Stéréotype
Après "Marathon", puis "Welcome to Dongmakgol"... voici "Herb". On se rapproche de plus en plus du fond du tiroir, le genre est surexploité, avec une prestation des acteurs plutôt minable, et un scénario bateau qui ne distrait qu'une poignée de minutes sur les 113 que composent ce film !
gazon maudit 
Mon dieu quel ennui !
Parfait avatar de la comédie romantique à handicap sans originalité,
Herb avance avec balourdise par les chemins les plus convenus du mélo (apprentissage du vélo, cancer, parc d'attraction,... j'en passe). Un peu à l'image d'une
Kang Hye-Jeong (pourtant une actrice qui a d'ordinaire mes faveurs) qui en fait des caisses dans le surjeu sans convaincre une seule seconde.
(seul bon point au tableau, une scène de champ-contre-champ assez rigolotte, mais regarder le film rien que pour ça serait masochiste)
31 décembre 2007
par
Epikt
Stupid Girl
Voilà venir un autre avatar engendré par l'incroyable succès de "Marathon" et ses consorts.
Soit KANG Hye-jeong, qui reprend – à la moue près – son personne de "Welcome de Dongmagkol" pour interpréter une jeune et naïve simplette. Les besoins du scénario font, que le personnage de Jong-bom est assez stupide pour ne rien flairer du retard mental de la jeune femme pendant plus d'une demi-heure, avant que l'on enchaîne sur l'amour contrit, puis le désormais traditionnel basculement de la comédie au drame par l'intermédiaire du personnage de la mère.
Effacés les sourires béats de l'assistance pouvant être captée par ce trop-plein de bons sentiments dégoulinants; voilà venir le temps des larmes et des kleenex froissés.
Il est à avouer que certains gags fonctionnent à merveille et que le couple de jeunes tourtereaux – aussi peu crédible que puisse paraître leur amour – fait un bon duo. Comme dans beaucoup de films coréens actuels, le happy-end est en demi-teinte, quoique le nouveau départ en fin de film soit de nouveau très peu convaincant à réfléchir à deux fois…ce qui n'est pas vraiment le but premier d'un tel film, plaisant divertissement avant tout pensé au grand public et véhiculant son beau lot de sentiments pour faire vibrer les cœurs de son jeune public féminin, principale cible visée.
Une jolie séquence animée en préambule, témoignant du talent certain (encore sous-exploité) des graphistes coréens et un beau re-pompage de personnages miniatures, directement empreint à "Forbidden Quest".
