Un sujet grave traitée de facon humaine.
Une belle révélation malgré son titre qui a tout pour faire peur. Jun Ichikawa réalise la un film entre le documentaire
et la fiction découpé en plusieurs sktechs et qui situe l'histoire dans un hopital. Toute l'intrigue tourne autour d'un médecin qui
suit cinq de ses patients atteint d'un cancer.
Le sujet et la façon dont elle est traitée n'en fait vraiment pas un film
facile d'accés et pourtant c'est dire si il est excellent. Dying at a Hospital est adapté d'un livre de Yamasaki Fumio, vrais médecin
et interprété ici par l'acteur Kishibe Ittoku qui nous offre une performance mémorable de réalisme et de sobriété. Loin de tout
voyeurisme complaisant, les scènes d'hopital sont cadrées de facon à ce que le spectateur ne rentre jamais dans l'intimité des
patients et c'est ce qui fait la force de ces séquences filmés un peu à la manière d'Ozu (même si la comparaison est assez facile). L'autre
point fort du film réside dans les scènes qui séparent chaque malade d'un autre, des scènes de la vie quotidienne qui n'ont (par apparence)
aucun lien avec le sujet du film mais qui sont en réalité totalement en accord avec le message génialement humaniste de Jun Ichikawa.
Dying
at a hospital est en effet une ode à la vie comme le souligne la voix-off du médecin qui précise que les hopitaux ne sont pas des lieux de mort,
mais plutôt des lieux ou la terrible maladie devient plus supportable. C'est quelques phrases sont le fond même de l'histoire et c'est ainsi que le film
prend toute sa dimension et en fait une oeuvre inoubliable.