Avec sa mise en scène faussement virtuose car véritablement vomitive (ralentis/accélérations pompiers, splits-screens/cadrages poseurs injustifiés, filmage assisté par ordinateur, etc...), son score de discothèque et sa narration inefficace, on aura tôt fait d'oublier cet abject objet filmique qui fait honte au lieu où il est né et où se joue pourtant l'avenir du cinéma asiatique.
Reste le plaisir de voir la sémillante Zhou Xun, pour les inconditionnels.
prometteur
ce film est déroutant car il commence avec un rythme assez soutenu, se voulant original, mais malheureusement je me suis lassé passé 1 heure.
BAOBER IN LOVE possède pas mal d'atout, notamment au niveau visuel: une réalisation résolument moderne, à l'image de la bande son, une photo bien travaillée (pour moi c le gros point fort), un style impressioniste qui arrive à créer des ambiances intéressantes, des acteurs qui tiennent la route, on obtient une sorte de kaléidoscope bariolé, vivant et prenant. on peut se demander si le réal ne vient pas de la pub ou du clip. par la suite ça devient plus intimiste pour se recentrer sur l'histoire du couple et le rythme s'alourdit jusqu'à peser un peu trop pour rester séduisant.
en fait ce qui manque c'est un scénario plus charpenté et une réalisation avec plus d'homogénéité. BAOBER IN LOVE est quand meme à voir pour ceux qui penseraient que le ciné chinois se limiterait à Yimou ou aux cinéastes de la 6eme génération. (un point commun avec cette génération: une dénonciation peu vindicative des destruction des hutongs de Pekin, ces fameuses cours carrées.)