Michael le millionnaire (euh pardon le milliardaire !!)
Fatal Love se présente comme ces dizaines de productions exploitationnistes typées Cat III qui pullulaient sur les écrans hong-kongais début 90's. En l'occurrence le film est sorti durant cette merveilleuse année 1993. On y suit une ex-fliquette undercover (Ellen Chan et sa chute de reins affolante) qui va se rapprocher d'un milliardaire (Michael Wong) afin d'établir des preuves pour son commissaire (Karel wong, à l'interprétation complètement je m'en foutiste) de son implication dans des crimes sexuels particulièrement sanglants.
Ce genre de petits produits de consommation possède généralement comme principal attrait (en plus du sexe et de la violence) un casting intéressant et Fatal Love ne déroge pas à la règle : Karel Wong en commissaire détaché (il prend quand même pas mal son rôle par dessus la jambe), Michael Wong qui s'en tire très bien en alternant les scènes où il fait son Mickey habituel et les séquences plus hardcores où une certaine impression de plaisir ressort de son jeu (syndrome Simon Yam – Run & Kill -), Maria Cordero en mère poule et bien sûr la délicieuse Ellen Chan . Notons la présence d'un duo pseudo-comique à la Laurel et Hardy avec Che Biu Law (sosie vieilli de Sam Lee !) campant Hardy, chacune de leur apparition procure un sentiment transverse (entre amusement et consternation).
La réalisation de Lo Kin , impersonnel au possible (le bougre se permet un rêve filmé à la Wong Kar-Wai !) a pour seul mérite de bien distiller les scènes racoleuses afin qu'on ne s'ennuie pas, car niveau tension ce tâcheron a quand même le chic pour désamorcer les climax naissants (la scène de sexe épiée par Ellen Chan, le contrôle d'identité, ...), quand au déroulement de l'histoire, comme Michael Wong est milliardaire (c'est plus classe que millionnaire bien entendu) ce dernier a forcément tout vu, tout fait (et par extension tout ch..), en plus d'être super intelligent. Bref ça vole pas super haut non plus.
Au final Fatal Love fait parti du milieu du panier des Cat III early 90's, en dessous des fleurons du genre mais loin des nanars qui y traînent.
26 février 2009
par
Junta
Cat III classique mais plutôt réussi…
Sorti en 1993, FATAL LOVE est un CAT III de facture classique qui réunit tous les grands thèmes du genre… de belles femmes, des scènes de douches… des scènes de c… d’amour, voire même certaines avec un petit côté SM… et de la violence…
Le côté sexy est assuré par une magnifique Ellen CHAN, qui nous dévoile ses charmes, et quels charmes… (soupir), avec une plastique différente des asiatiques en général, c'est-à-dire avec plus de rondeurs, mais des rondeurs plutôt bien placées, et ce n’est pas Junta qui me contredira…
Pour ces dames, c’est Michael WONG qui joue le rôle du beau gosse psychopathe de service, et nous livre ici une très bonne prestation…
Le scénario lui aussi est on ne peut plus classique et prévisible. Il s’agit de l’histoire d’une fliquette infiltrée qui ne tarde pas à tomber amoureuse de l’homme qu’elle doit surveiller. Aucune surprise, on sait de suite qui est le tueur. La tension réside plus dans le fait de savoir ce qu’il va faire à Ellen CHAN, puisqu’il sait très vite que cette dernière enquête sur lui. Cependant malgré ce classicisme, le film se laisse suivre avec plaisir, et le réalisateur réussi à capter notre attention jusqu’au final… plutôt surprenant. Mais comme tout bon amateur de cinéma asiatique, nous savons que l’on peut s’attendre à tout à la fin d’un film, surtout à Hong Kong…
Love Undercover
(Film sans aucun rapport avec celui sorti en 1988).
"Fatal Love" est l'une de ses nombreuses productions de Cat. III à sortir chaque semaine sur les écrans HK. Un zeste de thriller et une bonne dose d'érotisme assurait des bonnes recettes – dont un bon 6 millions de dollars HK pour ce véritable sous-produit. Les charmes de son casting principal ne devait pas être étranger à ce succès, dont Michael Wong et – surtout – Ellen Chan. Honnête artiste de la fin des années 1980, elle avait subitement décidé de jouer de ses charmes au début des années 1990 pour apparaître dans des rôles plutôt coquins. Ses fans en seront pour leurs frais dès la 75e minute de film (et ce pour 5 bonnes minutes!!). En-dehors de sa composition pour laquelle elle se donne (surtout) corps et (un peu) âme, pas grand-chose à se mettre sous la dent. L'intrigue n'est finalement que prétexte à quelques scènes érotiques et de violence totalement gratuite, dont une séquence de SM assez dure au cours de laquelle une femme lacère un homme à coups de cutter avant de se faire assommer à coups de poings et de reins…Alors que l'intrigue aurait pu permettre un intéressant jeu au chat et à la souris entre les deux personnages principaux, les scénaristes ne se foulent pas des masses pour faire tomber leur protagoniste principale comme une greluche dans la toile tendue de l'assassin.
La fin n'est donc pas totalement inattendue, mais néanmoins surprenante.