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moyenne
3.11/5
Crows Zero
les avis de Cinemasie
8 critiques: 2.78/5
vos avis
32 critiques: 3.21/5
Miike n'a pas de grandes oreilles, mais les Crows...
Une des meilleures adaptations manga de ces dernières années. Avec ce film Takashi MIIKE signe un divertissement réussi qui utilise très bien le "ton" du manga (entendez par là les mécaniques du shônen à la sauce cinéma) original de TAKAHASHI Hiroshi (le manga spin-off de Crows est d'ailleurs disponible en français, Worst) ainsi que les éléments constitutifs de son univers comme les luttes d'influences/alliances entre bandes... Le film est séducteur quand il le faut, avec une dimension comique réussie, propose des tronches en veux-tu en voilà, des attitudes "shônen cool" à la pelle, et quelques bastons sympatoches, même si sur la longueur l'action reste un des postes faibles de cette production (les affrontements manquent parfois de dynamisme).
Un carton au box-office japonais lors de sa sortie qui doit autant à la popularité du manga qu'à l'intelligence du travail de MIIKE qui décide de situer son histoire avant les évènements de la version papier. Il y a bien du gras ici et là, quelques longueurs dans la mise scène, un peu moins de comique vers la fin... Mais dans l'ensemble c'est techniquement bien emballé, avec des idées et ça le fait plutôt bien.
Battle Royale
Quand un Miike est bon, il ne faut pas se gêner pour le dire. C’est d’ailleurs l’un des meilleurs films de sa carrière, même si je garde personnellement un petit faible pour
Visitor Q. Fidèle à un esprit manga destroy dans une première partie jouissive et hilarante se déroulant dans un lycée livré aux gangs, une sorte d’école à yakusa grandeur nature, Miike distille avec une patte inimitable son talent à décrire des situations et des personnages déjantés. Parmi les acteurs, tous issus de la nouvelle génération du cinéma japonais, mention spéciale à Shun Oguri, impressionnant avec sa coupe de cheveux et son envergure de frappe.
Le rythme et les gags ralentissent par la suite,
Crows Zero se concentrant alors sur une « battle royale » guerrière et politique où chaque leader réunit ses troupes pour le combat ultime. Bien filmé, avec un vrai scénario qui tient la route et sans les digressions habituelles en-dessous de la ceinture, le Miike cuvée 1
er trimestre 2008 (bah oui, il y aura sans doute 3 autres films dans l’année au moins !) est un très bon cru.
(Enfin) un très bon Miike
Certainement la plus grosse surprise de ce 10
e Festival du Film Asiatique de Deauville ! Une réalisation absolument impeccable, pour ce qui est pour le moment l'un des meilleurs divertissements de ce début d'année.
P'tits merdeux !
Cf. CR du16ième Festival du Film Fantastique de Gerardmer
Jouissif dans sa première heure, un peu long dans sa seconde
Depuis un certain temps, Miike persiste sur la longueur, la durée de ses films flirtant allègrement avec les deux heures, entraînant alors un drôle de sentiment chez le spectateur car même si Crows Zero assure le spectacle pendant une première remarquable de rythme, de drôlerie et de violence cartoonesque, la suite n'est clairement pas du même acabit. Du fait de son penchant pour la dérision et la caricature de l'univers des yakuza, Crows Zero réussit là où un Sukiyaki Western: Django se vautrait complètement sur toute la ligne : l'humour ne rate le coche que très peu de fois hissant ainsi cette parodie de films d'écoliers nerveux au rang de très bonne comédie de genre, vérifiée dès ses premiers instants : le duel entre Tamao vissé sur sa moto et un inspecteur police à la conduite nerveuse annonce la couleur, tout comme le générique d'intro rock prenant, les premières bagarres jouissives et la dégaine craignos des yakuza qui tentent de faire régner leur loi mais qui s'avèreront juste pathétiques, leur code vestimentaire y jouant beaucoup. Un Miike où l'on rit parfois aux éclats presque unanimement n'est pas monnaie courante et certaines séquences font que Crows Zero en deviendrait presque attachant : le plan drague du yakuza puceau et précoce, Genji révisant son guide pour devenir un vrai yakuza, le jeu des quilles. Pourtant, le fait que le film s'éternise sur la longueur, se répète sur les affrontements tous linéaires au possible, peu réalistes, et fasse dans le sentimental ruine ses premières ambitions : en mettre plein la vue. Il est alors aussi difficile de se retrouver parmi la galerie assez impressionnante de personnages colorés, tous salauds jusqu'à la moelle, et l'on pourrait au moins retenir deux acteurs intéressants comme un Oguri Shun qui arrive le temps de deux heures à sortir de son image d'adolescent idole des dramas TV avec son personnage de Genji, sorte de brute malgré lui, et son alter ego ancien yakuza devenu à présent son garde du corps officieux.
D'un point de vue cinématographique, Crows Zero attaque vite et très fort (à l'image des affrontements juvéniles), bien aidé par un filmage assez remarquable car sans cesse en alerte et un montage parfois très découpé par soucis de nécessité : un film de cette trempe se doit d'aller au bout dans le registre du clinquant, il n'existerait pas dans le cas contraire. Mais Miike pose la caméra bien trop souvent en seconde partie de métrage pour davantage s'intéresser à la psychologie de ses garnements, à leur détérioration (incroyable bagarre entre Genji et une véritable armée d'écoliers). Au film alors d'abandonner son étiquette de pur manga live (aussi bien dans le rythme que dans l'humour) pour revenir à quelque chose de sans doute plus "cinématographique", moins tape-à-l’œil, avant un duel final barbare renvoyant 300 au rang de pub pour Barbie. Miike a beau triché lorsqu'il filme les combats, avec des mouvements de caméra traduisant la lourdeur des corps s'écrasant sur le sol, une exagération des bruitages dans un pur soucis d'exacerbation de la violence (procédé employé chez lui depuis belle lurette), le résultat n'en est pas moins drôlement réussi. Au final, Crows Zero est un bon Miike, l'un des meilleurs depuis bien longtemps (et il était temps) qui pourrait raviver la flamme jusque là trop étouffée par une avalanche de sorties où l'on trouvait clairement à boire et à manger...
Tokyo Bordel
Première des trois adaptations du manga de Hiroshi Takahashi
Sans aucun doute l'un des tous meilleurs Miike, notamment en raison de l'excellent scénario.
Critique à venir…ici ou ailleurs. Une @!#$ de claque en pleine face!!!
Let's go !
Les Street Beats, je vous adore ! Bon, après avoir déclaré mon amour au groupe qui s'occupait du générique d'ouverture et final, je déclare mon amour à ce film ! C'est un bon divertissement même si le scénario est assez simple et quelques fois prévisible. Les acteurs sont très charismatiques (une pensée à Serizawa que je préfère face à Genji). On a envie de faire partie d'une bande, nous aussi, et de faire comme eux. De se battre et de se régaler.
En comparaison avec le second opus, le premier (pour son générique d'ouverture) nous montre ce qui va se passer. Il est porté vers le futur, vers le désire d'apprendre, de grandir, de façonner sa vie. Contrairement au second opus, qui lui, avec son générique d'ouverture, nous montre le passé. Ceci nous montre clairement que dans le premier, le but a été atteint et qu'ainsi, on peut de nouveau se concentrer sur quelque chose de grave (un meurtre) puisque nous avons acquis la sagesse nécessaire dans le premier opus.
Un autre film qui prouve que Miike déborde de talent
Expérimentateur de génie, Takashi Miike est l'un de ces rares réalisateurs qui fait avancer son médium quitte à prendre des risques formels inouïs. Résultat, il signe avec
Crows Zero un film totalement barré mais parfaitement maitrisé au niveau de la mise en scène. Et ça fait plaisir de retrouver le réalisateur en pleine forme par rapport à ses œuvres précédentes.
Le film nous happe dès les premières images et cela jusqu'à la fin. Le travail sonore du film est aussi assez bleuffant.
Une excellente surprise.
EXCELLENT DIVERTISSEMENT !
Après le cruellement décevant
BIG BANG LOVE JUVENILE A, voire limite mauvais (qui plus est le film vieilli super mal dans ma tête) et le plutôt sympathique
SUKIYAKI WESTERN DJANGO (rien de transcendant non plus, disons que ça se laisse regarder jusqu'à la fin),
CROWS ZERO à côté fait office de chef-d'oeuvre. Bien que diamétralement différent,
CROWS ZERO possède les mêmes qualités que
A DIRTY CARNIVAL que j'ai découvert en même temps. C'est-à-dire que, à l'instar de son poto coréen, le nouveau
Takashi Miike est savamment dosé. Les scènes d'émotion, d'action et d'humour, en plus d'être au rendez-vous, sont magistralement orchestrées !
CROWS ZERO est l'un des touts meilleurs films récents du réalisateur.
Histoire digne d'une série tv avec un réalisation soigné façon ciné
Un peu trop long pour ce genre de film pour pleinement convaicre; et beaucoup trop de personnages secondaires inutiles (peut-être pour les besoins de coller à l'histoire originale ?).
Soit des affrontements lisibles (mais un peu répétitifs à la longue), des tronches pas possibles (mais manquant de charisme), 1! personnage féminin (uniquement là pour faire zolie), de la bastons (bcp), des coups bas et un zest d'humour.
Rien de bien nouveau sous le soleil donc (ou ici sous la pluie pour le final...).
Trop long, et inintéressant...
On pouvait s'attendre à un peu d'humour après les premières scènes, mais finalement ça s'estompe très vite pour laisser place à de la baston pure, dénuée de tout intérêt la plupart du temps. L'histoire traine en longueur et on est tenté de zapper directement au duel final. Seul bon point : une réalisation parfaite par MIIKE.