Quand le manga SF rencontre le Z fauché !
Au-delà d'un scénario complexe et de séances de discussion drôlement chiantes, Casshern est un pur récital d'images et de son. Parfois inspiré de mangas cultes apocalyptiques du style Gunmm, ou d'autres objets filmiques délicieusement Z (combinaison kitsch de Tetsuya), Casshern est une oeuvre intéressante malgré tout.
Non pas que j'y ai porté un réel intérêt au niveau de la trame scénaristique, plus ou moins décousue, mais un tel festival d'images et de son n'est pas monnaie courante de nos jours. Numérique à souhait, univers pixélisé à outrance, ambiance cyberpunk hardcore, Casshern sera apprécié uniquement par les fans de gros OFNI dont seuls les japonais ont le secret. Difficile d'avoir un avis définitif sur le sujet dans la mesure où Casshern renoue avec un genre un peu oublié : le film d'action pénible mais passionnant. Pas de juste milieu, on lui crachera dessus ou on lui tendra une belle grande main.
Je sais pas quoi dire...
Même après l'avoir vu plusieurs fois, je ne sais toujours pas ce qu'est ce film. Le projet cinématographique se situerait entre
Avalon et
Versus. On évolue en permanence entre des clichés tellement éculés que l'on en vient à chercher un sens caché à ce qui n'en a finalement peut-être pas. Peut-être seulement, car je ne comprendrais pas sinon l'ambition du film si ce n'est jeter par la fenêtre l'argent de son budget. Sur l'esthétique je suis d'accord avec ce qui a été dit: globalement moche avec pourtant une pointe de poésie (si, si) qui transperce parfois mais est-ce vraiment volontaire. Avec ce film on en vient à douter de tout et finalement c'est surement le seul mérite du film que d'induire cet état catatonique spirituel. Un film à voir sur prescrition médicale ou pour les accros. Allez vous reprendrez bien une petite dose de Casshern? Non merci j'essaye de décrocher...
30 novembre 2004
par
jeffy
Le plus grand Big Mac du monde.
Tout est dit, Casshern est le fruit génétique de la culture de l'image poussée dans ses derniers retranchements du toujours plus, qu'importe le résultat. Casshern est la somme de tous les clipeux de la terre réunis pour une coquille de mégamix SF, une gigantesque branIette visuelle dont le réal en bon clipeux ne comprend rien de rien au cinéma et plus explicitement, ne comprend rien au grand cinéma japonais qui a nourri son passé, pourquoi son image était belle, pourquoi sa composition faisait rêver, sa lenteur était troublante, ses acteurs charismatiques, sa musique envoûtante et ses thèmes profonds et porteurs. Tout a été oublié dans une tombe surplombée d'une télé. Et pourtant Kazuaki croit bien le connaître ce cinéma de l'émotion, et s'en va dispenser plus de deux heures de bouillie SF agonisante. N'en résulte que l'image aussi recherchée que tape à l'oeil, le reste n'est que néant, au mieux énorme gâchis. Casshern n'est plus que l'ultime démonstration visuelle du paradoxe "toujours plus" dont résulte le "toujours moins". Son univers avait pourtant quelque chose à montrer au départ, un beau voyage sousjacent même, mais non, tout est jeté n'importe comment pour s'échouer sur la pauvreté absolue (guerre=caca).
Casshern est un volcan de filtres Photoshop en tout genre mal digérés, de mouvements et de héros Saïyens déïfiés, de synthèse poids lourd dans le mauvais sens du terme, de poésie en conserve. Un Big Mac de la SF qui fait envie, attire l'oeil, que l'on ne résiste pas à consommer alors qu'à l'évidence, Casshern ne peut nourrir et ne se digère pas plus. C'est du Tricatel, il n'y a rien de nutritif là dedans, ce serait même plutôt dangereusement empoisonnant, lobotomisant. Une sorte de Volcano High Japonais qui choisit la SF en prenant de l'imagerie Avalon ou du héros Ressurection of a little match girl pour le plonger dans... Peu importe en fait, Casshern, c'est le sommet de la culture pop, du sampling sans teneur, inutile et pourtant charmeur aux entournures pour nos yeux avides d'images technologiques démesurées ; l'image seule, portant tout sur ses épaules. Charmeur car la horde de Mr clip croit connaître l'image, la travaille, l'exagère, la mélange, la pousse toujours plus loin vers le foisonnement incessant en quête de l'onirisme ultime, d'une alchimie divine. A quoi bon puisque l'image n'est pas la beauté, elle ne peut que la véhiculer. Si étrange et déroutant que puissent paraître les tableaux de Bacon ou de Picasso, leur beauté est ailleurs, leur fondement inconnu, leur effet mystérieux.
Charmeur aussi car il y a un petit quelque chose qui fait que je n'arrive pas à le haïr, un même petit quelque chose qui fait que je lui met sa belle petite étoile culte tout crétin et gros fan d'images SF que je suis. Tout est tellement "overburn your eyes" que même si c'est la plupart du temps moche, ça a son charme, comme si les mecs n'avaient pas peur d'utiliser en masse les filtres que personne n'osent utiliser tant ils sont crouteux... Les robots sont hideux et hyper démodés mais dans le même temps, les graphistes n'hésitent pas à les mettre, et en masse, (même si leur logiciel de Mass est minable). Ils ont pas peur quoi. A chaque peinture bien trop propre sur elle, il va y avoir un filtre impensable qui remet une couche comme les bases d'une peinture que l'on foire mais où justement même si c'est moche, c'est pas grave, on a pas peur et on remet 10 000 couches supplémentaires pour rattraper et pourquoi pas aboutir à un résultat autre. Casshern se veut donc sale, imparfait et blindé d'accidents artistiques (halos, flous, fumées, salissures, etc), contradiction totale avec le soin de métronome mécanisé que les infographistes offrent à chaque plan (robots Astroboy, design 100% repompé).
Au final, l'immense poudre aux yeux enfantine ne peut que jeter quelques confettis à l'âme affâmée en guise de feu d'artifice ultime. L'ignoble mise en scène surdécoupée et le récit bordélique, débilisant, et le comble, ultra poussif, ne poussent même plus à se demander "mais c'est quoi ce film !" tant on nous a déjà moultes fois assainé une orgie de pop daubes du même embryon et dont Casshern en est la quintessence du point de non retour, sans compter sa BO d'un pompier effrayant, extrêmement mal mixée qui plus est. Et pourtant, Casshern est un Big Mac, un concept pub clinquant dont l'effet outrancier aussi inconnu que familier parvient toujours à titiller un minimum la rétine, ne serait ce que quelques minutes sur ses 2 heures de bouillie.
Années MTV
Il y a des projets rageants tout de même...
Casshern a des qualités, on ne peut pas tout lui retirer. Une certaine originalité quand même, des idées visuelles, un monde à lui, quelques moments poétiques, des fulgurances de mouvements. Mais il faut aussi et surtout un metteur en scène talentueux pour organiser tout ça. Et ici, il est évident qu'on tient un gros clip de 130 minutes, mais pas du cinéma. La narration est une véritable horreur.
Les 50 premières minutes tiennent pourtant presque debout toutes seules, avec une certaine cohérence dans le style visuel, un certain style, même s'il déroute.
Mais passée l'arrivé des Néo-sapiens dans leur base de la montagne, le film commence à partir en vrille. Et sévèrement. Changement de musique, premiers costumes cheap, décrochage du scénario avec une vulgaire histoire de méchants mutants qui veulent éliminer l'humanité, dans leur base cheapos surplomblé d'un logo proche de la croix gammée. Ne parlons même pas du costume du héros, enfin de l'armure pardon, plus proche du pyjama que d'autre chose. Nanar donc? Non pas vraiment, le film mélange l'abominable avec le plus réussi, avance cahin-caha pendant une longue heure et demi supplémentaire, et s'enfonce tout seul dans une narration de plus en plus décousue. On en vient à être désolé d'un tel gachis d'argent, à rêver d'un vrai réalisateur aux commandes, quelqu'un qui mette les images et le reste au service d'une histoire, plutôt que l'inverse. Bref, à une bête cohérence d'ensemble, plutôt qu'à un empilage d'images et de sons qui donnent mal au crâne.
Casshern reste hélas une grosse déception, un film avec un très gros potentiel mais qui échoue à la fois sur la forme et le fond. Sur la forme car la réalisation clipesque torpille trop souvent les qualités graphiques, sans parler de quelques ratages comme l'armure du héros (quel traumatisme...). Sur le fond car la philosophie "guerre=caca" est martelée plusieurs fois de manière bien peu raffinée. Bref, même en voulant aimer Casshern, on ne peut pas vraiment tenir le coup. Et on peut commencer à se poser des questions sur l'avenir du cinéma, Casshern sera-t-il la norme dans quelques années? Ma génération est-elle déjà larguée? Bref, quelque part Casshern est déprimant. Alors on cherche fébrilement les chiffres du boxoffice pour savoir si le film a fait suffisamment d'argent pour créer des petits. Heureusement non, un mince réconfort donc...
Nul de compétition
Je ne comprends pas ; on n'a pas arrêté de me dire que ce film était une grosse daube qui n'avait que son gros budget pour donner de belles image. Non mais franchement, ces images, elles sont gravement moches ; les différentes photos sont plus horribles (enfin certaines sont quand même bien réussies dans le lot) que celle de Vidocq et les images de synthèse ne me paraissent franchement pas casser des briques, ou alors c'est parce qu'elles sont mal intégrées. A noter la scène d'animation où tous les robots marchent à l'unisson qui fait risiblement penser au clip "The Wall" de Pink Floyd (enfin dans le clip ça allait bien) et une histoire pathétique et prévisible tellement le sujet est dépassé. Pour le détail, ca m'a bien fait rire quand le type cherche à monter sur le gros bidules et que finalement il voit ce que la providence lui apporte : une échelle ; j'ai pas pu me retenir de rire, c'était vraiment trop nul. Bon les deux scènes du film qui m'ont vraiment plu sont celles où le héros fait un génocide dans les rangs des robots et celle qui la suit où il parle avec sa fiancée sur un air très mélodramatique ; d'ailleurs j'ai failli croire qu'à partir de ce moment ca allait être bien... mais non ! Petit coup de coeur pour la musique en générale, même si elle ne va pas tout le temps bien avec le film et on s'arrête là. A jeter ! Bouh !
22 novembre 2004
par
Elise
Insupportable
Insupportable, cet empilement foutraque de formats et de références : à la manière d’un Fogiel qui croit animer le dimanche soir une émission vivante en juxtaposant interviews de 5 personnes en même temps, coupages de paroles incessants, SMS, caricatures, interventions de Carlier, jingles, reportages et réactions bruyantes d’un public manipulé pour créer cette incroyable bouillie télévisuelle, notre ami Kazuaki Kiriya enfile de son côté les images de synthèse douteuses, les filtres les plus sombres, le noir & blanc crasseux, les flash-back, les inserts de quelques dixièmes de secondes, les séquences en dessin animé ou en pâte à modeler, la musique à fond la caisse ainsi que les innombrables clins d’yeux (ou pillages, c’est selon) à Minority Report, Frankenstein, ou encore Goldorak dans un tourbillon indigeste de scènes sans queue ni tête tout juste bonnes à la surenchère visuelle.
Insupportable aussi, cette bande son qui casse les oreilles et colle la migraine avec son heavy metal et ses guitares électriques de bout en bout du film, preuve d’un très grand amateurisme de la part du réalisateur : quand n’importe qui aurait utilisé ce genre de musique lors d’une apothéose finale après avoir fait monté la tension, Kazuaki ne se pose pas de question et fait hurler les amplis pour n’importe quelle scène… Assez stupéfiant à voir.
Insupportable enfin, cette avalanche de coquilles vides fantastiques qui se succèdent sur les écrans asiatiques : Returner, Wonderful Days, Natural City, et maintenant ce Casshern… Seul point réussi : l’aspect onirique du film, qui manque de faire tomber dans un profond sommeil une bonne dizaine de fois – du moins pour les plus courageux, car les autres ont sombré au bout de 30 minutes.
Affligeant
Un scénario inepte, des acteurs inexistants, un déluge d’effets visuels écoeurants ainsi qu’une musique omniprésente et sans cohérence avec l’action font de Casshern un immonde clip qui ne mettra pas plus de 30 minutes à conduire le spectateur directement à l’overdose.
Un blockbuster aussi long que navrant
Entre les vétérans toujours en forme, la floppée de jeunes auteurs prometteurs, les cinéastes talentueux mais inégaux ou irréguliers, les cinéastes culte surfaits, on a souvent tendance à voir dans le Japon un territoire de cinéma d'une grande vitalité. Tout simplement parce que les films japonais que l'on voit en France sont souvent passés au travers d'un "filtrage" (des distributeurs, des sélectionneurs festivaliers...). Et qu'il s'agit souvent de films d'auteur ou de petits budgets bricolés ignorés à domicile par le public. Casshern a dès lors le "mérite" de rappeler que le tout-venant du cinéma japonais peut aussi n'avoir rien à envier au pire des cinémas de ses voisins d'Asie.
Casshern ne met que 20 minutes à passer de médiocre à navrant. Juste le temps de poser un vernis philosophique qui n’est que vide lorsqu’on gratte un peu. Avant d’alterner dialogues longs et ennuyeux et bouillie clippeuse. Car Kazuaki Kiriya est de ces cinéastes qui croient que le cinéma c'est du vidéoclip en version longue. Le film se veut visuellement beau mais sa photographie léchée n'est trop souvent que laideur clinquante et la plupart de ses décors auraient eu plus leur place dans une publicité que sur un écran de cinéma. Le look des acteurs évoque lui les mauvais vidéoclips de Science Fiction des années 80. Vomitifs sont le surdécoupage des scènes d’action et la surenchère d’effets spéciaux pour rien. Le film "vaut" également par son usage systématique du grand angle digne du pire du cinéma des années 80, ses ralentis pompiers, son noir et blanc de pub Calvin Klein et ses zooms désespérément lents. L'ordre de montage des séquences y est en outre des plus hasardeux. Il y a aussi ces jeunes acteurs n’ayant rien à envier rayon charisme aux fameux "mèches rebelles" hongkongais. Et dans la direction d’acteurs du film on trouve de tout et surtout du pire : du monoexpressif, du shakespearien poussif et du jeu outré forcé. Et encore s’il n’y avait que cela pour salir les oreilles : le score oscille entre classicisme pompier, mauvaise musique atmosphérique et guitares Hard Rock bidon et le dialogue assène autoritairement sa philosophie de comptoir.
Toutes choses qui n'ont pas empêché le film faire sensation lors de sa présentation au Marché du Film à Cannes cette année. Bien sûr, si on aime les beaux plans et la belle image on peut toujours essayer de trouver à sauver là dedans. Mais ils n’ont jamais constitué pour nous un intérêt cinématographique en soi donc…
Un grand N'importe quoi certes...!
Ma note n'est pas du tout juste, mais je suis obliég de mettre 5 pour rétablir un petit équilibre ! arg
Donc le Film :
Alors, certes on a du mal a suivre le scénario, bien qu'a la rigueur le début commence de manière assez trankill, mais ça devient vite assez compliqué !
Ce film me donne l'impression d'être le reflet d'un Japon un peu chaotique, torturé, tel qu'il pourrait bien etre réellement...c'est un dire des passages doux et une certaines sérinité ( yen a dans le film, et meme quelques un ) et des passages furieux, avec des gueules torturés...
ça fait penser a du Final Fantasy, a du Matrix, etc...a du manga japonais aussi.
En tout cas aparemment les créateurs de ce film ont juste voulu se faire plaisir, alors quand je vois la rédaction de Cinémasie qui attend un "taste of Tea" peut etre fo pas éxagérer, fo savoir adapter sa critique, c'est un film de genre bourrin, c'est pas parce qu'un film est sérieux qu'il y a des bo décors e nature ou qu'il est en noir et blanc qu'il fo super bien le noté, et parce qu'un est tout le contraire qu'il fo mal le noté !
Bref fo connaitre un petit peu l'esprit japonais pour comprendre ce film...par contre ce film devrait plaire tout simplement au amateur de "plein a vue" ça c'est sur...
Alors donc pour résumer :
- un Scénario complétement chaotique ( revoir le film au moins 2 fois pour comprendre )
- des images et des effets complétement fun
- Des Acteurs interressants ( mais un peu de série à la japonaise quand meme )
- Des Musiques de Shiro Sagisu absolument Fabuleuse !!!!!
sur le dernier point je voudrais insister, les musiques orchestrales sont grandioses et colent super bien au film ( contrairement a ce qui a pu etre dit ), elles sont dailleurs comme les japonais aiment, c'est a dire grandiose ( à la Masamichi Amano ( "Battle Royale" ) ou Michiru Oshima ( "FullMetal Alchemist" ).
Voilà un film qui ne vaut pas plus de 3 sur 5 ( ou 12 sur 20 ...) et qui vaut la peine d'etre vu, dailleurs au cinéma ça doit en Jeter pamal !
Comment transcender le cinéma...
Je dois sans doute être un esprit simpliste pour aimer des films à gros budget que personne d'autre que moi ne semble apprecier.
Car, oui, j'ai adoré ce métrage... que dis-je, j'ai été litteralement bluffé par ce qui restera l'une des expérience visuelle les plus importantes qu'il m'ait été donné de contempler... Chaque plan est d'une perfection esthètique telle que je n'en ai JAMAIS vu (et pourtant je suis étudiant en art), la musique dégage une émotion prodigieuse, le scénario est d'une audace saisissante (tout ce que le cinéphile amoureux de la SF désirait voir un jour à l'écran est ici retranscrit, et même d'avantage), les acteurs sont de véritable dieux dont le charisme ravageur sublime encore un peu plus ce qui s'avère d'avantage une passionante expérience filmique... Quant à la réalisation, je me contentrais d'avouer ma jalousie évidente devant une maîtrise totale de le l'art cinématographique.
De toute manière, il parait évident que cette critique est vaine... je suis dans l'incapacité totale manifester les émotions qui m'ont submerger à la vision de Casshern...
Ce film (?), disons plutôt ce présent d'un réalisateur prodige amoureux de l'iamge et du fantastique, est sans aucun doute la tentative de démarquage la plus spectaculaire du cinéma contemporain...
Chaque plan releve d'une trouvaille, d'une audace inédite, qui apparente ce film d'avantage au tableau de genre...
Dommage que certains n'y voient qu'un blockbuster, là où le métrage prend tant de risques qu'il s'apparante d'avantage au film d'auteur le plus cher qui soit....
Un chef d'oeuvre ??? Non, plutôt LE chef d'oeuvre du cinéma japonais.
Gageons que le temps permettra de réevaluer l'importance de ce paradigme de l'art.
Hallucination totale pour ce chef d'oeuvre en puissance!!!
Gros coup de coeur que cette énorme bombe!!!
Visuellement c'est a tomber par terre,revolutionnaire comme pas possible(la révolution MATRIX me fait bien rire!),chaque plan,chaque image est a couper le souffle,un vrai tableau!
Bref,jamais vu aussi époustouflant depuis AVALON en terme de mise en image!
C'est clair,on a l'impression d'assister a un long clip d'AYUMI HAMASAKI ou d'une idole jap,vous savez ces clips a la mise en scène ULTRA léchée...icic la surenchère de SFX,de décors en blue screen,de multitudes d'effets de mise en scène(tantot le film est en noir et blanc,tantot en couleurs flashy,voire meme saturées!!!)ne gache en rien le plaisir,et n'est en aucun utilisé pour la seule raison de faire branché(quoique un peu quand meme! ),bien au contraire,cela sert énormèment au développement meme des personnages,mais aussi de l'hsitoire!
Mais ca ne s'arrete pas là,justement l'histoire est prenante,et se permet une reflexion sur la condition humaine des plus intelligentes,les persos(meme si certains sont sous eploités!)sont bien présents,grace a des acteurs en forme(et hop un caméo de SUSUMI TERAJIMA! )!
La musique est tout aussi envoutante,et prend une place importante dans ce métrage,il n'y a qu'a voir cette fabuleuse scène sur la montagne avant la décourte de la "demeurre" des néo-sapiens,c'est d'une force émotionnelle inouïe,et des scènes comme celles-ci,y'en a pas mal(le final...émouvant comme c'est pas permis!).
Bref,je pourrai m'attarder longuement sur ce long métrage que je qualifierai presque de chef d'oeuvre,mais la vision de ces 2h15 pleines d'images,d'émotions,de virtuosité m'ont plutot abasourdis!
Allez Voir un Ozu, ça vous calmera!
Ok Ok Ok, on se calme. Casshern, pour moi, ce n'est pas du tout un long clip foireux à la MTV ou autre. Il y a un sacré potentiel là dedans. Osez comparer ça à Volcano High, c'est vraiment de la mauvaise foi. Visuellement, j'ai vu des réminiscences du 7ème sceau de Bergman qui, s'il n'avait pas la possibilité de faire ce genre d'images à l'époque, aurait très bien pu les faire aujourd'hui (la marche des néo-sapiens vers les montagnes enneigées). L'histoire? Y a bien pire. On s'agenouille devant cowboy bebop ou avalon? Personnelement je trouve que le scénario tient autant la route. Bon, c'est certes un peu décousu mais la fougue du réalisateur nous fait oublier ces quelques errements.
La qualité visuelle est pour moi indéniable et la marche des robots est à prendre au second degré avec ces couleurs rouges criardes qui apparaissent comme des images subliminales.
Enfin, le final est époustouflant. Le héros se révélant un vrai @!#$ et le père un mégalo psychotique.
La seule chose qui m'a vraiment foutu les nerfs c'est la coupe peroxidée du néo-sapiens. Là j'avoue que c'est pas d'un très bon goût.
Je n'espère pas qu'il n'y aura que des films du genre de Casshern dans le futur et que des Kitano, des Miike et des Hark entre autres pourront continuer à nous faire rêver différemment mais Casshern est une date dans la SF asiatique, n'en déplaise à certains.
BigCreator
un gros morceau
CASSHERN est un objet spécial à appréhender, c'est du lourd, avec ses qualités et ses gros défauts. à sa décharge le film est riche, flamboyant et chargé, avec de belles ambainces mélancholiques, de très beaux passages: un sorte de patchwork bariolé, changeant de style allègrement. ceci amenant donc ses défauts: trop éclaté, trop riche, pas assez cohérent, trop ambitieux en fait. certains éléments sont carrément pas à la hauteur, mais en l'appréciant en tant que mélange de film, d'animé et de jeux vidéo, on peut bien tripper avec CASSHERN car il contient tout de même des séquences inventives et un visuel qui fait mouche dans bien des plans.
je reste sur ma faim malgré ses qualités, un tel potentiel aurait pu aboutir à un film énorme. à déconseiller aux réfractaires à AVALON, RESURRECTION OF THE LITTLE MATCH GIRL ou encore FINAL FANTASY.
Une véritable curiosité
Drôle de film, que ce Casshern...
D'une sincérité évidente, mais en même temps d'une naïveté parfois consternante, ce film "polémique" a au moins le mérite de ne pas générer de l'indifférence.
Un film VRAIMENT japonais (rythme en général lent,...), bourré de raccourcis scénaristiques presque ahurissants, doté d'une bande originale allant du beau/couillu au très prétentieux (ah, les emprunts à certains chefs-d'oeuvre de la musique classique, plombant du coup les scènes en question) et d'une photo par moments splendide mais parfois à deux doigts de vous exploser les nerfs optiques.
Un film live? Pas vraiment, certains plans/certaines scènes renvoyant directement au cinéma d'animation (volontairement ou non, vu les SFX très inégaux, ce qui n'est pas forcément un mal dans Casshern!).
Casshern? Un film à voir, même si c'est pour le détester!
un peu de séireux
Les critiques de la rédaction de Cinémasie ont pété les plombs...
quan on note un film on le note pour tous ces aspects
alors forcément ce film n'est pa un "My Sassy Girl" ni un "Taste of Tea" ni un "April Snow" et j'en passe...
Et en france ça fait style de noter super bien les films sérieux et de sous noté les films agro budget...
alors bien entendu Casshern n'est pa un film sublime ...!
mai pourtant il a marqué les esprits...déja dan son ésthétique très soigné !
Et puis il y a quelques passages vraiment sublimes...avec de bonnes musics
et c'est vrai que le film est dure a comprendre...le scénario parait vraiment torturé...
mais peut etre qu'en le regardant 10 fois on trouve la clé d'un scénario finalement incroyable ? lol je plaisante...
en tout les cas c'est un ovnis a découvrir ..ne serait que pour des musics absolument explosive de Shiro Sagisu...lescompositeurs Japonais sont vraiment des dieux...quan on voit ce que Masamichi Amano a fait sur Battle Royale...Casshern et BAttle Royale sont des films qui sans leur musics ne serait peut etre pa grand chose..mai je m'égare ! ^^
Bref, quelques scenes puissantes...une esthétique soigné...bcp d'acteurs interressans ....des musics terribles....mais le tout perdu dan un scénario torturé a souhait ...
Bref un film pa tro maitrisé...Mai a voir !
ps : le 3 c'est pour l'esthétique..les combats et les musics..un film est un ensemble de choses il ne faut pa négliger le travail de chacun...et il faut vraiment avoir les yeux embrumés et les oreilles rempli de boule quiès pour ne pa voir et entendre ce qu'il y a de bons dan ce film ! voilà ! ^^
pas trop mauvais
bon ben, pas génial comme film mais pas trop mauvais. J'avais rien compris au film avant d'arriver à 1h à peu près, donc faut vraiment être patient. Sinon, le look un peu animation de temps en temps est pas mal du tout. Les combats sont bons, et c'est surtout la musique lors des combats qui collent vraiment à l'action. Sinon, le jeu des acteurs n'est pas transcendant, rien de spécial.
donc pas mal et ça se laisse voir.
Fascinante décéption
Décevant au cause de son scénario pometteur mais guère dévellopé ,de ses personnages creux (le héros en tête ) hormis le père et le bad guy.
Décevant aussi a cause de son rythme soit trop lent ,soit trop elliptique ,de ses dialogues redondants et de ses scènes d'action frustrantes (si l'on exepte le passage ou Casshern explose une horde de gros robots avant de s'en aller fighter le méchant dans les airs... ).
Et quelques autres défauts (assez prétentieux etc...).
Fascinant grâce a son univers d'une très grande beauté (la direction artistique est fabuleuse) a mi chemin entre le steampunk glauque ,l'imagerie totalitaire et même le merveilleux à la Legend.
Sans oublier ses instantanés poétiques (le fantôme du héros au début du film ,les papillons...) ou destroy (le robot géant qui balance des centaines de missiles d'un seul coup !) et la musique belle et variée (les thèmes au piano sont plus émouvants que le film).
Fascinant aussi de par son final sobre et émouvant (mais qui aurait pu l'être plus si les personnages étaient plus attachants), ses audaces de mise en scène "expérimentales" (2D ,pâte a modeler ,effets "manga",supports vidéos differents etc...)son emploi phénoménal des cgi (surtout pour un "petit" budget) et sa pure séquence d'athologie située au milieu du film (Casshern qui combat seul des centaines de robots...Dommage qu'il n'y ait pas d'autres scènes d'action du même acabit ).
Bref Casshern est un très bel objet, hélas bancal ,vain et parfois énérvant, mais qui parvient a séduire grâce a un univers ,un aspect visuel et une ambiance aussi unique que fascinante.
Juste pour l’esthétisme
Les combats et les effets spéciaux sont dynamique et assez bon .( je parle par exemple du combat ou il ce bat contre une horde de robot, ainsi que celui contre un des mutants dans le refuge des rebelles) Le scénario et plat. Au final çe film est une déception, je m'attendais à mieux
SINCERE MAIS CONFUS
Mes capacités d' analyses étant relativements réduites concernant tout du moins ce film, je ne me pemettrait pas de le démolir (ce qui explique en partie le 2,5). En effet le film me semble confus sur son dernier tiers voir assez simpliste : la guerre c' est moche, il faudrait tous vivre en paix (c' est louable comme intention bien sûr, mais le monde est malheureusement plus compliqué que ça).
ATTENTION SPOILER D' ou vient l' énorme éclair venu du ciel ressuscitant les " méchants " ? et surtout pourquoi Tetsuya massacre t-il la famille du chef des néo-sapiens ? (parce qu' il c' est fondu dans la masse des soldat annihilants tout sans distinction sur leur passage ?)
FIN DU SPOILER
Question effets digitaux, il y a pas de quoi autant s' emballer : pour la plupart ils sont juste dignent d' une bonne cinématique de jeux vidéo.
En revanche l' esthétique architecturale rétro-futuriste et les costumes sont franchement très réussient (encore aurait-il fallut des moyens plus conséquents pour réaliser de meilleurs images de synthèses). Les deux bastons " mano a mano " (Casshern vs la fille néo-sapiens et Casshern vs le mec " avec la fourrure ") sont en grande partie illisibles (mal filmées et trop cut surtout pour la première sitée). Par contre celle avec les robots (la fameuse scène ou il tranche notamment un robot en deux avec sa main) est pas mal du tout.
La musique est absolument magnifique durant environ les quarantes premières minutes (ensuite elle devient répétitive et manque de souffle). Les personnages sont relativements attachants mais cela ne dure pas pour moi, la faute à un trop plein d' effets spéciaux (pas assez de décors en "dure") et un scénario, je le répète, embrouillé. Reste une sensation de sincérité évidente.
J'ai trouvé les plans assez beaux dans l'ensemble mais ce film est définitivement trop long et ces successions de plans finissent par manquer de sens, d'homogénéité et laissent le spectateur sur la touche.
EISENSTEN DOES SCIFI = Eisenstein fait de la S-F (traduction conforme à la loi Toubon sur la francophonie)
Digne d'Eisenstein, le réalisateur rejette une bonne partie de la grammaire cinématographique pour nous offrir un film assez déconcertant.
Entre scènes d'un souffle exceptionnel au ryhtme et au visuel transcendant et dramaturgie plate comme une crêpe de chez fauchon, l'intrigue, sur fond d'imagerie fachisante-communiste et S-F retro, n'est pas dénuée d'intêrée bien parfois amenée de façon maladroite (volontairement ou non?).
Reste une forte impression de potentiel gâché par excès d'innovation visuelle (formelle et montage) et négligeances dramaturgiques.
C'est bien dommage..
Je l'ai vu..enfin.
Je l'attendais depuis un bout de temps, avec ses trailers de la mort qui tuent, les critiques de Mad Movies enthousiastes..
Je m'attendais à passer deux heures de bohneur..que nenni :(
Déception est le maître-mot de ma critique..
Mais cette déception ne viendra pas entacher mon objectivité...le film a un potentiel, mais de cruels défauts..
Premier de tous, de bien jolies longueurs, et un manque de rythme par endroits..le film fait plus de deux heures, mais amputé de 20-30 bonnes minutes, il aurait déjà été plus plaisant..ça traînasse beaucoup pour ne pas dire grand-chose, en fait.
Défaut n°2, les personnages...il y a des esquisses d'idées, de l'esthetique (discutable, ok) mais j'ai malheureusement pas réussi à m'attacher à un seul d'entre eux..Ils m'ont paru assez fades, c'est bien dommage...pas insupportables, mais...
Les combats, ensuite (le films en compte 3 ou 4, on est donc loin de l'actionner), s'ils font preuve de jolis plans, sont parfois illisibles..notamment les deux premiers..celui au sabre l'est beaucoup plus et est très réussi)
En fait, on a voulu nous servir un effet dynamique dans les fights..pour être dynamique, ça l'est, mais il aurait fallu éviter que ça casse la lisibilité, tout de même..
Bon, comme il n'y a que des points faibles, on peut retenir que c'est super beau en général (même si certaines images de synthèse sont un peu limite cinématique PS2, parfois), qu'il y a de très bonnes (mais courtes) scènes d'action, et que la musique est superbe...
En résumé, un très joli emballage qui laisse malheureusement une désagréable sensation d'inachevé, sur des points cruciaux tels les persos et le rythme..
Ce n'est pas un mauvais film, non plus...juste une bonne grosse déception par rapport à ce qu'on aurait pu en faire avec ce potentiel...
Frankenstein incompris
Casshern ou le mythe de Frankenstein remixé à la sauce manga japonaise.
Enorme vidéo clip du plus mauvais goût, toutes les tares du cinéma maniérée des réalisateurs issus des clips de ces dernières années sont condensées dans cette super-production démesurée et vide de toute substance. On voit aujourd'hui ce qui avait donné la première vague des clippeurs passés réalisateurs à la fin des années '80s et combien mal ont vieilli leurs oeuvres dites alors "révolutionnaires et tocardes". L'Histoire n'étant qu'un éternel recommencement, il en sera de même pour la génération actuelle : leurs films faits de bruit et de peu de fureur ne résisteront pas l'épreuve du temps. La forme compte finalement que peu, le fond finit toujours par primer.
"Casshern" n'est que visuel, de la poudre qui fait piquer les yeux. La simili-intrigue est d'une naïveté confondante et dénote l'actuelle maladresse et immaturité de son jeune réalisateur qui se voudrait branché et visionnaire. Ce n'est pas peine perdue d'avoir essayé. Son imagination débordante a fait se surpasser les décorateurs et les informaticiens concernant les effets spéciaux. Le chef-opérateur a fait des merveilles quant à l'habile mélange de couleurs (criardes) et de Noir et Blanc (nuancée). Parfois même le film est traversé par quelque vraie folie créatrice : jamais encore l'esprit manga a été aussi merveilleusement traduit à l'écran ! mais ce sont là quelques plans furtifs noyés dans une foultitude d'autres plans classiques ou quelconques sans intérêt aucun. En dépouillant cette pierre brute de tous ses résidus, on obtiendrait même une graine de diamant; une graine d'une taille de quelques secondes sur 2h20 de roc à jeter. Ce n'est déjà pas si mal; d'autres n'y sont jamais arrivés. Sûr que d'autres, plus habiles, sauront détecter ces plans magnifiques et de les exploiter à bon escient - avec beaucoup de chance, le présent réalisateur arrivera même à saisir son propre talent embryonnaire; mais pas sûr...
Comment décrire le film ? Je dirais que c'est une gigantesque anarque de synthèse !
C'est vrai qu'il ne reste plus rien au film dépouillé de ses effets, même les acteurs ressemblent plus à des marionnettes... alors quoi ? Et bien le constat ne se fait pas attendre : c'est un jeu vidéo, ni plus ni moins.
On retrouve donc les styles croisés de Dessin Animé, Jeu vidéo, Clip, le tout dans un univers SF très littéraire ; Kazuaki Kiriya a-t-il oublié qu'il faisait un film ?
Les musiques sont correctes, disont qu'elles collent à l'ambiance SF, mais rien à signaler de plus. Voilà, jusqu'ici ça mérite juste en dessous de la moyenne.
Je me serais arrêté là dans ma critique si le film n'avait pas eu envie, comme quelques fois dans la très mauvaise SF, de nous recouvrir le scénario d'une énorme couche de philo pour ados (si possible à problèmes existentiels). C'est insurportable, c'est à vomir. La morale de la guerre inutile revue et corrigée par le scénariste est d'autant plus pénible qu'il nous refait tout un débat du bien et du mal à sa sauce. Les mauvais gouts ou les mauvais flashbacks entrent alors en jeu pour illustrer tout ça au badaud : casques de la Wehrmacht pour les combatants, une croix douteuse sur draps rouges et noirs pour le néo-humain, train de prisonniers façon convoi de la mort, fosse commune pour les cadavres qui serviront aux expériences, dialogues foireux ("nettoyage ethnique"...), etc...
Bref, le film prend des repères graves qu'il utilise n'importe comment, c'est plus que périlleux : c'est lamentable.
Un talent bien casshern (ho ho ho...hem)
Le synopsis, en bref (et librement adapte): dans un futur trapezoidal (et un peu parallele aussi), l'Empire des Vilains impose sa griffe de fer sur toute la region Z. Bien sur, les habituels rebelles sont de la partie, et la guerre est ininterrompue depuis des decennies, les morts pleuvant dru.
Le professeur Y presente son projet d'Humain de Synthese (shinzoningen) destine entre autres a guerir les maladies incurables par l'apport de morceaux clones (c'est le theme actuel de l'ethique dans les biotechnologies). en fait, sa femme est malade et il veut surtout la guerir, elle .Les autres, a la limite(ca rappelle qq chose...). . Mais les gens se moquent de lui, et personne ne consent a lui faire credit sauf...l'armee. Confortablement installe dans un labo militaire, le brave commence ses recherches. Dans le meme temps, son fils part a la guerre, et y meurt.
L'experience interdite a lieu. Bien sur la machine (sans doute sous Windows) bugge et rien ne se passe comme prevu. Les cobayes utilises resuscitent dans un etat deplorable, et sont massacres. Quelques uns parviennent a prendre la fuite. Le fils, lui, est a peu pres reforme, mais pour achever la manoeuvre, on le coince dans une autre machine qui le transformera en...tintiiin...le seul, l'unique, CASSHERN.
Pendant ce temps, les bannis mutants , egares au pole nord (?), y decouvrent une vieille base secrete battie par Donald Rumsfeld, qui contient en fait une usine de fabrication de robots combattants au look etrange mi Matrix mi vilain de bioman. C'est parti!!les mutants decident de se venger: ils envoient leurs legions de robots contre l'Empire, et decident de devenir les nouveaux MAAAITRES DU MOOOONDE... Heureusement (hem..), le vaillant CASSHERN veille...et ca va faire mal (pour tout le monde). Bien, le decor est plante, passons a la nalyse (euh)
L'impression majeure au sortir de CASSHERN, c'est celle de paradoxe: tous les aspects du film presentent en effet un double visage contradictoire, a la fois tres leche et mal-foutu. Le tout simultanement (il fallait le faire). L'image et les effets speciaux? a la fois grandioses et incroyablement serie-B. Le scenario? Lyrique et desespere, ridicule et desesperant. Idem pour la musique (entre jolis chants gregoriens remixes, pieces de piano classiques archi connues,morceaux au violon "evangelique"omnipresent -comme toute la B-O d ailleurs, qui aurait gagne a se faire parfois plus discrete, et hard rock technoide impayable.)
L'intrigue, de meme, progresse de maniere pour le moins chaotique: les robots ne mettent pas plus de 30 secondes a tuer tout le monde et controler le monde, alors que certaines autres scenes trainent en longueur dans des proportions inquietantes. Dans l'ensemble, les transitions sont assez abruptes (on sent que le realisateur vient du clip: les transitions entre des scenes independantes mises bout a bout s'en ressentent)
Certaines scenes sont tres reussies, d'autre ridicules de naivete. Le style pictural et le film en general est un melange entre FF-X, les jeux Games Workshop (Warhammer 40k, Titan Legions), l'inevitable Matrix, les vieux Sentai et autres anime, The End Of Evangelion (GROS, GROS clins d'oeil...plusieurs membres du staff y ont d ailleurs participe...le compositeur Shiro Sagisu notamment) et un certain nombre d'autres trucs. Le recyclage et le melange des genres semble etre la mode en ce moment pour les films SF japonais (cf MOONCHILD, excellent par ailleurs): de l'action, des sentiments, un p'tit message "philosophique", un ch'tit peu d'amour (enfin les potiches habituelles): il en faut pour tous les gouts.
Les acteurs jouent assez mal dans l'ensemble, ce qui est souvent le cas dans les blockbusters japonais "meido fo bideo-lental kuiku lilisu", mais le concept du heros lui-meme n'est pas mal: on ne comprend pas vraiment quels pouvoirs il possede, et il ne semble guere superieur a la moyenne de ses ennemis. En fait, on se demande un peu ce qu'il a pour lui, et ce n'est pas plus mal. Le fait que les super-vilains soient des ex-parias maltraites remet aussi un peu les choses en question...bonne "idee".
Ceci dit, la morale generale du film reste assez basique jusqu'a la fin, ou elle sombre dans un nihilisme desormais bien ancre dans le cinema japonais ("bah z'ont qu'a tous y passer"), la derniere sequence apocalyptique proposant meme en voix off un commentaire mignon tout plein sur le theme "c'est mal la guerre" et "aimons nous les uns les autres"..paradoxe, quand tu nous tiens.
En somme, un film qui ne manquera pas de partager les spectateurs: film d'action-SF baroque solaire et cultissime pour les uns, navet sideral pour les autres... La subjectivite jouera ici a plein. Alors, que dire? que dalle (Claude MC s'installe?)
Un film surement sponsorisé par les magasins la FoirFouille
Ce film est un vrais four tout. Je me demande même coment il peut exister. Comment un producteur a pu mettre autant d'argent pour avoir ce résultat? Il ne devait pas connaître les intentions du réalisateur.
Brèf,
Casshern contient
ENORMEMENT d'idée mais elle ne sont pas maîtrisées. Il n'y a aucune narration. Ca part dans tous les sens. Surtout passé l'introduction (qui dure pratiquement 1h).
Sinon au point de vue visuel (qui reste le seule intéret du film) c'est pas mal du tout. C'est innovant. C'est pas toujours réussi ou agréable à regarder mais ça à le mérite d'explorer des nouvelles techniques. Le film ressemble a une succession de clip avec beaucoup d'effets numériques et de jeu de lumière.
Sinon le jeu des acteurs, le scénario, la musique sont tellement navrant que je préfère ne pas en parler.
Le cinéma total
Casshern a le mérite d'avoir inventer une forme d'esthétique inédite, le rococo numérique. Monument de saturation à la plasticité surannée, le film de KAZUAKI Kiriya est comme une synthèse un peu idiote allant de genre en genre sans jamais pouvoir s'arrêter. Véritable manifeste d'anti-cinéma, Casshern passe son temps à déconstruire ce que le cinéma a mis cent ans à élaborer. La question du plan, de la durée, du mouvement, la rhétorique du montage, tout ça KAZUAKI Kiriya s'en fout, ça n'a plus d'importance, seul compte l'effet, l'image brut, sans raccord. Une image somme, contenant tous les contenus possibles du cinéma, du manga, jeux-vidéo. Une image entre néo-constructivisme russe et expressionnisme allemand, passé au hachoir d'une poésie de midinette façon Candy, transmuté par le théâtre japonais dont s'inspire ces héros déguisés, tenant sous une perfusion constante de synthèses numérique rococo quasi intenable. Film outrancièrement naïf et excessivement flamboyant, Casshern donne la nausée. Sa tolérance impossible de toute forme de découpage visible et compréhensible en fait une oeuvre où la continuité n'a plus d'importance en tant qu'enchaînement des plans rationnellement construit. Casshern est une sorte d'aboutissement provisoire souvent hideux d'un certain cinéma japonais se détachant complètement des formes d'enregistrement classique, ontologique du cinéma. Pour lui seul compte une forme bricolée à partir de sources hétéroclites se voulant homogène par défaut, à la force de la table graphique. Film hystérique, camouflant constamment son manque de savoir-faire et de rigueur par une profusion saturée d'éléments visuels, Casshern ne laisse jamais au regard le temps de s'arrêter pour voir. Pour lui il faut justement qu'il y ait sans cesse à voir, que l’œil soit plein, qu'il déborde, qu'il n'est jamais le temps de lire, décoder, s'empeigner. Monument paradoxal de parfait analyse et d'anti description possible, le film de KAZUAKI Kiriya reflète un constat presque trop évident. Il offre lui aussi une synthèse du cinéma japonais contemporain en nous permettant de le situer à un point très précis de la culture de l'image nippone. Point seuil point limite, Casshern se démarque comme une oeuvre où l'hétérogénéité assimilée des différentes cultures par les Japonais trouve en lui le degré d'intensité extrême où une poésie possible se transforme en vide absolu. Avec ses combats zapping, sa romance shampoo, son discours sur la violence greenpeace light, son anticipation millénariste et ses images très très fond bleu partout, Casshern est une petite chose techno con-con dont le maniérisme est à l'image de l'absence de cinéma du film. Tant d'excès aurait gagné notre cause si seulement KAZUAKI Kiriya ne finissait pas par tout désincarner dans un maelström chaotique où la plupart de ses propositions esthétiques finissent pas s'annuler sous le poids insoutenable de la bidouille approximative et paradoxalement fouillée. Casshern est comme une cloche de verre sous laquelle serait contenue tout l'inconscient imaginaire des jeunes créateurs japonais, dans un désordre et une confusion la plus totale. Un tel objet est évidemment indispensable.
fin de l'histoire
Casshern produit une contradiction grave en nous prenant pour des imbéciles. Alors qu'il fait de l'inconfort un principe, il voudrait que nous contemplions le miracle de son innovation permanente. Casshern est divinement lent, soporifique mais continue de rouler, vaille que vaille, sur ces rails expérimentaux, sans conducteur, à vide et en roue libre jusqu'au néant. On se fout royalement de qui est derrière car Casshern, c'est un film sans vécu, un film du temps présent dans le sens où il ne consomme pas un héritage mais vit de revenus actuels. Casshern, c'est le jeu vidéo, le clip, la pub; c'est le cinéma sacrifié au néant, suprème cruauté réservée à la génération qui grandit maintenant.
Cette bouillie totalitaire, ce triste et permanent carnaval multicolore dans lequel on laisse tournicoter ses yeux n'est pas sans rappeler en négatif le carré noir de Malévitch, ultime forme de réduction du monde des images. La continuité et la totalité du spectre lumineux rejoint le monochrome dans une surface indifférente. Le fond pur peut être rond, carré, aux formes les plus complexes possibles, le seul point décisif est que ce monochrome, Casshern, paradigme de la culture expérimentale arrivée en bout de course, ne montre rien, qu'il est un écran vide au delà duquel il n'est pas permis de penser, un simple fond sans figure, plus que toute profondeur comme surface, tout contenu comme forme.
Méta-physique
La vie est une fable absurde,
Pleine de bruit et de fureur,
Et racontée par un idiot.
William Shakespeare
PS: ...et qui ne signifie rien.
Film long, froid et sans âme. Bon sang, où est le scénario ???
Voilà un film que j'attendais avec impatience. J'en bavais rien qu' à voir les photos. Ma déçeption fut énorme après l'avoir vu. Quelle daube !!!
Pas si facile que ça de réaliser un film qui en met plein la vue mais qui ne possède aucun scénario. Certes le film possède quelques atouts (photo superbe et effets spéciaux nickels) mais tout cela est mis en scène par un mec qui n' a aucun talent.
Casshern manque particulièrement de rythme. C'est plat. On s'ennuie ferme dès le début. C'est beaucoup trop long (40 minutes du film auraient pu passer à la trape sans problème). Les scènes d'action sont rares. Seule la séquence où le heros se débarasse d'une armée de robot vaut le coup (c' est peu....).
Même les acteurs sont mauvais et incroyablement froids (en particulier le scientifique). Ils passent la majeure partie du temps à poser et n'ont aucune expression. La musique aussi est naze.
Bref Casshern ressemble davantage à une démo d'effets spéciaux qu'à un film raté. Un gros gateau bourré de chocolat et de crème jusqu' à l' écoeurrement.
Les gosses vont adorer. Et encore.....
Raté. Raté. Raté.
Du manichéisme grossier, des personnages morts-nés, des raccourcis scénaristiques tuant la quelconque valeur symbolique que fantasmait le scénariste, une esthétique de jeux-vidéo raté, une réalisation clippesque rendant l'action illisible, un héros insipide et une très mauvaise utilisation de la compo du génial Sagisu Shirô.
Et ce n'est ni les acteurs posant admirablement de leurs superbes gueules fardées entourées de costumes super-classes, ni quelques plans somptueux, ni de jolies scènes de table qui changent quelque chose au résultat: raté, donc.
"Casshern" est un mauvais film.
Ce n'était pas faute de vouloir l'apprécier, amateur de débats houleux avec un ami japonais dont l'essentiel de l'avis concernant ce film pouvait se résumer à "pour le réalisateur, le scénariste et l'acteur principal: peine capitale". Je voulais mettre mon cerveau en veille et prendre mon pied comme un gamin. Seulement voilà: non.
"Casshern", plus que la rencontre Armani/Gundam - en clair le chic et le toc, illustre le choc douloureux de l'ambition superficielle basée sur un seul fétichisme visuel puéril, et du manque effroyable de moyens sur tous les plans.
En mille comme en cent: raté. Mais pas totalement, et ça ne le rend que plus condamnable. Parce que "Casshern", s'il est raté, n'est pas pour autant un film totalement mauvais...
Certains plans monumentaux sortant de l'imagination passionnée de l'auteur réa de clips côtoient des images sorties d'un Final Fantasy VII en réduction, la parfaite maîtrise aux premiers abords des canons du cinéma heroic-fantasy cèdent rapidement la place à un néant intellectuel insupportable (on a la pénible impression tout le long du film que les scénaristes ont vraiment cru être originaux, et le symbolisme a deux balles généré n'atteint pas même celui de Babylone 5), la majestée de certaines scènes à l'imagerie gothique est compensée par l'horrible conception des scènes d'action, à proprement parler minables et illisibles, l'insipide héros Iseya Yusuke fait regretter les seconds rôles la classe incarnée (Terao, Nishijima, Oikawa, Karasawa) à chaque détour de scène, la Asou Kumiko ne dépasse guère le stade de potiche aux faux et inutiles yeux bleus, l'excentricité pop-art des costumes fait tâche avec les robots absoluments ridicules, dont le gros, rappelant plus la machine à laver de ma tante qu'une machine de guerre terminale.
Au final, tout cela est horriblement superficiel, aucun personnage ne vit, la galerie table sur l'épate, et l'argument number one - l'action trip visuel, ne tient absolument pas, au profit d'une dimension plus contemplative tenant sur des décors travaillés - surtout lorsque réels, bizarrement!, et des vraies gueules, ainsi que la très belle composition du génial Sagisu Shirou, assez mal employée malheureusement par un de ces nombreux tâcherons de l'animation jap ne sachant pas réaliser de scène sans musique omniprésente.
Donc ça a beau être un tant soit peu plaisant à voir, ça n'en reste pas moins trop long, et le discours moralisateur mixant morale judéo-chrétienne et shinto comme un mauvais manga pour otakus en mal d'idéaux n'arrange rien à la chose qu'il faut, pour l'apprécier un minimum, considérer comme un grand clip gâté pourri sans trop de sens parce qu'il le vaut bien.
Une sorte de "Returner" de luxe, tombant dans pratiquement tous les mêmes panneaux. A quand une grande oeuvre de SF dans le cinéma japonais?
De bonnes idées...mais c'est tout.
Casshern est un film...bizarre...
Le début est très prometteur et puis...après un certain moment (en fait juste après que les 'vilains' apparaissent) ça part en vrille !
Mais le début reste tout de même intéressant et assez bien mis en image. Les acteurs ont un charisme certains (qui va se détruire au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue), la réalisation est plutôt bonne (là aussi...ça va se gâter), la bande son est tantôt superbe tantôt pitoyable et les effets spéciaux de même.
Reste le premier quart d'heure du film !...et ça fait plutôt léger !!
Le scénario aussi pourrait être intéressant si il n'y avait pas ce 'pétage de plomb' après l'apparition des 'méchants'.
Bref : un magnifique coup d'épée dans l'eau !
Le scénar :
Afin de trouver un moyen de guérir sa femme malade un scientifique met au point au cours de ses expériences une sorte de réserve d'organes humains. Une culture dont les hommes pourront se servir afin de se guérir.
Pendant ce temps son fils meurt à la guerre.
La tombée de la foudre au milieu des réserves d'organes va faire se créer une nouvelle sorte d'humain bien plus puissant et donne la possibilité de ramener à la vie. capacité dont le professeur va se servir pour ramener son fils à la vie, qui semble être le dernier espoir de l'humanité face à ces nouveaux humains avides de vengeance et de pouvoir.
Comme vous pouvez le constater il y a tout de même une trame scénariqtique intéressante...sauf que ça part dans tous les sens !! Des assassinats sans queux ni tête sont commis au sein du pouvoir, les méchants prennent le contrôle d'un fort bourré de robots sans qu'on sache vraiment comment (ils entrent dedans et c'est tout à eux ! magnifique non ?) et on nous rajoute tout un tas de pseudo thèses philosophiques qui non seulement alourdissent le film mais en plus le rendent longuet et trèèèèès difficile à suivre ! Si bien qu'au bout d'un moment le cerveau décroche et on y voit plus qu'un bête film d'action, bourrin et mal filmé (à part le début : je sais, je me répète ^^).
La réalisation :
On sent une réelle recherche esthétique dans ce film...mais hélàs l'abus d'images de synthèses va donner lieu à certains passages bien ridicules.
Une scène intéressante et magnifique tout de même à retenir : quand la femme du scientifique apprend la mort de son fils. Ce passage (situé au début du film) est tout simplement génial.
La musique :
Même si certains passages sont un peu nazes la bande son possède ses heures de gloire avec des thèmes tout simplement sublimes. Achetez la BO : elle vaut vraiment le coup !
Les acteurs :
Tous inconnus chez moi mais possédant tous un charisme indéniable qui hélàs, scénar oblige, va prendre un sérieux coup dans l'aile (surtout lors des scènes finales). C'est véritablement dommage. J'espère quand même les revoir très bientôt dans d'autres films.
En bref résumé : une bonne bande son, de bonnes idées, de bons acteurs, un bon début mais pas un bon film.
Economisez donc vos sous et votre temps (parcequ'en plus d'être mauvais il est long -syndrôme Battle Royale 2- ) et ruez vous donc sur les Infernal Affairs, et le New Police Story. Ils sont géniaux EUX ! ^^
19 décembre 2004
par
Azaïr