Johnny Wang contre les néo défoncés
Ambiance urbaine new wave post apocalyptique du pauvre avec du kung fu dedans (maître / élève, meurtre, entraînement, vengeance), Eddy Ko perdu et Johnny Wang errent en vain dans un scénario quasiment improvisé qui s'avère un calvaire à avaler. Agonie générale, décors et photo hideux, costumes drolatiques et musique new wave electro underground cheapos, dialogues inexistants, tout de même doublés par une équipe US calamiteuse, imposent un improbable silence enveloppant davantage le vide général.
Après son sublime
The Club, le choix du kung fu expérimental dans un néo-futur fait de nazis et de droguées est très périlleux pour Kirk Wong qui nous offre, certainement un peu honteux, un nanar plus qu'étrange. C'est donc complètement raté mais en même temps totalement "autre" tant les choix artistiques se veulent radicaux, le tout sans aucun moyen.
Il semble bien que Kirk Wong ait choisi délibérément le silence comme narration pour alourdir l'ambiance à la façon d'un "Hardware". Un petit insert au départ du film semble nous expliquer où et quand tout cela a lieu mais pour le reste, à part une évocation d'un futur dominé par un groupuscule néo nazi mafieux, anarchiste et adepte de la vidéo surveillance sur tube cathodique et des bornes d'arcade antédiluvienne, rien n'indique à aucun moment ce qui se passe réellement et pourquoi telle personne décide de faire telle chose. La deuxième moitié plus fournie malgré tout demeure très mauvaise tout comme l'action. Après un Johnny Wang super bûcheron, empoisonné puis boosté par intubation de potion magique par un docteur mad transparent (Ma Chao sérieux comme jamais), la partie finale rocambolesque contre un Elvis Tsui boxer Thaï neo nazi gay puis sur un ring de boxe contre le tyran général (mais qu'est ce qu'il fait là ??) termine allègrement le massacre d'une molesse apathique alors que Johnny Wang dans un de ses seuls rôle principal donne tout ce qu'il a quand même. Au final, c'est un vrai challenge de voir cette chose en entier, même pour un fan de Johnny Wang et Eddy Ko. Tout le monde ne devait pas être clair là dedans c'est pas possible autrement.
ps : Mention pour la reprise de l'au delà des Velvet Underground.
Ceci est un communiqué du ministère de la santé publique.
"Health Warning" Le titre a le mérite d'être honnête car c'est vraiment la santé mentale du spectateur qui est en jeu. C'est la chro de Drélium qui m'avait vraiment donné envie de voir ce film et j'avoue que je n'ai pas été déçu. En parlant de kro, prévoir au moins un pack par spectateur parce que ce n'est pas tous les jours qu'on a droit à un Z aussi bien garni.
Chop Socky
Difficile de croire que tout juste un an après la révélation
The Club, Kirk Wong se trouvait aux manettes de cet obscur nanar. Et pourtant, rien ne semble attester que des loustics de la trempe de Philip Ko ou Godfrey Ho en soient les responsables. Non, il s'agit bel et bien du réalisateur de
Rock n'Roll Cop,
Crime Story et
Gunmen. Damn. Tentons donc de trouver d'abord des qualités à cette vaste blague sur pellicule dont le cinéaste hongkongais ne doit plus être très fier aujourd'hui: une distribution sympathique (le sobre Johnny Wang, qui a joué sous la houlette de Yuen Woo-Ping et Nam Lai-Choi entre autres, Eddy Ko, le visage sévère de
Hero shed no Tears, l'incorrigible Elvis Tsui et, dans un rôle plus discret, Ray Lui, spécialiste des actioners HK des années 80), quelques scènes de combat plus ou moins efficaces (l'affrontement final sur un ring de boxe tient la route), un montage décent signé David Wu, et ? Eh bien, nothing else. Le scénariste Liu Wing-Leung a dû fumer un truc fort avant de nous pondre ce pseudo-récit d'anticipation d'une débilité cyclopéenne, tiré vers le bas par une intrigue bordélique et mollassonne au possible. Le déficit – spectaculaire – de budget se ressent plus particulièrement dans la pauvreté crasse des décors et la laideur estomaquante de la photo, qui comporte des plans aussi bien éclairés que ceux des pires séries Z en provenance des Philippines. Tourné en majeure partie dans des caves sordides, illustrant sa vision de futur à l'aide de tuyaux en plastique et vieux ordinateurs de fortune et nanti d'une insupportable BO au synthé, le film se suit avec le même intérêt qu'un épisode du
Renard, à quelques honnêtes bastons près. Quant à ces deux ou trois digressions érotiques tout à fait incongrues, elles ne remédieront pas à l'ennui éprouvé devant le pathétique spectacle que voilà. En bref, une grosse tache dans la carrière de Kirk Wong et un métrage qui décevra sans doute les plus fervents amateurs de « chop socky » (film d'arts martiaux fauché), genre dont il est un fort indigne représentant.
c'est Kirk WONG qui a fait ça?
attention malgré un casting correct et un nom à la réal, il s'agit d'un nanar cheap de kung fu futuriste. le côté sf est ridicule, le côté baston aussi (on dirait vraiment des amateurs, les combats sont très mauvais, encore plus que dans une mauvaise série b américaine, l'histoire est bidon (une école de kungfu néo nazie, déjà...), la réal pseudo originale mais à la rue tout simplement, en somme je ne vois pas quelle qualité possède ce Flash Future Kung fu.
à éviter et surtout éviter de perdre son temps à le chercher.