Un film drôle... 2 minutes
Embarrassant, pour une comédie comédie il faut avouer que cet adjectif n'est certainement pas flatteur mais c'est celui qui caractériserait le mieux ce film. En temps que spectateur, on est pris entre une certaine sympathie pour le propos du film totalement loufoque et ces acteurs pleins de bonne volonté d'un coté et de l'autre un énorme sentiments de gâchis face à la lourdeur et à l'indigestibilité du propos. Quand on fait le bilan, il faut bien avouer que c'est avant tout ce second aspect qui prédomine. Où est donc l'erreur? Avant tout dans le traitement du scénario qui par lui-même tend à partir dans tous les sens, mais qui n'est pas accompagné par la mise en scène, on a vraiment l'impression que Wai Ka-Fai a voulu tout faire pour s'assurer que le spectateur n'allait pas perdre pied. L'effet obtenu est un alourdissement considérable qui en vient à porter sur les nerfs. Là où un gag pourrait passer avec le sourire, on vous en colle pour 5 minutes et au cas ou le spectateur n'ait pas bien suivi on lui ressert les mêmes scènes plusieurs fois... Vraiment indigeste! Si Wai Ka-Fai avait bien voulu lâcher un peu ce parti-pris et avait abondé dans le sens du scénario, le film aurait facilement pu partir en vrille avec des acteurs pareils.
Car après tout
Ronald CHENG Chung Kei est ici égal à lui-même, on peut aimer ou non, mais du moins tient-il bien son rôle. Cecilia Cheung tient le coup dans un style qui ne lui est pas habituel, Francis Ng s'en sort bien et malheureusement il semblerait que Lau Ching-Wan ait été celui à qui a échu le rôle de ramener le film vers le plus bas dénominateur commun. Je ne peux pas croire que ce soit de sa propre initiative qu'il se soit lancer dans de telles singeries. Il doit être le seul dans le film à ne jamais être drôle! Une chose est sure, ce film restera marquer d'un pierre noire dans sa filmographie et celle de Wai Ka-Fai. Si vous voulez voir un film d'eux allez vers
My Left Eye Sees Ghosts ou
Fantasia mais un conseil: évitez Himalaya Singh!
Grosse Déception !
Je me suis étonné de voir le rire que je suscitais chez certains en leur racontant l'histoire d'Himalaya Singh et il est vrai que le synopsis est des plus alléchants (dans le sens barré et loufoque du terme, bien sûr).
Seulement voila, un bon scénario ne fait pas tout et même si il se fait assez convaincant pour entrainer dans le projet un casting aussi bien fourni qu'ici, une fois porté à l'écran, ca ne marche plus du tout.
On s'imagine assez bien Wai Ka-Fai, Francis Ng Chun-Yu et Lau Ching-Wan se poiler avant de tourner leurs âneries mais malheureusement manquer du recul nécessaire pour s'appercevoir de la pauvreté de certains gags dignes de délires d'ados (en particulier les 10 interminables premières minutes entre Ronald Cheng Chung-Kei et Cherrie Ying Choi-Yee).
Faut-il ouvrir le débat "Humour de Ronald Cheng, humour de Wai Kai-Fai, quels proportions ?"...je ne m'y engagerai pas mais
une chose est claire, Himalaya Singh est un ratage complet et je gage que Ronald Cheng n'y est pas étranger.
Difficile de pitcher un scénario aussi emmêlé et tordu : Himalaya Singh (Ronald Cheng) est un jeune yogi élevé sur les cimes de l'Himalaya par ses parents, seuls contacts qu'il n'a jamais eu avec le monde et le genre humain jusqu'alors.
Suite à l'appel d'un ami, ses parents envoient notre très naïf yogi à Yoga City prendre la main d'Indian Beauty en remportant un concours de Yoga (et oui !...) et au passage, découvrir l'Homme et le Monde, y compris tout le mal dont ils regorgent. Mais c'est sur Cherrie Ying qu'il s'échoue et, apprenant la raison de sa venue, elle étant si jalouse d'Indian Beauty, celle-ci décide de faire de Singh un vrai bad guy afin de pourrir leur marriage à venir.
Parallélement, on suit un groupe de touristes hong-kongais en visite en Inde (toujours à Yoga City) dont Lau Ching-Wan, véritable froussard, ses deux neveux (Shine) ainsi qu'un routard avide de sensations fortes (Francis Ng) font partie. Suite à une série de quiproquos, Lau Ching-Wan se retrouve seul face à d'étranges hallucinations tandis que Francis Ng et les deux niais de service essayent en vain de retrouver leur identités et pour cela enfilent tour à tour différentes personnalités toutes plus dingues les unes que les autres. Sur le papier ca fonctionne (et encore pas pour tout le monde) mais le résultat, c'est une
autre histoire.
Lau Ching-Wan n'est même pas bon dans la peau d'un Mister Bean frelaté. Il ne nous livre pas son clown propre (qu'on a pourtant déja vu dans certaines de ses comédies) et son manque d'authenticité et de sincerité, décoit énormement, vu le bonhomme, c'est bien dommage !...
Francis Ng se lâche (comme d'hab) mais n'est pas non plus à son top. Hormis à quelques moments comme lorsqu'il nous gratifie d'une parodie de Yakuza façon Beat Takeshi...un bon moment. Il faut dire pour sa décharge qu'il se retrouve affublé de deux side-kicks des plus médiocres, j'ai nommé les Shine 1 & 2 (vous savez les Twins masculins), ce qui n'a pas du franchement l'aider.
Les costumes sont par contre magnifiques, on assiste à une véritable profusion de couleurs et de formes assez convenues mais pourtant très séduisantes.
Le film est également truffé d'effets spéciaux pas toujours très réussis et en tout cas utilisés à outrance, ce qui est décidemment de mode à HK (allez voir Kung-Fu Hustle, vous verrez !).
Il faut dire que le scénario nécessite l'emploi de tels SFX avec les scènes d'hallucinations complétement folles de Lau Ching-Wan et surtout bien sûr dans les scènes de yoga où les contorsions en tout genre et autres "technique de la boule" n'auraient jamais été réalisable sans.
En Bref, après un Fantasia plus qu'hilarant, Wai Kai-Fai, qui regroupe pourtant le même casting ici (Ronald Cheng en plus), décoit beaucoup avec sa nouvelle comédie Himalaya Singh. La faute à un Ronald Cheng imposant son humour parfois décalé avec le ton général et aussi à un scénario original mais qui ne fonctionne pas.
Entre navrant et hilarant
Des comédies du nouvel an, on atteint rarement grand chose. Films à vocation très grand public et très famille, réunissant des castings de stars pour des histoires d'une simplicité confondante. Himalaya Singh ne vient hélas pas changer la donne. On aurait aimé pourtant. Lau Ching Wan, Francis Ng... Wai Kai-Fai à la réalisation. Y a moyen quand même non? Ronald Cheng, lourd mais drôle parfois non? Cherrie Ying, elle est mignonne, Cecilia aussi. Shing Fui-On, Tommy Wong, des bonnes sales gueules. Allez.... Allez... Non? Non.
Surtout pendant une bonne heure. Le scénario de Wai Ka-Fai se montre d'une rare fadeur, on multiplie les personnages, on ne comprend pas trop qui fait quoi et comment tout cela va s'arranger, on part dans des délires sans queue ni tête. Les effets spéciaux sont moyens voir même médiocres (on s'habituerait presque à la qualité correcte des SFX récents à HK, alors qu'on a bien supporté vingt années de médiocrité à ce niveau), la musique de circonstances mais impersonnelle, les gags pas souvent drôles. On joue la carte de l'exotisme, Jingle est parti en Corée, partons en Inde, avec bien sûr la finesse d'un poids lourd qui débarque avec tous les préjugés.
Beaucoup plus dur, Lau Ching-Wan est imbuvable dans ce film. Il faut le lire une fois pour le croire, mais c'est pourtant vrai. Autant dans Fantasia Ching Wan était tout à fait supportable à défaut d'être hilarant, autant ici, il singe Mr Bean jusqu'à l'overdose. Ce n'est pas compliqué, ce n'est pas drôle, on finit même par être triste pour lui tellement son rôle fait peine à voir. Francis Ng s'en tire un peu mieux, mais son personnage n'a rien de passionnant non plus, et c'est finalement Ronald Cheng qui est vainqueur par défaut du match des stars.
Heureusement la dernière demi-heure finit par faire sourire, de pitié peut-être, mais faire rire quand même. Il faut dire que le scénario part tellement dans le n'importe quoi qu'il finit par faire mouche, même si c'est sans finesse aucune. On ne retiendra tout de même pas grand chose de cette comédie ratée qui a d'ailleurs essuyé un échec assez conséquent au box office. Faire n'importe quoi peut donner des résultats tout à fait sympathique (voir Fantasia du même réalisateur), mais Wai Ka-Fai doit trouver une plus grande rigueur dans ses scénarios, et surtout une plus grande cohérence.
A la recherche de la blague perdue
Le but de ce projet de la nouvelle année chinoise est très clair : d'une part, réitérer l'honnête succès l'année précédente par la poilante comédie "Fantasia" (pour le côté commercial); d'autre part, investir le marché hindou intéressant pas mal d'investisseurs financiers cinématographiques hongkongais depuis quelque temps. Indéniablement, la société de To n'allait pas rater le coche !
Et en même temps d'assurer le plein d'acteurs venus pour passer un agréable séjour loin de leur maison entre deux prises vite torchées...
Joli stratagème, auquel il ne manque qu'une chose : toute la qualité requise pour un bon film.
Scénario impossible d'être résumé, qui n'est même pas un simple enchaînement de gags, mais plutôt un déchaînement d'acteurs lâchés sans aucune directive...sauf celle de LAU Ching-wan, censé imiter "Mr. Bean".
Pas une blague, qui ne fasse mouche au milieu du délire ambulant et un concours de cabotinage totalement lassant à la longue. Si les acteurs semblent avoir pris plaisir à faire n'importe quoi, ils réservent une longue séance de torture aux pauvres spectateurs, qui - en vue de l'excellent résultat enregistré au box-office - semble en re-demander.
Effectivement, la toute fin du film renvoie directement à un essai parodique de sa précédente collaboration sur "Running on Karma"; à part cela Wai Kar-fai est responsable d'avoir réalisé la pire comédie coûteuse à nous être parvenu de l'archipel depuis longtemps - surtout en vue de son talent et du casting.
Même plus un navet, tout simplement une HONTE !
(Même pas envie de détailler les CGI pourris et le cabotinage des nombreux autres acteurs...).
on était en droit d'éspérer plus
au vu du casting, et du réalisateur. j'ai toujours apprécié les films de WAI ka fai, en commançant par TOO MANY WAYS...et en finissant par FANTASIA, à part TURN LEFT... mais HIMALAYA SINGH est clairement son plus mauvais film.
comment gâcher ce potentiel d'acteurs (LAU ching wan, francis NG, Cecilia CHEUNG...), et même scénaristique car une comédie cantonnaise qui se passe en Inde il n'y en a pas légion.
ici tout est mauvais ou moyen au mieux, l'état d'esprit, l'humour, la narration, la musique, même les acteurs (LAU ching wun me fait fortement penser à Richard NG mais il ne m'a pas fait rire), les effets spéciaux (enfin les inscrutsts toute pourries), la réal n'y échappant pas. enfin pour être franc j'ai souri parfois devants ces gags absolument débiles, nazes et non sensiques, qui sont l'appanage de la comédie cantonnaise, mais la plupart du temps c'est lamentable. je me demande comment on peut faire de tels films en 2005, aussi lourd que des Lucky Stars qui avaient quand même le mérite d'être hilarants quelques fois. ce n'est pas avec ce genre de productions que les studios de HK vont redorer leur blason...
à part ça vous pouvez toujours le regarder pour voir que HK ,entre quelques bons films, sait toujours faire dans la médiocrité.
Que dire de ce film? En fait pas grand chose...Comedie du Nouvel An Chinois de 2005, il fait plus d'une rare mediocrité: un racisme anti indien primaire, un scénario abscon, un rythme d une lenteur abyssale, des effets speciaux pathétiques et des comediens en roue libre...Parmi eux, le grand Lau Ching-wan dans un numéro étonnant, mi Mister Bean, Mi Benny Hill, il arrache le rire, tellement il surjoue avec un rare aplomb: il en fait des tonnes et face à un tel déferlement de grimaces et de situations loufoques, soit l'on est consterné, soit enjoué...Aimant Ching-wan, c'est la 2eme option qui prévaut. A part ça, rien à sauver d un film on ne peut plus pathétique qui deçoit fortement après le très réussi Fantasia.