Presque nul
Un des films les plus lourds de Wong Jing, ce n'est pas peu dire. Il semblerait que personne sur le tournage n'ait été particulièrement motivé pour essayer de sortir ce film de sa torpeur. La faute à Wong Jing avant tout qui reprend le comique qu'il connaît le mieux mais sans aucun rythme, sans folie aucune. C'est laborieux, fatiguant et ennuyeux. La plastique de Kelly Lam, pas plus que l'interprétation désabusée d'Andy Lau ne viendront sauver le film. Mais, je sauverais quand même le film du naufrage pour un seul gag mais qui tombe tellement bien au mieux de tout le reste qu'il m'a fallu quelques minutes pour m'en remettre. Alors si vraiment vous devez voir ce film, ne vous absentez pas à ce moment là car ça ne dure que 5 secondes et vous auriez supporté le reste pour rien ou presque.
Une suite de faible niveau, plus proche de la comédie grasse que du gambling
Après un premier film qui n'avait rien de vraiment exceptionnel, voici une suite de faible valeur. Le côté gambling a quasiment disparu pour laisser la place à un humour très Wong Jing... Donc plutôt lourd. On a droit à des plans à répétition sur des poitrines (il faut dire que les filles sont bombesques...), un gag scato, et même Wong Jing qui se fait casser ses lunettes par l'attribut masculin d'un hardeur réveillé par les charmes de ces demoiselles. Bref, c'est du classique qui peut faire rire grassement ou bien navrer selon votre humeur.
Le problème est qu'Andy Lau n'est pas vraiment Stephen Chow, et Nick Cheung apparaît 10 minutes dans le film. Les autres acteurs ne sont pas des foudres comiques non plus, donc globalement les gags tombent un peu à plat. On peut bien sûr se rincer l'oeil à loisir, notamment lors d'une scène d'entraînement à la séduction où Andy se fait arracher les boutons de sa chemise un après l'autre par Kelly Lam... Chaud chaud... Cependant, autant regarder un CatIII si on veut voir des jolies filles nues... Ici elles ne dépassent pas le bikini. De plus cela sent vraiment l'opération séduction des gros mâles, Athena Chu ayant quitté la série pour être remplacée par des filles moins connues (Kelly) mais qui se mettent sûrement plus facilement en sous-tif...
Les scènes d'action sont peu nombreuses et sans grand intérêt. Heureusement, le début du film avance sur un bon rythme, sinon c'était la sieste assurée. Quelques gags parviennent à faire sourire (référence à John Woo), jusqu'à une dernière demi-heure décevante. Le plan échafaudée pour pouvoir piéger le méchant arrivant un peu tard après une traversée du désert (dans tous les sens du terme) assez longuette. L'exotisme du tournage aux USA ne change rien à la donne : on s'ennuie. Reste le final qui est plus sympathique, avec notamment des gags de foot, marque de fabrique de la série... Wong Jing garde son rôle de réalisateur à deux balles cinquante, officiant dans le porno cette fois. La classe je vous disais.
Au final, c'est l'épisode inutile de la série. Le premier se regarde bien, le dernier est bien plus mouvementé et amusant. Donc à part pour voir Kelly Lam en sous-tif en train d'enjamber Andy Lau, ou ce dernier en David Beckam, je pense que vous pouvez vous en passer.
Rien de fou!
Ce "n"ième film de la série conman est très douteux, mais il reste toujours que la finale où Andy Lau et ses potes sont les Manschester's guy est très bien (heureux et glorieux,l'année où Manscheter triomple et au world cup où beckham fait le con. Le moment où Andy Lau et l'autre se font passé pour les agents du FBI ( chinese FBI) est assez marante. La séquence où l'ami de A.L suce le poison et ses lèvres enfles est grasse mais cool. Mais le reste du film est très moyen et ce "film de Jeu" ne l'ai pas vraiment.
24 octobre 2001
par
LoKar
La traversée du désert
"Exporter" les tournages asiatiques à l'étranger est toujours signe de risque…et ce "Conman" ne déroge pas à la règle. En fait, cette faiblarde série ne tire pas du tout profit du mythique emplacement, sauf pour filmer quelques néons lumineux, des suites d'hôtel grandioses et une séquence interminable et sans aucun intérêt se passant dans le désert; en revanche, ce qui est de faire "sauter la banque" de l'un des casinos, on repassera.
Andy Lau reprend donc du service, un peu moins coincé du popotin que dans le premier volet; peut-être est-ce dû à la multiplication de ses cheveux gris, peut-être à la quasi-absence de Nick Cheung, toujours aussi peu drôle lors de ses quelques apparitions. Peut-être aussi en raison de la très longue et chaude scène entre lui et Kelly Lam, future égérie de chez Johnnie To.
Bref, l'ensemble ne vole pas très haut jusque dans son dénouement totalement tiré par les cheveux et décevants par rapport à ce que l'on était en droit de s'attendre.