouïe parler par quelques dérangés du bulbe a qui je n'ai personellement rien a envier...
Verdict donc : qu'il fleure bon la belle époque glorieuse où la folie HKïde (!) faisait exploser les perspectives, où
TSUI Hark se la jouait Lucas en faisant renaître les légendes de la Chine ancestrale. Spectacle décousu, rythme hallucinant, folie de tous les instants. Des bastons jouissives dans lesquelles les protagonistes s'envolent, se cognent dessus et se balancent des boules de feu et des rayons gamma double x avant de se faire exploser et retomber en squelette... logique relative à la physionomie humanus, l'homme décharné se nomme squelettte...
En tout cas on ne s'ennuie pas une minute, je dirai même que l'on prend du plaisir à admirer cette surenchère de tous les instants, ce foisonnement exacerbé qui invite l'iris à quitter son orbite.
Côté interprètes, que du bon : un
Max MOK Siu-Chung dans le ton, un Philip Kwok en sifu usant de la technique du kung fu du rire de la mort qui tue, Elviiiiiiiiis déjà bien ampérisé, Jason Pai Paio figure incontournable du film de kung fu old school, et même le petit
Aaron KWOK Fu-Sing dans son tout premier rôle !
Vous mettez tout ce beau monde sous la caméra du réalisateur et chorégraphe de
Secret Service of the Imperial Court et autres joyeusetés bien dérangées, et vous obtenez un excellent produit de consommation bien barré qui vous en met plein la vue, vous triture le ciboulot, vous retourne le chamboulis, et vous hallucine de par son foisonnement de personnages hauts en couleur et de mouvements lancinants et bruts de pomme. De la vraie exploitation pur jus comme en ne sait plus en faire "raaah c'te satanée nostalgie..."...
Drelium a tout dit!
Le point de non-retour a été allegrement franchi.
gros coup de coeur pour la superbe BO experimentale!!
Delice Kitch
Tres bon,tres prenant et bien rythmé, le film qui marque le sommet de la decadence Shaw brother, du tout bon quoi !
oui drélium celui-ci j'ai bien aimé....
selon la fiche cinemasie ce réalisateur(tony liu jun-guk) a fait 3 films pour la "SHAW", et 3 films tout a fait différent "the master" une comedie kung fu superbe, " secret sevice of the imperial court" un wu xia pian de tres bonne qualité, et celui ci "holy flame of martial world" un fantasy kung fu( je sais pas si ca s'appelle comme ca ce genre de films) qui n'est pas du tout le style de films dont je raffolle...loin de la (meme style que bhuda's palm, web of death) et bien je dois avouer que ce film il m'a bien plu. Max Mok avec une coupe de cheveux a la sixties (superbe banane) et un léger duvet qui fait fonction de moustache. des combats cablés comme c'est pas permis.. et des effets spéciaux tres kitsh mais plutot réussi, de l'humour au 36 eme degrés mais ca passe ...et ca passe plutot bien car je vais lui mettre une bonne note. pour ceux qui ont aimé "bhudda"s palm" et tout les autres films tres kitsh du style ceci est un must.
Trop moyen pour mériter plus
On frise le ridicule souvent,c'est visiblement délibéré et même au second degré certaines scenes sont consternantes.Toutefois quelques passages de bravoure rehaussent le niveau,mais sans plus.