Du tout bon
Une réussite visuelle…
Cowboy Beebop c'est très rapidement imposé comme un des fleurons de la Japanimation, détrônant même dans le cœur de certains fans le mythique NGE. C'est donc non sans espoirs que l'on se lance dans le premier épisode…
Dès les premières minutes une chose frappe : les stations Computer Graphics ont du chauffer pour réaliser la série ! Beaucoup de 3D, mais, chose rare, l'intégration se fait plutôt bien. Certes, l'épisode 1 donne l'occasion de voir un météorite pas très bien intégré, tout comme quelques autres dans les derniers épisodes, et quelques détails du même genre. Mais, reconnaissons le, comparé à Histoire de Fantômes Chinois ou Blue Submarine, c'est le jour et la nuit ! La 3D apporte un plus indéniable. L'animation est excellente, et beaucoup de plans sont véritablement magnifiques.
La mise en forme est de façon générale excellente. Le chara-design est original et intéressant (aussi bien au niveau du dessin que du caractère d'ailleurs), les vaisseaux sont excellent, la musique est originale (un peu trop ?)… Non, décidément, la forme est un must !
Un scénario qui manque de liant ?
De jolies dessins pour porter un scénario assez originales, avec plusieurs idées fort sympathique (l'émission TV pour les chasseurs de prime, entre autres) et des personnages intéressant, au caractère fouillé et finalement fort attachant.
Pourtant la série apparaît comme une suite de petites histoires très très largement indépendantes. Mis à part les deux derniers épisodes et les premiers (qui voient la composition de l'équipe), quasiment tous les autres pourraient être "oubliés" ou permutés…
Ceci est assez rare dans les séries Japonaises qui proposent le plus souvent des dessins animés homogènes, avec un scénario se déployant tout au long des épisodes. Ici on retrouve des épisodes plus largement indépendants, plus dans la tradition US/Européenne. Bref, je préfère des séries plus liées, type NGE ou Record of Lodoss War, mais chacun voit midi à sa porte !
Pour conclure : une série belle, avec des personnages excellent, et des épisodes largement indépendant. Bon, mais franchement pas ma référence.
L'une des meilleures séries du moment
Vraiment rien à redire de cette série. Pleine d'humour, une musique excellente et puis des histoires qui mélangent à la fois la gaîté apparente de l'équipage du Bebop et la mélancolie propre à chacun des personnages.
Bien plus complète que la série de 3 mangas, la version animée présente une cohérence et une évolution dans l'histoire de Spike, Jet, Faye et Ed. Tous ont un passé obscure et qui les tourmente plus ou moins et dont on en découvre petit à petit quelques bribes au fil des épisodes.
Personnellement, moi c'est Ed que je préfère. Une gamine à moitié disjonctée et qui est en mesure de tout faire du moment qu'elle est reliée à un ordinateur. Toujours démantibulée, avec le chien, ils font vraiment la paire.
Une série comme je les aime, à regarder sans modération.
COWBOY BEBOP OU LE PLUS BEAU, DELIRANT ET ATTACHANT MELTING POT DES ANIMES....
des personnages aussi attachant et complexes, avec chacun son background fouillé (Spike VS Vicious, Faye et son passé, Jet et l'amour de sa vie...) et ayant un character design du tonnere.
une mise en scène impressionante et inventive (voir session20 "Pierrot le fou") avec un decoupage de l'action a la fois clair, vif et servant l'action. ceci ne serait rien sans la beauté pure des images qui aidé de l'informatique ne peut que nous laisser sur le cul.
et surtout une ambiance du tonnerre a la fois douce-amer, drole, realiste et qui arrive a meler toutes sortes d'influences: européenne (cerains textes en francais, hommages a sergio leonne), anglosaxonne(architetecture), japonnaise (demeusure des sentiment et de l'action), sixites(musiaues delirante et excellente)etc...tout cela au service se la serie qui deborde d'idée et de creativite.
les sessions alternes entre le seieux (l'epoustoufflante session 5, les deprimantes 13 et 14 et les epiques 25 et 26), le delire totale (la folle session 20) ou l'humour decalé (voire les session sur les champignons ou celle sur le homard!!! lol)
c'est beau, c'est triste, c'est violent, c'est drole, c'est fouillé, c'est inusable....le must du must est sur le bebop
See you space cowboy....
meilleure série anime de l'histoire de la jap anime
à voir, revoir et re revoir:-)
18 février 2002
par
vince
Excellente série
Un des meilleurs animes qu'il m'ait été donné de voir. Une série qui mérite d'être decouverte ne serait ce que pour sa bande son jazzy excellente.
La frustration ultime!
Cowboy Bebop a tout pour être un chef d’œuvre : le design est styllé et ultra-soigné, la réalisation est excellente (Watanabe confirmera en 2h de long métrage), la Bo signée Kanno en jette (comme d'hab), le synopsis tue. Pensez: deux anciens frères d'armes ayant pris des chemins différents suite à une histoire de femme se retrouvent dans un monde apocalyptique en proie aux règlements de compte libertaires, l'un en quête de la femme qu'il a perdu, l'autre en quête du mal absolu...
On en a déjà parlé, j'en remets une couche: l'épisode 5, intitulé "Ballad Of The Fallen Angels", est un chef d'oeuvre à lui tout seul. La musique de Mai Yamane est simplement somptueuse (rarement vu mieux dans un anime), la réa ambitieuse, tout le travail à l'unisson fait de ce simple épisode un object cinématographique merveilleux, à part, une sorte de pilote en retard, pour en mettre plein la vue.
On en est à l'épisode 5, Spike Spiegel, le héros, a fini d'imposer sa nonchalance classieuse et sa dégaine d'antihéros brillant, et Vicious, le méchant, s'avère être, graphiquement pour l'instant, le plus grand méchant d'anime de l'histoire. On en est à l'épisode 5, et on se dit que si tout le reste est de ce niveau, on la reverra plusieurs fois, cette série...
Mais voilà :
Une multitude de petites histoires parallèles, insignifiantes, comme dans Mac Gyver où Dean Anderson va aider une famille de fermiers puis démanteler un réseau de trafique de tronçonneuses, plombent le plot de base central. Le détruisent. L'anéantissent. Un peu comme si, dans Akira, alors que Kaneda va défier Tetsuo, un émigré mexicain vient lui demander de l'aider à faire accoucher sa femme enceinte, puis une fois l'épreuve familiale terminée, l'invite à boire un verre et lui raconte en voix off sa vie...
Abyssal...
****ATTENTION, SPOILER****
A l'épisode 23, on se demande ce qui se passe. Ca va se terminer dans trois épisodes, quelque choses déterminantes sont arrivées (Ed s'est barrée, Faye a découvert enfin son passé, Vicious est devenu encore plus vicieux, etc), mais pas le plus important: alors qu'on se concentre sur Jet entrain de faire je ne sais quoi dont on se fout totalement, on n'a PAS ENCORE vu Julia! et rien n'a l'air de se dégoupiller...
Et tout à coup, l'explosion: dans les trois derniers épisodes, tout part en vrille, tout est dit, tout est découvert; ces trois derniers épisodes, nourris de scènes cultes et virtuoses, renouent avec le génie de l'épisode 5; ils tendent avec un fatalisme auquel on a fini par s'habituer vers une seule issue, la confrontation ultime, et sont parcourus par des fulgurances à la mesure de l'anime, comme la mort de Julia, superbe élément du récit, magnifiquement mis en scène (ce plan fixe sur elle tombant au ralenti devant la levée d'une nuée d'oiseaux en contraste avec le ciel blanc râââh!), et le dialogue simple et absurde qui s'ensuit entre Jet et Spike...
Le gunfight final est monstrueux. Le duel final est monstrueux. Tout est monstrueux. Et lorsque Spike "regarde" la caméra et fait un signe au spectateur avant de mourir, sur le "Blue" de Yamane, on est sur le cul car assurément, "Cowboy Bebop" n'est pas Ken le survivant...
Alors POURQUOI?? POURQUOI???????
****FIN SPOILER****
On a beau être sur le cul, on est frustré. Frustré d'avoir eu si peu de scènes avec Vicious, frustré de ne pas avoir tout appris de l'histoire de Spike, frustré de n'avoir pas eu plus d'épisodes pour cette foutue géniale trame centrale!
"Cowboy Bebop", parfait sur tous les plans, a fait l'erreur number one que pas mal de séries animée font: sortir trop longtemps de son plot de base. Une série animée est un grand film, pas une succession de sketch faits pour plaire à l'otaku puis à la midinette dans l'épisode suivant.
Prions pour que ça ne se reproduise pas...
À voir absolument!
Sans conteste la meilleure série anime japonaise jamais crée. Seul point négatif, seulement 26 épisodes et un film. Les références culturelles sont innombrables et la série en elle même est fabuleuse. Je recommande cet anime à n'importe quelle personne vivant en ce monde qu'est le nôtre. La musique, l'univers, et l'incongruité des personnages est tout simplement géniale. Je ne veut pas trop en dire de peur de spoiler et je vous laisse découvrir cet univers pas vous même. Regardez, écoutez, et lisez tout ce quoi existant sur Cowboy Bebop vous ne serez jamais déçu par la richesse et la qualité mis dans sa production sur tous les angles possibles.
l'anime pour ceux qui n'aiment pas ca...
j'ai jamais été vraiment fan de japanime.
et pourtant comme beaucoup j'ai été élevé au club dorothée....
j'ai bien recu la claque "akira" au début des années 90 la aussi comme beaucoup,mais rien n'y faisait,ca ne m'interessait pas plus que ca...
je sais les clichés ont la vie dure;pour moi c'était beaucoup de serie avec des ados aux grands yeux pilotant des robots ou avec des pouvoirs,des histoires de collégiennes gnan gnan....
mais bon je suis quand meme pas du genre a rester sur des a priori.Donc je m'y suis remis en quelque sorte.Mais la aussi,rien n'y faisait.
"evangelion" c'est beau,c'est complexe et tout et tout....mais faut bien dire ce qui est,je me suis souvant fait chier et en fait ca m'a pas vraiment passionné...
"esclafowne" pareil...
et donc "cowboy bebop".
quand je l'ai vu je me suis idt "enfin un truc pour moi!".
déja des histoires avec des adultes.pas que j'aime pas les problèmes d'ado,mais bon....
et puis c'est une serie dans le style des 70's!
ca mélange tout,c'est funky,c'est cool....et c'est diablement bien maitrisé techniquement!!
et puis j'aime le style....tout le monde semble reprocher justement acette serie le fait qu'elle s'éparpille,qu'il y a un fil directeur très mince,que les épisodes n'ont pas de continuité,etc...
je peux tout a fait comprendre que l'on aime pas,mais justement c'est ce que moi j'aime!
ca me rapelle trop de choses sympa...magnum ou certains épisodes semblent plus etre une collection de vignettes du style magnum a la plage/magnum s'engeule avec higgins:magnum retourne boire sur la plage/fin de l'épisode,ca me rapelle "l'agence tout risque (je sais la je pousse un peu loin!) ou des series comme les mysteres de l'ouest...souvenez vous,ca partait dans tous les sens,sf,action,etc...
ca me rapelle les films de la nikkatsu comme detective bureau(bon la c'est plus les 60's),ca me rapelle la blaxploitation et les duo a la "cotton comes to harlem",etc....
bref,j'aime le style et l'ambiance....
mais du coup(et je dois le reconnaitre),c'est aussi une limite,ca n'évite pas les ecueils de ce choix narratif:
certains épisodes sont moins bons(on pourrait s'en passer presque),on s'interesse moins aux persos,certaines relations ne sont pas poussés,et on peut regretter que certaines pistes narratives ne soient pas plus suivies...
mais bon ca change des series a l'heure actuelle ou c'est "1 revelation toutes les 20 minutes/tu rates un épisode,tant pis pour toi!" a la manière de "24h" ou de "alias".
je dis pas que c'est moins bien,mais moi cette accumulation de climax,ce coté cliffangher a l'outrance,ca ma saoule a la longue,meme si je reconnais que c'est souvant très bien écrit....
bref "cowboy bebop" est peut etre ma serie d'animation favorite,en tout cas c'est vraiment plaisant a regarder...
The real Folk Blues... The real Folk Blues... The real Folk Blues... The real Folk Blues... The real Folk Blues... The real Folk Blues... The real Folk Blues... The real Folk Blues... The real Folk Blues... The real Folk Blues... The real Folk Blues... The real Folk Blues... The real Folk Blues... The real Folk Blues...
La série cool par excellence!!
Ambiance jazzy, des personnages glandeurs...tout dans cette série est décontracté. Il est vrai qu'il n'y pas vraiment de continuité dans le scénario, les episodes s'enchainent sans réels liens. Mais la force de la série, c'est la psychologie des personnages. Il y en a quatre et, j'ai beau cherché, il n'y en a pas un que je préfère aux autres. Ils ont tous leurs qualités et leurs défauts, on s'attache très rapidement à eux. Mention spécial à Faye à la recherche de son passé, surtout quand elle découvre la cassette dans le sublissime episode 18 "Speak like a child"
A voir absolument!!!
c'est terrible!
c'est la première fois qu'en voyant le premier épisode j'ai envie de regarder toute la série. l'univers est très original, ceci étant du en partie à la bande son vraiment excellente et sans faute. le seul regret est qu'avec un univers aussi riche, on reste sur sa faim à chaque épisode. ça donne envie de voir le film. de la tuerie COWBOY BEBOP! certains épisodes sont un peu en retrait mais globalement ça déchire bien.
Vive les annés 70!!!
Cette série est faite pour moi. Je suis du Fan du ciné 60-70, donc Cowboy bebop est pour moi un must.
L'action se déroule en... 2070 (vous avez noter) et tout y passe: Blaxploitation, western (Italien ou non), yakuza eiga (les 2 derniers épisodes), Sf 70's, film catastrophe (l'épisode où Spike va percuter l'atmosphère terreste), Godard (ne serait-ce que le titre Pierrot le Fou), Suzuki, Bruce Lee etc etc... et bien sur, les séries des annés 70. Voila le pourquoi des épisodes indépendant. Voyez long metrage avec son générique très "New York Funky" digne de ces films Us des annés 70.
Avec en plus, une touche Woo 80.
La musique de Yoko Kannno (oui, Yoko Kanno pas un autre. Celle qui a fait la musique de Escaflowne) est superbe. Jazz, Blues, Country, techno, classique et même Heavy Metal (Heavy Metal Queen digne du metal 80 à la Iron Maiden.. mais en plus drôle).
Pleins de clin d'oeil (chaque titre est une référence musical) et pusi vous en connaissez bcp des anime qui cite Hemmingway et Goethe?
Cette série me fait songer à cette époque heureuse où le ciné était parfois fauché, parfois n'importe quoi.. mais cool et pleins de liberté. Où les auteurs incluaient des élément digne des films d'exploitation (Pasolini, Bertolucci etc etc) et où les films de série B touchait à l'art (LAdy Snowblood par example).... une époque funky où les films d'actions sentaient la chair et non les CGI (ici la plupart du temps réussit).
Moi, j'aime bien les épisodes disjoints. Le drame des personnages étant distillés petit à petit.
De plus, enfin un peu de réalisme. Voir les perso laver leurs linges (enfin nous comprenons pourquoi dans les animes, les perso ont toujours les mêmes vêtements... ils n'en ont pas d'autre). Voir des gens crever de faim car ils n'ont pas de fric...
Et puis enfin, une série avec des adultes avec des problêmes d'adultes. Moi, les kids qui pilotent de gros robots, depuis NGE (qui a bien déboulonné le genre) j'en pouvait plus. Non, les gosses ne vont pas sauver le monde. Au lieu de ça, on y voit des adultes (plus une petite fille schizo et un chien savant) avec de vrais problêmes materiaux et des coeurs brisé.....
Jazzy, funky....
Et puis une fin digne des annés 70 (je sais je me répète, mais depuis les annés 80, aucun hero ne meurt au ciné)...
Romance d'un ange déchu.
Lorsque j’ai vu le premier épisode, j’ai tout de suite était sous le charme de ses images lyriques et mélancoliques.
Comment faire autrement lorsque l’on voit la scène d’ouverture de la série. Elle donne le ton. Une entré en matière splendide, avec des couleurs très sombres où l’on voit Spike fumer sa 20ème clopes, attendant avec un bouquet de rose sous la pluie, quelqu’un qui ne vient pas (Julia). Et en partant il laisse tomber une rose sombre dans une flaque d’eau, cette dernière se colore petit à petit en rouge, au fur et à mesure des flash back de Spike (dont on ne comprend évidemment pas le sens tout de suite). L’ensemble est bercé par une mélodie sortie tout droit d’une boîte à musique retrouvée dans le grenier de nos grands parents. Le décor est posé, attention chef d’œuvre.
Mais hormis cette 1ère scène, qu’est ce qui fait la force de cette série ? Car la trame centrale ne fait pas plus de 3 pages de scénar. On a juste un triangle amoureux compliqué, des chasseurs de primes qui chasse, une organisation mafieuse qui magouille et qui tue. Et des passés nébuleux dont personnes ne veut parler. Rien de bien innovant à 1ère vue.
Et bien tout d'abord il y la forme de la série. Elle est d'une indéniable beauté esthétique. Chaque épisode pourrait faire l’objet d’un film.
Je fais partir de ceux qui adorent les épisodes décousus et sans réelles importances (au premier abord). Ca fait parti intégrante de l’œuvre et ça lui sert réellement. Car Cowboy Bebop ne serait pas Cowboy Bebop sans cet enchaînement d’épisodes mélancoliques, déjantés et sans dessus dessous. Les épisodes décousus sont une métaphore de leur vie. Le plan de la série est fait de la même façon que l’existence des 4 héros. C'est-à-dire décousues, désabusés, sans lien apparent, mélancoliques et d’un intérêt relatif. C’est vrai que les épisodes 5 à 23 (aussi jolie soit-il) peuvent être visionnés dans n’importe quelle sens ça ne changerait pas beaucoup l’histoire puisqu’ils sont indépendants. Mais y’a des épisodes qui rejoignent la trame centrale en expliquant le passé de Jet, Faye, Ed ou Spike. Et justement, je trouve que c’est du plus bel effet. Ca rajoute encore au côté désabusé et atypique de leur univers.
Ce format se comprend par le faite qu’aucun des personnages ne veux parler de son passé. Ils règlent leur problème tout seul.
Faye est dans l’incapacité de parler de son passé et Ed est entrain de le construire.
Quant à Spike je le vois mal sortir à chaque épisode une vielle photo des jours heureux avec Julia et Vicious et se confier aux autres la larme a l'oeuil.
De même pour Jet, lui aussi n’à jamais parler de son bras, d’ailleurs Spike ne lui à jamais rien demandé.
Mais l’un et l’autre n’ont pas besoin de se parler pour se comprendre. Ils savent très bien que derrière les plus grandes blessures d’un homme se cache une femme ou un ami.
C’est ça Cowboy bebop, des antihéros dont leur décontraction apparente, cache des blessures profondes que chacun s’efforce de dissimuler. Aaaah !!! Quant la forme sert à merveille le fond.
De plus Cowboy Bebop c’est un univers complètement déjanté, qui nous offre un mélange des genres détonnant dans le seul but de nous régaler. Elle s’inspire de plusieurs styles. Le plus belle exemple est celui de l'affrontement entre Spike et Vicious. Le premier a la gachette facile et le second est un maître du sabre. Deux styles mytiques en Asie, dont la reunion dans une même oeuvre relevait du fantasme, se croisent pourtant ici pour donner lieu à un spectacle époustouflant.
On pourrait la définir comme un polar/western ; seventies/futuriste ; gunfight/sabre. Mais un mot suffira: "Hybride" ou "Fabuleux" ou "Ovni"
En tout cas, là encore le génie asiatique fait merveille. Car Cowboy Bebop est bourré de référence et de clin d’œil, sans jamais dénaturer les genres originaux. Elle s’inspire de chose qu’on a déjà vu des milliers de fois, mais en les mélangeant, elle arrive à trouver son propre style tout en rendant hommage à ses sources d’inspiration.
Bravo !!!
Ce n’est pas comme certain (suivez mon regard outre Atlantique) qui plagie les œuvres des autres et disent ensuite qu’ils l’on inventés et que la ressemble avec l’œuvre d’origine est une simple coïncidence. Cowboy Bebop a su se créer un univers unique, nous entraînant vers des sommets d’inventivité.
Ensuite cette série respire la mélancolie à chaque plan. Omniprésente, elle colle à la peau des personnages durant toute leurs aventures. Mais encore une fois, ici, il n’y a pas d’effet larmoyant, tout est dans la profondeur des personnages. C’est là où est le joyau de la série car on s’aperçoit que la mélancolie des hommes se voit dans le regard et celle des femmes s’exprime par la parole.
Cette tristesse ambiante provient de leurs passés nébuleux. La série traite de personnages adultes et normaux:
-Un
Spike qui est déjà mort (à cause d'une femme: Julia). Comme il le dit lui même, il vit dans un rêve dont il ne serait pas réveillé.
-Un
Jet qui a le bras gauche qui le démange.
-Une
Faye qui court après sa propre vie. (Elle vie dans un présent perpétuelle puisque sans passé, elle ne peut se construire un avenir.)
-Le duo
Ed/Ein qui sont aussi barjots et atypiques que les mecs qu’ils pourchassent.
Sans oublier
Julia, une femme fatale, belle et tourmentée à l'origine des blessures de Spike.
Et
Vicious. Alors là, quel charisme. Lui, il a aucune psychologique, si ce n’est celle de la violence et de la haine. Et c’est bien que l’on ne le voit pas trop dans la série. Il garde une part de mystère ce qui le rend encore plus ombrageux. De plus qu’est ce qui l’aurait fait pendant 26 épisodes ? Il aurait inventé des plans à 2 balles pour essayer de tuer Spike par ses sbires à 2 balles. Non, il sait qu’il est le seul à pouvoir le tuer et vice-versa. Donc il attend que le destin le remette sur son chemin pour un affrontement sans issus. Là encore l’animation Japonaise nous offre un méchant superbe et très intéressant.
Donc ici, pas de super pouvoir afin de sauver le monde. Juste un fardeau venu du passé, lourd à porter sur leurs épaules de simple personne. Cela nous offre une aventure humaine attachante.
Et les personnages tous aussi profonds les uns que les autres, vont apprendrent à leurs dépends que le passé nous rattrape toujours.
Tout ceci est relayé à merveille tout au long de la série par la beauté des images et de la music. Une musique très éclectique, (de la merveilleuse
Yoko Kanno) mais toujours appropriée. Du blues pour la mélancolie, du jazz pour l’ambiance 70’s, de la country pour l’ambiance western, et du lyrique pour les sentiments.
Voila ce que je pouvais dire sur cette série. On traverse le monde de l’équipage du Bebop jusqu’à ce que leurs liens se resserrent et leurs passés les rattrapent. Pour nous éblouir une dernière fois avec une fin dantesque. Un combat final très attendu (puisque inéluctable), entre Spike et Vicious. Dont le seul but est de se sentir vivant, mais dont la seule issue est la mort.
En conclusion cette série est un chef d’œuvre. Tout s’emboîte à la perfection.
Tout est maîtrisé. Y’a pas un plan ou un dialogue de trop. Les images et la music peuvent remplacer les dialogues. Et les dialogues peuvent remplacer la music et les images. Tout se complète dans un spectacle hallucinant.
L’exemple le plus probant est sans conteste l’épisode 5 (mon préféré) où l’on voit la 1ère apparition de Vicious et surtout une scène de fin
ANTHOLOGIQUE, d’un lyrisme envoûtant. Une des plus belle scène d’anime que j’ai pu voir jusqu’à présent. Dont je ne vous direz rien pour ne pas gacher votre plaisirs.
P.S : Hommage à canal+ pour nous avoir diffusé un tel chef d’œuvre. (merci aussi pour Evangélion, Vision d’Escaflowne et les multiples films)
En résumé une série déjà culte !
Excellent !
Tout simplement excellent, tant au niveau des personnages,de l'histoire et des musiques (ah cet épisode 26... quelle belle musique...) ... Le meilleur manga avec Neon Genesis Evangelion (de mon point de vue ^^)
A voir et à revoir !
Space Opera ultra-réferentiel
Excellente série, un peu lente à démarrer, aux épisodes inégaux, mais dont l'ensemble constitue un excellent divertissement et donne envoe d'en voir bien d'avantage !!!
Pourquoi promouvoir 500 épisodes de "Pokemon" ou autres "Digimon" et n'avoir droit qu'à 26 épisodes vraiment travaillées, réflechies et intélligentes ?
(Prochainement critiques détaillées de chaque épisode)