Humour gravos et castagnes qui font mal
Il ne faut rien attendre de plus de ce film. Mais contrairement à Denis, j'ai beaucoup aimé les scènes d'action avec de vilaines chutes comme seuls les cascadeurs de HK nous en servent. Dommage que Kurata ne soit pas plus impliqué dans les bastons, par contre Yukari et Eugène THOMAS lattent généreusement leur monde.
Derrière ce pitch mince se cache un divertissement riche en bastons et en humour. Rires et castagnes de haut niveau se succèdent sans temps morts.
Certains personnages sont tordants même si cet étrange mélange peut perturber les non-inities. Amateurs d'actions et de vaudeville, ce film est pour vous!
Yukari Oshima's style
Un GWG plutôt sympatique. Cependant je n'ai pas du tout accroché à l'humour cantonnais qui est surtout là afin de combler un manque affligeant de scénario. Les séquences avec le couple de voleurs sont vraiment pénibles à suivre. En effet, ce n'est que du pur remplissage afin d'arriver à un film d'une heure et demie. Une habitude dans les films HK des années 80. Et je ne parle même pas des fautes de raccords énormes qui parsèment ce
Book of Heroes.
Bref, à part ça il reste quand même les combats. Des fights accélérés à mort mais qui restent d'un très bon niveau (en particulier ceux du premier quart d'heure). C'est sec, radical et brutal. Et la ravissante
Yukari OSHIMA prouve encore une fois après
Shanghai Express qu'elle est une des meilleures
kickeuse de sa générartion. Ses combats sont définitivement les meilleurs moments du film.
Un petit film sans prétention mais réellement enthousiasmant.
Assez proche dans l'esprit de "A heroic fight", ce "Book of heroes" est plus orienté action. Si les deux films ont en commun un rythme trépidant, celui-ci offre davantage d'affrontements martiaux. Et si les chorégraphies sont parfois inégales, elles dégagent une telle énergie qu'on ne peut qu'apprécier le spectacle.
Le premier combat donne le ton, très accéléré, style combat de rue avec utilisation de décor. Le second est peut être le meilleur du film, mettant en scène une yukari oshima déchaînée face à une bande de voyous teigneux. On a ensuite droit très régulièrement à un combat de groupe, jusqu'au final très long et très sympa. On regrettera juste de pas avoir l'occasion d'apprécier davantage la maitrise martial de yasuaki kurata, sous exploité.
Les acteurs principaux remplissent leur part avec énergie et conviction. Yukari fait office de caméo de luxe, Yasuaki assure le minimum syndical, mais son charisme fait le même, et Eugène Thomas kick à tout va.
L'humour typiquement cantonnais surprend quand on voit qu'il n'y a qu'une piste mandarin sur le vcd. Bon enfant, et misant sur le comique de situation, "book of heroes" mérite largement qu'on s'attarde dessus, et ce même si la réalisation du Chu Yen Ping est des plus banales.
Ce genre de série B respire la sincérité et nous rappelle ce qu'on aime dans ce cinéma!
Capital sympathie: 100 %
Dans la série des pantalonnades made in HK sans retenue aucune,
A Book of Heroes occupe une place de choix. Cette production au budget probablement microscopique allègue une vulgaire histoire de gentils cambrioleurs aux prises avec un redoutable malfrat intéressé par le même magot qu'eux pour enchaîner, à un rythme infernal, scènes d'action dévastatrices et bouffonneries dignes d'un Pécas. D'emblée, les premières minutes donnent le ton avec une course-poursuite à vélo où la nervosité de la péripétie le dispute à un humour très bon enfant. Il y a comme un parfum de Jackie Chan dans l'air. Excepté que le scénario ne laisse ici pas la moindre parcelle aux incartades vaguement violentes et dramatiques qui surviennent à l'occasion dans les œuvres de Sing Lung. D'un autre côté, nous ne somme pas en face d'une pure comédie à la Stephen Chow ou à la Jeff Lau pour autant, dans la mesure où les combats ont une importance tout aussi notable que les gags au sein de l'intrigue.
Ne nous leurrons pas: ce film n'a rien d'un modèle d'écriture et de photographie, le scénario tenant avec aisance sur un carré de papier toilette et la mise en scène sentant bon le bâclage généralisé – sans compter la BO somptueusement ringarde, ou comment recycler des musiques rétro au moyen d'un bontempi de fortune. But what did you expect ? Nous sommes là pour le fun, rien que le fun. Sur ce point,
A Book of Heroes se révèle d'une générosité peu commune. Son diptyque blagues/bourre-pifs fonctionne à merveille, et tant pis si l'humour ne brille pas par sa finesse et les bastons par leur vraisemblance. À propos de ces dernières, on aura rarement vu plus dynamique, plus cartoonesque et plus « over the top »: les adversaires d'Elsa Yeung, Yukari Oshima et Eugene Thomas se voient systématiquement projetés une cinquantaine de mètres plus loin – lorsqu'ils ne démolissent pas malgré eux un ou deux murs de briques – sous les coups qu'on leur inflige. Avec un peu de « speed motion » dans le fond de la bouteille et des comédiens qui mettent du cœur à l'ouvrage, le punch de ces affrontements s'en retrouve décuplé. Mais le meilleur nous a été réservé pour la fin, véritable sommet d'action survoltée où la frénésie des combats n'a d'égal que l'irresponsabilité des acteurs dans les cascades qu'ils exécutent.
En conclusion, une fort agréable surprise que cette œuvrette spectaculaire, enjouée, foutraque et exempte de tout temps mort, dont la délicieuse ambiance de bisserie hongkongaise 80's en justifierait presque à elle seule le visionnage.
Chu Yin Ping style
Avec le réalisateur de La mission fantastique, on ne sait jamais à quoi s’attendre. Book of heroes est encore une fois un délire mais les combats en accélérés et l’humour pas drôle empêchent le film de décoller. La scène ou Yukari Oshima explose un groupe de bonhomme dans la villa de Yasuaki Kurata est en revanche très impressionnante.