Tony is the man !
Tony LIU est arrivé un peu trop tard à la Shaw pour être aussi connu que ses légendaires compères réalisateurs, mais d'un autre côté, la période est intéressante pour l'essor d'un style. Cette courte première explosion du wu xia fantastique survitaminé va lui permettre, les techniques aidant, de sortir plusieurs perles notoires du genre. Que ce soit en kung fu indépendant où il se distingue déjà à moindre mesure (
Stranger from Shaolin,
The Dragon and the Tiger Kids et surement d'autres) ou plus notoirement à la Shaw (
The Master,
Holy Flame,
The Lady Assassin,
Secret Service), la qualité est toujours au rendez-vous, qualité de l'action avant tout, mais pas seulement. Le récit est toujours solide, fouillé et joue avec les genres martiaux avec une grande aisance.
Toujours enclin à approfondir son style de narration très personnel, il maîtrise tel Tsui Hark l'art d'accélérer le récit tout en l'entrecoupant très régulièrement d'action de tout premier ordre. Points faibles, beaucoup de ses films sont un peu trop fournis en personnages secondaires, et l'ambiance kitsch et gouleyante manque cruellement d'unité dramatique et de grandes stars charismatiques pour réellement porter sa filmographie.
Or, dans Bastard Swordsman, on retrouve tous les ingrédients d'un
Holy Flame par exemple et pas totalement au hasard, mais de surcroît, la narration toujours très nerveuse, tient plutôt bien le coup. Les deux camps en présence, le Wu Tang et son ennemi le Wu Di sont une bonne idée en soit puisqu'il n'y a jamais assez de films sur l'école de l'épée Wu Tang. Les nombreux effets spéciaux incrustés sur la pellicule sont techniquement au dessus des autres références. Si en plus une pointe dramatique parvient à jaillir et que le héro est
Norman CHU , il n'y a plus qu'à foncer !
N'oublions pas
LAU Suet Hua ,
YEUNG Ching-Ching et
CHAN Si Gaai , trois jeunes femmes très talentueuses, Lau Suet Hua un peu moins mise en valeur cette fois-ci, qui arrêteront pour ainsi dire leur carrière avec la fin de la Shaw, à l'exception de Yeung Ching Ching, et encore trois fois rien. Toutes font partie des "habitués" qui forgent aussi la qualité de l'équipe Shaw de Tony Liu, à l'instar de
YUEN Tak qui accompagne Liu aux chorégraphies.
classique mais sympathique
Norman Chu est le Bastard. Son statut lui vaut d'être humilié par les disciples de son école et le contraint à n'être qu'un simple serviteur. Pourtant, un mysterieux maître vient lui enseigner chaque nuit des techniques mortelles.....
Le casting est très bon, plusieurs rôles feminins interessants, de tres nombreux combats avec quelques effets speciaux, à part ça on reste dans le style SB mené par un réalisateur qui connait son job. ça donne envie de découvrir la suite.
another "SB clash"
Tony Liu nous en met plein les mirettes avec ce "bastard swordsman" , ce film confirme le style du réalisateur (film hyper nerveux, quelques scènes "accélerées") le scénario tient la route, la distribution est excellente avec en tête de liste Norman Chu qui est parfait, surtout à la fin du film quand il emploie la technique "du ver à soie" pour détruire ses adversaires , cette séquence est absolument grandiose , comme toutes les scènes d'action d'ailleurs. Le 2eme episode "return of the bastard swordsman"
se laisse voir mais, est quand même 2 crans en dessous de ce film ci.
"a must for every Shaw Brothers fan"