Minuit dans le jardin du mal et du mal
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Goku Midnight Eye de
Yoshiaki Kawajiri après avoir vu toutes ses œuvres postérieures relève de l’anachronisme sensoriel appliqué. GME date de 1989, est arrivé derrière
The Wicked City, et avant les
Cyber City. Ceci donne un statut de curiosité à l’œuvre doublée d’une indulgence vénérée pour tout travail de l’homme à l’origine de la tuerie
Ninja Scroll, "masterpiece" assimilée. Précision: par « master » on entend « maître », non « munster ». A l’identique, « piece » n’a pas le même sens que « peace » (non plus). Ninja scroll est un chef d’œuvre, la paix survenue entre la France et la Hollande au sujet de leurs fromages respectifs n’a rien à voir.
Goku Midnight Eye est une œuvre bâtarde issue de plusieurs autres créations du même genre. Le personnage principal Goku se donne des airs de Daredevil, son bâton magique/cyber l’y aide assez et il faudrait être "aveugle" pour ne pas s'en rendre compte. Les pouvoirs conférés par son nouvel œil cyber sont tellement énormes (« J’AI ACCES A TOUS LES ORDINATEURS DU MONDE ! ») que c'en devient assez disproportionné. On pense beaucoup à Cobra (un superman, des filles...), ce qui se tient puisqu'à la base on a également un manga de TERASAWA Buichi et que c'est écrit sur la jaquette. Ajoutons que les NAGAÏ Gô trash ne sont pas loin non plus, les délires sado masos de "Goku..." leur doivent beaucoup, preuve en est cette femme-moto au concept encore plus loufdingue que la mobylette-train-couchette de Kaneda dans Akira.
Visuellement, les délires crades portent la marque baroque et bis du réalisateur, les gros points faibles - il y en a - tournicotant autour d'un personnage principal assez fade au look "village-people" assumé (cravate sur torse nu, bravo). Les enjeux sont qui plus est peu définis. Toute trame susceptible d'être développée est de toute façon tirée vers le bas via cet « œil bionique » de barge, concept littéraire plus propice à une saga fleuve grandiose qu’à un délire déviant fun. Chose n'ayant pas dû mettre à l'aise Kawajiri.
Magistral!
Brillante histoire que celle de Goku le détective privé issue de l'imagination de TERASAWA à qui l'on doit Cobra.Parmi toutes les oeuvres de ce grand auteur,Goku est sans doute sa 2ème meilleure réussite,pourtant peu connu en France,goku est à découvrir rapidement!
Excellent
L'association Buichi Terasawa/Yoshiaki Kawajiri est une réussite . Mise en scène époustouflante, scénario riche en rebondissement, personnages charismatiques, graphisme de toute beauté ... à voir .
A ne pas louper chez Kawajiri
Après un
Monster City qui passait pour un conte pour enfants, Kawajiri revient à un style adulte avec cet OAV de 50 minutes qui se présente cependant comme un serial. En effet
Goku Midnight Eye pose les bases de ce qui aurait pu être une super série dans un genre mêlant à merveille polar noir, science fiction, comics et une touche de romantisme, le tout adapté bien sûr d'une histoire du créateur de Cobra. Ce mélange des genres est un pur régal : graphisme classe, ambiance pulp (+délire déviant inside), action soutenue et originale... ce n'est pas un chef d'oeuvre et ce n'est ni aussi fou que
Wicked City, mais qu'est-ce que c'est divertissant !
18 septembre 2011
par
Hotsu
OAV sympa d'un réalisateur culte
Goku est une oeuvre curieuse, mais rien de moins normal de la part de l'extraterrestre Kawajiri! Cette première OAV est très sympa, possède un rythme et des idées tout-à-fait séduisants. Pour ceux qui connaissent déjà les principales oeuvres de Kawajiri, ce n'est sans doute pas sa plus remarquable réalisation, mais on y retrouve clairement son sens du rythme, ses personnages atypiques aux pouvoirs surhumains et sa manière si particulière de conjuguer violence, mystère et érotisme. Bref, tout ce qui fait le charme de ses oeuvres!
Goku pêche par son allure (très kitsch), sa voix en VF (qui fait bien trop jeune), et un charisme bien inférieur à celui de Cobra ou de Jubei! C'est un anime honnête issu d'un mangaka (Terasawa) et d'un réalisateur (Kawajiri) cultissimes, qui ne sont toutefois pas là au summum de leur art.
correct
je temporiserai un peu , j'ai trouvé cet oav pas mal, mais manquant d'intensité et de richesse. l'ambiance est bien, c'est même le point fort, techniquement on est pas au top mais c'est très correct pour l'époque, mais il y peu de tension dans tout ça.
ça se regarde.