Si il y a un "Happy ghost" à voir c'est bien celui-là...
Ce film est une comédie ultra-sympathique avec une Maggie Cheung adorable et un Raymond Wong assez marrant. Tsui Hark a un tout petit cameo (je crois qu'il était aussi responsable des effets spéciaux) mais sa voix est présente pendant tout le film. Pourquoi que sa voix ? Je vous laisse découvrir...
C'est vraiment niveau teenager mais certaines scènes valent le détour. Si vous n'aimez vraiment pas, je n'ai qu'un conseil à vous donner : VISIONNEZ LA FIN DU FILM avant de le rendre. Une poursuite de fou vous attend au volant d'un Taxi qui roule même sur les immeubles !!! Pour un moment d'anthologie, c'est un moment d'anthologie. On doit ça aux effets spéciaux très réussis surtout pour un film HKongais de l'époque: un exploit !
Pour moi, à l'unanimité le meilleur des "Happy ghost". Et quitte à choquer: un des meilleurs Johnny To !
Une bonne rigolade!!
Ne connaissant rien du tout de ce film auparavant, juste en commençant à le regarder, je me suis aperçu sur ce site même que j'allais commencer le "3ème"!!Bon, les critiques disaient que ce serai le meilleurs de la série et franchement je n'ai pas été du tout déçu.
Ca commence au paradis avec Maggie Cheung qui doit en fait se réincarner et commencer une nouvelle vie, malheureusement il va se passer des tas de choses qui va l'empêcher d'être au bon endroit et à l'heure pour retrouver sa "futur famille":-).
Pour le reste, je vais vous laisser découvrir...
Les acteurs jouent très bien leurs rôles, tout est évidemment très typés année 80 (tant mieux pour moi).
Les dialogues sont vraiment bon,par ex le nouvel étudiant qui défie le prof avec ces questions:-)...
Je vous le conseille vivement, vous passerez un très bon moment.
A voir sans hésitation... mais probablement une seule fois.
Certainement pas le meilleur des comédies HK, Johnny To ou Maggie Cheung mais un divertissement de bonne facture sans véritable longueur avec quelques grands moments de folie dans la série "ils ont osé" (la célèbre scène du Taxi sur les façades).
Un divertissement très rythmé et bien délirant, bénéficiant d'effets spéciaux hallucinants vu l'époque du film. Comme le dit justement Sébstien "Si vous n'aimez vraiment pas, je n'ai qu'un conseil à vous donner : VISIONNEZ LA FIN DU FILM avant de le rendre. Une poursuite de fou vous attend au volant d'un Taxi qui roule même sur les immeubles !!! Pour un moment d'anthologie, c'est un moment d'anthologie".
Un bon moment.
Tour de Maggie
Les chiffres du box-office donnant raison à Raymond Wong de perpétuer la série – pourtant largement dispensable – des "Happy Ghost" (10e au classement annuel avec le second opus), voici donc venir le troisième épisode. Heureusement, plusieurs paramètres changent…et aboutissent presque à un spectacle réussi!
Tout d'abord, le scénario évolue considérablement. Raymond Wong incarne toujours son personnage tête à claques, prof dans un lycée (déosrmais mixte!!!) et il y a effectivement LA scène obligatoire d'intervention au cours d'un événement sportif, MAIS toute comparaison s'arrête là. Au contraire, toute attention est portée sur un personnage féminin, soit la craquante Maggie Cheung en adversaire de taille pour le pauvre prof et son double, le "Happy Ghost".
Ahhh…quelle joie de voir cette future superstar commettre ses nombreuses bêtises et de balayer tout gag stupide d'un simple éclat de rire et froncement de nez!! Ses apparitions semblent finalement bien trop peu nombreuses, tant elle illumine l'écran à chacune de ses apparitions.
Deux autres faits importants raflent la mise: les contributions de Johnnie To et – surtout – de Tsui Hark. Johnnie To, dont "Happy Ghost" signifie les retrouvailles du grand écran après un retour à la case de départ "télé" auto-infligé suite à son échec (injustifié) de son précédent "The Enigmatic Case". Se sentant prêt à retenter l'aventure, son ami Raymond Wong lui en donne l'occasion pour une coréalisation du troisième opus de sa populaire série des "Happy Ghost". La place accordée au futur maître de la cinématographie hongkongaise ne laisse que peu de doutes sur papier – mais se retrouve confirmée à l'écran par son crédit en début du métrage comme "Acting Director" (et avant la mention finale de Raymond Wong en producteur et scénariste, alors qu'il est de coutume internationalisée de terminer par la mention du réalisateur). On pourra toujours arguer de la réelle implication du cinéaste sur cet épisode; mais toujours est-il qu'il s'agit indéniablement de la meilleure entrée de la série, mais également de la plus drôle, mieux interprétée et rythmée: alors que les deux précédents se traînaient lamentablement en longueur, connaissaient d'importants problèmes de rythme en cours de métrage et étaient très peu drôles, ce nouvel opus enchaîne les gags les plus fous à une cadence infernale – dans la limite du concept du départ, cela s'entend!
Le plus grand mérite en reviendra pourtant à Tsui Hark. Hilarant dans son apparition en début du métrage (impeccablement "introduit" par la réalisation de To), il n'est certainement pas étranger à la réussite de l'ensemble des effets spéciaux, crédités de son entreprise, et sans aucun doute dans la mise en scène de certains plans des séquences les plus délirantes – notamment une folle course-poursuite dans les rues et SUR les immeubles de Hong Kong.
Le résultat renvoie immédiatement au troisième épisode le plus fun de la série des "Aces Go Places / Mad Mission" (également produit sous la houlette de Cinema City et même écrit par Wong, mais avec quelques tensions avec Tsui Hark, parti du tournage et remplacé par Corey Yuen). Les effets spéciaux sont nombreux, impeccablement réussis (à la différence de TOUS les autres épisodes de la série des "Happy Ghost") et donnent lieu à quantité d'excellents gags.
Reste, que le postulat de départ ne permet pas beaucoup d'entournures au scénario à respecter et que Raymond Wong n'est toujours pas le plus drôle et charismatique des acteurs hongkongais.
Dernier épisode réalisé sous l'égide de Cinema City, avant que Raymond Wong ne parte créer son "Mandarin Films" et de faire réaliser deux autres séquelles beaucoup, beaucoup, beaucoup moins inspirées – sans aucun doute une autre preuve de a avéritable contribution au concept par To et Hark au troisième opus.