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The Show Must Go On

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 2.88/5

vos avis

13 critiques: 2.79/5

visiteurnote
maru 1
Samehada 3
Pikul 3
Epikt 1.75
Bastian Meiresonne 2.75
Black_pantha 3.25
dll_povtyp 3.25
Feid 3.75
geez 3.5
shaya 3.5
Inoran 3.5
Tred 3
Bama Dillert 1


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

un long film de gangsters pas très original (mais qui aurait pu l'être)

Film de gangster coréen qui serait habituel voir insipide sans la présence de Song Kang Ho qui porte le scénario sur ses épaules. Looser finalement irrécupérable mais attachant de par ses bonnes intentions, il s'accrochera jusqu'au bout à ses valeurs (qui a dit confucéennes?) de loyauté envers le chef, alors qu'il est dans un monde sans scrupules, et de protection de sa famille ; au lieu de l'anoblir, ce respect aveugle le fera sombrer.
Comme habituellement dans le cinéma coréen, cette portée tragique est moins mise en valeur qu'un mélange des genres qui, dans "the show must go on", ne fait pas mouche. A force d'alterner atermoiements sentimentaux et nonchalance du personnage, moments comiques assez ironiques pour du cinéma coréen, (comme l'épisode de la dernière course poursuite) le ton du film reste léger mais sa cohérence, son message est extrêmement brouillon.
Les longueurs sont nombreuses, des plans se répètent deux fois, trois fois.

Les quelques scènes de bagarres, à peu près le seul point fort du film, sont rafraichissantes car elles n'obéissent pas aux canons du genre. Rixes "réaliste", poignardages jamais tout a fait réussis, suspense entretenu, plans sympatiques...

En somme, préférez Yoo Hye Jin pour les gangsters comiques, et Na hong Jin pour les gangsters torturés.



23 janvier 2012
par maru


impersonnel

The show must go on est de ce genre de film dont j'arrive pas trop à dire s'il s'agit de film commercial travesti par son allure indie-like ou bien l'inverse... peu importe en fait, car cela revient au même, le résultat est à chaque fois un film qui sans être une insulte faite au septième art est totalement impersonnel, anonyme et transparent - oublié bien rapidement, je n'en doute pas une seule seconde.
Sinon on va pas dire que c'est hyper passionnant mais au moins ça se laisse regarder (le troisième quart, plus prenant que le reste, aide beaucoup) et Song Kang-Ho au casting c'est comme Oncle Bens, toujours un succès, même quand on l'attife d'un rôle comme on lui a déjà vu cinquante fois.

18 janvier 2008
par Epikt


You could have it so much better

Années 1980: la période reaganienne. Les héros n'ont pas froids aux oreilles et les Arnold les et Sylvester font leur "Superman", tant ils semblent forts et invincibles. Années 1990: crise économique et naissance de la génération "X". Les temps sont durs pour les héros. Martin Riggs et John Mc Clane sont en proie aux doutes et la fin du siècle voit même les plus grands sombrer dans la drogue et l'alcool avant un soubresaut de fierté pour s'en aller sauver le monde. Années 2000: la crise continue. Faut se serrer els coudes. Le superhéros est finalement un homme comme les autres; formule reprise et ré-appliquée jusqu'en politique. Tony Soprano ou encore Vic Mackey prouvent, qu'il n'est pas facile de concilier vie de famille et un dur travail. "The show must go on" épouse cette formule exacte de l'homme ni tout blanc (un voyou de première), ni tout noir (il a des sentiments, bordel! Et il veut acheter une belle maison à sa famille), qui a petit à petit perdu tout contrôle sur sa famille en allant jouer aux cowboys et aux indiens dans la mafia coréenne. La recette appliquée au polar noir coréen a plusieurs torts: tout d'abord, difficile de s'attacher à un enfoiré de première, même si brillamment interprété par SONG Kang-ho. Au moins, la longévité de la série permettait de mieux s'habituer au personnage et de mieux peser le pour et le contre de ses actions; d'autant plus difficile dans le présent film, qu'au lieu d'emprunter le chemin de la rédemption, le personnage de SONG s'enfonce dans sa méchanceté. Ensuite, les caïds cherchant à quitter le "milieu", il y en a déjà eu un paquet dans l'Histoire du cinéma mondial – et dans le récent domaine du polar coréen. Léger bâillement face à un schéma répété et éprouvé. Et enfin, il y a eu un "Dirty Carnival" quelques mois avant ce film. "Dirty Carnival", qui constitue sans aucun doute la quintessence du polar coréen et dont la trame de "The show must go on" ne constitue peut-être que le centième de ce qui se passe dans "A Dirty Carnival"…alors, forcément, à comparer les deux, "The show…", comme tout autre film du genre, qui risque de suivre dans les prochains mois, ne pourra que pâtir en comparaison. Pris à part, "Show must go on" souffre donc uniquement de son personnage principal trop noir, pour que l'on s'y attache vraiment et ce malgré tous les efforts de son réalisateur de faire pleurer ans les chaumières, jusque dans son ultime plan final, qui fait tout sauf émouvoir. Le personnage de Kang In-gu ne peut se prendre qu'à lui-même pour avoir foutu sa vie en l'air.

26 octobre 2007
par Bastian Meiresonne


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