La quintessence du Girls and Guns...
Dreaming The Reality possède tout ce qu’on recherche dans un G&G, tous les éléments habituels de ce type de production sont présents de manière réussie.
Tout d’abord commençons par le casting, élément essentiel à la réussite d’un G&G, et bien les 3 grandes icônes du genre répondent à l’appel : Moon LEE Choi Fong, OSHIMA Yukari et Sibelle HU Hui-Zhong. Moon Lee est magnifique, elle écrase ses deux compères par sa beauté (je l’ai rarement vu aussi belle) et son jeu d’actrice (sérieux et grave du début à la fin). Yukari Oshima joue comme d’habitude son rôle de garçon manqué et Sibelle Hu s’y met également, dommage pour cette dernière car on sait qu’elle peut jouer autrement (comme dans Angel Terminators 2 par exemple), mais dans le contexte du film ça passe largement.
Passons à l’histoire maintenant (souvent secondaire dans ces films, il faut le reconnaître) : des tueurs professionnels entraînés depuis leur plus jeune âge (attention scène culte dès le départ avec un pauvre lapin blanc !) se voient confier suite à un semi-échec une mission en Thaïlande (destination préférée des G&G avec la Malaisie). Là-bas, suite à diverses péripéties Moon Lee rencontrera Sister Lam (Sibelle Hu), ancienne flique ainsi que son frère. Le scénario se suit sans soucis, on accroche à l’histoire, aux personnages, les rebondissements marchent… bref l’action sert l’histoire et non l’inverse comme c’est souvent le cas.
La réalisation est classique, cependant certains éléments tirent l’ensemble vers le haut : la musique qui créait une ambiance sombre (à la manière d’un Tiger Cage ou Angel) ; et bien sûr les combats, ce n’est pas qu’ils soient plus impressionnants qu’à l’accoutumé, c’est juste (et c’est ce qui est le plus important) qu’ils sont présents tout du long, répartis de manière judicieuse afin de laisser le scénario se développer tout en nous livrant du fight régulièrement.
En parlant de fight, le réalisateur nous offre du gunfight, de la boxe thaï (normal vu où se déroule l’action), des affrontements à 1 contre 10… on est plus que rassasié ! En fait Dreaming fait penser à Angel 1 en mieux, l’ambiance sombre est à peu près la même seulement ici les affrontements sont plus nombreux et c’est ça qui fait la différence.
Au final on peut affirmer sans prendre trop de risque que Dreaming The Reality fait parti de ce qui se fait de mieux en terme de G&G, jugez plutôt : une histoire qui se suit avec intérêt (très rare dans ce style de prod), une réalisation classique mais efficace, une musique dans le ton, un trio d’actrices au top (mention spéciale à Moon Lee) et de l’action en veux-tu en voilà. En gros la quintessence du genre, ni plus, ni moins.
03 novembre 2003
par
Junta
un film excellent sur tout les plans!
sur certains sites, ce film jouissait d'une belle réputation dans le domaine des girls and guns.
mais apres avoir regardé une dizaine de ces films d'affilés (dont les "angels") qui sont pour la plupart tres bon je vois enfin ce film qui au niveau de la maturité les enterrent tous. ce film est un vrai travail de cinema plutot qu'un délire comique ou bourin. tout y est travaillé avec soin, et en plus on ne s'ennuie pas une seconde entre les scènes d'actions excellentes sans etres eccessives (les scènes de boxe thai sont tres violente et font penser à un certain ong bak), la beauté frappante de moon lee, la peche de sibelle hu qui y est très drole, le scénario tres bien amené et d'une logique qui en deviens étonnante dans un film comme celui ci. de tres bonnes idées parsemment le film et la réalisation est vraiment quasi impeccable.
ce n'est pas juste un bon girls and guns, c'est un excelent film tout simplement, qui ravira tout les amoureux de hk.
Le sommet du girl with guns
Aucune psychologie (ou presque), un scénario réduit au strict minimum, Dreaming the reality est en effet le rêve de tout amateur de girl with guns : un film bourrin de bout en bout. Une petite pause d’à peine un quart d’heure en tout et pour tout. Ca n’arrête pas, le côté exotique de la Thaïlande apporte un charme indéniable à l’ensemble, ca se flingue, se tape non-stop, certains passages ont beaux ne pas être terrible (le combat en accéléré de Sibelle Hu), Dreaming the reality est bel et bien le Girl with guns ultime !
Machines à tuer
Simple sur son scénario,ce G&G montre de grandes qualités sur le caractere des personnages.Moon Lee est absolument sublime, ses comparses tiennent plutôt bien les seconds rôles avec prix spécial pour le frère psychopate completement allumé qui même s'il n'a pas de dialogue sa présence à l'écran demeure inquiétante.
Les scenes d'action sont de haut niveau,voire très supérieure à la moyenne du genre,donc n'hésitez pas à cous procurer ce joyau!
Un des meilleurs Girls with Guns avec Moon Lee
Un
Girls with Guns bien noir et bien sympathique avec un casting de rêve (Moon Lee, Yukari Oshima, Sibelle Hu et Eddy Ko). Le scénario est efficace (le film accroche dès le début) et les combats (quoiqu'un peu courts à part l'excellent combat de Boxe Thai) tiennent la route.
Un très bon cru.
encore un bon film old school
un film bien divertissant, avec tous les défauts et les qualités habituelles pour ce genre de film un peu datés, ce n'est pas du grand art mais ce n'est pas ce que lui demande non plus.
le quota d'action est assuré, verdict: ça le fait! bourrin, percutant, ridicule parfois et une bonne ambiance grâce à la musique.
Superwomen with Guns in Thailand
Réalisé par l'auteur du surpuissant
Devil Hunters, ce
Dreaming the Reality semble quelque peu surfait au regard des éloges qu'il reçoit régulièrement de la part des amateurs de Girls with Guns. Non que le film déçoive sur le plan de ses morceaux de bravoure – de ce côté-là, il y a effectivement le beurre et l'argent du beurre –, mais il souffre d'une ou deux scories qui viennent troubler la fête: primo, l'interprétation lourdingue d'une Sibelle Hu enlaidie à souhait, dont le personnage de boudin hystérique fait grincer des dents; secundo, la présence par trop appuyée d'un humour « pulp » face à des scènes tragiques et ultra-violentes, chose qui avait déjà constitué la principale tare du
Syndicat du Crime 2. Ces défauts non négligeables font que la cohérence et l'efficacité de l'ensemble en prennent un certain coup.
Dreaming the Reality n'en reste pas un moins un spectacle détonant, avec tout ce qu'il faut de castagne, de pirouettes, de gunfights et d'hémoglobine pour rassasier l'aficionado du genre. Sur une histoire assez classique (qui a toutefois le mérite de laisser la part belle aux personnages féminins, mais ceci est un des fondements mêmes du GwG) nous menant, après une introduction des plus noire où périssent des gosses, à destination de la Thaïlande – endroit accommodant pour le tournage de la bête, budget microscopique oblige –, le film s'applique d'abord à l'exercice du montage alterné en entrecoupant l'enquête du tandem Moon Lee - Yukari Oshima par les mésaventures d'un frère (Ben Lam) et une sœur (Sibelle Hu) qui donnent lieu à des combats de boxe pas piqués des vers. La suite liera ces protagonistes entre eux, avec en parallèle des bastons aussi jouissives que douloureuses à regarder. Ce qui frappe en effet dans
Dreaming the Reality, c'est la brutalité, la vivacité et la vraisemblance des coups portés – exception faite de l'affrontement cartoonesque entre Sibelle Hu et un pachydermique gweilo –, traduisant une besogne bien rude pour les acteurs. Ajoutons-y des fusillades explosives et sanguinolentes, façon sous-Woo par excellence. Au final, un punch à revendre qui permet de faire plus ou moins oublier, en sus du jeu insupportable de Sibelle Hu et de quelques incartades comiques malvenues, une photo et une BO au ras des pâquerettes. Encore un de ces films dont le capital de sympathie est si grand qu’on pourrait presque en excuser tous les travers...
Dreaming the same movie without Sibelle Hu and thai-boxing.
Ca commence fort . Puis rapidement on nous assène de pauvres combats de thaï interminables et surtout on doit subir le cabotinage insupportable de Sibelle Hu. Il faut la voir se rendre dans un repaire de gangsters armés jusqu’aux dents. Elle, n’a qu’une grenade mais les impressionne tous avec sa cool-attitude. Ce qui lui permet de mettre son coup de pression et de sortir sans trop de mal du repaire. Puis elle fait quelques pas, se cache derrière un arbre, et allume sa clope avec…sa grenade. Et oui : c’était un leurre ! Très bonne idée qui sera SPOILER exploitée à nouveau pour le final (excellent gag de répétition) FIN SPOILER. Heureusement le GwG reprend de temps à autre sa place mais on regrette que le scénario assez noir et intéressant soit traité dans un film à l’humour bas de gamme et dont le développement se heurte à des scènes plutôt ridicules. Arrive enfin le final qui fait oublier toutes ces digressions mais ne fait pas oublier (mais alors vraiment pas!) le final d'"Angel", sa suite et tellement d’autres Girls with Guns…
Passage affligeant préféré : Sibelle Hu se frottant avec un gros Gweilo catcheur venu faire de la thaï ou je n’sais quoi.