Le meilleur de la trilogie !
La trilogie de la 36ème chambre a ce quelque chose d'unique, cette ambiance qui sonne comme l'ultime démonstration de "pédagogie martial par le quotidien", cette couleur très particulière aux réalisations de Liu Chia Liang qui en fait un classique instantané porté par le demi frère chéri, Liu Chia hui aka Gordon Liu, aussi bon acteur qu'artiste martiale (chacun comprendra ce qu'il voudra). Pourtant, il faut bien avouer que les deux premiers volets restent constamment dans la veine "gentille" et même "molle" (osons !) d'un Liu Chia Liang qui prône encore et toujours le kung-fu comme moyen d'élévation de l'esprit, d'apaisement de la colère, d'éducation des sens et de la bonté et finalement de médiation pour sortir les pauvres paysans de l'oppression. Je pourrais même aller jusqu'à dire que cet aspect moral assez naïf gâche parfois le talent chorégraphique du maître qui n'est jamais plus savoureux pour les amateurs de tatanes que lorsque les affrontements sont violents (
8 diagram pole fighter ou le final de
Legendary weapons par exemple).
Toute une fascination pour cette quiétude martiale est catalysée dans la représentation des moines shaolin du premier volet, tellement sereins qu'ils forcent immédiatement le respect. Pied de nez comique à cette ambiance studieuse, le second volet voyait Gordon en apprenti ne respectant aucune règle mais ne parvenait pas à se détacher du carcan de l'original.
Finalement, Liu Chia Liang revient une dernière fois pour ce dernier volet plus déluré que jamais et utilise ce même genre de personnage principal, un disciple très doué mais pas très recommandable, encore plus désobéissant et ingérable, interprété cette fois-ci par Hsiao Ho, petit athlète largement moins connu et au physique moins avantageux que Gordon Liu mais très énergique. Gordon, lui, reprend son rôle de maître incontestable de la 36ème chambre qu'il avait créé à la fin du premier volet. Constamment à l'affut pour freiner les ardeurs de son jeune élève, il est pourtant moins présent cette fois-ci même si son rôle lui va comme un gant et qu'il l'améliore encore de petits instants comiques qui rappellent une légère réminiscence de son personnage dans "retour à la 36ème chambre".
Oui mais voilà, à l'unité de lieu des deux premiers volets, le temple en grosse partie, Hsiao Ho répond par une incontrôlable envie de bouger, de s'évader la nuit... pour faire des bêtises. Et forcément, il se crée des ennemis par sa fierté de combattant difficilement dissimulable. Là où Gordon retrouvait finalement le droit chemin de l'apprentissage dans le second volet au cours d'un entraînement sur échafaudages mémorable, Hsiao Ho ne cessera jamais de n'en faire qu'à sa tête ce qui n'en est que plus surprenant.
Même si le comique a une place encore plus prépondérante, Liu Chia liang équilibre mieux son film avec des affrontements réguliers et une ou deux mélées générales spectaculaires qui faisaient cruellement défaut aux premiers opus. En bref, "Les disciples de la 36ème chambre" dynamite avec goût les règles strictes du temple et parvient à créer un autre spectacle, une extension débridée, plus rapide, plus folle, moins sérieuse et pourtant plus violente.
Ultime film de la Shaw réalisé avant la fermeture des studios de Kowloon, "Les Disciples..." est réalisé dans un état d'urgence qui ammènera souvent ce genre de productions tardives survoltées, ayant pour objectif de contrer les studios concurrents qui explosent et notamment les kung-fu comédies de Jackie Chan et ses compères tout en gardant la classe propre à la Shaw et ses moyens financiers.
Du très bon kung-fu
Ce troisième opus d’une saga de grande qualité fait évoluer le personnage de San Te, interprété par Gordon Liu, du statut de rebelle à celui de grand maître de kung-fu, évolution qui profitera à son disciple Fang Shi-yu, jeune chien fou talentueux qu’aucune loi ou convention n’arrête. Cette confrontation entre 2 légendes de Shaolin donne naissance à des scènes très drôles (le début à l’école par exemple) et à d’autres très spectaculaires, filmées avec punch par un Liu Chia-Liang des grands jours. Sans omettre la dimension historique et populaire de l’histoire, Les Disciples… constitue un excellent film de genre réédité dans un alléchant coffret Zone 2.
On prend les mêmes et on termine.
L'excellente saga de Liu Chia Liang se termine sur une note décomplexée, baroque et méchament nerveuse. Certes cet opus n'atteint pas le charme du premier ni la folie du second (le meilleur des trois), mais réserve son lot de surprises au niveau d'une mise en scène remarquable et de décors fascinants. Remercions les décorateurs, nous offrant tout un panel de saveur et de couleur donnant réellement envie de découvrir la Chine dans son intégralité. Gordon Liu s'en donne à coeur joie, danse et castagne tout ce qui lui passe sous la main...les méchants en sont presque ridicules. Armé d'un scope élégant, Liang n'en oublie hélas pas les clichés récurrents du cinéma de genre HK, c'est pourquoi les Disciples de la 36ème chambre n'est plus une surprise et ne parvient pas à se renouveler. Du cinéma attachant et réussi, mais lassant.
Bien
Le film est bon, un cran au dessus du Retour à la 36ème chambre . Cette fois le personnage de San Se se retrouve maitre et il a fort à faire avec un disciple des plus corriace . C'est cette confrontation entre maitre et disciple qui est intéréssante dans ce film et qui en constitue toute l'essence . Le film est à la fois énergique et drôle . Un superbe film pour clôturer cette trilogie .
Suite et fin
Le troisième volet de la série se pose également comme une suite directe du premier volet et conclut la trilogie de la manière la plus belle qui suit.
Assimilant le sujet quelque peu plus sérieux et surtout plus historique du premier aux éléments de kung fu comédue du second, le réalisateur a réussi la parfaite balance. Selon moi, la plus intélligente des kung fu comedies qu'il m'ait été donné à voir à ce jour.
Les choréographies sont de toute beauté, le comique vraiment drôle, les acteurs s'en donnent à coeur joie et les décors de la 36é Chambre sont ENFIN exploités à leur juste manière.
Proposant des nouvelles épreuves inédites, le réalisateur réussit à leur donner une importance égale et à ne pas trop se disperser dans un nombre incalculable ou cherchant à surenchérir dans le spéctaculaire. Chaque exercice montré démontre vraiment son utilité.
Niveau combats, le nombre est bien plus élevé que dans les deux premiers et de belle facture, même si l'acteur principal ne fait pas preuve d'autant de dexterité et de rage que Gordon Liu dans le second volet.
Gordon Liu, qui n'est ici malheureusement relegué qu'au second plan, reprenant son rôle du premier volet, mais grimé ici en maître sage, n'intervenant que lors de la bataille finale. Dommage, car ses capacités physiques, ainsi que son potentiel comique avaient trouvé leur apogée dans le second film.
Il n'empêche, que ce film est un véritable bijou et m'a décidé à acquérir le coffret Wild Side une fois pour toutes !
trilogie qui se termine en beauté
Ce film peut être considéré comme une suite au 1er volet , les combats sont tres bons avec gordon liu dans le rôle de san té maître de la 36eme chambre et surtout hsaio ho dans son rôle de sale môme envoyé dans le temple de shaolin pour échapper aux mandchous. liu chia liang aux commandes nous gratifie d'un bon film . les chorégraphies sont parfaites. Un des derniers grand films de la "SB". une trilogie de tres bonne qualité "a must for every SB movies fan" mon tiercé dans l'ordre;
1. la 36eme chambre de shaolin
2. les disciples de le 36eme chambre
3. retour a la 36eme chambre
On préfèrera peut-être La 36ème chambre de Shaolin pour sa réalisation, l'ampleur de sa production et son scénario. Par contre en terme de chorégraphie, ce 3ème volet explose tout. Le meilleur exemple est ce combat final, incroyable de complexité, de rapidité, une éxécution parfaite encadrée par un filmage et un montage ultra carrée. J'ai beau l'avoir vu des tas de fois, sa vision m'électrise autant. Liu Chia-Liang a encore repoussée la limite du combat filmé avec ce film. D'une façon générale "Les disciples..." est un très bon film, pas toujours emballant sur le scénario mais les acteurs et les aspects techniques sont irréprochables. Un grand film de kung-fu, je dirais même plus un grand film d'aventure.
Comment conclure une trilogie en beauté....
On ne pourra pas reprocher à Liu Chia liang d'avoir manqué d'originalité avec sa trilogie, car même si le second opus ressemble à un remake allégé du 1, il s'en différencie intelligemment, et ici, le traitement est tout autre.
Les fans de Gordon seront déçus, il n'apparaît que très peu, on doit le voir 20 minutes en tout, mais il donne quand même beaucoup de consistance à son rôle de San Te, qu'il a fait évolué d'une manière cohérente par rapport au premier volet.
Ici, c'est de Fong Sai yuk dont il est question, et son traitement est pour le moins original. On l'avait déjà vu impulsif et bagarreur dans les films de Corey Yuen et de Ringo Lam, mais ici, c'est une véritable bombe vivante, nerveux au possible, toujours prêt à exploser. Cette facette du personnage est amusante, et permet quelques confrontations bienvenues (encore qu'on aurait pu attendre qu'il déclenche plus de combats vu son caractère), on peut cependant regretter qu'il soit présenté comme un abruti complet (rarement un héros a été aussi stupide, c'est même poussif).
Le piège est tellement gros que même quelqu'un de peu aidé le verrait venir, mais non, lui fonce dedans, se bat contre ceux qui veulent l'aider, et dévoilent des secrets qu'il devrait garder. Mais surtout il sympathise avec ceux qu'il prétend combattre.
Ce côté imbécile devient vite fatigant, et du coup on ne s'attache pas au personnage autant qu'on le voudrait.
Hormis nos deux héros, seule Lily Li sort du lot (même si on la voit peu) par sa grâce et sa présence impressionnante.
On peut être déçu par le scénario très classique et le peu d'innovations par rapport à ses prédecesseurs, et en effet, ce n'est pas pour les mêmes qualités qu'on regarde ce film.
Par contre, les combats sont plus nombreux, et encore plus jouissifs, le final à lui seul justifie le visionnage, il est tout simplement dantesque, avec San te, Fong Sai yuk et les 9 autres futurs tigres contre une armée de Mandchous (dont Liu Chia liang qui ne se met pas trop en avant dans les combats, dommage).
Chaque affrontement est une merveille de chorégraphie, mais la plupart sont trop courts (quand c'est bon on aime que ça dure encore et encore).
Sur l'ensemble du film, je dirais qu'il est inférieur aux 2 autres, car moins original, et l'ambiance et le scénario sont trop classiques, mais en terme de combats purs, il reste inoubliable.
Pour conclure, je dirais :
1- la 36 eme chambre
2- les disciples de la 36 eme chambre
3- retour à la 36 eme chambre
Aucun temps mort
Malgré le fait que Gordon Liu soit un peu mis en retrait afin de faire place à la nouvelle génération,
Les disciples de la 36 chambre de Shaolin est certainement l'épisode le plus nerveux de la trilogie avec quelques beaux combats.
Même fil conducteur que le 1
L'histoire change finalement peu par rapport à celle de La 36e chambre de Shaolin.
Le héros n'est plus le même personnage, mais les scènes d'action sont à peu près les mêmes.
Passage préféré: la tentative collective de s'échapper du monastère.
Une fin à la hauteur!
Après le deuxième volet, quelque peu décevant à mon goût (certains combats de feu mais trop de comédie!), cetten suite continue dans une veine de qualité égale et ne déçoit pas même si l'on ne renoue pas avec la qualité du premier. La faute principalement au scénario, qui n'est pas un modèle de rigueur ou d'originalité. Les combats sont bien sur le principal atout du film, avec la prestance de Gordon Liu bien entendu. Le final est superbe et les éléments comiques ne sont pas assez nombreux que pour me gacher mon plaisir. Un bon film donc!
Mon tiercé de la série enfin:
La 36ème chambre
Les disciples de la 36ème chambre
Retour à la 36ème chambre
Le volet (regardable tout de meme) de trop
Bien que toujours aussi fun a regarder, on commence a serieusement tourne en rond (est-ce pour ca qu'il n'y eut pas de quatrieme volet?). En effet, l'esthetique kitsch et l'esprit du film n'ont pas evolue en 10 ans et on finit par avoir l'impression de nous servir du rechauffer. Bien que datant de 85, on a l'impression que ce film est reste bloque 10 ans en arriere et peche par manque flagrant d'inspiration. Reste son cote sympathique, sans pretention et fun qui n'en fait pas non plus le film le plus desagreable a regarder.
08 septembre 2006
par
LKF
Le volet le plus faible de la trilogie...
Je n'ai pas du tout accroché à l'humour poussif de ce volet. Mais les combats sont véritablement magnifiques, aussi bon que les autres épisodes. Au final c'est un bon film, mais il souffre à mon goût de la comparaison avec les deux opus précédent.
Très moyen
Les disciples de la 36ème chambre de Shaolin est une suite plus que moyenne du très réussi "La 36ème Chambre de Shaolin". Elle met en scène les mésaventures Fong Sai-yuk qui, suite à certains concours de circonstance, se retrouve lui et ses frères disciples de la 36ème chambre dont le maître est le héros du premier opus (Gordon Liu). Le tempérament de Fong causera beaucoup d'ennuis, et sa fougue est assez agaçante et proche de la stupidité. Son talent pour le kung fu est indéniable et quelques scènes nous démontre ce don de la nature. Seulement, on pouvait s'attendre à une suite bien plus aboutie, ce qui n'est vraiment pas le cas.
Attention, très bon moment en prespective ! ...pour ceux qui auront choisi autre chose à faire que de regarder la trilogie de la 36ème chambre ;)
Bon ben voilà je viens de matter le 3ème volet, disons qu'il respecte l'ambiance des deux premiers, mais à bout de souffle côté ingénuosité des entrainements quand même...
Bref, sur l'ensemble de cette petite trilogie, je reste sur mon avis de départ, c'est décidemment à mes yeux un cinéma cheap et assez grotesque (la folie des années 80 n'excuse pas tout), que ce soit dans les effets, le maquillage et les costumes (mdr le type avec les grandes dents dans le 2, plus ridicule y a pas, même au second degré c'est toujours aussi naze et pitoyable), les acteurs (une bande de gros mythos qui récitent leur dialogues appris la veille, ça va bien 5 minutes...), les combats (corrects dans le 1, moyens dans le 2, et presque ennuyeux dans le 3), l'histoire (ils ont du trouver le scénar dans une boîte à idées, c'est pas possible autrement...), les décors (le faux ciel paraît tellement vrai qu'on pourrait même imaginer les oiseaux qui volent dedans... lol c'est n'importe quoi ces studios en cartons pâte), les bruitages (Tu me tappes dans le pied c'est un bruit de métal, dans le ventre c'est du bois, et dans la tête du caoutchouc).
Allez, je laisse le plaisir de découvrir cette merveilleuse trilogie aux gens qui n'ont pas eu la chance de connaître ce qui se fait de mieux en matière de "cinéma" de kung-fu (aux yeux d'un bon nombre de spécialistes) ; quand à moi j'en rigole encore, et j'avoue qu'il me faudra du temps pour m'en remettre :D